UE103 – Optique géométrique - Devoir surveillé N°2 - 02/11/07 3/6
Solutions :
I) Dioptre sphérique
a) Stigmatisme rigoureux : on a stigmatisme rigoureux pour un objet A donné,
lorsque l’ensemble des rayons lumineux passent, après avoir traversé le système
optique, par un point unique appelé alors A’ image de A.
b) Non : Le point objet situé à l’infini n’admet pas de stigmatisme exact à travers le
système. En effet on montre par construction géométrique que des rayons
parallèles à l’axe optique ne convergent pas en un point unique après avoir
traversé le miroir sphérique.
c) La loi de la réflexion impose que l’angle CIM soit égal à l’angle d’incidence i. Par
conséquent on en déduit que le triangle CIM est isocèle. Soit N le projeté de M sur
le segment CI : puisque CIM est isocèle CN=CI/2=R/2. Par ailleurs CM=cos(i)CN
par conséquent CM=R/2/cos(i). On a stigmatisme (approché) pour un ensemble de
rayons tels que CM soit constant. Pour le rayon confondu avec l’axe optique : i=0
et CM=R/2. CM demeure alors constant et égal à R/2 lorsque cos(i) ~ 1 ce qui
est réalisé lorsque i demeure petit.
d) On a yi=R sin(i) d’où : yi²=R² ( 1 – cos² i) = R² [ 1 – (2 R/CM) ² ] . Il vient alors
la relation recherchée : CM= R /2 / [1 –(-yi/R)²]1/2. On a stigmatisme (approché)
lorsque CM~cte~R/2. Ce qui est réalisé lorsque yi<<R. Autrement dit les rayons
doivent demeurer peu éloignés de l’axe : cette condition est l’une des deux
conditions de Gauss. Le point M est alors l’image unique de l’objet placé à
l’infini : on le désigne alors par « foyer image » (F’).
e) On cherche un stigmatisme à 10% près. Autrement on veut que le point M soit à
10% près confondu avec le foyer image F’ : on veut donc que
γ
≤
−
CF
CFCM . avec
γ=10%.Ceci implique que : ²
)²/(1
)²/(
γ
≤
−Ry
Ry
i
isoit enfin ²1
γ
γ
+
≤R
yi
II) Catadioptre :
a) Considérons le rayon quelconque (1) représenté sur la Figure 2. Pour en
déterminer le trajet à travers le système considérons le rayon (2) qui lui est
parallèle et qui passe par le foyer objet. Ce rayon sort de la lentille (L) en un rayon
parallèle à l’axe optique et rencontre le miroir au point N pour y être réfléchi en un
rayon à nouveau parallèle à l’axe. Après avoir traversé L, ce rayon ressort donc en
passant par le foyer F. Après sorti du système le rayon (2) reste donc confondu
avec lui même. Le rayon (1) étant parallèle à (2), il passe donc par le point N . Il
est réfléchi par le miroir en faisant un angle i avec l’axe optique (voir Figure 2) et
rencontre alors la lentille (L) au point M. En vertu du retour inverse le rayon qui
serait parallèle au rayon (2) et qui passerait par le point M, convergerait, après
avoir traversé L, vers le point N. En vertu du principe de retour inverse de la
lumière il existe un rayon lumineux (3) qui effectue le même trajet. Par
conséquent on conclue que le rayon NM ressort de la lentille sous forme du rayon
(3) parallèle au rayon (1), CQFD.
b) En vertu de ce qui précède, l’objet AB admet – par construction géométrique -
l’image A’B’ représentée sur la Figure 3. Le trajet du rayon (1) permet d’établir
que AB=-A’B’, autrement dit le grandissement est égal à -1.
c) L’image A’B’ d’un objet quelconque se construit en utilisant le trajet des deux
rayons (1) et (2) (voir Figure 4) : le rayon (1) permet d’établir que AB=-A’B’, le
rayon (2) permet d’affirmer que A’ est le symétrique de A par F, d’ou la relation
de conjugaison FA=-FA’
III ) La loupe