Audrey Delissey
Adaptation en sucre et en sel de l’alimentation
Une hypersensibilité de la langue et/ou des muqueuses est possible, en fonction de la
tolérance du patient, on veillera à une alimentation peu acide, pas trop salée, pas trop sucrée.
Adaptation de la température de l’alimentation
Une hypersensibilité de la langue et/ou des muqueuses est possible, en fonction de la
tolérance du patient, on veillera à ce que les aliments ne soient pas trop chauds.
Amygdalectomie
Jour 1 : glaces, crèmes desserts, sorbets, lait, jus de fruits non acides FROIDS
Jour 2 : yaourts, petits suisses, crèmes desserts, compotes, jus de fruits FROIDS
Jour 3 : alimentation mixée ou molle TIEDE
Jour 4 : alimentation normale, température normale si aucun incident rencontré.
Paralysie de la face
Eviter les fausses routes
Lorsque la déglutition est abolie, on mettra en place une alimentation artificielle, entérale de
préférence. Puis dès régression des troubles, on peut progressivement commencer une
réalimentation après un test de déglutition (obligatoire). On commencera par une alimentation
mixée car une texture liquide risquera de passer dans la trachée.
On utilisera des eaux gélifiées, des gélifiants pour les liquides afin de garder une hydratation
suffisante
Maintenir un état protéino-énergétique satisfaisant
Le fractionnement est indispensable et au début on gardera une partie des apports via
l’alimentation artificielle.
Réalimentation progressive
En fonction de la tolérance du patient
Laryngectomie
La nutrition artificielle, entérale est obligatoire en post-opératoire pour ménager les sutures, la
douleur et garder un bon état nutritionnel.
Eviter les fausses routes
On débutera la réalimentation per os par une texture mixée, pâteuse, lisse et homogène. Pas de
liquide donc gélification des liquides pour garder un niveau d’hydratation satisfaisant.
La texture évoluera en fonction de la tolérance du patient, d’abords vers une alimentation
molle.
Maintenir un état protéino-énergétique satisfaisant
Le fractionnement est nécessaire avec 6 repas par jour. La déglutition est difficile et
consommatrice d’énergie pour ces patients. Les gros volumes risquent de le décourager ou il
voudra absolument terminer son plateau et risque de se fatiguer ou se blesser.