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ster,
ou
plutôt
une
larve
du
Peltoga.fter, qui y avait
par
conséquent sa place
naturelle; et que-le Peltogaster, à cause
de
la forme distinctive
de
la
Liriope,
était donc un
Isopode,
appartenant à la famille des Bopyrides. Quoique
cette supposition de
STEENSTRUP
paraissait très-vraisemblable, elle fut pour-
tant plus tard abandonnée
par
lui-même
l.
c. p. 214,
par
suite des observa-
tions de
O.
SCHMIDT,
qui trouva
et
décrivit la larve du Peltogaster
(Pa-
ch!Jbdella
j.
Cette larve ressemble à une autre, que
CAVOLINI
a figurée, et
ene prouve clairement qu'il y a une affinité plus étroite entre le Peltogaster
et
les Entolnostracés 1).
Des
recherches de
STEENSTRUP
sur
ce sujet
il
paraissait pourtant assez clair que
la
Liriope n'avait pas pu
entrer
dans le
Peltogaster de la manière que
RATHKE
le présumait,
vu
que
CAVOLINI
avait
prouvé qu'elle était un Crustacé parasite.
Il
resta donc toujours à montrer
leur
rapport mutuel,
et
aussi longtemps que ce sujet n'était pas débroui1lé,
la vraie nature du Peltogaster n'était pas encore mise au jour, quoiqu'on
eût
trouvé ses larves semblables dans
leur
développement primitif à celles
des Lernéides.
Presque en
1l1ême
telnps avec M:r
RATHKE,
le Professeur
H.
KRÔYER
trouva le Peltogaster
sur
l'abdomen de la Hippolyte pusiola et du
Pa-
gurus
bernhardus
et
pubescens, mais n'en parle que fort peu
sur
les
pages 56 & 57 dans son »Monographisk Fremstilling
af
Slregten Hippo-
lyte's nordiske Arter«, Copenh. 1842.
Il
Y dit pourtant qu'il en connaît
plusieurs espèces, ayant d'un coté de r analogie avec les Lernéides,
et
de
l'autre avec les »Hirudinées
et
les El1tozoaires«,
et
qu'il en a vu des petits
avec »tborax
et
abdomen ou
queue,
la dernière pourvue de pieds ou de
soies nageoires« etc, Cette. dernière observation, s'accordant, d'après ce
que
nou~
avons dit plus haut, avec celle de
CAVOLINI
et de O.
SCHMIDT,
contribue à prouver
sa
parenté avec les Crustacés Parasites,
et
non pas
avec les Hirudinées .
et
les Entozoaires, avec lesquels
il
ne
montre qu'une
analogie dans sa forme extérieure.
KRÔYER
n'a pas observé la Liriope.
Probablement
en
suivant la description
et
les figures de
RATHKE,
M:r
DIESING
a
en
. peu de lnots dans son
S!J~tema
Ilelminthum, 3:n;e ordre:
~lyzelmintha,
3:me sousordre: Bdellidea,
p.
434 & 435, parlé des
deux
espèces du Peltogaster, déja décrites de
RATHKE,
mais
il
a distingué celle
qui fut trouvé
sur
le Carcirllis maenas comme type d'un
genre
différent,
qu'il nomme Pachybdella, à laquelle paraissent aussi appartenir les
deux
1)
.Paa
samme
Sted
har
Pl'of, Schmidt gi\'it en meget
forst0rret
Figur
af
den nylig ud-
klrekkede y ngel, og
af
dennc Figlll', deI' stemmer l'et
ve)
med den
af
lIlig o\'enfor omtalte Fig, 16,
c,
hos
Cavolini
og
sauledes i
det
Hele viser dennes Rigtighed, fremgaaer
det,
att Pachybdellaen ikke l'et
l'el kan
vœre
omdannet
nf
en
andeo Kt'ebsform, end
af
et
Entomostracoll-.
(Steenstrup).