Chapitre 5 : Parler au patient Objectifs pédagogiques : « Faire une anamnèse correcte et poussée du patient « Enoncer les 5 étapes du dialogue avec le patient « Répondre aux questions les plus courantes que le patient se pose en utilisant des mots simples « Saisir l’importance de la communication dans la réussite du traitement Introduction Parler au patient est une des choses les plus importantes à faire – et à bien faire – pour assurer la compliance1 du patient au traitement. L’infirmier/le médecin va nouer des relations privilégiées avec ses patients. Il va les suivre pendant 6 à 8 mois, selon le schéma de traitement utilisé, une relation de confiance va donc s’établir entre eux. Cette relation de confiance sera un des garants de la réussite du traitement. C’est un moment important pour la suite du traitement. Pour nous aider dans cette tâche, nous allons vous présenter une méthode pour parler au patient, mais la consultation doit être organisée en fonction de chaque patient. Cette phrase est un aide-mémoire phonétique : « Il a dit : ON VIT ! » A: Accueil D: Dialogue I: Information O: Orales et visuelles VI : Visites quotidiennes et hebdomadaires Ce chapitre abordera également l’importance de faire les examens aux contacts du malade, dans l’idée que la détection précoce est la meilleure des préventions, ainsi que quelques points de la bonne organisation d’un CSDT. 1. Le premier jour lors de l’annonce de la tuberculose : 1.1. Accueil : ê Le cadre dans lequel vous accueillez votre patient est important, non seulement pour votre sécurité (pièce aérée), mais également pour la relation qui va s’établir avec le patient. ê Dès que vous vous trouvez face à face avec votre patient, consacrez-lui toute votre attention. Ne prenez pas le téléphone, par exemple. Seul le patient compte. ê Soyez poli, chaleureux et respectueux, présentez-vous et offrez un siège. ê Souriez, parlez lentement pour être bien compris. ê Regardez le patient pendant la discussion. ê Lui expliquer ce qui va se passer durant la visite. 1 la compliance est le fait de se conformer à ce que dit le médecin et de s’y tenir. Mme BARBARA Chapitre 5 1 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 1.2. Dialogue : ê Profiter du moment pour le féliciter d’être venu et le rassurer en disant qu’il a fait le bon choix et qu’il a de grandes chances de guérir parce qu’il est venu à temps. ê Lui annoncer sa maladie : « après avoir examiné votre crachat, nous avons trouvé des microbes, appelés BK, qui provoquent votre tous. Cela veut dire que vous souffrez d’une tuberculose pulmonaire ». ê Le rassurer : « Il ne faut ni avoir peur, ni avoir honte, la tuberculose est une maladie comme toute les autres et tout le monde peut l’attraper » ê L’informer : « Nous avons des médicaments très efficaces et gratuits pour guérir la maladie, mais il faut respecter les conseils qui vous seront donnés. Il existe des comprimés de deux sortes : Les comprimés grisâtres qui se consomment pendant les deux premiers mois et les comprimés jaunâtres que se prennent les six derniers mois du traitement. » ê L’informer encore : « Vous prendrez ces médicaments, tous les matins, avant de manger ou de boire. Les deux premiers mois, vous viendrez tous les matins au centre de santé pour prendre les médicaments devant l’infirmier et les six derniers mois, vous viendrez au centre de santé et l’infirmier vous donnera les médicaments à prendre à la maison. » ê L’avertir : « après avoir pris les comprimés, vous pourrez peut-être constater que votre urine devient un peu rouge, ce n’est pas grave, c’est un effet du médicament. » ê Aider votre patient, s’il en a envie, à exprimer ses sentiments, ses besoins, ses souhaits et les doutes, soucis ou questions qu’il pourrait avoir par rapport à sa maladie. ê Poser des questions ouvertes, simples et brèves. Regarder le patient pendant la discussion. ê Ecouter attentivement ce que dit le patient. Suivre le fil de la discussion animée par le patient. ê Manifester en tout temps de l’intérêt et de la compréhension. Exprimer de la compassion. Eviter d’émettre des jugements et des opinions. 1.3. Informations orales et visuelles : ê Lui demander ce qu’il sait de la maladie et faire sortir les croyances à son sujet. ê Créer une relation de confiance avec le patient en : û écoutant attentivement les émotions que peut ressentir le patient en apprenant qu’il a la tuberculose û rassurant le patient sur l’évolution de la maladie si le traitement est correctement suivi û répondant honnêtement aux questions que le patient pose û expliquant au patient qu’il peut revenir s’il a des questions à poser Mme BARBARA Chapitre 5 2 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 2. Une semaine après l’annonce de la maladie : 2.1. Accueil : ê Le cadre dans lequel vous accueillez votre patient est important, non seulement pour votre sécurité (pièce aérée), mais également pour la relation qui va s’établir avec le patient. ê Dès que vous vous trouvez face à face avec votre patient, consacrez-lui toute votre attention. Ne prenez pas le téléphone, par exemple. Seul le patient compte. ê Soyez poli, chaleureux et respectueux, présentez-vous et offrez un siège. ê Souriez, parlez lentement pour être bien compris. ê Regardez le patient pendant la discussion. ê Lui expliquer ce qui va se passer durant la visite. 2.2. Dialogue : ê Le féliciter : « vous avez prouvé que les médicaments son réellement efficaces ! Vous toussez déjà beaucoup moins ! Attention cependant, la durée totale du traitement est de 6 à 8 mois, selon le schéma de traitement utilisé, sans interruption ! » ê L’informer : « en cours de traitement, vous aurez à faire des examens de contrôle obligatoires. Le premier à la fin du deuxième mois de traitement, pour nous permettre de décider de vous faire passer à la phase suivante. Ensuite, au 4ème ou au 5ème mois (selon le schéma de traitement utilisé) pour évaluer l’efficacité du traitement. Enfin, à la fin du 6ème ou 7ème mois de traitement pour être sûr de dire que vous êtes guéri ou pas. A chaque examen de contrôle, on vous informera des résultats. » ê L’avertir : « pendant le traitement, même si vous constatez que vous n’avez plus de fièvre, que vous ne tousser plus ou que votre appétit est revenu, vous devez quand même continuer de prendre vos médicaments jusqu’à la fin du traitement » ê Le prévenir : « si vous arrêtez le traitement avant la fin, vous risquez d’avoir de graves complications, comme cracher du sang, qui peuvent conduire à la mort » ê Le rassurer : « il n’est pas interdit de voyager ou de changer de milieu. Si vous devez le faire, venez d’abord au centre de santé pour nous avertir et nous vous donnerons toutes les informations pour que vous puissiez bien suivre votre traitement. » ê Aider votre patient, s’il en a envie, à exprimer ses sentiments, ses besoins, ses souhaits et les doutes, soucis ou questions qu’il pourrait avoir par rapport à sa maladie. ê Poser des questions ouvertes, simples et brèves. Regarder le patient pendant la discussion. ê Ecouter attentivement ce que dit le patient. Suivre le fil de la discussion animée par le patient. ê Manifester en tout temps de l’intérêt et de la compréhension. Exprimer de la compassion. Eviter d’émettre des jugements et des opinions. Mme BARBARA Chapitre 5 3 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 2.3. Informations orales et visuelles : ê Créer une relation de confiance avec le patient en : û écoutant attentivement les émotions que peut ressentir le patient en apprenant qu’il a la tuberculose û rassurant le patient sur l’évolution de la maladie si le traitement est correctement suivi û répondant honnêtement aux questions que le patient pose û expliquant au patient qu’il peut revenir s’il a des questions à poser ê Lui donner toutes les informations sur : û la maladie û les symptômes û la transmission û le traitement û les examens de contrôles Si on veut un maximum de compliance dans le traitement, il convient d’expliquer à chaque patient : û le déroulement du traitement, être à jeun, pourquoi, venir d’abord tous les jours puis une fois par semaine, expliquer pourquoi û lui expliquer chaque phase, ce qu’il va ressentir, û à partir de quand cela va aller mieux, û quels sont les effets secondaires, que faire dans ces cas-là û les examens de contrôle, à quoi ils servent, comment on les fait et combien de fois û lui dire que la tuberculose est une maladie grave, mais qu’elle est guérissable û demandant au patient de répéter les instructions. S’assurer qu’il s’en souvient et les comprend. û si possible, donnant un petit carnet à emporter Mme BARBARA Chapitre 5 4 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 2.4. Visites quotidiennes les deux premiers mois ê Demander si le patient a des questions ou s’il souhaite parler de quoi que ce soit. Prendre toutes ses préoccupations au sérieux. ê Demander au patient comment il se sent. Y a-t-il eu des problèmes ? Le rassurer quant à son état de santé ê Aider le patient à résoudre les problèmes, quels qu’ils soient. ê Demander si des problèmes de santé sont apparus depuis la dernière visite. 3. Les questions les plus fréquentes que peuvent se poser les malades et leur famille et qu’y répondre ? « Le malade peut-il manger avec sa famille ? Oui, le malade peut manger avec sa famille. Le malade est contagieux surtout quand il n’est pas traité, donc avant qu’il sache qu’il est malade. A ce moment-là, pourtant, il vit normalement. Par contre, dès que le malade est mis en traitement, le nombre de BK qu’il crache diminue très fortement et après deux semaines, il n’est plus contagieux. On peut dire que la courbe de contagiosité est la suivante : Degré de contagion 100 Traitement 2 semaines 6 ou 8 mois selon le schéma de traitement Le moment le plus contagieux, paradoxalement, est celui qu’on ne soupçonne pas, puisqu’on ne sait pas encore que la personne est malade de la tuberculose. Après, on se méfie, inutilement, puisque dès qu’il est sous traitement, il n’est déjà presque plus contagieux. Message : Les malades tuberculeux sous traitement ne constituent plus un danger pour leur entourage qui doit vivre normalement avec eux Mme BARBARA Chapitre 5 5 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer « Le malade peut-il continuer à vivre normalement avec son conjoint ? La réponse est bien entendu oui. « Le malade peut-il avoir des relations sexuelles ? En relation avec ce qui vient d’être dit à propos de la contagion et compte tenu de son état de faiblesse, le malade pourra avoir des relations sexuelles normales avec son conjoint. « La malade peut-elle entamer une grossesse ? Il est préférable de ne pas avoir de grossesse pendant le traitement. En effet, pour guérir de la tuberculose, le corps a besoin de toute son énergie. La tuberculose est une maladie qui prend beaucoup d’énergie au corps. Si la femme est enceinte, le bébé aura aussi besoin de toute l’énergie de la maman pour grandir dans le ventre. Il vaut donc mieux d’abord guérir de la tuberculose sinon le corps n’aura pas assez d’énergie pour nourrir le bébé dans le ventre. Cependant, il est utile de savoir qu’il ne faut pas donner de la streptomycine à une femme enceinte parce que la streptomycine peut avoir des répercussions sur l’enfant (problème de surdité). « La malade peut-elle utiliser un contraceptif oral ? La rifampicine interagit avec les contraceptifs oraux. Si la femme prend un contraceptif oral, elle a deux solutions, soit elle va consulter un médecin qui pourra lui prescrire une pilule avec un haut taux d’œstrogènes, soit elle prendra pendant le traitement un autre type de contraceptif (préservatif, stérilet,…) « La malade peut-elle allaiter ? Une femme qui allaite et qui a la tuberculose peut suivre un traitement contre la tuberculose. En effet, la maman et l’enfant étant proches, elle a pu contaminer son enfant. Celui-ci peut continuer à boire au sein. Il recevra également des médicaments pour le traiter en prévention et ensuite, et seulement ensuite, il recevra le vaccin BCG s’il n’est pas encore immunisé. La carte conseil de l’infirmier en annexe pourra vous aider à ne rien oublier. Mme BARBARA Chapitre 5 6 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 4. Examen des contacts Comme nous l’avons dit précédemment2, une personne malade de la tuberculose pulmonaire avant qu’elle ne soit en traitement, lorsqu’elle tousse, crache, éternue, parle, rit, pleure, chante,… peut contaminer les gens qu’elle rencontre et particulièrement son entourage immédiat. Ainsi, l’infirmier doit demander au malade pour examiner les gens de sa famille ou les proches que le malade a fréquentés les derniers temps, quand il a commencé à tousser. Il est d’autant plus important d’examiner ses contacts s’ils présentent un ou plusieurs signes de la tuberculose3. Pour cela, l’infirmier devra interroger le malade : • sur la composition complète de la famille proche ou vivant sous le même toit • sur l’état de santé apparent des personnes vivant en contact avec lui (demander s’il y en a qui toussent ou font de la fièvre) • sur la vaccination au BCG des enfants de moins de 5 ans (existante ou non) Une personne malade de la tuberculose pulmonaire infecte 10 à 15 personnes. Il est donc important d’examiner les contacts du malade afin de diagnostiquer et de traiter précocement l’entourage du malade qui présenterait une tuberculosemaladie. De plus, il est vivement recommandé que les enfants ayant vécu sous un même toit qu’un adulte contagieux soient connus. Une question doit donc être posée systématique à tous les adultes contagieux à ce sujet. Les enfants qui n’ont pas la tuberculose et qui sont âgés de moins de 5 ans devront recevoir une chimioprophylaxie à l’isoniazide pendant 6 mois. Le suivi peut se faire tous les deux mois (par exemple les bébés allaités par des mamans malades). Les enfants de plus de 5 ans n’ayant aucun signe seront suivis cliniquement et ne n’auront pas besoin de prendre le traitement préventif. 2 3 Voir Chapitre 2. Voir Chapitre 3. Mme BARBARA Chapitre 5 7 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 5. Organisation d’un Centre de Santé de Diagnostic et de Traitement 5.1. Organisation matérielle et pratique d’un CSDT Le CSDT a pour mission de recevoir les malades. Courtejoie et Fountain, dans leur manuel de santé communautaire « infirmier : comment bâtir la santé »4 expliquent comment organiser un centre de santé. Ainsi, ils préconisent un bâtiment comprenant 5 pièces : le bureau, la salle de consultation, la salle de traitement, le laboratoire et une pharmacie. En pratique, un minimum de deux pièces est exigé : une pièce comme salle de consultation et de traitement et une deuxième comme bureau magasin de médicaments et équipement de laboratoire. L’ameublement, et l’équipement proposé, est le suivant : Pour le bureau : - une table pour les inscriptions - une étagère ou un classeur pour les dossiers des malades - un coffre pour l’argent - trois chaises Pour la salle de consultation : - une table et trois chaises - une table d’examen - un lavabo ou un grand bassin - une poubelle - un thermomètre - si possible, un stéthoscope, un tensiomètre Pour la salle de traitement : - une étagère pour les médicaments - une table d’examen pour la petite chirurgie - trois chaises - un lavabo ou un grand bassin - une poubelle - du matériel pour l’administration des médicaments : verres, bouteilles, cuillères, compte-gouttes, mesures,… - seringues et aiguilles aseptisées - pince porte objet aseptisée - matériel de pansement : coton, compresses, pinces, bandes sparadrap, bassins,… - de quoi faire bouillir l’eau réchaud, casseroles,… - un bon éclairage pour les urgences de nuit Pour la réserve – pharmacie : - une étagère pour le linge : bandes, cotons, compresse, gants,… - une étagère pour le matériel de santé communautaire : balance pour enfants, matériel didactique d’éducation sanitaire et nutritionnelle, matériel de vaccination,… - une armoire à clés pour les médicaments - le matériel de nettoyage Fountain, D. et Courtejoie, J. Infirmier : comment bâtir la santé, manuel de santé communautaire. Kangu-Maymbe, 1992. 4 Mme BARBARA Chapitre 5 8 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer 5.2. Quels sont les risques ? Lorsqu’un malade de la tuberculose pulmonaire se présente, il représente un risque supplémentaire pour le personnel soignant d’être contaminé à son tour. Le risque dépend surtout de la concentration des BK dans les gouttelettes projetées dans l’air et de la durée de l’exposition. Dès que le patient est sous traitement, il devient de moins en moins contagieux et ne présente plus de risque. L’environnement peut également être un facteur favorisant la contamination : • exposition prolongée aux BK dans une petite pièce fermée • manque de ventilation adéquate pour assainir l’environnement • non circulation de l’air Qui a le plus de risque de contracter la tuberculose maladie ? • celui qui a déjà été infecté par le BK5 • celui qui est VIH+ • celui dont le corps se défend moins bien parce que ses poumons ou ses bronches sont affaiblis par la silicose ou l’inhalation de fumées comme la cigarette, les fumées de cuisine ou industrielles. 5.3. Les trois niveaux de mesures de contrôle de l’infection Selon l’OMS6, il y a trois niveaux de mesures de contrôle de l’infection : administratif, environnemental et protection personnelle. Mesures administratives Bien évidemment, pour réduire le risque d’infection des infirmiers, il faut essayer de détecter le malade au plus tôt, ainsi, celui-ci projettera moins de gouttelettes dans l’air et sera moins susceptible d’infecter l’infirmier. Plus vite le malade est traité, plus vite il présentera un minimum de danger de contamination. Pour cela, il sera utile de connaître les cas de suspicions de toux : • patients avec une toux de plus de 15 jours • patients avec un autre symptôme compatible avec la tuberculose (par exemple, celui qui crache du sang, qui a des sueurs nocturnes, de la fièvre, une perte de poids) • patients VIH+ • patients qui ont été en contact avec un malade de la tuberculose (examen de contacts) Voir Chapitre 2. World health Organization. Guidelines for the prevention of tuberculosis in health care facilities in resource limited settings. Geneva : WHO/TB/99.269, 1999. 5 6 Mme BARBARA Chapitre 5 9 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer Mesures environnementales Si l’infirmier ne peut pas diminuer le risque d’être exposé au BK, il peut par contre réduire la concentration de BK dans l’air grâce à l’aération. Ainsi, ouvrir une fenêtre et utiliser un ventilateur pour diriger l’air vers dehors est une bonne et simple mesure à adopter… d’urgence ! Ainsi, la salle d’attente doit être aérée, par exemple. Si c’est possible, on peut « séparer » les tousseurs des autres patients et éviter un maximum de ne pas mélanger les tuberculeux avec les VIH+. L’infirmier peut aussi donner la priorité en consultation aux patients qui toussent depuis plus de 15 jours pour éviter la contamination de la salle d’attente. Vous pouvez aussi essayer d’aménager des horaires différents pour les patients sous DOTS (très tôt matin et faire commencer les consultations pour tous plus tard). Ceci est d’autant plus valable que le patient est multi-résistant. Protection personnelle L’infirmier ne devra pas hésiter à faire de l’éducation sanitaire auprès de tous ses patients avec une toux : il faut tousser en mettant la main devant la bouche et il faut cracher dans le pot à l’extérieur, que le patient soit au centre de santé ou chez lui. • travailler dans une pièce ventilée, aérée • exposition de la pièce, des vêtements, à la lumière du jour (au soleil) • se laver régulièrement les mains pour éviter toute autre infection. Mme BARBARA Chapitre 5 10 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer Notes personnelles Mme BARBARA Chapitre 5 11 Create PDF with GO2PDF for free, if you wish to remove this line, click here to buy Virtual PDF Printer