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Étant donné que les symptômes ne sont pas spécifiques à la maladie, il est important
de demander un relevé des déplacements (en Afrique occidentale) et des contacts
(avec des personnes présentant des symptômes, à l’occasion de funérailles) à la
personne suspectée d’infection.
L’application d’une stricte hygiène des mains et des précautions de contact lors de la
prestation de soins médicaux à des personnes présentant des symptômes (port de
gants, d’un masque, de lunettes à coques, ou d’un protecteur facial et d’une blouse)
et le respect rigoureux des pratiques en matière de prévention et de contrôle des
infections, comme de revêtir et de retirer des équipements de protection individuelle,
vous permettront d’éviter la transmission du virus de personne à personne. Ces
précautions standards concernant les contacts avec des patients qui
présentent des symptômes d’une maladie infectieuse sont celles que nous
devons appliquer tous les jours. Vous ne contracterez pas le virus Ebola en
parlant de loin avec une personne infectée; le virus n’est pas propagé dans l’air
ambiant, sauf dans le contexte d’interventions médicales libérant des aérosols.
Les articles suivants pourraient vous intéresser :
• “Caring for Critically Ill Patients with Ebola Virus Disease: Perspectives from
West Africa” published in Critical Care Perspectives (en anglais seulement);
• “Doing Today’s Work Superbly Well — Treating Ebola with Current Tools”
published in the New England Journal of Medicine (en anglais seulement).
EST-CE QUE DES CAS DE MALADIE À VIRUS EBOLA PEUVENT SE
PRODUIRE AU CANADA?
Il est possible que des professionnels de la santé et des hôpitaux au Canada aient un
jour à prodiguer des soins à un travailleur de la santé arrivant d’Afrique occidentale
ou à un voyageur qui a ressenti des symptômes après son arrivée. Les
professionnels de la santé et les systèmes de santé se préparent à cette éventualité.
QUE POUVONS-NOUS FAIRE POUR AIDER CHEZ NOUS AU CANADA?
En premier lieu, nous devons nous assurer de bien connaître les symptômes, puis de
recueillir l’historique des déplacements et des contacts des personnes susceptibles
d’avoir contracté le virus Ebola qui souffrent de fièvre ou de maladie gastro-
intestinale, ou des deux, et de communiquer avec les bonnes personnes, c’est-à-dire
le centre de prévention des infections de votre hôpital ou l’agent de contrôle, ou les
autorités sanitaires de votre région, si vous deviez suspecter un cas
(http://www.phac-aspc.gc.ca/).
QUE PUIS-JE FAIRE POUR AIDER EN AFRIQUE OCCIDENTALE?
L’Afrique occidentale ne pourrait aucunement assumer le fardeau de cette maladie
sans l’assistance de la communauté internationale. Sans notre aide, il sera
impossible de contenir l’éclosion dans un proche avenir, et elle continuera donc de
menacer d’autres régions. L’Afrique occidentale a désespérément besoin d’un plus
grand nombre de cliniciens pour traiter de façon sécuritaire les patients atteints du
virus Ebola. Le nombre de cas demeure élevé en Guinée, qui met à disposition des
centres actifs de traitement à plusieurs endroits. En Sierra Leone et au Liberia, le
nombre de patients demeure supérieur à la capacité d’accueil des centres de
traitement de la maladie. Cependant, les patients atteints du virus Ebola peuvent