Aperçu du STICU - eHealth Ontario

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Système de transfert d’images cérébrales pour les urgences
(STICU)
Le Système de transfert d’images cérébrales pour les urgences (STICU) permet aux neurologues de garde dans l’un
des 13 centres de neurochirurgie de l’Ontario, notamment les neurochirurgiens, les chirurgiens spécialistes du rachis
et les neurologues intensivistes adultes et pédiatres, d’examiner à distance les clichés d’imagerie médicale d’un
patient souffrant d’un traumatisme crânien admis à l’urgence et de décider si ce dernier doit être transféré dans un
autre établissement afin d’y recevoir des soins actifs ou s’il convient de recommander une intervention d’urgence.
Avant la mise en place du STICU, tous les patients présentant un traumatisme crânien étaient transférés sans clichés
d’imagerie à l’appui, si bien que bon nombre d’entre eux ont été aiguillés inutilement vers un établissement aux
États-Unis ou un centre de neurochirurgie ailleurs dans la province. Le STICU fait en sorte que tous les Ontariens,
peu importe où ils se trouvent, aient accès à un neurochirurgien 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Les organisations participantes (hôpitaux) branchées au STICU peuvent y introduire les clichés d’imagerie
diagnostique (tête et colonne vertébrale) d’un patient afin de faciliter la consultation d’un neurologue.
L’organisme CritiCall Ontario, qui facilite déjà les consultations téléphoniques d’urgence entre les médecins traitants
et les neurologues, avertit le neurologue-conseil lorsqu’un cliché d’imagerie diagnostique a été téléchargé dans le
STICU. Le neurologue examine le cliché stocké dans le STICU et offre une consultation.
Les organismes cyberSanté Ontario et CritiCall Ontario n’ont pas accès aux clichés d’imagerie diagnostique introduits
dans le STICU. Ces derniers sont effacés sept jours après leur téléchargement dans le système.
Le London Health Sciences Centre (LHSC) administre le STICU pour le compte de cyberSanté Ontario, faisant usage
également de ses systèmes existants d’imagerie diagnostique, tout en offrant des services d’hébergement et de
soutien.
Mesures de sécurité et de protection de la vie privée
cyberSanté Ontario et le LHSC ont adopté les mesures qui suivent afin de protéger les renseignements personnels sur
la santé stockés dans le STICU.
Mesures administratives

Ils ont confié la responsabilité de la protection de la vie privée à un cadre supérieur, à savoir le directeur
général de la protection de la vie privée de l’Ontario.

Ils revoient et améliorent régulièrement leurs politiques sur la sécurité et la protection de la vie privée. Les
membres du personnel et les fournisseurs sont tenus de lire les politiques pertinentes et de confirmer par
écrit qu’ils les ont lues et comprises, ainsi que de participer à des séances de formation en matière de
protection de la vie privée et de sécurité, y compris le signalement de tout manquement à la protection de la
vie privée ou de toute atteinte à la sécurité.
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
Ils veillent, grâce à des contrats, à ce que les tiers qu’ils embauchent pour fournir des services à des
dépositaires de renseignements sur la santé se conforment aux restrictions et aux conditions qui permettent
à cyberSanté Ontario de s’acquitter pleinement de ses responsabilités juridiques.

Ils effectuent des évaluations des risques d’entrave à la vie privée et à la sécurité tant dans le cadre de
l’élaboration de produits et de services que pour les déploiements chez les clients. Des activités d’atténuation
des risques sont bien établies et font l’objet d’un suivi dans le cadre de chaque évaluation.

Les employés et les fournisseurs n’ont généralement ni la capacité ni l’autorisation d’accéder aux
renseignements personnels sur la santé. S’ils doivent y avoir accès pour la prestation de services à
cyberSanté Ontario, il leur est alors interdit de les utiliser ou de les divulguer à d’autres fins.

Les employés et les fournisseurs doivent signer des accords de confidentialité avant d’entrer au service de
cyberSanté Ontario ou de lui offrir des services.
Mesures techniques

Des mécanismes d’autorisation et d’authentification limitent l’accès au STICU aux personnes qui en ont
besoin dans l’exercice de leurs fonctions.

L’organisme garde trace des personnes qui se branchent au STICU et y consultent des clichés. Les registres
indiquent le nom de la personne concernée, ce qu’elle a fait, ainsi que la date et l’heure auxquelles elle a
consulté le STICU.

Une application Web permet le cryptage des renseignements.

Les clichés ne restent pas stockés dans le STICU; ils sont effacés après sept jours.

Les réseaux sont protégés par des dispositifs (pare-feux et routeurs) qui limitent l’accès aux systèmes et la
consultation de données à partir de ceux-ci.

Les systèmes sont mis à jour de façon régulière.

Toutes les composantes des systèmes peuvent être remplacées par des composantes redondantes.
Mesures physiques

Le STICU est hébergé dans des centres spécialement conçus et physiquement protégés contre tout accès non
autorisé.

Ces centres sont surveillés en permanence (24 heures sur 24, sept jours sur sept) par un personnel et
protégés contre les problèmes dus à l’environnement comme les pannes de courant et les conditions
météorologiques extrêmes.
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