Le Groupe Gestion privée Scotia réunit un ensemble de services destinés à la clientèle privée parmi ceux offerts par La Banque de
Nouvelle-Écosse, La Société de fiducie Banque de Nouvelle-Écosse, Gestion de placements Scotia Cassels Limitée, Scotia Cassels U.S.
Investment Counsel Inc. et ScotiaMcLeod, une division de Scotia Capitaux Inc., toutes membres du Groupe Banque Scotia. Scotia
Capitaux Inc. est membre du FCPE.
Revue du mois de mai
Perspectives de placement
Les banques centrales maintiennent leurs taux
La Banque du Canada, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne n’ont pas modifié leurs
taux directeurs. La Banque du Canada a indiqué que la situation financière et la confiance des entreprises
s’étaient nettement améliorées et averti que la reprise sera plus modeste à court terme. Le gouverneur de la
Banque du Canada, Mark Carney, a aussi prévenu que si la flambée sans précédent du dollar canadien
persistait, elle pourrait faire dérailler la reprise.
Le premier ministre Stephen Harper a déclaré que, même si les plus récentes données sur le PIB du
Canada ne sont pas encourageantes, elles sont supérieures aux prévisions et indiquent que le pire de la
crise est passé. L’Australie a vu son PIB progresser au premier trimestre de 2009, ce qui en fait le seul
grand pays occidental à éviter la récession.
Lors de son témoignage devant le Congrès, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke,
a averti que le marché du travail est en décalage par rapport au cycle économique et que même si
l’économie commence à se redresser, le chômage pourrait rester élevé. Aux États-Unis, le taux de chômage
a augmenté de 0,5 % en mai, pour s’établir à 9,4 %, son plus haut niveau depuis août 1983. Les pertes
d’emplois ont été considérablement moins élevées le mois dernier, ce qui constitue l’un des signaux les plus
clairs jusqu’à maintenant que la grave récession pourrait faire place à un redressement. Le recul du mois
dernier est le plus faible depuis septembre 2008, lorsque la récession s’était intensifiée à la suite de
l’effondrement de Lehman Brothers.
Les marchés
Les marchés boursiers poursuivent leur remontée
L’indice S&P/TSX a maintenant gagné environ 40 % depuis son creux du 9 mars, les titres financiers et
énergétiques dominant le marché. La hausse des prix de l’énergie et des produits de base, conjuguée à une
série de données économiques positives, a contribué à la poussée de l’indice, de même que le regain
d’optimisme à l’égard des bénéfices de sociétés, qui demeure le principal facteur de l’augmentation des
cours boursiers.
General Motors s’est finalement placée sous la protection de la loi sur les faillites cette semaine. La
restructuration de la société est en cours et plusieurs parties y participent, y compris le gouvernement du
Canada qui avait adopté un plan de sauvetage de 9,5 G$ et la société chinoise Sichuan Tengzhong Heavy
Industrial Machinery Co. qui a accepté provisoirement d’acheter la marque Hummer. Par ailleurs, la cour
d’appel des États-Unis a accepté récemment d’entendre un recours concernant la décision de Chrysler LLC
qui veut vendre la plupart de ses actifs à un groupe mené par le constructeur automobile italien Fiat, ce qui
pourrait retarder la transaction.
Perspectives de placement de Scotia Cassels
Titres à revenu fixe : L’évolution générale des taux d’intérêt a été encourageante. Les courbes des taux
canadienne et américaine ont continué de s’accentuer, ce qui est habituellement considéré comme un
indicateur avancé de croissance économique. Les écarts entre les taux des obligations de sociétés et les
taux des obligations d’État ont diminué, ce qui est de bon augure pour la santé des sociétés.
Actions : Depuis qu’ils ont atteint de nouveaux planchers au début de mars, les marchés boursiers ont
bondi, soutenus par l’opinion selon laquelle la croissance économique sera « moins mauvaise ».
L’optimisme renaît à l’égard de la croissance des économies émergentes, dont les besoins d’infrastructure
garantiront un certain soutien à la demande mondiale. Un élément central de ce thème est la demande de
produits de base, qui, pour la plupart, ont vu leurs prix se redresser fortement, parallèlement aux marchés
boursiers. Le marché boursier du Canada, un important fournisseur de produits de base sur le marché
mondial, a profité de cette reprise.
Stratégie de portefeuille : Nous sommes optimistes à moyen terme à l’égard des marchés boursiers, mais,
à court terme, il leur faudra un certain temps pour digérer leur forte progression récente. Notre décision du
mois dernier d’accroître la part des actions a été profitable, mais nous maintiendrons notre répartition
actuelle dans l’avenir proche, car les risques semblent bien partagés entre une poursuite de la progression
des marchés et une modeste correction.
Le Groupe Gestion privée Scotia réunit un ensemble de services destinés à la clientèle privée parmi ceux offerts par La Banque de
Nouvelle-Écosse, La Société de fiducie Banque de Nouvelle-Écosse, Gestion de placements Scotia Cassels Limitée, Scotia Cassels U.S.
Investment Counsel Inc. et ScotiaMcLeod, une division de Scotia Capitaux Inc., toutes membres du Groupe Banque Scotia. Scotia
Capitaux Inc. est membre du FCPE.
Revue mensuelle
Retour de l’optimisme en mai
En mai, les produits de base, l’énergie, le dollar canadien et les actions ont tous atteint de nouveaux
sommets pour l’année. Malgré la publication ce mois-ci de statistiques économiques qui laissent songeur,
les investisseurs semblaient s’intéresser davantage aux indicateurs positifs, comme le regain de confiance
des consommateurs, les perspectives plus optimistes à l’égard des bénéfices de sociétés et les signes de
vigueur du secteur du logement.
Signes de reprise
Plusieurs signes annonciateurs d’une reprise économique sont apparus en mai. Les ventes de véhicules
neufs au Canada ont augmenté de 6,3 % en mars, le gain le plus élevé depuis janvier 2008. Un rapport du
département américain du Commerce fait état d’une hausse des dépenses de construction aux États-Unis et
d’une augmentation de 3,2 % des ventes de logements. De plus, selon le Conference Board des États-Unis,
la confiance des consommateurs a bondi en mai pour atteindre un sommet record depuis huit mois. ADP
Employer Services a publié un rapport indiquant un ralentissement des pertes d’emplois dans le secteur
privé.
Il n’y a pas eu que de bonnes nouvelles
Les bonnes nouvelles de mai ont été assombries par des données qui étaient loin d’être optimistes. Par
exemple, l’indice national des prix des logements S&P/Case-Shiller a chuté de 19,1 % au premier trimestre
par rapport à l’année dernière à la même période, inscrivant sa plus forte baisse en 21 ans d’existence. De
plus, le nombre de Canadiens ayant reçu des prestations d’assurance-emploi a bondi de 10,6 % en mars
par rapport au mois précédent, soit la plus forte hausse enregistrée depuis le début de l’affaiblissement du
marché de l’emploi en octobre dernier. Statistique Canada a annoncé que le taux de chômage au pays avait
atteint son plus haut niveau en 11 ans en mai, la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale ayant
entraîné des mises à pied massives dans le secteur manufacturier en Ontario.
Les marchés touchent des sommets
Le 1er juin, l’indice S&P/TSX a brièvement touché un sommet de sept mois, qui a couronné un mois marqué
par une tendance à la hausse impressionnante. Les gains boursiers se sont accompagnés d’une flambée
des prix du pétrole. Le prix du brut a franchi un nouveau sommet pour l’année, dépassant les 63 $ US le
baril au cours de la dernière semaine du mois. Les marchés étaient aussi en effervescence aux États-Unis,
l’indice Dow Jones s’approchant de très près de son sommet de janvier 2009.
Le dollar canadien vers la parité?
Le dollar canadien a fait un bond remarquable de 9,4 % en mai, franchissant le seuil de 0,90 $ US. La
vigueur du huard résulte notamment de la faiblesse du dollar américain par rapport à la plupart des autres
devises du monde. Une baisse du billet vert entraîne généralement une hausse des prix des produits de
base, ce qui, de l’avis de certains économistes, se traduit par des gains continus pour le dollar canadien et,
tôt ou tard, un retour à la parité avec le dollar américain.
Restructuration du secteur de l’automobile
Les investisseurs ont été tenus en haleine en mai, la restructuration de General Motors faisant face à
plusieurs obstacles. L’échéance de la fin du mois imposée par le gouvernement approchant à grands pas,
GM a subi un revers lorsque les porteurs d’obligations ont rejeté une offre visant l’échange de 27 G$ US de
titres de créance non garantis contre 10 % des actions de la société. Cependant, à la fin du mois, GM est
parvenue à une entente qui obligera les gouvernements du Canada et des États-Unis à alourdir leur déficit
pour procurer des fonds additionnels à la société en difficulté en échange d’une participation dans
l’entreprise.
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