UE6 Mr Levy
Les critères d’exclusion on va les utiliser pour ne pas inclure des patients qui présente des facteurs de
risque médicamenteux avec le nouveau médicament, ou qui ont des pathologies qui risquent de
modifier la capacité à évaluer l’innocuité ou l’efficacité du médicament.
Ces essais cliniques sont par construction sur une durée limitée, jusqu’à quelques année. Par ailleurs
on va inclure des patients dans des limites supposé raisonnable de poids (peut modifier la
pharmacocinétique) voir d’ethnie (l’appareillage enzymatique est différentes selon les ethnies).
Egalement n a le paramètre de l’observance, on est plus sure que les patients vont être observant
dans les essais lorsqu’ils ne sont pas aux extrêmes de la vie.
Le but de toutes ces limitations c’est d’arriver à montrer qu’ils existent une différence statistique
significative en termes d’efficacité entre le traitement expérimental par rapport soit au traitement
conventionnel ou par rapport à un placebo.
Utilisation du médicament chez les malades :
On peut envisager d’utiliser des patients sélectionné sur des critères moins stricts, c'est-à-dire avoir
des patient qui ont de multiple pathologies parce que c’est le cas le plus fréquent car on est d’autant
plus malade qu’on est vieux, or c’est dans la population des plus âgées que la question de l’effet
clinique peut se poser. Ces comorbidité ont pour conséquence l’emploi de médicament, on n’arrête
pas le traitement. Il y aura des situations où même si on détermine une efficacité chez une
population sélectionné, les autorités diront que l’efficacité a été démontrée dans une population
étroite qui n’est pas la population réelle. On a alors intérêt à tenter des essais cliniques dans des
populations ou les critères sont moins rigides parce que les résultats seront plus applicables dans la
population d’intérêts. Mais l’inconvénient c’est que l’on aura possiblement une moins bonne
observance, un bruit de fond plus important (+ effets secondaire, de toxicité), moins d’efficacité, et
donc on risque de se retrouver dans une situation ou notre médicament peut être efficace dans une
fraction de la pop qui est capable de le prendre mais dont on est incapable de démontrer l’efficacité.
On est dans une situation avec des logiques opposées, avec d’un côté une logique de mise sur le
marché l’objectif de l’industriel est de mettre sur le marché son médicament quitte à utiliser des
critères d’inclusion et exclusion très serré. Et une logique de santé publique qui consiste à dire « je
veux bien de ce médicament mais je veux être sure qu’il a un intérêt dans la population réelle ».
Exemple : Les morphiniques.
Jusqu’en 2000 a plupart des essais clinique pour évaluer les dérivés morphinique ne se faisait que
dans les douleurs du cancer et chez des patient très sélectionné, or les patients qui ont des douleurs
intenses existent, ils peuvent être un modèle de développement de ces médicaments mais en
pratique la plupart des patient qui présentent une tumeur ont des douleurs importantes mais
éventuellement contrôlables avec l’utilisation de morphine.
En clinique les patient recevaient depuis longtemps des morphinique pour des douleurs qui ne sont
pas les plus intense, il y a un décalage entre l’utilisation lors des essais clinique et une pratique
clinique bien avant l’utilisation dans le cadre des essais.
Les différents usages des médicaments :