AIH – Les Cestodes
g. Diagnostic de la Cysticercose
–Épidémiologie (endémique en Amérique du sud, Afrique, Extrême-orient)
–Imagerie (moyen le plus important) : scanner / IRM (kystes cérébraux), radio des parties molles (kystes
musculaires). Attention, la neurocysticercose peut parfois être confondue avec une tumeur.
–Sérologie : LCR / sang → positive dans 50% des cas (VPP moyenne...)
Éosinophilie modérée puisque le parasite a migré au niveau tissulaire.
Pas d'EPS : impasse parasitaire !
h. Thérapeutique
Avant d'envisager de traiter le patient, un bilan d'extension par imagerie est indispensable si T. solium est
retrouvé dans les selles. En particulier, l'examen ophtalmologique est primordial (à cause de la réaction
allergique importante lors de la lyse des larves cysticerques /!\ ).
Tænia adulte :
–Albendazole → lyse du vers
–Praziquantel : 10mg / kg en prise unique → lyse du vers
–Niclosamide : 4g à jeun en 2 prises espacées d'une heure, attendre 3 heures pour manger → détache
uniquement la tête (prévenir le patient var relargage du vers entier)
Cependant, ces traitements sont contre-indiqués chez la femme enceinte (on peut lui donner un traitement à
base de graines de courge mais on n'est pas certains que ça fonctionne).
Cysticercose :
–Chirurgie si possible
–Albendazole + corticothérapie (pour éviter la réaction allergique). La durée du traitement est très
variable, en fonction de la localisation, du nombre de lésions, de l'état des lésions (calcifiées ou viables).
i. Suivi du patient
Tænia adulte : EPS de contrôle à distance du traitement
Cysticercose : imagerie de contrôle
j. Prévention
Tæniasis à T. saginata :
–Détection vétérinaire des cysticerques difficiles
–Éviter la viande bovine crue ou peu cuite
Tæniasis à T. solium :
–Contrôle vétérinaire efficace : les cysticerques sont très nombreuses et se voient notamment au niveau
de la langue.
–Éviter la viande de porc crue ou peu cuite
–Traiter les patients porteurs
II. La Bothriocéphalose
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