années ; donnant lieu à un processus d'urbanisation sans précédent. Selon des données des Nations
Unies, il est estimé que pour l'année 2050, 66% de la population humaine habitera dans des villes,
beaucoup d'entre elles situées dans le Sud Global, dont les conditions particulières ont été peu
comprises par les modèles appliqués à partir d'une vision des pays développés. La proposition
d'imaginer et de légiférer un futur plus durable pour nos villes, ne pourra pas ignorer les particularités
de l'urbanisation dans les zones tropicales et subtropicales, zones dans lesquelles se situent les
bidonvilles les plus importants au monde.
Ce Concours se présente comme une invitation à réfléchir de manière pragmatique et créative
sur trois problématiques auxquelles doit faire face l’Équateur, et dont les caractéristiques principales
sont analogues à d'autres régions similaires dans le monde. Son objectif ultime est de déclencher un
dialogue global, dans les sphères de la planification urbaine et du design, tout en prenant en
considération les défis particuliers imposés par les caractéristiques de la région aux paradigmes
auxquels nous sommes habitués à répondre face à certaines problématiques récurrentes dans les
établissements émergents ; ceux-là même qui nécessitent d'être innovés ou rénovés, si nous devons
(re)construire un futur réellement durable pour un grand nombre de communautés.
Ces communautés habitent dans les étendus de sable des mangroves, dont le sol s’inonde
périodiquement ; dans des zones de risque d'éruptions volcaniques ; ou bien ce sont des communautés
dans des établissements urbains marginaux qui sont en train d'être redirigées dans de nouvelles
urbanisations de logement collectif, qui ne reproduisent pas obligatoirement les réseaux sociaux de
l'endroit d'origine. Pour ces communautés, leur insertion et participation aux processus de
développement, ne doit pas supposer une perte de la résilience de leur vie traditionnelle : comme dans
le cas des communautés côtières qui vivent de l'eau, de leurs attaches et racines ; comme dans le cas
des communautés andines qui s'opposent au relogement dans des zones à bas risques volcaniques,
pour ne pas s'éloigner de leur mode de vie ; comme dans le cas des communautés au bord de l'Estero
Salado, qui préfèrent vivre dans des conditions précaires, mais proche de leur famille, amis et dans
quelques cas des sources de travail.
3. ÉLIGIBILITÉ
Les institutions organisatrices invitent à participer au Concours International Universitaire,
les Universités du monde entier, qui disposent de Facultés d'Architecture, Urbanisme, Design,
Planification Urbaine et Territoriale, Géographie, Écologie et Environnement, Gestion de Risques, et
d'autres filières analogues ; et les enseignants et étudiants qui regrouperons les caractéristiques
suivantes :
Les étudiants devront être dûment inscrits dans une Université de n'importe quel pays, qui dispose
d'une Faculté d'Architecture, Urbanisme, Design, Planification Urbaine et Territoriale,
Géographie, et/ ou professions apparentées aux thèmes du Concours;
Les étudiants devront suivre les cours des deux dernières années du parcours universitaire.
Pour les professionnels Architectes, Urbanistes, designers, Géographes et autres disciplines
affiliées ; tant qu'ils sont liés à une Faculté d'Architecture, Urbanisme, Design, Planification
Urbaine et Territoriale, Géographie, Écologie et Environnement, Gestion de Risques, et autres
disciplines liées aux thèmes du Concours, en qualité d'enseignant ;
Pour les professionnels et les étudiants équatorien ou étrangers, résidents en Équateur ou à
l'étranger; qui veulent participer, tant qu'ils forment des équipes interdisciplinaires, qui soient
dirigées par un professionnel enseignant qui forme partie d'une Université.
Aucune limite n'est mise en place concernant le nombre de membres par équipe, ni le nombre
d'équipes qui peuvent participer dans chaque Université.
Pour les professionnels nationaux ou étrangers qui dirigent les équipes, ils devront présenter une