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Relation d’Aide et Potentiels Humains
Les mécanismes de défenses de la personnalité
Les mécanismes de fenses sont les ensembles de modifications du comportement.
La défense est l’opération par laquelle un sujet confronté à une représentation insupportable, la refoule
faute d’avoir un moyen de la lié par un travail de pensé aux autres pensés.
3 GRANDES STRUCTURES PSYCHIQUES
La psychose
La psychose est une affection dont le malade n’est que partiellement conscient et qui altère son sens de la
réalité.
Le malade se fait des projections (paranoïa), il perd le sens de la réalité.
La névrose
La névrose est un trouble psychique dont le malade a conscience et qui n’altère pas la réalité et le
sentiment d’identité.
La névrose est caractérisée par une souffrance psychique dont le sujet a conscience.
La perversion
La perversion est une anomalie du comportement qui survient de façon régulière chez un individu.
Le sujet n’est pas capable d’expliquer ses attirances impulsives.
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Les différentes névroses
LA NEVROSE D’ANGOISSE :
La crise d’angoisse associe un fond anxieux chronique intercritique, des crises d’angoisses paroxystique sans
facteurs déclencheurs. Il y a une absence de symptômes phobiques, obsessionnels ou hystériques prévalents.
la crise d’angoisse :
Début de la crise
Elle se définit par la survenue d’attaques de panique imprévisible, spontanées ou déclenchées par des
situations dans lesquelles le sujet n’est particulièrement pas menacé. Les symptômes y sont maximums.
Une crise d’angoisse aiguë est une attaque de panique.
Phase d’état
Manifestation somatique
Cardiovasculaire : tachycardie, palpitation.
Respiratoire : dyspnée, sensation d’étouffement, pseudo-asthmatique.
Neurologique : céphalée, vertige, étourdissement, paresthésie.
Neurovégétatif : sueur, vomissement, spasme pharyngé, sensation de faim ou de soif.
Musculaire : tremblement.
Urinaire : pollakiurie.
Manifestation psychique
Peur d’avoir une maladie grave, peur de mourir, peur du danger, peur de commettre un acte dangereux, peur de
ne pas être secouru.
Manifestation psychosensorielle
Sensation de bourdonnement autour de soi.
Repli sur soi, dépersonnalisation.
Acte pseudo-suicidaire.
Fin de la crise
La fin de cette crise est rapide, elle peut prendre quelques minutes. Elle laisse place à une grosse fatigue.
L’ANXIETE INTERCRITIQUE
L’anxiété intercritique est constituée par l’anxiété anticipatoire, c’est la peur de la peur. Elle se manifeste
par une hypervigilance, des troubles du sommeil, une hyperesthésie corporelle.
EVOLUTION
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La névrose d’angoisse est très sensible aux facteurs environnementaux. Elle évolue et se structure vers une
des autres névroses.
Elle se complique par un syndrome dépressif, une conduite suicidaire, des troubles psychosomatiques la
prise d’alcool, de médicaments, de toxiques.
LA NEVROSE D’HYSTERIE :
L’hystérie est une affection aux manifestations cliniques polymorphes et réversibles, caractérisée par l’expression
symbolique de conflits psychiques inconscients sous forme de symptômes corporels et/ou psychiques variés,
paroxystiques ou plus ou moins durables.
La personnalité de l’hystérique est caractérisé par :
La psychoplasticité : son psychisme est modulable, influençable.
La suggestibilité.
La formation imaginaire de son personnage : imagination très productive.
En modifiant l’environnement, on modifie le symptôme.
SYMPTÔME CLINIQUE SOMATIQUE
Crise épileptoïde de Charcot: douleur génitale suivie de troubles visuels puis d’un malaise non brutal qui se
termine par des contorsions désordonnées.
Crise convulsive : ressemble à une épilepsie à déclenchement émotionnel et non brutal.
Pseudo-coma : perte de connaissance prolongée.
Trouble moteur : paralysie, contracture.
Astasie-abasie : vertige puis incapacité de se tenir debout et de marcher.
Trouble sensitif et algie: anesthésie, hyperesthésie, céphalée, spasme, dysphagie, dyspepsie.
Trouble sensoriel : aphonie, mutisme, surdité, cécité, brouillard visuel.
Crise syncopale : sueur, palpitation, perte de connaissance.
SYMPTÔME CLINIQUE PSYCHIQUE
Amnésie.
Illusion de mémoire.
Inhibition intellectuelle : la personne semble être limitée mais est intelligente.
Somnambulisme.
Fugue amnésique.
Personnalité alternante : double, triple, quadruple : vie parallèle.
Hystérie de conversion : conflit intrapsychique qui se transforme en symptôme physique.
FORMES CLINIQUES
Forme mono-symptomatique
Il en existe trois formes différentes :
Forme brève.
Persistance chronique des symptômes.
Forme à évolution périodique : les symptômes apparaissent puis disparaissent.
Forme poly-symptomatique
Les symptômes persistent avec de nombreuses conversions.
EVOLUTION
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L’évolution est tout à fait imprévisible puisqu’il dépend de la personnalité et du type de manifestation. Les
formes évoluées ont un pronostic très peu favorable. Toutefois, on peut guérir de la névrose hystérique car on peut
faire disparaître l’ensemble des symptômes qui entravent la vie de relation et la souffrance enregistrée par ces
symptômes.
LA NEVROSE D’OBSESSIONNELLE :
L’obsession est une idée, un sentiment ou une image s’imposant de manière répétée et incohérent à l’esprit du
sujet.
LES OBSESSIONS TYPIQUES
L’obsession phobique
Le patient est obsédé par une idée phobogène qui l’inquiète.
Le plus souvent, il s’agit de la phobie de la saleté, ou de la phobie du contact avec des matières et des objets
souillés ou contaminés. Le patient a alors des compulsions de lavage et de nettoyage incessant.
L’obsession impulsive
Il s’agit de la crainte obsédante d’être poussé de façon impulsive à commettre contre son gré des actes
absurdes, sacrilège (prononce des mots sacrilège en passant devant une église) ou criminel (blesser un individu,
pousser quelqu’un sous le métro, se jeter par la fenêtre)
Les comportements agressifs ne sont, en pratique, jamais réalisés.
L’obsession idéative
Le patient est assiégé d’idées préoccupantes relatives au besoin d’ordre et de perfection, ou de rumination
mentales interminables de pensées liées à des idées, des mots, des chiffres, des noms d’objets.
EVOLUTION
Une complication fréquente consiste en la survenue d’épisodes dépressifs sévères, ou de tentative de
suicide.
Dans les formes précoces, l’évolution se fait vers un syndrome schizophrénique.
Certains antidépresseurs ont une efficacité sur les manifestations cliniques obsessionnelles ou compulsives.
Les phénomènes anxieux intenses sont traités par des anxiolytiques.
Les thérapies comportementales et la psychanalyse reste le traitement le plus efficace.
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LA NEVROSE PHOBIQUE :
La névrose phobique est à une prédominance de l’angoisse, qui est focalisé sur des choses extrêmement
concrètes : sur des personnes, des objets, des lieux, ou des actes devenant l’objet d’une terreur paralysante.
C’est la crainte angoissante déclenchée par la présence de choses n’ayant pas un caractère dangereux.
La phobie n’existe que lorsque le sujet est confronté à l’objet ou à la situation phobogène.
LES PHOBIES
Les phobies d’espaces
Agoraphobie : peur des grands espaces.
Claustrophobie : peur des espaces clos.
Il y a deux techniques pour éviter cette peur :
L’évitement.
Le subterfuge : la personne se fait accompagner ou utilise un objet qui la rassure.
Les phobies sociales
La phobie sociale est la peur du contact humain, qu’il soit physique (peur de toucher) ou relationnel (peur
de parler).
Comme stratagème d’évitement, les femmes utilisent du maquillage accentué.
Les phobies d’objet
La phobie d’objet est la peur persistante face à un stimulus déterminé, objet ou animaux. L’exposition au
stimulus phobogène provoque quasi systématiquement une réaction anxieuse immédiate.
Autres phobies
Nosophobie : peur d’être atteint d’une maladie, évite les hôpitaux, les malades, hypocondriaque.
Dysmorphobie : conviction de posséder une partie du corps disgracieuse.
Phobie d’impulsion : crainte angoissante d’accomplir un acte en présence de l’objet permettant
d’accomplir cet acte (les couteaux).
EVOLUTION
La phobie peut se compliquer en décompensation dépressive, ou en la prise de subterfuge comme l’alcool
ou les toxiques.
Il n’existe pas de traitement médicamenteux efficace, seul la psychothérapie est utile.
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