H.-A. Lehr - Analyse histologique de l`activité proliférative du cancer

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Analyse histologique de l’’activité
proliférative du cancer du sein
Hans-Anton Lehr et collaborateurs
progression locale
dissémination systémique
progression locale
Diapositive 70
Diapositive 70
Analyse histologique de l’activité
proliférative du cancer du sein
nombre de mitoses / 10 champs de haute magnification
figures mitotiques/10HPF
„grading“ histologiqe du cancer du sein selon
Scarff, Bloom & Richardson (1953) et Elston & Ellis (1993)
architecture
1, 2, 3
pléomorphisme nucléaire
1, 2, 3
mitoses/10HPF
1, 2, 3
Σ
3-5 bien
6-7 moyennement
8-9 peu
différencié (G1)
différencié (G2)
différencié (G3)
grade histologique
Schmidt et al., 2008
nombre of
number
demitoses
mitoses//10HPF
10 champs de haute magnification
number of mitoses / 10HPF
Lehr et al., 1999
Lehr et al., 1999
augmentation significative du
nombre de mitoses (facteur 3)
dans des pièces de résection
comparé aux biopsies l’aiguille
fine.
biopsie à l’aiguille
par contre, pas de différence entre
résection et biopsies concernant
l’index MIB-1
vs.
pièce de tumorectomie
augmentation significative du
nombre de mitoses (facteur 3)
dans des pièces de résection
comparé aux biopsies
l’aiguille fine.
par contre, pas de différence
entre résection et biopsies
concernant l’index MIB-1
Figure 1: Mitotic figure counts in breast cancer biopsy material and resection specimen. Each line represents one of 52 invasive ductal
carcinomas. Shown are mean values ±S.E.M. Data are shown without (left panels) and with correction for the tumor/stroma ratio (right panel).
Note that with only a few exceptions, the numbers of mitotic figures were significantly higher in resection specimen when compartend to the
respective biopsy material. P<0.01 (paired t-test).
Lehr et al., 2012 (Mod.Pathol. in press)
augmentation significative du
nombre de mitoses (facteur 3)
dans des pièces de résection
comparé aux biopsies
l’aiguille fine.
Figures postmetaphase :
7%
par contre, pas de différence
entre résection et biopsies
concernant l’index MIB-1
3%
Figure 1: Mitotic figure counts in breast cancer biopsy material and resection specimen. Each line represents one of 52 invasive ductal
carcinomas. Shown are mean values ±S.E.M. Data are shown without (left panels) and with correction for the tumor/stroma ratio (right panel).
Note that with only a few exceptions, the numbers of mitotic figures were significantly higher in resection specimen when compartend to the
respective biopsy material. P<0.01 (paired t-test).
Lehr et al., 2012 (Mod.Pathol. in press)
Figure 3: Linear regression analysis of mitotic figure counts (vertical axis) versus proliferative activity as assessed by MIB-1
immunohistochemistry (horizontal axis). Data are shown in full circles for resection specimen and in empty circles for biopsy material. Note the
significant linear correlations for both types of tumor material, but which differ markedly by the slope of the regression lines. Data for slope (x)
as well as rho- and P-values correspond to the data shown in table 1. Shown in the plot are data for counted MIB-1 values and raw mitotic figure
counts (not corrected for tumor/stroma rations in the respective high power fields). P-values were calculated using the Spearman linear
regression analysis
Lehr et al., 2012 (Mod.Pathol. in press)
augmentation significative du
nombre de mitoses (facteur 3)
dans des pièces de résection
comparé aux biopsies l’aiguille
fine.
biopsie à l’aiguille
par contre, pas de différence entre
résection et biopsies concernant
l’index MIB-1
vs. pièce de tumorectomie
Figure 1: Mitotic figure counts in breast cancer biopsy material and resection specimen. Each line represents one of 52 invasive ductal
carcinomas. Shown are mean values ±S.E.M. Data are shown without (left panels) and with correction for the tumor/stroma ratio (right panel).
Note that with only a few exceptions, the numbers of mitotic figures were significantly higher in resection specimen when compartend to the
respective biopsy material. P<0.01 (paired t-test).
Lehr et al., 2012 (Mod.Pathol. in press)
. Nutrients
mitoses / 10HPF
figures postmetaphasiques (%)
. Nutrients
si l’énergie manque pour
assurer une division
correcte des chromatides
(ce qui est le cas quand la pièce de tumorectomie flote dans le pot de formol),
les cellules en divison sont
arrètées en métaphase, ou
elles sont facilement
détectées par le pathologiste.
diminution de figures postmétaphasiques (de 7% à 3%)
l’index MIB-1 n’est pas changé
numbermitoses
of mitoses
/ 10HPF
/ 10HPF
postmetaphase
figures
postmetaphasiques
figures (%) (%)
. Nutrients
le décompte mitotique
dans les biopsies est une
meilleure reflection de la
biologie tumorale.
la chimiothérapie
la chimiothérapie
cytotoxique
cible
aux cellules en
division cellulaire
la chimiothérapie
la chimiothérapie
cytotoxique
cible
aux cellules en
division cellulaire
la chimiothérapie
la chimiothérapie
cytotoxique
cible
aux cellules en
division cellulaire
L‘immunohistochimie MIB-1 pourrait servir comme une
importante information prédictive et aider à définir la
stratégie thérapeutique de la patiente (avec ou sans
chimiothérapie)
L‘immunohistochimie MIB-1 pourrait servir comme une
importante information prédictive et aider à définir la
stratégie thérapeutique de la patiente (avec ou sans
chimiothérapie)
- notamment chez les patients avec des cancers de
grade histopronostique intermédiaire (G2)
L‘immunohistochimie MIB-1 pourrait servir comme une
importante information prédictive et aider à définir la
stratégie thérapeutique de la patiente (avec ou sans
chimiothérapie)
- notamment chez les patients avec des cancers de
grade histopronostique intermédiaire (G2)
- plusieurs „cut-offs“ pour MIB-1 (par.ex. 11%, 15%) ont
été proposés pour prédicter l‘efficacité d‘une
chimiothérapie
How Relibale is Ki-67 Immunohistochemistry in Grade 2
Breast Carcinomas?
est-ce correct d’appliquer des résultat d’analyses rétrospectives de grandes cohortes de patientes avec suivi clinique à la
situation d’une nouvelle patiente individuelle ?
carcinome G2
G2
MIB-1 10%
Chimio: NON
MIB-1 20%
Chimio: OUI
How Relibale is Ki-67 Immunohistochemistry in Grade 2
Breast Carcinomas?
est-ce correct d’appliquer des résultat d’analyses rétrospectives de grandes cohortes de patientes avec suivi clinique à la
situation d’une nouvelle patiente individuelle ?
carcinome G2
G2
MIB-1 10%
Chimio: NON
MIB-1 20%
Chimio: OUI
5 pathologistes
10 carcinomes du sein
IHC MIB-1 central vs.
décentral
compter /2000 cellules
vs. estimation
(„eyeballing“)
5 pathologistes
5 carcinomes G2
IHC MIB-1 central vs.
décentral
compter /2000 cellules
vs. estimation
(„eyeballing“)
15 pathologistes
3 carcinomes G2
IHC MIB-1 central vs.
décentral
compter /2000 cellules
vs. estimation
(„eyeballing“)
Il ne semble pas
exister une idée
commune ce qui
qualifie comme
un noyaux MIB-1
“positif”
?
En fait, il n’y a
pas d’évidence,
seulement une
“eminence”.
Par contre, nos concepts diffèrent en ce qui devrait qualifier comme un
noyaux MIB-1-positif n’expliquaient pas la variabilité inter-observatoire
15 pathologistes
même 3 carcinomes
4 mois plus tard
IHC MIB-1 central vs.
décentral
compter /2000 cellules
vs. estimation
...
For practical purposes, if a G2 carcinoma is read out by a particular
pathologist as 24%, does this reliably mean that the patient will benefit from
chemotherapy? Our study suggests that the same tumor might just as
well have been signed out as 10% or 35% by another pathologist or by
the same pathologist four months later
... In conclusion, even though Kappa values suggest that interobserver
reliability of MIB-1 read-outs over a wide range of tumor differentiations is
good, this promise does not hold true for those intermediately differentiated G2 carcinomas where oncologists would salute this marker as
guidance for their treatment decisions in individual patients
Situation en 2012
Il est évident que l’activité proiférative du cancer du sein joue un important
rôle pronostic et prédictif, notamment concernant une potentiell chimiothérapie.
Situation en 2012
Il est évident que l’activité proiférative du cancer du sein joue un important
rôle pronostic et prédictif, notamment concernant une potentiell chimiothérapie.
Par contre, nous apprenons que le décompte mitotique dans les pièces de
résection suffre d’un important artéfact lié à une fixation en formol retardé et une
arrestation de cellules tumorales en métaphase (augmentation du décompte
mitotique par un facteur de 3 par rapport aux biopsies à l’aiguille).
Situation en 2012
Il est évident que l’activité proiférative du cancer du sein joue un important
rôle pronostic et prédictif, notamment concernant une potentiell chimiothérapie.
Par contre, nous apprenons que le décompte mitotique dans les pièces de
résection suffre d’un important artéfact lié à une fixation en formol retardé et une
arrestation de cellules tumorales en métaphase (augmentation du décompte
mitotique par un facteur de 3 par rapport aux biopsies à l’aiguille).
En plus, notre capacité de lire les résultats d’immunohistochimie MIB-1 suffre
d’une importante variation inter- et intraobservatoire, qui ne peut être expliquée ni
par des différences techniques (central vs. décentral), par la sélection du champs
ou l’on compte (périphérie de la tumeur), par la modalité de quantification (compter
vs. estimer), ni par le concept ce que l’on considère un noyau MIB-1 positif.
Situation en 2012
Il est évident que l’activité proiférative du cancer du sein joue un important
rôle pronostic et prédictif, notamment concernant une potentiell chimiothérapie.
Par contre, nous apprenons que le décompte mitotique dans les pièces de
résection suffre d’un important artéfact lié à une fixation en formol retardé et une
arrestation de cellules tumorales en métaphase (augmentation du décompte
mitotique par un facteur de 3 par rapport aux biopsies à l’aiguille).
En plus, notre capacité de lire les résultats d’immunohistochimie MIB-1 suffre
d’une importante variation inter- et intraobservatoire, qui ne peut être expliquée ni
par des différences techniques (central vs. décentral), par la sélection du champs
ou l’on compte (périphérie de la tumeur), par la modalité de quantification (compter
vs. estimer), ni par le concept ce que l’on considère un noyau MIB-1 positif.
Il faut mainenant – dans une manière scientifiquement transparente et robuste –
ré-établir une évidence solide et developper une méthode fiable et pratiquable
pour quantifier l’activité proliférative du cancer du sein comme une base porteuse
pour la décision thérapeutique des patientes concernées.
l’équippe
Zsuzsanna Varga (Institute of Surgical Pathology, University Hospital Zurich)
Joachim Diebold (Institute of Pathology, Cantonal Hospital Luzern)
Corina Domann-Scherrer (Institute of Pathology, Cantonal Hospital Winterthur)
Harald Frick (Institute of Pathology, Cantonal Hospital Graubünden, Chur)
Daniela Kaup (Cantonal Institute of Pathology, Liestal Hospital)
Aurelia Noske (Institute of Surgical Pathology, University Hospital Zurich)
Ellen Obermann (Institute of Pathology, University Hospital, Basel)
Christian Ohlschlegel (Institute of Pathology, Cantonal Hospital St. Gallen)
Barbara Padberg (Institute of Pathology, Cantonal Hospital Graubünden, Chur)
Christiane Rakozy (Pathology Institute for Biopsy Diagnostics, Zurich)
Sara Sancho Oliver (Medical Laboratory, Pathology, Promed SA, Marly)
Sylviane Schobinger-Clement (Medical Laboratory, Pathology, Promed, Marly)
Heide Schreiber-Facklam (Institute of Pathology, Municipal Hospital Konstanz)
Gad Singer (Institute of Pathology, Cantonal Hospital Baden)
Coya Tapia (Institute of Pathology, Inselspital, Bern)
Urs Wagner (Pathology, Unilabs Mittelland, Bern)
Mauro G. Mastropasqua (Division of Anatomic Pathology, EIO, Milan, Italy)
Giuseppe Viale (Division of Anatomic Pathology, EIO, Milan, Italy)
Candice Rochat, Antoine Nobile, Shirien Shanouda (IUP, CHUV, Lausanne)
Cornelia Schaper (Insitute of Pathology, University of Mainz, Germany)
André Gauthier, Susana Leuba, Sandrine Vijgen (IUP, CHUV, Lausanne)
Ellen Obermann (Institute of Pathology, University Hospital, Basel)
Marcus Schmidt (Universitàtsfreuenklinik, University of Mainz, Germany)
Curzio Ruegg (Department of Pathology, Faculty of Medicine, Fribourg)
Jean-Francois Delaloye (Dépt. de Gynécologie et Obstétrique, CHUV)
Nektaria Simiantonaki (Institute of Pathology, Gummersbach, Germany)
Stephan C. Schaefer (Institute of Pathology, Inselspital, Bern)
Merci pour votre aimable attention
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