Caféine et grossesse

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anté et café
Lettre d’information destinée
aux professionnels de Santé
N°22 - Avril 2008
Gynécologie - obstétrique
SOMMAIRE
Caféine et grossesse
Gynécologie
obstétrique
p. 1
● Caféine et grossesse :
Prudence au-delà
de 200 mg de caféine
par jour ?
Si la plupart des études
épidémiologiques récentes
sont rassurantes, il est
prudent de ne pas
consommer plus de 200 mg
de caféine par jour.
● Cancer ovarien : Une
diminution du risque
liée à la consommation
de café ?
p. 3
Boire au moins 4 tasses de
café par jour pourrait
réduire de 20 % le risque
de cancer ovarien.
Biblio
● Les femmes en âge de
procréer limitent-elles
leur consommation
de caféine ?
p. 2
● Consommation de café
et cancer rénal
p. 3
Art de vivre
● De l’Orient à l’Europe,
le voyage du café p. 4
Une revue éditée par
Expressions Santé
en collaboration avec
le Syndicat Français
du Café (SFC)
Expressions Santé
2 rue de la Roquette,
Passage du Cheval Blanc
Cour de Mai - 75011 Paris
Tél. : 0149292929 - Fax : 0149292919
Mail : [email protected]
Prudence au-delà de 2oo mg de caféine par jour ?
La plupart des études publiées considèrent une consommation
de caféine jusqu'à 300 mg/jour comme sans danger chez la femme
enceinte. Un nouveau travail paru dans American Journal of
Obstetrics and Gynecology, le 24 janvier, montre une augmentation
du risque de fausse couche au-delà de 200 mg/jour. Malgré les limites
méthodologiques de cette étude, la prudence reste de mise.
es études concernant la
consommation de caféine
et la reproduction sont
compliquées par le fait qu’il
est impossible de réaliser des
études randomisées comparant
la prise de caféine à celle d’un
placebo.
L
Toutefois, la plupart des études
épidémiologiques récentes
sont relativement rassurantes.
Elles ont permis de considérer qu’une consommation de
caféine de 300 mg/jour sous
toutes ses formes (soit l’équivalent de 3 tasses de café) ne
semble pas avoir de retentissement notable en terme
de fertilité, d’avortement
spontané ou de croissance
du fœtus.
La FDA a d’ailleurs classé la
caféine sous la rubrique
« Generally Recognized as
Safe » (GRAS) et l’Association Américaine de Diététique
(ADA) vient de revalider, en
mars 2008, cette limite de
300 mg/jour qu’il est conseillé
Si la plupart des études épidémiologiques récentes sont
rassurantes, il est prudent de ne pas consommer plus de
200 mg de caféine par jour.
Santé et Café, rédigé par des scientifiques et publié avec le concours du Syndicat Français du Café, vous informe régulièrement
des effets des principes actifs du café sur l’organisme en s’appuyant sur des publications internationales récentes.
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Biblio
Les femmes en âge
de procréer
limitent-elles leur
consommation de
caféine ?
Si les femmes ne sont
pas informées des
risques potentiels d’une
consommation élevée
de caféine lors de la
grossesse, leur
consommation est
cependant modérée.
Les études menées chez la
femme enceinte ont, pour
la plupart, abouti à des
recommandations de
prudence préconisant une
consommation inférieure à
200-300 mg/j de caféine en
raison, en particulier, des
risques de fausses couches
pour des doses supérieures.
Dans ce contexte, une
enquête a cherché à mettre
à jour les données
concernant la prise de
caféine (toutes sources
confondues) habituelle des
femmes en âge de procréer
et leur connaissance sur la
caféine et ses risques
potentiels.
Il apparaît que, malgré une
assez large méconnaissance
des limites d’ingestion de
caféine au cours de la
grossesse (18 % de la
population), la
consommation quotidienne
(173,9 mg/j) de cette
population de femmes en
âge de procréer (70 femmes
de 16 à 45 ans) est plutôt
faible et ne dépasse pas en
moyenne les 200 mg/j.
Derbyshire E, Abdula S. Habitual
caffeine intake in women of
childbearing age. J Hum Nutr
Diet 2008 ; 21 : 159-64.
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aux femmes enceintes de ne
pas dépasser (1).
Les résultats de
l'étude américaine
chez 1 063 femmes
Cette nouvelle étude parue en
2008 (2) a examiné les conséquences de la consommation
de caféine sur les fausses couches
chez 1 063 femmes américaines
enceintes, entre octobre 1996
et octobre 1998. Sur cet effectif, les auteurs ont recensé :
264 femmes ne consommant
pas de caféine pendant la grossesse, 635 consommant de 0 à
200 mg/jour et 164 femmes
consommant plus de 200 mg/jour.
Un total de 172 fausses couches
a été rapporté.
Le risque d’observer une fausse
couche est augmenté de 42 %
chez les femmes consommant
jusqu’à 200 mg de caféine et de
123 % au-delà de 200 mg de
caféine par rapport à une non
consommation. Seule cette dernière valeur est statistiquement
significative (p <0,01). Cette augmentation du risque est retrouvée quelle que soit la source de
caféine (café, autres types de
boissons comme thé, sodas et
chocolat chaud, ou mixte), ou
que les femmes aient eu ou non
des nausées et des vomissements pendant la grossesse.
L’association est également plus
marquée chez les femmes n’ayant
jamais fait de fausses couches
(+ 133 %) que chez celles qui en
avaient fait (- 0,19 %).
Deux autres études
récentes chez 6 442
et 2 407 femmes
En revanche, deux études parues
très récemment, l’une en 2007
(3) sur 6 442 femmes et une
autre en 2008 (4) sur 2 407
femmes, ont conclu à une
absence d’association entre
une consommation de caféine
de 200-350 mg/jour (soit deux
à trois tasses et demie de café)
et le risque de fausse couche.
L’important semble être une
grossesse sans stress et une vie
saine.
Les particularités
de l'étude de
l'American Journal
of Obstetrics
and Gynecology
En fait, la différence de résultat entre l’étude américaine de
Weng et al. (2) et la plupart des
autres études pourrait provenir d’une différence dans les
groupes de consommation.
caféine. Ceci implique que le
groupe de consommation le
plus élevé comprend à la fois
des consommations très
modérées jusqu’à des consommations excessives.
En général, la plupart des autres
études ont stratifié la population en groupes relativement
nombreux, le plus souvent
quatre ou cinq, ce qui permet
de définir des niveaux de
consommation de caféine plus
"réalistes".
En conclusion :
prudence pendant
la grossesse
Toutefois, sur la base de cette
étude américaine récente (2)
et dans l’attente de données
complémentaires, il semble
prudent de conseiller aux
femmes enceintes de limiter
leur consommation de caféine
à 200 mg/j, soit l’équivalent de
deux tasses de café.
■
Astrid Nehlig
Dans l’étude de Weng et al.,
ceux-ci sont limités seulement
à deux : moins de 200 mg/jour
et plus de 200 mg/jour de
Directeur de recherche,
Inserm U666
Faculté de médecine,
Strasbourg
Pour en savoir plus
1. Kaiser L, Allen LH. Position of the American Dietetic Association: nutrition and
lifestyle for a healthy pregnancy outcome. J Am Diet Assoc 2008 ; 108 : 553-61.
2. Weng X et al. Maternal caffeine consumption during pregnancy and the risk of
miscarriage: a prospective cohort study. Am J Obstet Gynecol 2008, Jan 24 [Epub
ahead of print].
3. Maconochie N et al. Risk factors for first trimester miscarriage--results from a
UK-population-based case-control study. BJOG 2007 ; 114 : 170-86.
4. Savitz DA et al. Caffeine and miscarriage risk. Epidemiology 2008 ; 19 :
55-62.
Retrouvez
L’actualité sur le café et la santé, les recherches en cours…
et toutes les informations utiles sur le café.
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Biblio
Gynécologie - obstétrique
Cancer ovarien
Consommation de
café et incidence du
cancer rénal
Une diminution du risque liée
à la consommation de café ?
Boire au moins 4 tasses de café par jour pourrait réduire de 20 %
le risque de cancer ovarien selon une analyse récente de la célèbre
cohorte américaine Nurses’ Health Study. Cet effet est moins évident
avec le thé et n'est pas observé avec les colas.
elon les données de l’Alliance Nationale Américaine du Cancer de
l’Ovaire (OCNA), une femme
sur 69 est susceptible de développer un cancer de l’ovaire
pendant sa vie et, pour 1 sur 95,
les conséquences de la maladie seront mortelles.
S
Une diminution liée
à la consommation
de café
Une étude américaine récente
a été réalisée chez 121 701 infirmières de la Nurses’ Health
Study. Les femmes ont commencé à compléter des questionnaires au début de l’étude,
en 1976, à l’âge de 30 à 35 ans
puis tous les deux ans.
Les auteurs font état d’une
réduction modeste de 20 % du
risque de développer un cancer de l’ovaire chez les femmes
qui consomment plus de 500 mg
par jour de caféine (soit 4-5
tasses de café) comparées aux
femmes qui ne consomment
quotidiennement que 136 mg
(soit une grande tasse de café).
Cet effet est vraisemblablement
dû à la caféine car le café décaféiné n’est pas protecteur.
Les effets du thé sont moins
clairs, peut-être parce que les
premiers questionnaires ne
séparaient pas thé et tisane.
L’analyse des données récentes
dans lesquelles ce facteur est pris
en compte est en faveur d’une
association inverse entre thé et
cancer ovarien, mais elle n’est
pas statistiquement significative.
La consommation de cola ne
modifie pas le risque de cancer
ovarien.
Cette même étude ne fait état
d’aucune association entre le
risque de développer ce cancer
et le tabagisme, ou la consommation d’alcool.
Un effet plus
important si
la femme n’a jamais
pris de traitement
hormonal
Lorsque l’analyse est limitée
aux femmes qui n’ont jamais pris
de contraceptifs oraux, la
consommation la plus élevée de
caféine est associée à une réduction de 35 % du risque pour les
femmes jeunes. Pour les
femmes post-ménopausées
qui n’ont pas pris de traitement
hormonal substitutif, la réduction du risque est de 43 %.
La consommation de caféine
a été associée à une augmentation de la concentration d’estrogènes chez les
femmes jeunes et à des cycles
menstruels plus courts. Après
la ménopause, l’ingestion
de caféine a été associée à
une augmentation de la globuline se liant aux hormones
sexuelles (SHBG) et à des
concentrations d’estrogènes
plus faibles.
Un effet protecteur plus marqué de l’ingestion de caféine
sur le risque de développer un
cancer de l’ovaire avec une protection accrue chez les femmes
ne prenant pas de contraceptifs oraux avait déjà été rapporté en 2004.
Des résultats
à confirmer
La littérature plus ancienne
sur les effets de la consommation de caféine sur le cancer
de l’ovaire n’est pas homogène
et fait état d’effets protecteurs
ou délétères, voire d’une absence
d’effets.
Cette hétérogénéité pourrait
refléter la variabilité des types
de café consommés par les
diverses populations étudiées
et leur teneur relative en caféine.
Les auteurs de cette étude
concluent que leurs résultats
sont intrigants et nécessitent
d’être approfondis, en particulier au niveau des mécanismes d’action potentiels
impliqués dans la protection
observée.
■
Astrid Nehlig
Directeur de recherche,
Inserm U666
Faculté de médecine,
Strasbourg
Pour en savoir plus
1. Tworoger SS et al. Caffeine,
alcohol, smoking, and the risk
of incident epithelial ovarian
cancer. Cancer 2008, Jan 22
[Epub ahead of print].
2. Jordan SJ et al. Coffee,
tea and caffeine and risk
of epithelial ovarian cancer.
Cancer Causes Control 2004 ;
15 : 359-65.
Une méta-analyse montre
que la consommation de
café peut être associée à
une légère diminution du
risque de cancer rénal.
Une méta-analyse de 13
études prospectives a étudié
le lien entre la consommation
de café, thé, lait, soda et jus
de fruits et le risque de
développer un cancer rénal.
La consommation de 3 tasses
de café quotidiennes de
237 ml chacune a été
associée à une diminution
moyenne de 16 % du risque
de développer un cancer
rénal pour les deux sexes.
Cette diminution du risque
n’est significative que chez
les femmes (39 %).
La même réduction de risque
de développer un cancer rénal
est retrouvée avec le thé (16 %
tous sexes confondus), mais
pas avec le lait, le soda ou les
jus de fruits.
Les mécanismes proposés par
les auteurs sont l’augmentation
de la sensibilité à l’insuline
provoquée par le café et le
thé, l’effet diluant induit par
la consommation de café ou
de thé qui diminue le temps
de contact des composés carcinogènes avec la muqueuse et la
teneur en composés phénoliques et flavonoïdes bioactifs.
Cette analyse suggère que la
consommation de café et de
thé pourrait être associée à
une réduction modeste du
risque de développer un
cancer rénal.
Lee JE, Hunter DJ, Spiegelman D et al.
Intakes of coffee, tea, milk, soda and
juice and renal cell cancer in a pooled
analysis of 13 prospective studies. Int
J Cancer 2007 ; 121 : 2246-53.
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Art de vivre
De l’Orient à l’Europe,
le voyage du café
De la découverte du café en Ethiopie et au Yémen à sa culture dans les îles françaises… voici
les grandes étapes du voyage du café, jusqu’à nos tasses.
Des plants de café "sauvages"
d'Ethiopie, en passant par sa culture au Yémen, son usage lors
des pélerinages de La Mecque,
où les pélerins le dégustent
dans les tous premiers débits
de café, et son arrivée à Constantinople, avec l'ouverture d'établissements spécialisés dès
1554, le café part ensuite à la
conquête de l’Europe...
Vers 1615, les navires de la
flotte vénitienne amènent les
premiers sacs de café à Venise.
Sa consommation s’étend à
l’Italie, puis à l’Allemagne, à
l’Angleterre et à la France.
Durant la deuxième moitié du
XVIIe siècle, cette nouvelle boisson va séduire tous les pays
d’Europe, avant les Amériques.
Le café arrive en France en
1644 à Marseille, grâce à un
voyageur de retour de Constantinople qui en apporte quelques
grains. Mais le café ne fait son
entrée officielle en France qu’en
1669. L’ambassadeur de Turquie
en offre à la cour du roi Louis XIV
et les nobles et riches bourgeois apprécient très vite ses
qualités gustatives.
En 1672, le premier débit de café
ouvre à Paris, les Parisiens s’y
retrouvent pour déguster le
breuvage jusqu’alors réservé à
la noblesse. Mais celui qui lance
véritablement la vogue des
cafés est un gentilhomme de
Palerme du nom de Francesco
Procopio dei Coltelli, qui ouvrira
le fameux café "Procope" en
1684.
Jusqu’au début du XVII e siècle,
l’Arabie a le monopole de la
production de café et interdit
d’exporter des plants. Elle a
en effet compris l’intérêt de le
vendre aux Occidentaux, et en
débute le commerce, en prenant
bien soin d’ébouillanter les
graines afin d’éviter la replante.
En 1690, le Hollandais Nikolaus
Witten accoste sur les côtes
de Moka, débarque une quarantaine d’hommes qui font
une véritable razzia dans une
plantation. Les graines volées
sont plantées dans les Indes
néerlandaises et un arbuste
est envoyé en Hollande : planté
en serre au jardin botanique
d’Amsterdam, il pousse parfaitement, fleurit et donne des
graines ; ce sera le point départ
de l'essor du café dans les colonies hollandaises.
Et le café revient en France.
Cette fois-ci, il s'agit de quelques
plans que le bourgmestre d'Amsterdam offre à Louis XIV, en
1713, à l’occasion de la paix
d’Utrecht. Il sont confiés à Jussieu, conservateur du Jardin du
Roi, actuel Jardin des Plantes.
Les caféiers sont officiellement présentés le 29 juillet
1714 ; ils mesurent 1,60 m et
leur tronc affiche un diamètre
de 2,7 cm !
Louis XIV demande que l’on
transporte quelques plants
dans les colonies antillaises.
Il souhaite qu’on y cultive le
café pour permettre à la France
de s’approvisionner librement.
En 1721, un capitaine en garnison à la Martinique, Gabriel
Mathieu de Clieu, demande que
lui soient confiés des caféiers.
Il part avec 2 arbres calés dans
une caisse faisant office de
serre. La traversée est mouvementée, tempêtes, abordage,
manque d'eau… Clieu doit surveiller constamment son bien,
dort à ses côtés et partage
même sa ration d'eau avec le
seul plan qu'il a pu sauver...
Ayant enfin touché terre, il
plante son arbuste qui sera à
l’origine d’une nombreuse descendance… L’histoire finit bien
puisqu’en récompense de ses
loyaux services aux îles, il est
nommé gouverneur de la Guadeloupe en 1730.
La culture du café se propagera
ensuite en Amérique centrale
et en Amérique latine. Et la
fin de l’esclavage mettra en
difficulté la production caféière
aux Antilles. Le Brésil prend
alors le relais et devient le premier producteur mondial de
café au début du XXe siècle. ■
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SC 21
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Strasbourg) pour
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