POL YNE S I E FR ANÇAI S E MINISTERE DE L’ECONOMIE RURALE en charge de l’agriculture, de l’élevage et du développement forestier SERVICE DU DEVELOPPEMENT RURAL DEPARTEMENT DAG NOTE TECHNIQUE SUR LA CULTURE DU FRAISIER (photo Taraina PINSON/VOTA en Nouvelle Calédonie) B.P. 2551, 98713 Papeete – TAHITI, Polynésie française – immeuble CGMP Tél. (689) 54 13 40 – Fax. : (689) 82 20 36 – Email : [email protected] * Service du développement rural – BP 100, 98713 Papeete – TAHITI, Polynésie française – rue Tuterai Tane, route de l’Hippodrome, Pirae Tél. : (689) 42 81 44 - Fax. : (689) 42 08 31 - Email secrétariat direction : [email protected] * Département du développement de l’agriculture - Email secrétariat DAG : [email protected] -1- La culture du fraisier FRAGARIA VESCA Famille des Rosacées Histoire de la fraise Le fraisier est une plante vivace, dite en rosette. Son nom vient du latin "fragrum" signifiant parfum. Fruit du fraisier, d’un rouge plus ou moins vif et de forme ronde ou conique, la fraise des bois était déjà connue des Romains qui en appréciaient les vertus thérapeutiques. Au XVIIIe siècle, le fraisier écarlate de Virginie fut introduit en France puis un explorateur au nom prédestiné, Amédée François Frézier, rapporta de nouveaux plants du Chili (aux fruits bien plus gros, plus charnu et plus juteux) qui permit la création des nombreuses variétés existants. Ce n’est qu’au XIVe siècle que la culture de la fraise se généralisa. Exigences Climat Le fraisier se caractérise par une morphologie évolutive (repos végétatif, émission de stolons, fructification), lui permettant en outre de résister aux périodes de froid. La culture du fraisier n’est propice que dans certaines conditions. Pour fleurir, il a besoin d’une période de repos végétatif induite par une saison fraîche (16 à 20 °C) et certaines variétés demandent un ensoleillement plus court pendant au moins 15 jours. Le bon développement foliaire dépend aussi de la quantité de froid auquel le fraisier aura été exposé. Ces besoins varient en fonction des variétés. En Polynésie française la culture du fraisier est propice aux Australes et aux Gambier. En Nouvelle Calédonie, il existe maintenant 4 exploitations de fraises. Sols Les sols limoneux sont les meilleurs, suivis par les sablo-limoneux. Le fraisier demande un sol aéré et bien drainé. Le fraisier craint l’humidité stagnante. Il préfère les sols humifères, profonds et légèrement acides (pH entre 6 et 6.5). En pleine terre, il faudra réaliser des buttes. Les fraisiers sont souvent cultivés en petits tunnels ou chenilles de 5 mètres à 8.5 mètres. Ces tunnels peuvent être chauffés dans les pays tempérés pour obtenir une production plus précoce. Toutefois, aujourd’hui de nombreuses exploitations de fraises ont lieu en hors sol, les fraises sont cultivées soit directement dans du terreau, soit en hydroponie. Eviter les sols où ont été cultivés des pommes de terre et des tomates, car le fraisier est sensible à la maladie du flétrissement verticillien. -2- Variétés Il existe plus de 600 variétés de par le monde. Toutefois, une moyenne de 20 variétés sont produites en France, parmi lesquelles 10 variétés assurent 90 % du volume des ventes. Les fraisiers sont classés en 3 catégories influencées par la longueur du jour : - les variétés à jours courts (ou non remontants), ont besoin de journées courtes avec moins de 13h d’ensoleillement (automne et printemps) pour pouvoir fleurir. - les variétés intermédiaires (ou semi-remontants), fleurissent deux fois dans l’année : une fois au printemps et une fois en automne avec environ 14h30 d’ensoleillement. - et les variétés neutres (remontants) peuvent fleurir toute l’année tant que les températures le permettent avec des journées d’environ 16h d’ensoleillement. Les horaires d’ensoleillement sont données à titre indicatif, les limites entre catégories ne sont parfois pas si nettes. Les variétés utilisées en Nouvelle Calédonie sont tenues secrètes. Les variétés utilisées à la Réunion pourraient être cultivées en Polynésie (cf. annexe 1). Elles sont décrites cidessous : Variété Camarosa Type : Variété non remontante à jours courts Origine : Originaire des USA (1992), pour pays chaud comme l'Espagne Calibre : Gros Description générale : Fruit cuneiforme long, rouge cardinal a rouge vineux bien brillant aux akeèes bien enfoncés. La chair est très ferme, peu sucrée et moyennement goûteuse. Les fruits sont réguliers et de très belle présentation, faciles a cueillir et résistants aux maladies. Il est plus résistant au climat humide que la variété Pajaro. Bons rendements plus d’un kilo par plant. Déficiences : Sensibilité importante à l’anthracnose, bactériose Usage recommandé : Apparaît adapté à l’export en frais et transformation ainsi qu’à la cueillette à la ferme. Il semble être adapté au marché Japonais. Conseils : Densité conseillée de 80 000 à 100 000 plants par hectares. Variété Chandler Type : Variété non remontante à jours courts Origine : Originaire des USA (1980). Hybride Douglas x C55 Calibre : Moyen à gros Description générale : Fruit cunéiforme court, brillant rouge, bonne saveur. Chair moyennement ferme. Très productive. Variété robuste résistante au froid. Très bons rendements. Déficiences : Sensible au botrytis. A tendance à produire beaucoup de petits fruits en fin de saison Usage recommandé : Recommandée pour cueillette à la ferme. Adapté au marché Japonais -3- Variété Mara des bois Type : Variété remontante à jours longs Origine : Pépinières Marionnet Calibre : Moyen Description générale : Fraise couleur rouge brique à chair tendre. Très productive (parfois jusqu'à 900g par pied), parfumée avec un goût de fraise des bois à maturité Déficiences : A priori bonne rusticité pour l’ensemble des maladies et ravageurs, sauf anthracnose Usage recommandé : Vente directe Variété Selva Type : Variété remontante à jours longs Origine : Originaire des USA, Californie (1983) Calibre : Gros Description générale : Fraise très produite. De forme conique, trapue. De couleur très rouge virant sur le pourpre et à la chair très ferme, faible acidité et peu parfumée. Déficiences : forte sensibilité aux acariens. Sensibilité à l’anthracnose. A tendance à avoir des carences en potassium. Usage recommandé : Convient bien à la vente en GMS Conseil : Fruits à cueillir bien mûrs pour qu’ils aient le maximum de saveur. Création des vergers Multiplication des plants Un plan de fraisier se garde 3 ans. Ensuite les fruits deviennent plus petits, les maladies fongiques s'installent. Les plants issus de pépinières ou la multiplication a été réalisée « in vitro » ont pour avantage d’être dépourvus de virus. Les exploitations de Nouvelle Calédonie commandent leurs plants de pépinières situées en Australie et Nouvelle Zélande. Il est important de préserver les fraisiers des pucerons qui transmettent les virus. Les fraisiers sains peuvent servir de pieds mère et se multiplier par voie végétative. Les fraisiers émettent de nombreux stolons. Ce sont ces rameaux grêles émis par les pieds, qui rampent au niveau du sol et s'enracinent au niveau des nœuds. Si l'on recommande généralement de les supprimer pour éviter que le plant émetteur ne s'épuise, cette propriété sert à le multiplier. Pour cela, récupérez un nœud avant qu'il ne soit enraciné dans le sol. Plaquez-le dans un godet en plastique ou mieux en tourbe, que vous aurez préalablement rempli de terreau. Laissez le futur plant raciner quelques semaines, puis coupez le stolon. -4- Préparation du sol Le sol doit être bien travaillé. Il peut être ajouté de compost et de fiente animale. Le sol sera formé en buttes pour que le système racinaire du fraisier soit au moins entre 10 et 15 cm au-dessus du niveau du sol. Il est conseillé d’utiliser une bâche en plastique qui protègera les fraisiers des mauvaises herbes. Pour bien maintenir la bâche, mettre de la terre sur les côtés. Planter sur 2 ou 3 lignes parallèles distantes de 40 à 50 cm. Les trous sont creuser à travers la bâche tous les 30 ou 35 cm. Ne pas enterrer le cœur et tasser légèrement. Dans les pays tempérés, l'utilisation du plastique noir peut accroître les rendements jusqu'à 50 % la première année comparativement à des plantations dépourvues de paillis. Cette méthode réduit également l'évaporation et diminue de ce fait la quantité d'eau nécessaire. Elle élimine par ailleurs presque totalement la compétition exercée par les mauvaises herbes. Selon certaines études, le plastique noir provoquerait une accumulation de chaleur excessive pendant l'été, entraînant la production de fruits plus petits. Ce problème peut être évité par l'utilisation d'un plastique blanc d'un côté, noir de l'autre ou en recouvrant le plastique d'une couche de paille lorsque la température du sol s'élève. Sous nos latitudes, il serait préférable d’utiliser du plastique blanc (cf. photo 2). Densité de plantation La densité de plantation varie selon que les fraisiers sont plantés en plein champs ou en hors sol. En plein champs, la densité de plantation conseillée est de 60 000 à 80 000 pieds par hectare avec un écart entre rangs de 0,40m. Pour des exploitations en libre cueillette (ouvert au public) : 25 000 et 30 000 pieds par hectare avec un écart entre rangs de 1,2m. Pour des cultures de fraisiers en hors sol : il est conseillé de planter 4 à 6 plants par sac de terreau de 5 L (cf. photo de couverture) soit 8 à 10 plants/m². Le hors sol permet d’avoir moins de problèmes de maladies, désherbage, rotation et de travail du sol. Plantation Le fait d'échelonner les dates de plantation permet d'étaler les récoltes au cours de la première année et de réduire les écarts de production hebdomadaires. En Nouvelle Calédonie l’exploitation des fraisiers de Païta à une production qui s’étale de juin jusqu’en janvier. Cette exploitation possède différents systèmes de plantation : en pleine terre, sous filet, sous serre, surélevées en gouttière et un système de brumisation qui permet de diminuer la température ambiante. Plusieurs variétés de fraises sont aussi utilisées pour permettre un meilleur étalement de la production. -5- Photo 1 : Les fraisiers de Païta, plantation surélevée en gouttière Photo 2 : Les fraisiers sont rafraîchis toutes la journées avec une brume d’eau A la Réunion, le graphique ci-dessous montre les productions de la première année pour mes 4 variétés (Camarosa, Chandler, Mara des bois et Selva). La plantation a eu lieu fin mars (semaine n°13) en plein champs. La production débute 9 semaines plus tard (semaine n°24) pour les variétés remontantes (Mara des bois et Selva) qui produisent surtout de juillet à novembre de façon constante. Les variétés à jours courts (Camarosa et Chandler) produisent 11 semaines après plantation (semaine n°24). Ces variétés produisent plus à partir d’août à mi-octobre, puis novembre. La production s’arrête en janvier pour toutes les variétés. Source : Fraisimotte, Réunion, 2006 Taille Il faut débarrasser les plants des stolons tout au long de la saison. La production de stolons diminue d'une façon marquée après le début de la période de fructification, si bien que cette activité est plus intensive au début de la saison et très réduite plus tard. On recommande d'enlever les fleurs six semaines après la mise en terre pour permettre aux plants d'atteindre une taille suffisante pour produire des fruits. Le fait de ne pas enlever les fleurs nuit à la croissance des plants et en réduit le rendement. Par ailleurs, si l'on prolonge la période d'enlèvement des fleurs au-delà de la période de six semaines, on obtient des -6- plants et des fruits plus gros et une production plus importante la deuxième année mais la production de la première année s'en trouve réduite. Des variations dans la période d'enlèvement des fleurs n'affectent en rien les périodes de production maximum. Hydroponie Il y a plusieurs façons de cultiver la fraise en hydroponie. Certaines techniques utilisent un substrat sur lequel le fraisier grandit, d’autres n’utilisent que des nutriments mélangés à l’eau. Certaines variétés semblent donner de meilleurs résultats dans ces conditions que d’autres. C’est peut être à cause d’une meilleure viabilité du pollen dans ces conditions : soleil moins fort et des températures plus fraîches. Entretien des vergers Irrigation L’eau est le facteur le plus important pour obtenir des fraises juteuses de bonne taille et de bonne saveur. Les bâches en plastique limitent l’évaporation de l’eau. En cas de culture en plein champs, sans bâche, il faut placer un paillage autour des plants de fraises pour retenir l’humidité du sol, contrôler les adventices et éviter le contact direct des fruits avec la terre. L’irrigation est également nécessaire pour donner de la vigueur aux plants et préparer la floraison donc le rendement de l’année à venir. Le système goutte à goutte est le mode d’apport d’eau le plus adapté (éviter de mouiller les fleurs, les feuilles et les fruits). Les tensiomètres sont d'excellents instruments de contrôle des taux d'humidité dans le sol. Les lectures devraient se maintenir sous les 50 centibars dans la plupart des sols et sous les 20 centibars dans les sols sablonneux. Certains producteurs affirment que le fait de refroidir les plants lorsque les températures montent au-delà de 30 oC augmente de façon marquée la grosseur et la qualité des fruits. Il faut commencer à irriguer par aspersion lorsque les températures s'élèvent au-dessus de 28 oC en faisant des applications brèves suffisantes pour mouiller le feuillage et les fruits. Cette pratique réduit aussi les dommages causés par la maladie. Fertilisation Des applications continues d'azote et de potassium profitent aux cultivars à production continue. Les apports supplémentaires de phosphate ne sont pas nécessaires pourvu qu'une quantité suffisante ait été incorporée au sol avant les plantations. Une application massive d'engrais azoté à action rapide à un même moment peut provoquer le ramollissement des fruits et une croissance végétative excessive. Il existe trois moyens d'éviter ce problème tout en assurant un apport adéquat d'azote pendant la saison. Le premier est d'appliquer 34 kg/ha d'azote à intervalles d'un mois pendant la saison de croissance en prenant soin de ne pas laisser l'azote s'accumuler sur les feuilles, particulièrement si celles-ci sont mouillées. Le deuxième est d'utiliser un engrais à action -7- lente au moment des plantations. Enfin, le troisième consiste à incorporer chaque semaine au système d'irrigation goutte-à-goutte 5 kg/ha d'azote. Le nitrate de calcium est la source d'azote par excellence tôt dans la saison mais il peut être remplacé par des applications d'urée lorsque la température se réchauffe. Dans les sols pauvres en potassium comme c'est le cas des sols sableux, on recommande, pendant la saison de croissance, d'incorporer de la potasse au système d'irrigation goutte-àgoutte à raison de 11 kg/ha à intervalles mensuels ou de 2 kg/ha à intervalles d'une semaine. On remarque que les cultivars à production continue absorbent une grande quantité de bore en raison de leur importante fonction de reproduction. Il est bon de vérifier occasionnellement la teneur en bore des feuilles pour veiller à la maintenir au moins à 30 ppm. Une application de 2 kg/ha de bore soluble peut être nécessaire au milieu de l'été si les niveaux de bore sont trop bas. Le ratio phosphore: zinc dans les feuilles devrait se maintenir sous 140 et le niveau de zinc, au-dessus de 20 ppm. Comme le phosphore entrave l'assimilation du zinc, on recommande d'éviter les engrais équilibrés contenant du phosphore si le sol a été adéquatement amendé avant les plantations. Récolte La récolte s’effectue à la main. Les fruits sont commercialisés dans des raviers en plastique. La conservation doit se faire au frigo à 0 à 1°C pendant quelques jours. Pour étaler la récolte, il est conseillé d’implanter des variétés précoces et tardives. La récolte moyenne est estimée à 13 kg par heure et par personne (pesée comprise) en sol sur butte ; 22 kg en hors sol sur piquet. Rendements Le rendement global des cultivars à production continue est relativement élevé. Les rendements moyens sur la période de production en sol sur buttes : 25 tonnes par hectare (36 tonnes/ha en hors sol). Il arrive que la production de la première année soit supérieure à celle de la deuxième année, mais l'inverse peut aussi se produire. Il semble que les étés chauds soient plus dommageables aux plantations de deuxième année. Toute la production obtenue n'est pas commercialisable, certains fruits étant soit trop petits, soit endommagés ou pourris. Selon les données recueillies depuis plusieurs années, il serait raisonnable de s'attendre d'une plantation bien gérée qu'elle fournisse une production commercialisable de 13,5 t/ha. La deuxième année, au moins la moitié des fruits mûrissent en même temps que les cultivars ordinaires, le reste de la production étant étalée sur toute la saison de croissance. Protection phytosanitaire L’oïdium : Il est reconnaissable par un feutrage blanc poudreux sur la face inférieure des feuilles et sur les fruits. -8- Produit Anvil liquide Fluidosoufre Gana Nimrod Ortiva Matière active Dose/10 L Hexaconazole 6 mL Soufre sublimé 20 g Mychlobutanil + 27 g mancozèbe Bupirimate 10 mL Azyxystrobine 8 mL 3 jours 3 jours Systhane 12E Topaze Mychlobutanil Penconazole 3 jours 30 jours 5 mL 5 mL Délais avant récolte 3 jours / 3 jours Remarques 4 applications par an maximum La pourriture grise : est une pourriture du fruit qui se couvre d’un duvet grisâtre. C’est la maladie la plus dévastatrice pour les plantations de cultivars à production continue. Comme les fruits sont constamment présents, l'inoculum de la moisissure a tendance à se propager pendant la saison. On recommande d'enlever les fruits moisis de la plantation et de protéger les fleurs tous les dix jours à deux semaines à l'aide d'une application de fongicide, particulièrement pendant les périodes pluvieuses. Choisir des variétés résistantes, aérer plus (en serre), éliminer les déchets. Produit Cokpit Derosal liquide Métyleuparène UD Ronilan FL Scala Sumisclex Teldor Lazulie Matière active Metanipyrin Carbendazime Tolyfluanide Dose/10 L 8 mL 15 mL 25 g Délais avant récolte 3 jours 3 jours 7 jours Remarques Vinchlozoline Pyruméthanil Procymidone Fenhexamid 15 mL 20 mL 15 g 15 g 3 jours 3 jours 7 jours 3 jours En plein champs Pourriture du collet : est le flétrissement subit de la plante. Il faut éviter qu’il y ait de l’eau stagnante, et il faut planter sur butte. Pucerons : sont des vecteurs des viroses, qui entraîne un ralentissement de la croissance des fraisiers. Produit Karaté Zéon Talstar Flo Decis protech Pirimor G Biophytoz L2 Matière active Lambda cyhalotrine Bindentrhine Deltametrhine Pyrimicarbe Rotenone + pyrèthers naturelles Dose/10 L 0.125 mL Délais avant récolte 3 jours 2.5 mL 8.3 mL 17.5 mL 35 mL 3 jours 3 jours 15 jours 3 jours Remarques Acariens : Les acariens du fraisier se nourrissent des feuilles, les laissant froissées et tordues, d'une couleur légèrement plus foncée que les feuilles saines. Quand les populations sont faibles, les feuilles atteignent presque leur taille normale. Les feuilles très infestées de tarsonèmes sont très froissées et rabougries, formant une masse compacte au -9- centre du plant. Le fruit du plant infesté est petit, bronzé, les graines proéminentes. S'il n'est pas éradiqué, cet acarien peut retarder la croissance et affecter gravement la qualité du fruit. Produit Apollo 50 SC Talstar Flo Matière active Clofentézine Bifentrhine Percut Nissorun Orytis Vertimec Clofentézine bifentrhine Jexithiazox Achtinathine Abamectin Magister Kelthane EC Dose/10 L 4 mL 5 mL + 7.5 mL Délais avant récolte 3 jours 3 jours Remarques Une application seule 3 jours 5g 8 mL 12.5 mL 3 jours 3 jours 3 jours Fenazaquin 10 mL 3 jours Dicofol 30 mL 15 jours - 10 - Attention sensible aux UV 2 applications maxi / an Annexe 1 : Comparaison de la durée du jour et températures Données issues des stations disponibles les plus proches : Hao pour Rikitea et Tubuai Et Toamasina à Madagascar pour l’île de la Réunion Les températures moyennes à Rikitea et Tubuai (°C) : Jan Fév Mars Avril Mai Juin Réunion 29 29 29 28 26 24.5 24 Rikitea (2m) 28.5 28.6 28.8 27.8 26.5 25.3 Tubuai 28 28.6 28.5 27.5 25.8 24.5 - 11 - Juillet Août Sept Oct Nov Déc 23.5 24 25 26.5 28 24.6 24.4 24.7 25.3 26.5 27.7 23.9 23.6 23.9 24.8 25.9 26.9