
Rivista elettronica del Centro di Documentazione Europea
dell’Università Kore di Enna
www.koreuropa.eu
L’Euro Groupe, l’organisme qui réunit les Ministres de l’Economie et des Finances des
Pays de l’Euro, a décidé de sauver les banques en échange de contrôles sur la mise à point de
quelques mesures économiques, qui imposent un frein sur la dépense publique en accentuant
la crise. Organismes de contrôle: la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne
et le Fonds Monétaire International.
Des tels choix se révèlent discutables, en ce qui concerne la mise au point de deux
importantes analyses récentes, qui ont comme protagoniste trois économistes de renommée
mondiale JOSEPH STIGLITZ
, PAUL KRUGMAN
e RICHARD LAYARD, lesquels retiennent
l’austérité contre-productive pour sortir de la crise.
Analysant le rôle des marchés financiers, le prix Nobel à l’économie JOSEPH STIGLITZ
affirme qu’eux mêmes ne sont pas stables. Au contraire, ils ont généré des «bulles
déstabilisantes
» et les mesures de l’austérité ne corrigent pas ces insuccès du marché. Le
marché financier a été la cause d’un retard, entre le potentiel de l’économie et ce qui
correspond réellement à l’économie (dans le produit final). Ce qui engendre des graves
conséquences
. Sur les causes de la crise, STIGLITZ retient qu’elle n’est pas due aux excès des
dépenses, mais au comportement des gouvernements face aux marchés financiers. Puisque les
marchés seuls ne fonctionnent pas, le gouvernement doit jouer un rôle important. Les
politiques d’austérité empireront la situation de crise, parce que suite aux externalités
, elles
Pour l’analyse de STIGLITZ, on se réfère à l’intervention à la Conférence de Rome Oltre l’austerità, le 2 mai
2012, organisée par la Fondazione Italianieuropei.
Pour plus d’informations et pour approfondir la pensée politique économique de STIGLITZ, Globalization and its
Discontents, New York, 2003, ID., The Price of Inequality: the Avoidable causes and invisible costs of
Inequality, New York, 2012, et avec SEN, FITOUSSI, Mismeasuring our lives: why GDP doesn’t add up, New
York, 2010.
Pour l’analyse de KRUGMAN on se réfère au Manifeste pour le bon sens économique, publie par le Financial
Times et écrit avec l’économiste LAYARD, le 28 june 2012.
Sur le thème spécifique cf. KRUGMAN, End this Depression, Now!, New York, 2012.
STIGLITZ pendant la Conférence de Rome, affirme que les marchés étaient inefficace avant la crise, parce qu’ils
allouaient les ressources uniquement au marché immobilier.
Avec cette affirmation STIGLITZ ne veut pas affirmer que l’on doit abandonner les marchés financiers, mais au
contraire, il en confirme l’importance pour le bon fonctionnement de l’économie. Mais il déclare que lorsque
40% des profits d’une société est placé dans le secteur financier, ce dernier ne produit pas de croissance, mais
instabilité. Les mesures fiscales peuvent aider à diriger l’économie vers un parcours plus constructif.
STIGLITZ affirme que les externalités sont un facteur important, dans un monde intégré comme le nôtre. Parce
que ce qui arrive dans un Pays a des conséquences sur les autres. Les Etas Unis ont pollué le marché avec les
prêts subprime. C’est pourquoi il est important que la solidarité rentre à faire partie des Etats membre de l’Union