er Nos perspectives 1 juin 2016 // 1 Nos perspectives Groupe conseil en portefeuilles Le comité de placement du Groupe conseil en portefeuilles se réunit régulièrement pour discuter des marchés, de la répartition sectorielle et des recommandations de placement. Voici un résumé de nos perspectives actuelles. Pour toute question concernant la stratégie de placement relative à votre portefeuille, communiquez avec votre conseiller de Gestion de patrimoine Scotia. Stratégie de placement – En raison de l’amélioration des statistiques sur l’économie américaine, la Fed peut adopter un ton plus ferme; les marchés semblent préparés à une hausse de taux cet été, mais l’approche de dates clés pourrait provoquer de la volatilité. • Actions – Au cours des dernières semaines, la Réserve fédérale américaine (Fed) s’est montrée résolument en faveur d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt (voir ci-après). Jusqu’ici, les marchés boursiers dans le monde ont réagi calmement. Tant que les marchés boursiers resteront maîtrisés et que les statistiques sur l’économie américaine continueront de remonter par rapport à leur débâcle du premier trimestre, la probabilité que la Fed décrète une nouvelle hausse de 25 points de base (pb) des taux d’ici la fin de juillet semble supérieure à 50 %. Mais comme nous l’avons vu récemment, la conjoncture macroéconomique mondiale peut changer beaucoup en deux mois, de sorte qu’il n’est vraiment pas certain qu’une hausse de taux sera décrétée. Si l’on tient compte uniquement des hausses de taux, les perspectives à court terme des marchés boursiers canadien et américain sont tout au plus modestes. Le relèvement des taux par la Fed et la possibilité d’une nouvelle hausse en décembre ne manqueront pas de continuer à exercer des pressions à la hausse sur le dollar américain, ce qui devrait peser sur les prix des produits de base (en particulier de l’or) et continuer MC d’entraver les bénéfices des multinationales américaines. La hausse des taux devrait aussi nuire aux secteurs des services aux collectivités, des télécommunications et des FPI, qui sont sensibles à l’évolution des taux d’intérêt. En revanche, elle devrait favoriser particulièrement le secteur financier (banques et compagnies d’assurance-vie). Nos perspectives favorables à l’égard du secteur de l’énergie s’appuient principalement sur la remontée graduelle prévue des prix du pétrole et soutiennent notre optimisme à l’endroit des titres financiers, étant donné que les inquiétudes concernant les prêts octroyés dans le secteur de l’énergie semblent avoir atteint leur sommet. Aux niveaux actuels, nous continuons de manifester une préférence modeste pour les actions canadiennes (+8,7 % depuis le début de l’année) et conservons une orientation neutre à l’égard de l’indice S&P 500 (+2,5 % depuis le début de l’année en $ US, 3,4 % en $ CA). • Titres à revenu fixe – Depuis notre dernière mise à jour, les répercussions des incendies de forêt en Alberta ont accentué les pressions baissières sur les taux obligataires canadiens, tandis que les marchés américains acceptent mieux la perspective d’une hausse de taux par la Fed. Au Canada, les incendies de forêt en Alberta justifient une aversion pour le risque, étant donné que la Banque du Canada prévoit qu’ils retrancheront 1,25 % au PIB du deuxième trimestre. Toutefois, ces risques seront vraisemblablement considérés comme temporaires et ne feront que repousser la réduction prévue de l’écart de production, plutôt que d’accroître la probabilité d’une baisse du taux cible du financement à un jour. Aux ÉtatsUnis, la Fed pourrait décréter une hausse de taux en juin ou en juillet. Cette hausse devrait Marque de commerce de La Banque de Nouvelle-Écosse, utilisée sous licence. Gestion de patrimoine ScotiaMC réunit les divers services financiers offerts par La Banque de Nouvelle-Écosse (la « Banque ScotiaMD »), La Société de fiducie Banque de Nouvelle-Écosse (Trust ScotiaMD); le Service de gestion privée de portefeuilles (par l’entremise de Gestion d’actifs 1832 S.E.C); 1832 Asset Management U.S. Inc.; Services d’assurance Gestion de patrimoine Scotia inc. et MD ScotiaMcLeod , une division de Scotia Capitaux Inc. (« SCI »). Les services-conseils en gestion de patrimoine et les services de courtage sont offerts par ScotiaMcLeod, une division de SCI. SCI est membre du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. Nos perspectives intensifier les pressions à la hausse sur les taux obligataires à court terme, tant au Canada qu’aux États-Unis, tout en permettant des opérations misant sur la reflation. Par conséquent, nous persistons à croire que notre recommandation d’une duration courte est appropriée. Nous restons optimistes à l’égard des obligations de sociétés canadiennes et des obligations provinciales – nous privilégions les obligations de sociétés –, malgré l’élargissement des écarts de taux ces dernières semaines. Ces deux catégories d’actif devraient tirer parti de la poursuite de politiques monétaire et budgétaire expansionnistes. • Actions privilégiées – Le taux des obligations sous-jacentes du gouvernement du Canada à 5 ans évolue dans une fourchette étroite depuis une semaine et demie (entre 0,75 % et 0,80 %) et le marché des actions privilégiées a inscrit des gains modestes. Nous demeurons prudents à l’égard des perspectives à court terme, car le risque lié aux nouvelles émissions persiste. En revanche, le ton ferme de la Fed est encourageant. Comme les taux obligataires canadiens sous-jacents sont fortement corrélés avec les taux américains, en cas de relèvement des taux d’intérêt par la Fed en juin ou juillet, le taux des obligations sous-jacentes du gouvernement du Canada à 5 ans devrait aussi augmenter. Une hausse des taux obligataires favoriserait les actions privilégiées à taux révisable. À plus long terme, nous continuons de recommander d’étoffer les placements en actions privilégiées à taux révisable de qualité et de plus longue échéance. Marchés financiers – Une hausse de taux en juin ou juillet est de nouveau envisagée; nous surveillons de près la réunion de l’OPEP... ainsi que les activités de forage aux ÉtatsUnis. • L’incertitude concernant les intentions de la Fed à l’égard des taux d’intérêt arrive constamment en tête de la myriade de risques qui planent sur nos perspectives pour 2016. La volatilité observée depuis six mois a été en grande partie attribuable à l’alternance des propos conciliants et fermes de la banque centrale. Le 18 mai, la publication du compte rendu de la réunion d’avril er 1 juin 2016 // 2 du Comité de l’open market, puis les propos de Janet Yellen, la présidente de la Fed le 27 mai, selon qui une hausse de taux serait appropriée « au cours des prochains mois », ont fait grimper à 53 % la probabilité d’une hausse de taux d’ici juillet, selon le marché des contrats à terme sur les fonds fédéraux. Malheureusement pour les investisseurs, cette probabilité limite, conjuguée à d’autres incertitudes géopolitiques, suffit à les inciter à rester sur la touche et empêche toute progression appréciable des cours boursiers pour l’instant. Les valorisations boursières sont actuellement plus élevées que la moyenne à long terme; par conséquent, nous croyons qu’un recul sera nécessaire pour justifier l’investissement de davantage de liquidités. • Même s’il est peu probable qu’un accord soit conclu lors de la réunion de l’OPEP le 2 juin, la hausse rapide de la production iranienne augmente la probabilité que ce pays soit mieux disposé qu’en avril à l’idée d’un gel de sa production. De récents rapports donnent à penser que d’autres producteurs du golfe Persique ont produit à plein régime au cours des dernières semaines et des derniers mois, afin d’établir des niveaux de référence élevés en cas de gel de la production. Par conséquent, la réunion de l’OPEP cette semaine pourrait être importante. Nous demeurons optimistes en ce qui concerne les prix du pétrole pour les 12 à 18 prochains mois et croyons qu’ils remonteront dans une fourchette variant de 55 $ US à 60 $ US le baril; toutefois, les investisseurs devraient prendre en compte certains signaux de prudence à court terme. Premièrement, la baisse de la production albertaine imputable aux incendies de forêt devrait commencer à s’inverser, car l’exploitation des sables bitumineux se remettra à tourner à plein régime au cours des prochains jours et des prochaines semaines. Deuxièmement, nous surveillons de près le nombre de plateformes de forage en activité aux États-Unis (qui a reculé de 80 % depuis son sommet de 2014) et nous avons remarqué que ce nombre est pratiquement inchangé depuis trois semaines, à quelque 316 plateformes de forage. En raison d’une remontée du prix du baril de pétrole autour de 50 $ US et d’une baisse appréciable des coûts liés au forage et à l’achèvement, nous croyons qu’avant longtemps, le nombre de plateformes Nos perspectives de forage en activité recommencera à grimper. Les effets retardés devraient continuer à faire fléchir la production américaine au cours des prochains mois, mais l’effet psychologique de l’accroissement des activités de forage devrait entraver la hausse des prix du pétrole dans l’immédiat. Les titres des producteurs d’énergie se sont bien comportés d’ici le début de l’année et intègrent vraisemblablement déjà des prix de l’or noir entre 55 $ US et 60 $ US. Plutôt que d’acheter aux niveaux actuels, les investisseurs devraient attendre un décrochage avant d’accroître leurs placements en titres de l’énergie. Économie – Les statistiques sur l’économie américaine favorisent encore une hausse de taux cet été; au Canada, les statistiques décevantes pourraient faire place à une reprise dans la seconde moitié de l’année. • Une attention soutenue est accordée à la moindre statistique économique, maintenant que la Fed a repris une orientation restrictive. Selon de récentes statistiques, la reprise économique depuis le premier trimestre s’est poursuivie et l’activité dans les segments de l’habitation et de la consommation s’accélère. En avril, les ventes de logements neufs en rythme annualisé (619 000; prévision de 523 000) ont atteint leur plus haut niveau depuis le début de 2008, tandis que les reventes de logements ont bondi (de 5,1 % par rapport au mois précédent; hausse prévue de 0,7 %). Après quelques mois d’une activité au ralenti, les dépenses de consommation personnelles (+1,0 % par rapport au mois précédent; hausse prévue de 0,7 %) ont enregistré leur hausse mensuelle la plus rapide des cinq dernières années. • La faiblesse des prix des produits de base et les perturbations dans la production pétrolière causées par les incendies de forêt en Alberta devraient plomber la croissance du PIB canadien pour la première moitié de 2016. La croissance annualisée du PIB au premier trimestre (+2,4 %; prévision de 2,8 %) a été accompagnée d’une révision à la baisse de la croissance en 2015. La Banque du Canada estime que les incendies de forêt en Alberta pourraient retrancher jusqu’à er 1 juin 2016 // 3 125 pb à la croissance du PIB au deuxième trimestre. En revanche, puisqu’on prévoit que la production pétrolière reviendra à la normale d’ici la fin de juin et que les prix des produits de base remontent graduellement, la croissance du PIB aux troisième et quatrième trimestres ne devrait pas être touchée. Les perspectives d’amélioration dans la seconde moitié de l’année inciteront vraisemblablement la Banque du Canada à ne pas modifier son taux directeur pour l’instant. Le changement d’orientation de la Fed ainsi que la dégradation des statistiques sur l’économie canadienne devraient maintenir le huard dans une fourchette variant entre 0,74 $ US et 0,78 $ US, à court terme. • L’indice officiel de l’activité manufacturière chinoise (50,1 en mai; prévision de 50,0) est resté dangereusement proche du niveau de surplace au cours des 18 derniers mois, ce qui donne à penser que l’économie chinoise reste confrontée à des vents contraires. Selon nous, les prix des produits de base liés à la Chine (par exemple, les métaux de base), qui ont augmenté cette année, pourraient faire marche arrière. Situation géopolitique – Les écarts dans les sondages aux États-Unis s’amenuisent et laissent entrevoir un ex æquo susceptible d’agiter les marchés. • La moyenne de cinq sondages récents menés aux États-Unis montre que la démocrate Hillary Clinton arrive presque au coude-à-coude avec le républicain Donald Trump : Mme Clinton obtient en moyenne 45 % des voix, selon les sondages, contre 43 % pour M. Trump. La diminution de l’écart a été attribuée au courant unificateur au sein du parti républicain et au fait que M. Trump est sur le point d’en briguer l’investiture. Par contre, Mme Clinton a fait l’objet d’une couverture négative dans les médias en raison de son utilisation d’un serveur privé pour l’envoi de courriels lorsqu’elle occupait le poste de secrétaire d’État. Compte tenu du fait que les participants aux marchés détestent l’incertitude, le faible écart entre les candidats devrait représenter une autre raison les incitant à rester sur la touche pour le moment. er Nos perspectives 1 juin 2016 // 4 Répartition de l’actif recommandée er 1 juin 2016 Sous-pondération Actions Canada É.-U. Titres à revenu fixe Gouvernements Provinces Sociétés Actions privilégiées À taux révisable Perpétuelles à taux fixe Liquidités = Recommandation actuelle = Recommandation antérieure Sources : Groupe conseil en portefeuilles, ScotiaMcLeod. Point neutre Surpondération er Nos perspectives 1 juin 2016 // 5 Clauses restrictives Mentions importantes Le présent rapport est fourni à des fins d’information seulement. Il ne vise pas à fournir des conseils en placement personnels et ne tient pas compte des objectifs de placement, de la situation financière ou des besoins particuliers d’une personne bien précise. L’investisseur devrait demander conseil concernant la pertinence d’appliquer des stratégies de placement ou d’investir dans des instruments financiers présentés ou recommandés dans ce document. Il doit également savoir que les énoncés prospectifs dans ce document peuvent ne pas se réaliser. Scotia Capitaux Inc. est une société de courtage de valeurs mobilières dite « intégrée » : elle offre un large éventail de services et de produits concernant le financement des entreprises, les services bancaires d’investissement et l’exécution d’opérations boursières pour le compte de clients institutionnels et de produits et services destinés aux particuliers. Nous savons que, par définition, nous sommes plus exposés à des conflits d’intérêts, du fait que nous agissons régulièrement pour le compte des deux parties à une opération, à savoir la partie qui achète et la partie qui vend. Nous avons adopté à cette fin des politiques et des méthodes et nous vous informons de certains conflits d’intérêts. Certains conflits d’intérêts pouvant survenir entre nos clients et nous à l’égard de sociétés dont il est fait mention dans le présent document sont énumérés cidessous. Aucun renseignement présenté dans ce document ne constitue une promesse ou une déclaration à l’égard de l’avenir ni ne doit être considéré à ce titre. Les données financières pro forma et estimatives contenues dans ce document, le cas échéant, sont fondées sur certaines hypothèses et analyses de l’information qui était disponible au moment où ce document a été préparé; ces hypothèses et analyses peuvent être exactes ou non. Nous ne donnons aucune garantie ou autre assurance quant à la réalisation de projections contenues dans ce document. Scotia Capitaux Inc. est membre de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et du Fonds canadien de protection des épargnants. © SBMM Scotia Inc., 2012. Tous droits réservés. Mentions générales Le Groupe conseil en portefeuilles de ScotiaMcLeod prépare le présent rapport en regroupant des renseignements obtenus de sources diverses à l’intention des conseillers de Patrimoine Hollis et de leurs clients. Les renseignements peuvent provenir du Service de recherche sur le marché des actions et du Service de recherche sur les titres à revenu fixe des Services bancaires et marchés mondiaux de la Banque Scotia. Ils peuvent aussi provenir des services Recherche sur les marchés de change et Études économiques Scotia de la Banque Scotia. Les renseignements proviennent du Groupe Banque Scotia, mais ils peuvent aussi provenir des sociétés suivantes : Standard & Poor’s, Valueline, CPMS Morningstar, Bank Credit Analyst et Bloomberg. 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