Greffes et transplantations - Collège Saint

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Greffes et transplantations
Extrait du Collège Saint-Michel —
http://stmichel-plouzane.fr/spip.php?article724
Greffes et transplantations
- Archives - 2012 2013 - Responsabilité humaine en matière de santé et d'environnement -
Date de mise en ligne : jeudi 27 juin 2013
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Greffes et transplantations
I. LES RAISONS D'UNE GREFFE OU
TRANSPLANTATIONS
A) Définition d'une greffe et d'une transplantation
Une greffe est la mise en place dans le corps humain d'un organe étranger qui lui est devenu nécessaire. On parle
aussi de transplantation. La transplantation est l'opération consistant à faire une greffe. La 1ère greffe a été réalisée
en 1955, c'était une greffe du rein.
B) Les besoins d'une greffe
On greffe :
Pour remplacer ou aider un organe défaillant et dont la fonction est vitale.
Pour permettre à un malade de retrouver une existence normale.
C)Les différents types de greffes
Une autogreffe est une greffe dans laquelle le greffon provient de sa propre personne. Le donneur est aussi le sujet
qui va recevoir la greffe. Une allogreffe (ou homogreffe) est une greffe faite à partir d'un donneur. Une xénogreffe est
une greffe pratiquée entre deux organismes d'espèce différente, par exemple greffe d'un organe d'animal chez
l'homme. Ce type de greffe n'est pas viable à l'heure actuelle.
Greffons prélevés d'une personne vivante :
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Essentiellement les Cellules Souches Hématopoïétiques (moelle osseuse, donneurs familiaux ou non)
Rein, entre proches du cercle familial
Peau
Fragments osseux
Lobe hépatique et lobe pulmonaire (exceptionnellement)
Greffons prélevés après la mort d'un individu :
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Coeur
Foie
Rein
Coeur-poumon
Poumon
Pancréas
Os - cartilage
Cornée (partie transparente du globe oculaire, située devant l'iris - on ne prélève pas l'oeil)
Peau
Intestin (rarement)
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II. UNE GREFFE REUSSIE OU REJETEE
A) Conditions d'une greffe réussie
Pour qu'une greffe soit réussie il faut :
que les caractères biologiques de l'organe ou du tissu greffé soient les plus proches de celles du receveur
maîtriser les phénomènes de rejet
B) Pourquoi une greffe peut-être rejetée
Le rejet est un phénomène naturel. La greffon porte des antigènes spécifiques au donneur, ces antigènes sont
considérés par le système immunitaire du receveur comme un corps étranger lors du phénomène de rejet. Les
cellules de défense de l'organisme (lymphocyte T) ainsi que les anticorps vont s'attaquer au greffon, qui vont donc
détruire le greffon. C'est la destruction, après sa reconnaissance, de tout élément étranger pénétrant dans un
organisme vivant : réaction bénéfique quand il s'agit d'un microbe, par exemple ; réaction regrettable quand il s'agit
d'une greffe. Les principaux antigènes de transplantation sont les antigènes appelés antigènes HLA. On parle
encore de groupe tissulaire HLA (Human Leucocyte Antigen).
Le receveur va reconnaître ces antigènes comme étrangers, au même titre qu'il reconnaît comme étranger un agent
bactérien infectant, avant de mettre en place un processus de défense visant à son élimination. On peut agir sur le
phénomène de rejet d'une greffe en atténuant l'intensité de la réponse immunitaire, grâce à des médicaments
appropriés en particulier la Cyclosporine (terme générique). Celle-ci a permis la multiplication des greffes. Le taux de
survie des patients s'est accru de manière spectaculaire.
Il y a différents types de rejets :
Le rejet suraigu qui survient dans les heures qui suivent la transplantation et se manifeste sous la forme d'un
infarctus du greffon (oblitération des vaisseaux qui irriguent l'organe). Ce type de rejet est essentiellement dû à des
anticorps pré-existant chez le receveur et dirigés contre les antigènes de transplantation portés par le greffon.
Le rejet aigu qui survient à partir du quatrième jour après le greffe. L'organe greffé est le siège d'une infiltration
par des cellules immuno-compétentes se manifestant par des signes fonctionnels et biologiques qui témoignent de
sa survenue. Ces signes alertent le médecin qui met rapidement en place un traitement visant à contrecarrer cette
réponse immunitaire de rejet. De la précocité de ce traitement va dépendre la réversibilité des lésions.
Le rejet chronique est la principale cause d'échec des transplantations. Le rejet chronique s'installe
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insidieusement au cours du temps pour aboutir à une perte de l'architecture du greffon qui progressivement devient
le siège d'une fibrose aboutissant à la perte progressive des fonctions de l'organe greffé.
III. LA PENURIE DE DONNEURS
Les greffes sont confrontées à la bioéthique. La bioéthique étudie les questions et les problèmes moraux (religion
ect..) qui peuvent apparaître à l'occasion de pratiques médicales nouvelles impliquant la manipulation d'êtres vivants
ou de recherches en biologie. La bioéthique amène une question de réflexion concernant les transplantations.
La plupart des courants religieux sont favorables au Don d'Organes : le catholicisme, le protestantisme, l'islam, le
judaïsme, une des grandes familles du bouddhisme. Mais par exemple, l'hindouisme et le shintoïsme sont opposés à
la greffe. C'est souvent à cause de la bioéthique que le nombre de donneur diminue.
Que l'on ait une conviction religieuse ou non n'influe évidemment pas sur les notions de fraternité, d'amour, de
dignité, de respect. Les prélèvements et transplantations d'organes ne posent pas de problèmes particuliers, ils
incitent cependant à une profonde réflexion.
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Si je refuse tout prélèvement d'organes le jour de mon décès, j'ai la possibilité de m'inscrire sur le Registre
Nationale des Refus, auprès de l'Agence de la biomédecine. J'aurai dès lors l'assurance de ne pas être prélevé.
Si au contraire je suis résolument POUR le Don d'Organes, je dois :
• le signaler à mes proches, afin que ceux-ci puissent témoigner de ma volonté de donner un organe.
• Porter sur moi une carte de donneur d'organes. Elle permet d'affirmer que la personne est pour le don
d'organe. Celle-ci n'est pas obligatoire mais facilite grandement le don.
• ma position et signifie que "j'accepte que le jour de mon décès, si les
• Je peux mentionner à mes proches ma volonté d'exclure du prélèvement un ou des organes
Il n'y a pas d'âge minimum pour prendre sa carte de donneur : même un mineur peut affirmer ainsi sa position. Il faut
simplement savoir qu'en cas de décès (idem pour un majeur faisant l'objet d'une mesure de protection légale), le
prélèvement ne peut avoir lieu qu'avec l'accord des parents. L'expérience prouve que de connaître la position de leur
enfant facilite le choix des parents.
Références
Il est dommage que les références des sites internet ne soient pas plus détaillées : mention de l'auteur, du
titre, du titre de la page, de la date de publication, de la date de consultation.
Les professeurs
http://www.ouest-transplant.org/don...
http://www.france-adot.org/
http://www.hopital.fr/Hopitaux/Vos-...
http://www.frm.org/dossiers-77.html
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http://www.chu-toulouse.fr/-la-gref...
http://www.dondorganes.fr/
SVT, Collection A.Duco, Belin, 2009
Sciences de la Vie et de la Terre, Bréal 2008
Svt 3ème, Magnard 2008
Sciences de la Vie de la Terre, Hachette 2008
SVT, Belin 2008
Maelys, Lisa, Orlane. - 3ème A. - 2012-2013
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