CANCER DE LA PROSTATE 76 CANCER DE LA PROSTATE
Nom
Description
Rétablissement
Taux
de guérison
Douleur
Déformation
Incontinence
Dysfonctionnement
érectile
Problèmes
psychologiques
Fertilité
Meilleurs
candidats
Exclusions
Attente sous surveillance /
Surveillance active
Évolution du cancer
suivie de près par des
visites régulières chez
le médecin pour les TR, tests
d’APS et biopsies.
Minime —
après la biopsie
Méthode non curative.
+ (après la biopsie)
–
–
–
+
–
• Mauvais état de santé
général éliminant la prostate-
ctomie ou les autres options
non adaptées au patient.
• Examens indiquant un
cancer à faible risque
(évolution lente, peu
de cellules atteintes).
• Âge avancé (70+).
• Cancer bien accepté.
• Cancer de type agressif ;
biopsies indiquant une
grande quantité de
tissus cancéreux.
• Patient gérant mal
l’incertitude.
Prostatectomie
radicale
Ablation complète
de la prostate et des
vésicules séminales
réalisée habituellement
par une grande ou
plusieurs petites
incisions dans
l’abdomen. Peut être
associée à d’autres
thérapies si le cancer
s’est propagé.
Court séjour à l’hôpital
(deux à cinq jours) suivi
d’un mois de convales-
cence et plus à domi-
cile. Maintien en place
de la sonde pendant
une à trois semaines
après la prostatectomie.
La meilleure option
si le cancer ne
s’est pas propagé
au-delà de la capsule
prostatique.
++
+
+
+++
50 à 100 %
++
+++
• Cancer limité à la
prostate et aux tissus
adjacents.
• Patient pouvant
prendre un
congé pour le
rétablissement.
• Problèmes de
santé rendant la
prostatectomie
risquée.
Radiothérapie
externe
Énergie radioactive dirigée
sur la prostate pour détruire
les cellules cancéreuses.
Une séance par jour, cinq
jours par semaine pendant
cinq à huit semaines.
Pas d’hospitalisation.
Traitements fréquents, mais
courts. Effets secondaires
courants : fatigue, perte
de poils dans la zone
irradiée et réaction cutanée.
Trouble urinaire et anal/
rectal possible.
Très efficace si le cancer ne
s’est pas propagé au-delà
de la capsule prostatique.
Réapparition possible des
cellules cancéreuses si elles
ne sont pas toutes détruites.
–
+
+
+++
40 à 60 %
++
++
• Espérance de vie de
7 à 10 ans.
• Problèmes de santé
rendant la prostatectomie
risquée.
• Patients vivant près d’un
centre de traitement.
Curiethérapie
De petits grains radioactifs
sont insérés directement
dans la prostate. Ces
implants restent actifs
pendant environ six mois,
puis sont laissés en
permanence dans la
prostate. Curiethérapie
à forte dose : les grains
sont insérés temporairement
à l’aide de tubes. Traitement
associé habituellement à
la radiothérapie externe.
Requiert une anesthésie
générale ou épidurale.
Glande prostatique
temporairement enflée.
Difficulté à uriner, diarrhée
et saignement rectal
possibles.
Varie selon la gravité
de la tumeur.
+
–
+
++
20 à 50 %
+
++
• Cancer limité à la prostate.
• Patient ne pouvant
s’absenter du travail.
• Patients ne vivant pas près
d’un centre de traitement.
• Cancer agressif.
• Obstruction prostatique.
Hormonothérapie
Inhibition des hormones
favorisant la croissance
du cancer au moyen de
médicaments oraux ou
injectables. Traitement
utilisé avant la radiothérapie
pour réduire la tumeur et
ralentir sa croissance, ou à
la suite de la prostatectomie
ou la radiothérapie pour
traiter les cellules
cancéreuses restantes.
Risque continu de bouffées
de chaleur, manque
d’énergie, sensibilité ou
gonflement des seins, perte
de masse musculaire. Risque
élevé d’ostéoporose, de
dépression, sautes d’humeur
et perte du désir sexuel.
Traitement non
curatif visant seulement
la rémission. Ralentit la
croissance des tumeurs
et en réduit la taille.
–
–
–
++
+++
• Cancer propagé à
d’autres régions du
corps ou réapparu
après d’autres types
de thérapies.
• Patients ayant une courte
espérance de vie.
Chimiothérapie
Médicaments
détruisant
les cellules
cancéreuses.
Surtout employée
lorsque l’hor-
monothérapie
n’est plus efficace
ou en présence
d’un cancer
au stade avancé
pour soulager
la douleur.
Selon les médica-
ments utilisés.
Effets secondaires
temporaires :
nausées, perte de
cheveux, fatigue,
vomissements,
diarrhée.
Traitement
non curatif.
++
• Bien que ce traite-
ment ne soit pas
curatif, les études
démontrent qu’il
peut augmenter
considérablement
les chances de
survie d’un cancer
résistant à l’hor-
monothérapie.
Cryochirurgie/
Cryothérapie
Injection d’azote
liquide ou d’argon
gazeux dans la
prostate par le
périnée pour geler
et détruire les cellules
cancéreuses.
Convalescence courte.
Inconnu, car thérapie
relativement nouvelle.
++
++
+
• Cancer au stade
précoce ou
radiothérapie
inefficace.
• Cancer limité
à la prostate.
Ultrasons focalisés
de haute intensité (HIFU)
Traitement non invasif d’un
cancer localisé. Au lieu de
la prostatectomie ou de la
radiothérapie, ce traitement
utilise l’énergie d’ultrasons
focalisés de haute intensité
(ondes sonores) pour
détruire des régions précises
de la prostate. Le traitement
est réalisé par voie transrectale
sous anesthésie rachidienne
péridurale avec sédation
intraveineuse.
Pas d’hospitalisation.
Traitement sous anesthésie
rachidienne et sans
radiothérapie pouvant être
répété au besoin. Sonde
laissée en place pendant une
semaine après le traitement.
Rôle encore controversé
comme traitement de première
intention. Pas de résultats
à long terme permettant de
mesurer ses effets.
–
–
–
–
–
–
• Cancer au stade précoce
de faible grade limité à
la prostate.
Thérapies
complémentaires
Thérapies administrées
en concomitance avec
d’autres traitements
simultanés, notamment :
acupuncture, massage
et modification du
mode de vie (activité
physique, régime
alimentaire, méditation
et supplément
vitaminique).
Fonction principale :
soutenir la qualité de vie.
–
–
–
–
–
–
• Tous les patients ;
choix en fonction de la
situation de chacun.
Coup d’oe il sur les traitements
Effets secondaires possibles (+=oui, -=non)
Qui devrait envisager ce traitement ?