- Il serait nécessaire de développer de nouveaux outils (mieux adaptés et plus en lien avec les
connaissances théoriques dont nous disposons)
- L’observation de l’enfant apporte des éléments précieux et interprétables, complémentaires
avec les résultats d’un test
- Le psychologue, lors du bilan psychologique, doit s’adresser aux parents ou autres
interlocuteurs dans des termes compréhensibles.
- Le psychologue doit prendre en compte et comprendre la raison de la demande d’évaluation
avant d’y procéder.
(5) Ce passage peut être relié à l’introduction de nouvelles techniques d’étude du nouveau-né
et du bébé, ces dernières décennies en psychologie du développement. Certaines habiletés,
telles que la permanence de l’objet, étaient initialement testées que de manière « clinique », à
partir d’observations provoquées, par exemple (cf., Piaget) (TD2). Avec l’introduction de
nouvelles techniques d’études, beaucoup plus expérimentales, a ainsi permis d’observer
d’autres types de réponses, notamment les réponses perceptives du bébé (exemple : mesure du
temps de fixation visuelle, via le paradigme d’habituation/réaction à la nouveauté ou à
l’étrangeté).
(TD3). Ces nouvelles techniques et une approche plus expérimentale ont permis de
s’interroger sur certains aspects de grandes théories du développement, voire à les compléter
(p.e., la théorie piagétienne en particulier). C’est en ce sens que nous pouvons affirmer que la
psychologie développementale a réellement progressé ces dernières décennies, en particulier
dans la connaissance du développement précoce.
(6) Les connaissances théoriques proviennent en grande partie de travaux de recherche menés
sur le développement de l’individu. Elles nous permettent de connaître, comprendre,
modéliser le développement et ses principales étapes. Ces connaissances sont donc
indispensables à une « bonne » pratique professionnelle. Nous pouvons ici reprendre
l’exemple du parallèle dressé dans le document du TD1 entre « le chercheur qui étudie
l’organisation mnésique dans son laboratoire et le neuropsychologue clinicien qui tente de
cerner les déficits mnésiques d’un patient cérébrolésé et de les compenser ». De la même
manière, un parallèle peut être par exemple dressé entre le chercheur qui étudie le
développement du langage chez l’enfant et le psychologue développementaliste qui
diagnostique et prend en charge un enfant présentant des troubles du langage : ce dernier
devra nécessairement se référer aux connaissances théoriques dont nous disposons dans le
domaine du développement du langage pour encadrer au mieux le patient dont il a la charge.
(7) Article n°23 (document 3, TD5-6). Le psychologue doit utiliser les outils à sa disposition
de manière « éclairée ». C’est-à-dire que :
- L’utilisation de toute méthode ou technique doit être pleinement justifiable et non motivée
par effet de mode ou par comodité/disponibilité.
- L’interprétation des observations recueillies (p.e., les tests standardisés) doit absolument être
réfléchie et mise en contexte.
- « Les techniques des tests, inhérentes à la standardisation, sont parfois difficiles à respecter
avec les très jeunes enfants (…) » (document 2, TD5-6) : les psychologues doivent également
être capables de s’adapter aux publics rencontrés, quitte parfois à ne pas appliquer le guide
d’administration des tests à la lettre.
NB. Faire référence à l’article n°23 dans la réponse.
(8) Les nouveaux paradigmes expérimentaux qui ont permis de démontrer les compétences
précoces peuvent présenter divers inconvénients d’ordre pratique. Reprenons l’exemple du