- Ou : prélever une goutte de la phase présumée aqueuse. La déposer sur un peu de sulfate de cuivre anhydre
qui devient bleu s’il s’agit de la phase aqueuse. (en aucun cas vous avez le droit d’introduire de la poudre de
sulfate de cuivre anhydre dans la solution)
Q7. Quelle information apporte la température à partir de laquelle on a commencé à recueillir la fraction principale ?
La température de distillation correspond à celle du produit récupéré. La valeur lue est proche de la température
d’ébullition de l’hexan-2-ol.
Q8. Rechercher dans les tables les bandes caractéristiques de chacune des fonctions chimiques attendues.
Dans l’alcène, on doit observer :
- une bande caractéristique de la liaison C=C entre 1500 et 1800 cm-1 : on en voit une bien nette vers 1640
cm-1 sur le spectre de B
- une bande caractéristique de la liaison =C-H (différente des autres C-H) entre 2800 et 3200 cm-1 : on en voit
une vers 3080 cm-1 sur le spectre de B
Dans l’alcool, on doit observer :
- une bande caractéristique de la liaison O-H entre 3200 et 4000 cm-1 : on en voit une bien large à 3340 cm-1
sur le spectre de A
- Une bande caractéristique de la liaison C-O entre 900 et 1500 cm-1 : on en voit une qui se détache des
autres vers 100 cm-1 sur le spectre de A
Q9. Identifier les composés A et B.
A correspond donc à l’alcool hexan-2-ol et B à l’alcène hex-1-ène.
Q10. A l’aide de ces spectres IR, que peut-on conclure quant au produit obtenu ?
Les spectres IR permettent de confirmer la disparition de l’alcène au profit d’un alcool mais la structure de ce dernier
ne peut être connue de manière certaine.
Q11. Interpréter ce spectre. Permet-il de confirmer la structure attendue ?
Lorsque vous analysez un spectre RMN, 4 caractéristiques doivent être décrites :
- Nombre de massif correspondant au nombre de protons équivalents
- Multiplicité des massifs avec explication règle et voisins.
- Courbe d’intégration
- Déplacement chimique
Le spectre RMN montre 5 massifs donc 5 types de protons équivalents que l’on retrouve sur la molécule :
CH3-(CH2)3-CH(OH)-CH3
En réalité, les 6 protons des CH2 ne sont pas strictement équivalents
car ils n’ont pas le même environnement chimique. Mais l’environnement étant quasiment le même, on observe que
leurs massifs se superposent.
On distingue : - un triplet à 0,9 ppm dont la courbe d’intégration permet de dire qu’il correspond à trois protons
équivalents. Le triplet implique que ce CH3 est couplé à un CH2. Compte tenu du petit déplacement chimique, il se
trouve loin de tout élément électronégatif, il s’agit donc des protons (E)
- un doublet vers 1,2 ppm correspondant à 3H; couplé à un voisin CH dont le déplacement chimique
implique la présence d’un élément électronégatif voisin. (D)
- un multiplet vers 1,46 ppm pour une intégration de 6H ; il s’agit des 3 CH2 (CH2 couplé au CH et CH3)
(C)
- un singulet (intégration 1) à 1,71 ppm correspond au H de OH (B)
- un multiplet vers 3,79 ppm pour une intégration de 1 correspondant au CH couplé avec CH2, CH3, et
OH, d’où la multiplicité du signal et le fort déplacement chimique (A)
Ce spectre RMN permet de valider la structure du produit attendu.