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MC
Marque de commerce de La Banque de Nouvelle-Écosse, utilisée sous licence. Gestion de patrimoine Scotia
MC
réunit les divers services financiers offerts par
La Banque de Nouvelle-Écosse (la « Banque Scotia
MD
»), La Société de fiducie Banque de Nouvelle-Écosse (Trust Scotia
MD
); le Service de gestion privée de
portefeuilles (par l’entremise de Gestion d’actifs 1832 S.E.C); 1832 Asset Management U.S. Inc.; Services d’assurance Gestion de patrimoine Scotia inc. et
ScotiaMcLeod
MD
, une division de Scotia Capitaux Inc. SCI »). Les services-conseils en gestion de patrimoine et les services de courtage sont offerts par
ScotiaMcLeod, une division de SCI. SCI est membre du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du
commerce des valeurs mobilières.
Nos perspectives
Groupe conseil en portefeuilles
Le comité de placement du Groupe conseil en portefeuilles
se réunit gulièrement pour discuter des marchés, de la
répartition sectorielle et des recommandations de
placement. Voici un résumé de nos perspectives actuelles.
Pour toute question concernant la stratégie de placement
relative à votre portefeuille, communiquez avec votre
conseiller de Gestion de patrimoine Scotia.
Stratégie de placement En raison de
l’amélioration des statistiques sur l’économie
américaine, la Fed peut adopter un ton plus
ferme; les marchés semblent préparés à une
hausse de taux cet été, mais l’approche de
dates clés pourrait provoquer de la volatilité.
Actions – Au cours des dernières semaines, la
Réserve fédérale américaine (Fed) s’est montrée
résolument en faveur d’une nouvelle hausse des
taux d’intérêt (voir ci-après). Jusqu’ici, les
marchés boursiers dans le monde ont réagi
calmement. Tant que les marchés boursiers
resteront maîtrisés et que les statistiques sur
l’économie américaine continueront de remonter
par rapport à leur débâcle du premier trimestre,
la probabilité que la Fed décrète une nouvelle
hausse de 25 points de base (pb) des taux d’ici
la fin de juillet semble supérieure à 50 %. Mais
comme nous l’avons vu récemment, la
conjoncture macroéconomique mondiale peut
changer beaucoup en deux mois, de sorte qu’il
n’est vraiment pas certain qu’une hausse de taux
sera décrétée. Si l’on tient compte uniquement
des hausses de taux, les perspectives à court
terme des marchés boursiers canadien et
américain sont tout au plus modestes. Le
relèvement des taux par la Fed et la possibilité
d’une nouvelle hausse en cembre ne
manqueront pas de continuer à exercer des
pressions à la hausse sur le dollar américain, ce
qui devrait peser sur les prix des produits de
base (en particulier de l’or) et continuer
d’entraver les bénéfices des multinationales
américaines. La hausse des taux devrait aussi
nuire aux secteurs des services aux collectivités,
des télécommunications et des FPI, qui sont
sensibles à l’évolution des taux d’intérêt. En
revanche, elle devrait favoriser particulièrement
le secteur financier (banques et compagnies
d’assurance-vie). Nos perspectives favorables à
l’égard du secteur de l’énergie s’appuient
principalement sur la remontée graduelle prévue
des prix du pétrole et soutiennent notre
optimisme à l’endroit des titres financiers, étant
donné que les inquiétudes concernant les prêts
octroyés dans le secteur de l’énergie semblent
avoir atteint leur sommet. Aux niveaux actuels,
nous continuons de manifester une préférence
modeste pour les actions canadiennes (+8,7 %
depuis le début de l’année) et conservons une
orientation neutre à l’égard de l’indice S&P 500
(+2,5 % depuis le début de l’année en $ US, -
3,4 % en $ CA).
Titres à revenu fixe – Depuis notre dernière
mise à jour, les répercussions des incendies de
forêt en Alberta ont accentué les pressions
baissières sur les taux obligataires canadiens,
tandis que les marchés américains acceptent
mieux la perspective d’une hausse de taux par la
Fed. Au Canada, les incendies de forêt en
Alberta justifient une aversion pour le risque,
étant donné que la Banque du Canada prévoit
qu’ils retrancheront 1,25 % au PIB du deuxième
trimestre. Toutefois, ces risques seront
vraisemblablement considérés comme
temporaires et ne feront que repousser la
réduction prévue de l’écart de production, plutôt
que d’accroître la probabilité d’une baisse du
taux cible du financement à un jour. Aux États-
Unis, la Fed pourrait décréter une hausse de
taux en juin ou en juillet. Cette hausse devrait
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intensifier les pressions à la hausse sur les taux
obligataires à court terme, tant au Canada qu’aux
États-Unis, tout en permettant des opérations
misant sur la reflation. Par conséquent, nous
persistons à croire que notre recommandation
d’une duration courte est appropriée. Nous
restons optimistes à l’égard des obligations de
sociétés canadiennes et des obligations
provinciales – nous privilégions les obligations de
sociétés –, malgré l’élargissement des écarts de
taux ces dernières semaines. Ces deux
catégories d’actif devraient tirer parti de la
poursuite de politiques monétaire et budgétaire
expansionnistes.
Actions privilégiées
Le taux des obligations
sous-jacentes du gouvernement du Canada à
5 ans évolue dans une fourchette étroite depuis
une semaine et demie (entre 0,75 % et 0,80 %)
et le marché des actions privilégiées a inscrit des
gains modestes. Nous demeurons prudents à
l’égard des perspectives à court terme, car le
risque lié aux nouvelles émissions persiste. En
revanche, le ton ferme de la Fed est
encourageant. Comme les taux obligataires
canadiens sous-jacents sont fortement corrélés
avec les taux américains, en cas de relèvement
des taux d’intérêt par la Fed en juin ou juillet, le
taux des obligations sous-jacentes du
gouvernement du Canada à 5 ans devrait aussi
augmenter. Une hausse des taux obligataires
favoriserait les actions privilégiées à taux
révisable. À plus long terme, nous continuons de
recommander d’étoffer les placements en actions
privilégiées à taux révisable de qualité et de plus
longue échéance.
Marchés financiers – Une hausse de taux en
juin ou juillet est de nouveau envisagée; nous
surveillons de près la réunion de l’OPEP...
ainsi que les activités de forage aux États-
Unis.
• L’incertitude concernant les intentions de la Fed
à l’égard des taux d’intérêt arrive constamment
en tête de la myriade de risques qui planent sur
nos perspectives pour 2016. La volatilité
observée depuis six mois a été en grande partie
attribuable à l’alternance des propos conciliants
et fermes de la banque centrale. Le 18 mai, la
publication du compte rendu de la réunion d’avril
du Comité de l’open market, puis les propos de
Janet Yellen, la présidente de la Fed le 27 mai,
selon qui une hausse de taux serait appropriée
« au cours des prochains mois », ont fait grimper
à 53 % la probabilité d’une hausse de taux d’ici
juillet, selon le marché des contrats à terme sur
les fonds fédéraux. Malheureusement pour les
investisseurs, cette probabilité limite, conjuguée
à d’autres incertitudes géopolitiques, suffit à les
inciter à rester sur la touche et empêche toute
progression appréciable des cours boursiers
pour l’instant. Les valorisations boursières sont
actuellement plus élevées que la moyenne à long
terme; par conséquent, nous croyons qu’un recul
sera nécessaire pour justifier l’investissement de
davantage de liquidités.
Même s’il est peu probable qu’un accord soit
conclu lors de la réunion de l’OPEP le 2 juin, la
hausse rapide de la production iranienne
augmente la probabilité que ce pays soit mieux
disposé qu’en avril à l’idée d’un gel de sa
production. De récents rapports donnent à
penser que d’autres producteurs du golfe
Persique ont produit à plein régime au cours des
dernières semaines et des derniers mois, afin
d’établir des niveaux de référence élevés en cas
de gel de la production. Par conséquent, la
réunion de l’OPEP cette semaine pourrait être
importante. Nous demeurons optimistes en ce
qui concerne les prix du trole pour les 12 à
18 prochains mois et croyons qu’ils remonteront
dans une fourchette variant de 55 $ US à
60 $ US le baril; toutefois, les investisseurs
devraient prendre en compte certains signaux de
prudence à court terme. Premièrement, la baisse
de la production albertaine imputable aux
incendies de forêt devrait commencer à
s’inverser, car l’exploitation des sables
bitumineux se remettra à tourner à plein régime
au cours des prochains jours et des prochaines
semaines. Deuxièmement, nous surveillons de
près le nombre de plateformes de forage en
activité aux États-Unis (qui a reculé de 80 %
depuis son sommet de 2014) et nous avons
remarqué que ce nombre est pratiquement
inchangé depuis trois semaines, à quelque
316 plateformes de forage. En raison d’une
remontée du prix du baril de pétrole autour de
50 $ US et d’une baisse appréciable des coûts
liés au forage et à l’achèvement, nous croyons
qu’avant longtemps, le nombre de plateformes
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de forage en activité recommencera à grimper.
Les effets retardés devraient continuer à faire
fléchir la production américaine au cours des
prochains mois, mais l’effet psychologique de
l’accroissement des activités de forage devrait
entraver la hausse des prix du pétrole dans
l’immédiat. Les titres des producteurs d’énergie
se sont bien comportés d’ici le début de l’année
et intègrent vraisemblablement déjà des prix de
l’or noir entre 55 $ US et 60 $ US. Plutôt que
d’acheter aux niveaux actuels, les investisseurs
devraient attendre un décrochage avant
d’accroître leurs placements en titres de
l’énergie.
Économie – Les statistiques sur l’économie
américaine favorisent encore une hausse de
taux cet été; au Canada, les statistiques
décevantes pourraient faire place à une
reprise dans la seconde moitié de l’année.
Une attention soutenue est accordée à la
moindre statistique économique, maintenant que
la Fed a repris une orientation restrictive. Selon
de récentes statistiques, la reprise économique
depuis le premier trimestre s’est poursuivie et
l’activité dans les segments de l’habitation et de
la consommation s’accélère. En avril, les ventes
de logements neufs en rythme annualisé
(619 000; prévision de 523 000) ont atteint leur
plus haut niveau depuis le début de 2008, tandis
que les reventes de logements ont bondi (de
5,1 % par rapport au mois précédent; hausse
prévue de 0,7 %). Après quelques mois d’une
activité au ralenti, les dépenses de
consommation personnelles (+1,0 % par rapport
au mois précédent; hausse prévue de 0,7 %) ont
enregistré leur hausse mensuelle la plus rapide
des cinq dernières années.
La faiblesse des prix des produits de base et
les perturbations dans la production pétrolière
causées par les incendies de forêt en Alberta
devraient plomber la croissance du PIB canadien
pour la première moitié de 2016. La croissance
annualisée du PIB au premier trimestre (+2,4 %;
prévision de 2,8 %) a été accompagnée d’une
révision à la baisse de la croissance en 2015. La
Banque du Canada estime que les incendies de
forêt en Alberta pourraient retrancher jusqu’à
125 pb à la croissance du PIB au deuxième
trimestre. En revanche, puisqu’on prévoit que la
production trolière reviendra à la normale d’ici
la fin de juin et que les prix des produits de base
remontent graduellement, la croissance du PIB
aux troisième et quatrième trimestres ne devrait
pas être touchée. Les perspectives
d’amélioration dans la seconde moitié de l’année
inciteront vraisemblablement la Banque du
Canada à ne pas modifier son taux directeur
pour l’instant. Le changement d’orientation de la
Fed ainsi que la dégradation des statistiques sur
l’économie canadienne devraient maintenir le
huard dans une fourchette variant entre
0,74 $ US et 0,78 $ US, à court terme.
L’indice officiel de l’activité manufacturière
chinoise (50,1 en mai; prévision de 50,0) est
resté dangereusement proche du niveau de
surplace au cours des 18 derniers mois, ce qui
donne à penser que l’économie chinoise reste
confrontée à des vents contraires. Selon nous,
les prix des produits de base liés à la Chine (par
exemple, les métaux de base), qui ont augmenté
cette année, pourraient faire marche arrière.
Situation géopolitique – Les écarts dans les
sondages aux États-Unis s’amenuisent et
laissent entrevoir un ex æquo susceptible
d’agiter les marchés.
La moyenne de cinq sondages récents menés
aux États-Unis montre que la démocrate Hillary
Clinton arrive presque au coude-à-coude avec le
républicain Donald Trump : M
me
Clinton obtient
en moyenne 45 % des voix, selon les sondages,
contre 43 % pour M. Trump. La diminution de
l’écart a été attribuée au courant unificateur au
sein du parti républicain et au fait que M. Trump
est sur le point d’en briguer l’investiture. Par
contre, M
me
Clinton a fait l’objet d’une couverture
négative dans les médias en raison de son
utilisation d’un serveur privé pour l’envoi de
courriels lorsqu’elle occupait le poste de
secrétaire d’État. Compte tenu du fait que les
participants aux marchés détestent l’incertitude,
le faible écart entre les candidats devrait
représenter une autre raison les incitant à rester
sur la touche pour le moment.
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Répartition de l’actif recommandée
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Sous-pondération Point neutre
Surpondération
Actions
Canada
É.-U.
Titres à revenu fixe
Gouvernements
Provinces
Sociétés
Actions privilégiées
À taux révisable
Perpétuelles à taux fixe
Liquidités
=
Recommandation actuelle
=
Recommandation antérieure
Sources : Groupe conseil en portefeuilles,
ScotiaMcLeod.
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Clauses restrictives
Mentions importantes
Scotia Capitaux Inc. est une société de courtage de valeurs
mobilières dite « intégrée » : elle offre un large éventail de
services et de produits concernant le financement des
entreprises, les services bancaires d’investissement et
l’exécution d’opérations boursières pour le compte de clients
institutionnels et de produits et services destinés aux
particuliers. Nous savons que, par définition, nous sommes
plus exposés à des conflits d’intérêts, du fait que nous
agissons régulièrement pour le compte des deux parties à
une opération, à savoir la partie qui achète et la partie qui
vend. Nous avons adopté à cette fin des politiques et des
méthodes et nous vous informons de certains conflits
d’intérêts. Certains conflits d’intérêts pouvant survenir entre
nos clients et nous à l’égard de sociétés dont il est fait
mention dans le présent document sont énumérés ci-
dessous.
Scotia Capitaux Inc. est membre de l’Organisme canadien
de réglementation du commerce des valeurs mobilières et
du Fonds canadien de protection des épargnants.
Mentions générales
Le Groupe conseil en portefeuilles de ScotiaMcLeod
prépare le présent rapport en regroupant des
renseignements obtenus de sources diverses à l’intention
des conseillers de Patrimoine Hollis et de leurs clients. Les
renseignements peuvent provenir du Service de recherche
sur le marché des actions et du Service de recherche sur
les titres à revenu fixe des Services bancaires et marchés
mondiaux de la Banque Scotia. Ils peuvent aussi provenir
des services Recherche sur les marchés de change et
Études économiques Scotia de la Banque Scotia. Les
renseignements proviennent du Groupe Banque Scotia,
mais ils peuvent aussi provenir des sociétés suivantes :
Standard & Poor’s, Valueline, CPMS Morningstar, Bank
Credit Analyst et Bloomberg. L’information et les opinions
contenues dans ce document sont tirées de sources
considérées comme fiables. Toutefois, aucune garantie,
expresse ou implicite, ne peut être donnée quant à leur
exactitude ou à leur intégralité.
Bien que les renseignements fournis soient présus
exacts et fiables, Scotia Capitaux Inc. (qui comprend le
Groupe conseil en portefeuilles de ScotiaMcLeod) et les
sociétés de son groupe ne donnent aucune garantie,
explicite ou implicite, quant à leur exactitude ou à leur
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