Velomalala Extraction, senecio faujasioïdes J Int Santé Trav 2013;1:41-50
excerpts and the determination of the active molecules then in the raw excerpt (EB) and of its purified
fractions(N1, N2, N3, N4 et N5). This survey has for objective to look for the active molecules in this plant in
order to produce some medicines useful to the man. The cold aqueous extraction, cold hydroalcoholic, to the
ethanol absolute hydroalcoholic to hot and aqueous to hot has been used like method of extraction; and
treatment by the heat, dialysis and precipitation by the ethanol 50% as method of purification The
microbiological test reveals that the aqueous extraction to hot (D) is the type of giving extraction the best
results opposite Bacillus subtilis. Pseudomonas aeruginosa, Bacillus cereus, Enterococcus faecalis,
Salmonella typhi and Salmonella antarctica. The fraction gotten by treatment by the heat (N1), the fraction
descended of dialyzed it noted N3 and the fraction descended of the cheek of the precipitation by the ethanol
50% noted N5 present the same chromatographic profiles. A secondary metabolite to the occurrence the
leucoanthocyane has been found in the raw excerpt (EB). The N1 fractions, N3 and N5 contain some
leucoanthocyanes.
Finally, it has been observed that results of the chromatography on thin film correspond to the results of the
sifting phytochimic. Because them constituent shown by the two strips are the leucoanthocyanes and
proteins. In the same way, these results are comparable to the methods of purification because the treatment
by the heat permits to eliminate some macromolecules as the proteins that coagulate under the effect of the
heat. The ethanol 50% permits the precipitation of the molecules little soluble and the big molecules as the
leucoanthocyanes.
Mots clés : Senecio faujasioïdes, Bacillus subtilis, leucoanthocyanes, principes actifs
Keywords : Senecio faujasioïdes, Bacillus subtilis, leucoanthocyanes, actives principles.
1. Introduction
a) Généralité. L’utilisation des plantes contre les parasites des cultures, en particulier les insectes, remonte à
des temps immémorables. Il semble que les Chinois et les Arabes aient été les premiers à connaître la
propriété des plantes insecticides comme le tabac (Jus) ou le pyrèthre (Fleurs), etc.… Elles sont aussi
utilisées pour la chasse et pour la pêche.[1]
En France, Jean de la Quantinie protégeait ses poiriers contre l’insecte (Tyngis pyri) en pulvérisant de jus de
tabac. Au début de XIXe siècle, on connaissait parfaitement la poudre de Persane, insecticide qui n’était
autre que des fleurs broyées de Pyrèthre utilisé encore de nos jours. Vers la même époque, les fermiers
américains employaient des graines d’une Liliacée: le Schoenocaulon officinale. Gray pour détruire les poux
de leur bétail. Mac Indoo et Sievers signalaient la présence des principes toxiques pour certains pucerons,
chez cinq espèces du genre Anona (Anonaceae), A. cherimola, A. glabra, A. reticulata, A. spinescens, A.
squamosa.
En 1941, Swingle décrit les propriétés insecticides d’une poudre de racines de Trypterygium Hook
(Celastrinae). Les agriculteurs chinois de la province de Che-Kiang utilisent régulièrement cette préparation
à l’état frais contre les chenilles de Lépidoptères. WANG. H (1941) signale que les graines d’une
leguminosae : le Pachyrhizus erosus Urb, contiennent également un principe insecticide. On trouve dans les
graines de Milletia pachycarpe Benth (Leguminosae) une substance rotenoïde qui rappelle celle contenue
dans les Derris et Lonchocarpus.[2]
Diverses études ont fait ressortir que de nombreuses plantes possèdent des propriétés bactéricides,
insecticides, fongicides et rodenticides et sont utilisées pour traiter différentes maladies.
Dans cet article, nous envisageons d’abord une description succincte de la plante étudiée et nous présentons
ensuite les différentes méthodes d’extraction et purification, les résultats de tests microbiologiques sur
quelques bactéries des extraits bruts ainsi que les chromatogrammes des fractions purifiés.
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