Exercice 4 :
1.
a. La suite u est définie sur ℕpar u
0
= 1 et u
n+1
= u
n
+ n + 1 .
Pour tout n de
ℕ
, u
n+1
– u
n
= n + 1. Or pour tout n de
ℕ
, n + 1 est positif, la suite u est donc croissante.
b. La suite v est définie sur
ℕ
par v
n
=
−
+
.
Soit f la fonction définie sur [0 ;+
∞
[ par f(x)
=
−
+
. Etudions les variations de f.
Comme f est une fonction rationnelle, f est dérivable sur [0 ;+
∞
[ et pour tout réel x positif,
f ' (x)
=−
(
+
)
−
(
−
)
(
x
+
1
)
2
=
−
x
−
1
−
3
+
x
(
x
+
1
)
2
=−
4
(
x
+
1
)
2
.
Pour tout réel x positif,
−
(
x
+
1
)
2
⩽
0, la fonction f est alors décroissante sur [0 ;+
∞
[ .
La suite u est donc décroissante.
2.
Soit la suite (w
n
) définie sur
ℕ
par w
0
= 10 et w
n+1
= 2w
n
– 5
.
Initialisation : N prend la valeur 0
A prend la valeur 10
Traitement : Tant que A < 10 000 Faire
A prend la valeur 2xA – 5
N prend la valeur N+1
FinTantque
Sortie : Afficher N
Exercice 5 :
1. On jette deux dés cubiques équilibrés, on note S l'événement « on a obtenu un double-six ».
P( S ) =
1
.
2. a. On lance 2 fois de suite deux dés cubiques équilibrés. Il s'agit d'une répétition de deux expériences aléatoires
identiques et indépendantes.
A
2
est l'événement « on a obtenu au moins un double-six au cours de ces 2
lancers ».
L'événement contraire est « on n'a pas obtenu un double-six au cours de ces 2
lancers », cet événement a pour probabilité :
35
×35
=
(
35
)
2
Donc P(A
2
) = p
2
=
1−
(
35
)
2
c. Soit n un entier,
⩽
1, on lance n fois de suite deux dés cubiques équilibrés. Il s'agit d'une répétition de n
expériences aléatoires identiques et indépendantes.
A
n
est l'événement « on a obtenu au moins un double-six au cours de ces n lancers ».
L'événement contraire est « on n'a pas obtenu un double-six au cours de ces n lancers », cet événement a pour
probabilité :
(
35
)
n
.
Donc p
n
=
P(A
n
) =
1−
(
35
)
n
c. Pour tout entier
⩽
1, p
n+1
–
p
n
=
1−
(
35
)
n+1
– ( 1–
(
35
)
n
)
=
−
(
35
)
n+1
+
(
35
)
n
=
−
(
35
)
n
×35
+
(
35
)
n
×1
=
(
35
)
n
(
−
+1
)
=
(
35
)
n
x
Pour tout entier
⩽
1,
(
35
)
n
x
⩽
donc p
n+1
–
p
n
⩽
.
La suite p est donc croissante.
S
S
S
S
S
S