V01 - Nov 2013 1
Système de transfert d’images cérébrales pour les urgences
(STICU)
Le Système de transfert d’images cérébrales pour les urgences (STICU) permet aux neurologues de garde dans l’un
des 13 centres de neurochirurgie de l’Ontario, notamment les neurochirurgiens, les chirurgiens spécialistes du rachis
et les neurologues intensivistes adultes et pédiatres, d’examiner à distance les clichés d’imagerie médicale d’un
patient souffrant d’un traumatisme crânien admis à l’urgence et de décider si ce dernier doit être transféré dans un
autre établissement afin d’y recevoir des soins actifs ou s’il convient de recommander une intervention d’urgence.
Avant la mise en place du STICU, tous les patients présentant un traumatisme crânien étaient transférés sans clichés
d’imagerie à l’appui, si bien que bon nombre d’entre eux ont été aiguillés inutilement vers un établissement aux
États-Unis ou un centre de neurochirurgie ailleurs dans la province. Le STICU fait en sorte que tous les Ontariens,
peu importe où ils se trouvent, aient accès à un neurochirurgien 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Les organisations participantes (hôpitaux) branchées au STICU peuvent y introduire les clichés d’imagerie
diagnostique (tête et colonne vertébrale) d’un patient afin de faciliter la consultation d’un neurologue.
L’organisme CritiCall Ontario, qui facilite déjà les consultations téléphoniques d’urgence entre les médecins traitants
et les neurologues, avertit le neurologue-conseil lorsqu’un cliché d’imagerie diagnostique a été téléchargé dans le
STICU. Le neurologue examine le cliché stocké dans le STICU et offre une consultation.
Les organismes cyberSanté Ontario et CritiCall Ontario n’ont pas accès aux clichés d’imagerie diagnostique introduits
dans le STICU. Ces derniers sont effacés sept jours après leur téléchargement dans le système.
Le London Health Sciences Centre (LHSC) administre le STICU pour le compte de cyberSanté Ontario, faisant usage
également de ses systèmes existants d’imagerie diagnostique, tout en offrant des services d’hébergement et de
soutien.
Mesures de sécurité et de protection de la vie privée
cyberSanté Ontario et le LHSC ont adopté les mesures qui suivent afin de protéger les renseignements personnels sur
la santé stockés dans le STICU.
Mesures administratives
Ils ont confié la responsabilité de la protection de la vie privée à un cadre supérieur, à savoir le directeur
général de la protection de la vie privée de l’Ontario.
Ils revoient et améliorent régulièrement leurs politiques sur la sécurité et la protection de la vie privée. Les
membres du personnel et les fournisseurs sont tenus de lire les politiques pertinentes et de confirmer par
écrit qu’ils les ont lues et comprises, ainsi que de participer à des séances de formation en matière de
protection de la vie privée et de sécurité, y compris le signalement de tout manquement à la protection de la
vie privée ou de toute atteinte à la sécurité.