Construction d’une passerelle
écologique au-dessus d’une autoroute
© KINA - Martijn de Jonge
En mars 2010, le Conseil des ministres de l’Union européenne a fi xé un
nouvel objectif à l’horizon 2020 pour la protection de la biodiversité
au sein de l’UE: «L’Union européenne entend enrayer la perte de
biodiversité et de services écosystémiques dans l’UE d’ici à 2020, assurer leur
rétablissement dans la mesure du possible, et renforcer la contribution de l’UE
à la prévention de la perte de biodiversité.»
Pour en savoir plus
Site web de l’EU:
http://ec.europa.eu/environment/nature/
natura2000/index_en.htm
Bulletin d’information Natura 2000
parution du 27 décembre 2009
http://ec.europa.eu/environment/nature/
info/pubs/natura2000nl_en.htm
Ateliers de travail:
«Atelier de la Commission européenne: vers
des infrastructures vertes pour l’Europe»,
mars 2009
http://www.green-infrastructure-europe.
org/ et
http://ec.europa.eu/environment/nature/
ecosystems/index_en.htm
Conseils de la Commission européenne
Conseils sur le maintien de la connexité
des éléments du paysage étant d’une
importance capitale pour la faune et la
fl ore sauvage (cf. article 3 de la directive
«Oiseaux» n° 79/409/CEE et article 10
de la directive «Habitats» n° 92/43/CEE),
août 2007
http://ec.europa.eu/environment/
nature/ecosystems/docs/adaptation_
fragmentation_guidelines.pdf
Projets fi nancés par des fonds LIFE
Publication détaillée sur le projet LIFE en
faveur des infrastructures vertes
http://ec.europa.eu/environment/life
Projets de recherche européens
Projet européen de coopération dans le
domaine de la science et de la technologie
N° 341: Fragmentation de l’habitat due aux
infrastructures de transports http://cordis.
europa.eu/cost-transport/src/cost-341.htm
© Union européenne, 2010
Reproduction autorisée,
moyennant mention de la source
Fait n° 6: les instruments fi nanciers de l’UE
peuvent contribuer au développement
de l’infrastructure verte
Les instruments fi nanciers de l’UE qui peuvent aider à la mise en place d’infrastructures
vertes sont nombreux. Le Fonds de développement régional et le Fonds de développe-
ment rural, par exemple, mettent à disposition un large éventail d’outils pouvant servir à
mieux relier les zones géographiques entre elles et à restaurer les écosystèmes sur une plus
vaste superfi cie. Ils peuvent également être utilisés pour orienter la population vers une
diversifi cation économique des sols et la création de zones multifonctions dont l’objectif
est de préserver les écosystèmes.
Les programmes de gestion de l’agriculture ou des forêts, en particulier, peuvent jouer en
faveur d’une production extensive, peuvent limiter l’utilisation d’engrais et de pesticides
et peuvent encourager l’adoption de pratiques favorables à la faune sauvage, dont le but
n’est autre que de restaurer les écosystèmes et assurer le maintien de la biodiversité. Ces
programmes participent aussi à conserver certains éléments du paysage – tels que les
haies, les bordures de champs non cultivées, les parcelles boisées, ou les cours d’eau –
utiles pour relier les infrastructures entre elles.
Grâce au fonds européen LIFE pour la biodiversité, certains projets – qui visent à mieux
relier les habitats sauvages et à améliorer la circulation des espèces d’une zone protégée
à une autre (du type Natura 2000) – peuvent être cofi nancés. Le programme LIFE envi-
ronnement off re également la possibilité de fi nancer des infrastructures vertes dans des
zones urbaines ou péri-urbaines et de soutenir des projets qui établissent des liens entre
les diff érentes zones boisées. De plus, ce programme peut cofi nancer des projets visant à
promouvoir des initiatives de planifi cation intégrée qui suivent des approches axées sur
les écosystèmes dans le but de lutter contre la fragmentation et de favoriser une utilisation
diversifi ée des sols.
Dans le cadre de leurs programmes de responsabilité sociale, les entreprises privées
commencent également à intégrer dans leurs projets de développement des mesures
de compensation allant en faveur la biodiversité. Si ces mesures sont conçues dans une
optique écologique, elles auront le pouvoir d’améliorer de manière signifi cative la biodi-
versité dans des zones où la nature a sévèrement été touchée.
Fait n° 7: développer une stratégie européenne en
matière d’infrastructure verte sur le territoire
La nouvelle politique de l’UE en matière de biodiversité pour l’après-2010 insiste
sur la nécessité de développer une stratégie européenne pour l’infrastructure verte.
L’infrastructure verte est en eff et considérée comme l’un des meilleurs moyens de lutter
contre les menaces que la fragmentation, la disparition de l’habitat, les changements dans
l’utilisation des sols font peser sur la biodiversité.
L’infrastructure verte jouera un rôle décisif en ce sens qu’elle permettra d’intégrer la biodi-
versité dans les autres politiques que constituent l’agriculture, la foresterie, les aff aires
maritimes et la pêche, les politiques régionales et de cohésion, les politiques relatives à l’at-
ténuation des eff ets du changement climatique et à l’adaptation à ce changement, ainsi
que les politiques en matière de transport, d’énergie et d’aménagement du territoire. Elles
constituent également un outil important pour les directives existantes telles la directive-
cadre sur l’eau, la directive-cadre sur le milieu marin, les directives concernant l’évaluation
des incidences sur l’environnement et l’évaluation environnementale stratégique.
De plus, une attention particulière sera accordée à l’intégration des aspects liés à l’infras-
tructure verte dans les diff érents programmes de fi nancement de l’UE (Fonds structurels et
de cohésion, PAC, LIFE) sur la période de programmation fi nancière actuelle et la période
future qui débutera en 2013, ainsi qu’au renforcement de la cohérence écologique du
réseau Natura 2000.
KH-32-10-314-FR-C
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