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d’Ostéopathie
Le torticolis
Le torticolis est une contracture musculaire douloureuse du cou (wikipédia). Il affecte
principalement le muscle sterno-cléido-mastoïdien, le plus gros muscle que l’on peut
palper à l’avant de la région cervicale. Le torticolis est plus fréquent chez les femmes que
chez les hommes1.
Il existe plusieurs formes de torticolis, dont la plus commune est le torticolis musculaire.
Les origines peuvent être congénitales, infectieuses, traumatiques, orthopédiques,
malformatives ou neurologiques2.
On distingue plusieurs types de torticolis 3 :
Le torticolis bénin, qui survient souvent au réveil, souvent à cause d'un mauvais
mouvement2.
Le torticolis spasmodique, intervient brusquement et se traduit par des
contractions musculaires violentes des muscles du cou (généralement le sternocléïdo-mastoïdien ou le trapèze) et causent un fléchissement de la tête 2.
Le torticolis congénital habituellement causé par une position de l'enfant dans
l'utérus ou à un incident lors de la naissance.
Le torticolis symptomatique, d'origine neuro-articulaire, infectieuse ou posttraumatique, qui peut durer plusieurs jours et réapparaître régulièrement.
Symptômes
Les symptômes d’un torticolis sont caractérisés par une douleur au niveau de la nuque,
plus marquée lors d'une rotation2.
Le début est souvent progressif, parfois mal identifié par le patient lui-même car discret.
Il peut confiner, après des années, à une restriction importante des mouvements.
L'évolution est marquée par des rechutes et des rémissions de durées variables. Des
guérisons spontanées sont possibles mais rare, c’est pourquoi il est important de consulter
rapidement.
Le torticolis congénital (chez le nouveau-né) se caractérise par la rotation du cou plus ou
moins difficile à effectuer par le bébé avec ou sans douleur. Il peut en résulter une
plagiocéphalie positionnelle, une asymétrie posturale (tête penchée...) et/ou un
hémisyndrome (utilisation préférentielle anormale d'un côté du corps).
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Étiologie
Les causes des torticolis sont multiples et méritent un avis médical. Dans les cas plus
complexes, un médecin spécialiste en neurologique ou en orthopédie pourrait vous être
référé. Toutefois, en l'absence de cause organique, on peut évoquer l'hypothèse d'un
trouble fonctionnel pour lequel la responsabilité de la fatigue et du sommeil est à prendre
en considération.
Pour ce qui est du torticolis congénital, il peut provenir d'un raccourcissement du muscle
in utero (la position en flexion prolongée de la tête du fœtus pourrait être à l’origine
d’une hypoxie de la loge musculaire et donc de sa rétraction fibreuse). Il peut aussi être
dû à un spasme du muscle causé par les contraintes traumatiques ou micro-traumatiques
appliquées sur la tête et le rachis cervical du nouveau-né, notamment lors de l’extraction
natale, où ces structures peuvent subir des contraintes importantes : rotations, utilisation
d’outils obstétricaux (ventouse, forceps).
Traitements possibles
À la maison, le repos et la chaleur locale vont aider à diminuer le spasme
musculaire, à améliorer la circulation sanguine et donc permettre la guérison et
vont aider à soulager la douleur.
L’ostéopathie et la physiothérapie sont deux excellentes approches pour traiter le
torticolis bénin d’origine musculaire. Comme ces approches sont douces, il n’y a
pas de contre-indications à consulter dès l’apparition des premiers signes et
symptômes du torticolis.
Si la douleur et l’inflammation vous empêche de fonctionner, les antalgiques et
anti-inflammatoires éventuellement associés avec des relaxants musculaires
pourraient aider5, dans ce cas il est essentiel de demander l’avis de votre
pharmacien.
Le torticolis congénital peut être traité en ostéopathie pour éviter de développer
une plagiocéphalie, une asymétrie posturale et/ou un hémi syndrome
permanent(s). Plus l'enfant est vu rapidement, plus le traitement est facile, plus la
récupération est rapide et moins les séquelles sont importantes. Les nouveau-nés
peuvent être vus en ostéopathie dès les premiers jours de vie.
À la lumière de toutes ces informations, oui le torticolis peut-être occasionné par un coup
de froid. Lors de changements de températures soudains ou si un courant d’air froid est
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reçu directement au niveau du cou, les muscles de la région cervicale vont devenir en
spasme. Ce spasme, combiné à de la fatigue, une mauvaise position de sommeil ou un
faux-mouvement augmente les chances de développer un torticolis.
Alors dès l’apparition des premiers signes et symptômes du torticolis, n’hésitez pas à
venir nous consulter en physiothérapie ou en ostéopathie. Aux changements de saison,
une consultation à titre préventif peut vous aider à relâcher la région cervicale et ainsi
prévenir l’apparition d’un torticolis.
Pascale-Julie Robinson, D.O.
Ostéopathe, Membre d’ostéopathie Québec
Notes et références
1. ↑ Dr Alain Dubos dans Doctissimo [archive] sur www.doctissimo.fr
2. ↑ a, b, c, d et e Torticolis et mal de nuque [archive] sur www.eurekasante.fr. Consulté le 17 octobre
2010.
3. ↑ Le généraliste, n°2195, 23 avril 2002 [archive] sur www.drdesforges.com
4. ↑ Spielmann A., « Les différents torticolis du patient nystagmique », dans Bull Soc Belge
Ophtalmol, 1987, p. 221-222, 121-55
5. ↑ Le torticolis banal aïgu [archive] sur www.homeophyto.com. Consulté le 17 octobre2010.
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