Dossier de Presse - Le 7e arrondissement de Paris

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DOSSIER DE PRESSE
AU SERVICE DES TSARS
La garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d’Octobre
9 octobre 2010 - 23 Janvier 2011
Musée de l’Armée - Hôtel national des Invalides, Paris
Lori, Gabriel I Ludwig père (1763-1840), Lori, Gabriel II Mathias fils (1784-1846)
Grande parade sur la place du Palais (d’après l’original d’I.-G. Mayer)
Vers 1800-1805
© Musée de l’Ermitage
Manifestation organisée par le musée de l’Armée - Paris
et le musée de l’Ermitage - Saint Pétersbourg
dans le cadre de l’année France-Russie 2010
En partenariat média avec :
www.france-russie2010.fr
Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
Sommaire
P. 3
Communiqué de presse
P. 4
L’histoire de la garde impériale russe à travers de riches collections
P. 5
Deux siècles d’histoire en huit séquences
P. 8
Scénographie
P. 10 Les collections russes du musée de l’Armée
P. 11 Le musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
P. 12 Le musée des Cosaques de la Garde impériale de S.M l’Empereur
P. 13 Informations pratiques
P. 14 Publication
P. 15 Autour de l’exposition - programmation culturelle : conférences, cycle cinéma, concerts.
P. 17 L’année France-Russie
Les photos publiées dans ce dossier sont disponibles libres de droit pour la presse, sur demande.
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
Communiqué de presse
Exposition
AU SERVICE DES TSARS
la garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d’Octobre
Musée de l’Armée / 9 octobre 2010 - 23 Janvier 2011
Dans le cadre de l’Année France-Russie 2010, le musée de l’Armée et le musée de l’Ermitage de SaintPétersbourg s’associent pour présenter à l’automne 2010 cette exposition consacrée à l’histoire de la
garde impériale russe, et plus largement à l’histoire de la Russie. Pendant plus de deux cents ans, des
années 1700 à la révolution d’octobre 1917, l’histoire de la garde impériale russe est intimement liée à celle de
la Russie dans le domaine non seulement militaire mais aussi politique, social et culturel, jusqu’à devenir le miroir le plus fidèle de sa richesse et de sa complexité.
Cette exposition, fruit d’une coproduction inédite entre les deux établissements, permettra de montrer au
grand public plus de 150 objets au caractère exceptionnel et somptueux : des peintures, des uniformes, des
armes et des objets d’arts. La majeure partie de ces pièces provient du musée de l’Ermitage. Certaines n’avaient encore jamais quitté le sol national. Celles issues des collections du musée de l’Armée et du musée des
Cosaques de Courbevoie évoquent le devenir des membres de la garde après 1917 et l’exil de grandes familles
russes à Paris.
Un programme de concerts, de conférences et un cycle cinématographique accompagneront l’exposition, qui
fait l’objet d’un catalogue co-édité par le musée de l’Armée et les éditions Somogy .
***
Commissariat :
Musée de l’Armée
Emilie Robbe, conservateur du département moderne (1643-1870)
Julien Voinot, adjoint, département moderne
Musée de l’Ermitage
Georges Vilinbakhov, directeur adjoint
Serguei Plotnikov, responsable du musée de la Garde impériale, Département de la Culture russe
Contacts pour la presse et les média :
Claudine Colin Communication
Albane Champey
+ 33 (0)1.42.72.60.01
+ 33 (0)6.88.77.46.71
[email protected]
Musée de l’Armée - Service communication
* Céline Gautier, chef de service
+ 33 (0)1.44.42.53.08
[email protected]
* Fanny de Jubécourt
+ 33 (0)1.44.42.32.34
[email protected]
Musée de l’Armée – Hôtel des Invalides, 129 rue de Grenelle 75007 Paris
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
L’histoire de la garde impériale russe
à travers de riches collections
Pour donner à la Russie une place de premier plan en Europe, l’empereur Pierre Ier le Grand (1682 – 1725) met
en place de nombreuses réformes destinées à rénover la société russe sur le modèle de grandes nations telles
la France, la Prusse ou la Suède. Fleuron de cette Russie nouvelle, la garde impériale, constituée d’hommes
valeureux et fidèles, en vient au fil des siècles à incarner le legs du tsar réformateur dans la capitale qu’il a fondée à Saint-Pétersbourg.
Ce statut fait d’elle une force politique à part entière, qui prend une part décisive aux révolutions de palais qui
marquent le XVIIIe siècle, de Pierre Ier à Paul Ier, en passant par Élisabeth Ière, Pierre III et Catherine II. Unité de
prestige chargée de la sécurité de l’empereur, la Garde a fait, au long de son histoire, la preuve de sa valeur au
combat : contre les Suédois sous Pierre Ier, contre la Grande Armée de Napoléon sous Alexandre Ier ou pendant
la Première Guerre mondiale sous Nicolas II.
L’exposition Au service des Tsars retrace cette histoire depuis la création de la garde par Pierre le Grand jusqu’à sa chute et sa dissolution provoquées par la révolution d’Octobre.
Objets et oeuvres d’art
La majorité des objets et des œuvres présentés dans cette exposition proviennent du musée de l’Ermitage
de Saint-Pétersbourg (département de l’histoire de la culture russe). Ils sont de nature diverses :
•
•
Uniformes et pièce d’équipements de nombreux régiments (habits, pelisses, casques, shakos…) ;
Effets personnels de tsars, de célèbres officiers, de personnalités politiques… tels l’habit de l’impératrice
Catherine II aux couleurs du régiment Préobrajenski, la pelisse d’officier des hussards de la Garde ayant appartenu à Alexandre I...
•
Estampes et tableaux – dont de nombreux portraits : portraits de Pierre le Grand, d’Alexandre Ier, de Nicolas I , d’Alexandre II, portrait équestre de l’impératrice Catherine II …
•
•
•
er
Drapeaux et étendards ;
Armes : sabres, lattes, épées ; fusils, pistolets…
Pièces d’arts décoratifs (service à thé réalisé par la manufacture impériale de porcelaine...).
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
2 siècles d’histoire de la garde impériale russe
en 8 séquences chronologiques
I - La naissance de la garde impériale – Pierre Ier le Grand
La garde impériale est créée en 1683 sous le règne de Pierre le Grand (1682-1725), tsar-réformateur et fondateur
de l’Empire russe. Elle représente un outil politique autant que militaire, au service de ses projets. Le corps des officiers se
compose de nobles, partisans des réformes ; sous leur autorité, les soldats, formés à l’école de l’obéissance, de la discipline et de la fidélité, sont le plus sûr pilier du nouvel Etat. Plus encore, la Garde incarne
la nouvelle société, à la fois ouverte sur les évolutions technologiques de la société occidentale et dominée par l’élite du mérite, de l’honneur et de l’abnégation, au service de
la Patrie et de l’Empereur.
< Portrait de l’impératrice Élisabeth Petrovna à cheval accompagnée d’un négrillon
Anonyme, milieu XVIIIe s.
© Musée de l’Ermitage
Élisabeth Petrovna (1709 – 1762) est la fille de Pierre Ier et Catherine Ier, princesse héritière à
partir de 1721, elle est couronnée impératrice de Russie en 1741.
En tant qu’impératrice, elle a cherche à se placer dans la continuité de la politique de son père
Pierre le Grand, fondateur de l’Empire russe. À ce titre, elle affectionnait de se montrer devant
ses gardes dans la tenue du régiment Preobrajensky. C’est ainsi, en uniforme et à cheval, qu’elle
est représentée par le peintre de cour Georg Christoph Grooth (1716 – 1749).
L’image « d’Impératrice des troupes », cultivée par Élisabeth Petrovna, était appréciée par les
membres de la garde impériale, grâce à laquelle elle avait accédé au trône.
II – Complots de palais - la Garde au cœur de la société
Après la mort de Pierre Ier, le pouvoir politique s’affaiblit, celui de la Garde s’en voit renforcé, et cette dernière joue
un rôle décisif dans le succès des coups d’Etat du XVIIIe siècle (Catherine Ière, 1725 ; Anne, 1730 ; Elisabeth, 1741 ; Catherine II, 1762).
A cette époque, la Russie accède au statut de grande puissance européenne. Ses liens économiques, politiques et culturels avec l’Europe influencent la société de Saint-Pétersbourg, où la Garde constitue près du tiers de la population. Ses
officiers sont alors au coeur des relations culturelles que les élites russes nouent avec la France à partir du règne d’Elisabeth (1741-1762).
III – Les guerres napoléoniennes
Les guerres napoléoniennes marquent profondément la société russe. Commencées par les humiliations d’Austerlitz et de Friedland, ces guerres se transforment, avec l’invasion de 1812, en « Guerre patriotique » et trouvent leur aboutissement glorieux avec l’arrivée à Paris des troupes d’Alexandre Ier. De ces victoires naissent un enthousiasme populaire général et un véritable sentiment national. Jusqu’à
présent, cette époque représente une sorte de légende fondatrice de l’Etat russe.
Le romantisme russe naît à la suite de ces guerres contre Napoléon. La
Garde et les héros de la Guerre patriotique – Koutouzov, Bagration, Raïevski, Denis
Davidov – incarnent véritablement, aux yeux des Russes, cette époque glorieuse. Les poètes et romanciers, de Pouchkine à Tolstoï, évoquent la Garde, à la
fois témoin et acteur de son temps, nimbée d’une aura
sans pareil. On la retrouve dans des œuvres comme
Le Cavalier d’airain de Pouchkine (1833), ou chez
Tolstoï dans Anna Karénine (1877) et Guerre et Paix
(1865-69).
^ Portrait d’Alexandre Ier
par Volkhov, 1811
© Collection musée de l’Ermitage
< Pelisse d’officier de hussard
ayant appartenu à Alexandre Ier, 1815-1826
© Collection musée de l’Ermitage
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
IV – Les Décembristes
La suite logique de l’épopée des guerres napoléoniennes est pour les Russes le commencement du « mouvement de libération », dont le début est marqué par l’insurrection des Décembristes, événement d’une importance majeure dans l’histoire mais également dans la mémoire collectives russes. Dans cet épisode, la Garde joue un rôle primordial. Elle est tout
simplement le seul acteur de cette insurrection, puisque tous les insurgés aussi bien que les forces de la répression sont
des officiers et des soldats de la Garde.
< Attaque du carré des Décabristes par le régiment des gardes à
cheval le 14 décembre 1825
par Timm Vassiliy (1820-1895), 1853
© Collection musée de l’Ermitage
Le tableau a été peint sur commande de l’empereur Nicolas Ier à titre de
don pour les officiers de la garde à cheval. Le régiment a été le premier à
intervenir sur la place du Sénat au moment de la répression du soulèvement des unités de la garde, connu comme la révolte « des Décembristes ».
V – Nicolas Ier - Splendeur de la Garde
L’époque du règne de Nicolas Ier est paradoxale. Epoque réactionnaire marquée à
la fois par l’écrasement de l’insurrection polonaise et par la défaite des troupes russes dans
la guerre de Crimée. Epoque faste pour la Garde qui « brille en société » lors des parades
et des bals organisés à Saint-Pétersbourg devenue la plus grande capitale militaire de l’Europe et dont la vie est indissociable de celle de la garde impériale.
Tcherkeska de général de l’escorte de sa Majesté impériale,
ayant appartenu au tsarévitch Alexandre (futur Alexandre II)
© Collection musée de l’Ermitage
En 1828, l’Escorte personnelle de Sa Majesté est réorganisée. Elle inclut dorénavant un détachement
de montagnards composé par les jeunes représentants des familles illustres des peuples du Caucase
russe. Plus tard, l’escorte est complétée par un détachement de cosaques du Caucase, de Lesghiens
et de musulmans transcaucasiens. Les cavaliers de l’escorte portent un uniforme exotique et pittoresque, inspiré des traditions des costumes régionaux des montagnards du Caucase.
L’ensemble présenté ici a appartenu à l’héritier du trône Alexandre Nikolaïevitch, futur Empereur
Alexandre II.
VI – Soutien du trône : les règnes d’Alexandre II et d’Alexandre III
Lors des règnes des empereurs Alexandre II (1855-1871), Alexandre III (1881-1894) et Nicolas II (1894-1917), le
nombre des régiments de la Garde s’accroît. Des parades fastueuses à la gloire acquise lors de la guerre russo-turque de
1877-1878, elle ne cesse d’attirer l’attention et l’admiration de la population tout en constituant toujours un pilier inébranlable du trône.
Couronnement d’Alexandre III et
de Maria Fedorovna,
(15 mai 1883)
Par Georges Becker, 1888
© Collection musée de l’Ermitage
< Éventail « Le carrousel des chevaliers gardes ». 1886
© Collection musée de l’Ermitage
L’éventail porte les couleurs du régiment des chevaliers gardes, l’unité la plus aristocratique de la cavalerie de la garde russe.
L’éventail commémore la fête du régiment qui se déroulait tous les 5 septembre. Il
était offert par les officiers des chevaliers gardes à leur chef, l’impératrice Maria
Fiodorovna.
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
VII - La Révolution d’Octobre
Cependant, ses officiers, devenus indifférents à la vie politique, ne perçoivent pas les signes des grandes secousses sociales qui se préparent. Aussi, en 1914, en envoyant au front la quasi-totalité des soldats de la Garde, décimés au combat, Nicolas II se prive-t-il de ses plus sûrs soutiens. Lorsque le mouvement révolutionnaire embrase la
capitale, il n’y reste presque plus de troupes acquises à la cause de la monarchie. Le mouvement révolutionnaire
embrase ainsi rapidement la capitale et le tsar est contraint d’abdiquer.
Portrait de P.M. Raievski, des Hussards de la Garde
Par Ernest Lipgart (1847-1932)
© Collection musée de l’Ermitage
Coupe à fruit, milieu de tables
Russie, 1902
Socle de marbre avec décorations et figurine centrale argent. Représentation d’un cosaque en
tenue de service avec sa chachka (lame cassée) et le fusil de 3 lignes
© Collection Musée du régiment des Cosaques de S.M. l’Empereur
VIII - Reliques
C’est dans le brasier de 1917 que s’achèvent l’histoire de l’Empire russe et celle de sa Garde. De nombreuses familles d’officiers se réfugient alors à Paris et y restent. Un important ensemble d’objets leur ayant appartenu est aujourd’hui conservé par le musée de l’Armée. Il sera complété par des pièces provenant du musée des
Cosaques de Courbevoie et conservées tant qu’à Courbevoie même qu’au musée Royale de l’Armée de Bruxelles.
Grande tenue d’officier du régiment des Chevaliers-Gardes,
avec le casque surmonté d’une aigle bicéphale, v.1900
© Musée de l’Armée-Paris.Dist RMN – Pascal Segrette
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
SCENOGRAPHIE
Mettre en scène la Garde impériale russe
Dès son arrivée sur le site, le visiteur peut suivre des « totems » d’information qui le conduisent vers le lieu de
l’exposition.
Puis, les piliers du péristyle de la cour d’Honneur, arborant
des images tirées des tableaux visibles dans l’exposition le
guident jusqu’à l’entrée du réfectoire Turenne, ancien réfectoire des pensionnaires des Invalides, au rez-de-chaussée de
l’aile Orient.
Salle Turenne vide
PARTI SCENOGRAPHIQUE
Pour conserver au monument historique sa majesté et sa lisibilité, l’exposition se déploie exclusivement au centre de la salle, laissant visible les peintures murales où Friquet de Vauroze (1648-1716) a raconté les guerres de
Louis XIV.
Dimensions, matériaux, couleurs et mise en lumière participent à cette différentiation et la lisibilité des deux fonctions de l’espace. Architecture et scénographie se renforcent dans un dialogue de contrastes et d’ambiances.
PARCOURS DE VISITE
© MAW/CL design
Dès l’entrée, une large cimaise accueille le visiteur
avec le titre et un texte d’introduction. La cimaise est
échancrée à droite de façon à recevoir le premier
étendard du régiment de Préobrajensky, suspendu
de façon à apparaître entièrement déplié et visible
recto-verso.
Entre deux sections, les visiteurs passent sous
les étendards, qui fonctionnent comme une porte
d’entrée vers une nouvelle étape de l’histoire de
la garde impériale.
Le parcours se déroule, en U. En revenant vers l’entrée, avant de quitter l’exposition, le visiteur fait face
à un dernier emblème, le précieux étendard de
Saint-Georges du régiment Préobrajensky marqué
d’une croix de Malte.
AMBIANCES
L’ensemble du parcours est ponctué de hautes tentures dont la fonction est triple : délimiter le circuit, filtrer la
lumière et construire une ambiance spécifique à chaque période, par le jeu des couleurs, des textures et
des décors.
L’espace joue sur une alternance d’espaces graphiques et de grandes vitrines vitrées sur toute la hauteur où les
objets se déploient librement. L‘uniforme est présenté en situation, à hauteur d’homme.
Le jeu des couleurs des salles s’inspire des œuvres présentées et donne une tonalité subtile évoquant chacune
des périodes abordées.
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
SCENOGRAPHIE (2)
Mettre en scène la Garde impériale russe
GRAPHISME ET SIGNALÉTIQUE
La signalétique est totalement intégrée à la scénographie. Le code couleur de la scénographie est réutilisé dans
le graphisme de l’exposition.
Deux typographies très différentes ont été choisies. Une typographie Bâton pour les titres (Arial) et une typographie à empattement pour le texte courant (Hoefler). Toutes deux sont Open Type, c'est-à-dire qu’elles contiennent tous les signes des alphabets latin et cyrillique. Le cyrillique reste cependant très discret ; il est employé
comme un symbole, porteur d’images et de rêves pour le public français.
© MAWCl Design
Pour familiariser et intriguer le visiteur, l’exposition
comprend une vingtaine de petits supports en
forme de miroirs, où l’on pourra trouver des détails
et anecdotes qui permettent de mettre en lumière
certains aspects des relations franco-russes tout au
long de la période (célébrités comme Tourgueniev
ou la comtesse de Ségur, espionnes, ambassadeurs
ou grands soldats…).
ORGANISATION DE L’ÉQUIPE
L'équipe scénographe/graphiste est constituée de [MAW] et CLDesign qui travaillent en partenariat régulier.
Elle a réalisé de nombreux projets ces dernières années, plusieurs expositions dont l’intégration scénographie/
graphisme a été remarquée, par exemple «Henri Rivière – entre japonisme et impressionnisme» à la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, «La Légende du Roi Arthur» à la Bibliothèque Nationale de France, site
Tolbiac, «Marguerite Gérard» au Musée Cognac Jay ou «Tous les bateaux du monde» au Musée national de la
Marine.
[MAW] regroupe les compétences d’architecture, économie, scénographie et mise en lumière.
Philippe Maffre et Marion Rivolier assurent la conception et le suivi scénographique ainsi que l’adaptation de
l’exposition à tous les publics.
La conception graphique et la signalétique, ainsi que tous les éléments de communications sont réalisés par
l’agence CLDesign, représentée par Camille Leroy.
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
LES COLLECTIONS RUSSES DU MUSEE DE L’ARMEE
En 1953, le musée de l’Armée engage véritablement une politique active d’acquisitions d’objets russes.
En 1969, s’ouvre au public la salle dite « des Alliées » où sont exposées près de 150 pièces russes, toutes porteuses d’histoire et d’émotion, dont 41 mannequins complets constitués à partir d’éléments d’origines diverses.
La Garde impériale russe y est représentée par des uniformes, des pièces d’équipement, des armes à feu, des
décorations… relatifs à l’histoire de ses divers régiments (cavalerie, infanterie, corps des pages, chevaliersgardes, uhlans de l’impératrice …).
Parties de néant, ces collections ont été rassemblées par le général Blanc, directeur du musée de l’Armée de
1951 à 1964, assisté d’éminents membres de la communauté russe en France, dont le général Andolenko
(1908-1978), fils d’un capitaine des dragons dans l'armée impériale russe mort en 1914, et dont la famille fut
contrainte à l’exil en France à la Révolution de 1917. Une autre figure majeure de ce travail fut le lieutenantcolonel Sergeï A. Mestcherinoff, ancien du régiment Préobrajensky, que ses précédentes fonctions d’attaché
militaire de la Russie en France (1916-1917), plaçaient en position de créer des liens durables entre les militaires russes émigrés et les Français.
Ces collections se sont constituées à partir de dons accordés par les propriétaires eux–mêmes ou bien par de
proches parents. Parmi eux, on compte en particulier des membres de la famille impériale - la grande duchesse
Hélène et le prince Nicolas de Grèce, le grand duc Gabriel … - mais aussi des particuliers vivant en exil depuis
les années 1920 (familles de la haute noblesse par exemple, tels la princesse Cantacuzène, le prince Eristoff, le
prince d’Oldenbourg, le prince Troubetzkoy…).
Par ailleurs, une grande partie des pièces a été acquise par l’intermédiaire d’associations des anciens membres
de régiment de la Garde ou de l’armée impériale : l’Union des anciens élèves du Corps des pages, celles des
anciens officiers du régiment Preobrajensky et des anciens du régiment Semionovski, les unions des chasseurs
de la garde, des chevaliers-gardes, des cosaques de la garde, le musée des hussards de la garde et le Foyer
des officiers de la marine impériale.
Dans le dernier quart du XXe siècle, en suivant la normalisation des relations diplomatiques entre la France et
l'URSS, ainsi que l'évolution de l'état d'esprit des générations qui se succèdent, le besoin d'une salle spécificique pour évoquer le sujet se fait resentir de façon moins pressante. Dans un contexte apaisé, les collections
russes intègrent petit à petit le musée de l'Armée au même titre que les autres collections relatives à l'histoire de
la France et de ses alliés ou bien font retour à leurs propriétaires qui leur tracent une nouvelle destinée. Parallèllement, les acteurs de cette histoire commune entre la France et la Russie choisissent aussi, en certaines occasions particulières, de mettre sur pied de grandes expositions qui permettent de considérer d'un oeil nouveau
les extraordinaires témoignages confiés au musée de l'Armée.
Ainsi de l'exposition de 1993, au moment de l'anniversaire de l'alliance franco-russe, ou aujourd'hui, de l'exposition "Au service des tsars" qui, pour la première fois, associe la France et une Russie nouvelle, qui reçoit en
héritage les mémoires de la Russie impériale et de l'ex-URSS.
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
LE MUSÉE DE L’ERMITAGE, SAINT-PÉTERSBOURG
On estime que la fondation de l’Ermitage remonte à 1764, date à laquelle l’impératrice Catherine II de Russie
acquit auprès du marchand berlinois Johann Ernest Gotzkowski, sa collection de peintures hollandaises et flamandes (225 tableaux).
L’Ermitage est un des plus grands musées du monde, ses collections comptent près de trois millions d’œuvres, monuments de la culture et de l’art de l’Europe et de l’Asie des temps les plus reculés jusqu’à nos
jours : tableaux, œuvres graphiques, sculptures, une des plus riches collections d’art décoratif, plus d’un million
de monnaies et médailles, des objets d’archéologie.
Parmi les trésors de l’Ermitage se trouvent des œuvres de Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, le Titien,
une brillante collection des œuvres de Rembrandt et de Rubens, un ensemble célèbre de peintures impressionnistes et postimpressionnistes, des tableaux de Matisse et Picasso. Les collections d’objets en or scythes et
d’antiquités de la Région du Nord de la Mer Noire jouissent d’une renommée mondiale.
L’ensemble principal des bâtiments de l’Ermitage inclut le Palais d’Hiver (ancienne résidence des tsars de Russie), les trois palais qualifiés de Petit, Vieux et Nouvel Ermitages, le théâtre de l’Ermitage et la Maison dite de
Réserve. Du complexe muséal dépendent aussi : le Palais de Menchikov, l’aile Est de l’État-major, le centre de
conservation et de restauration « Staraya Derevnya » et le Musée de la Manufacture impériale de porcelaine.
Par ordonnance du Président de la Fédération de Russie du 18 janvier 1991, l’Ermitage est entré dans la liste
des sites patrimoniaux de valeur exceptionnelle des nations de la Fédération de Russie.
www.hermitagemuseum.org
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
LE MUSEE DES COSAQUES DE LA GARDE IMPERIALE DE S.M L’EMPEREUR
Ce musée, qui regroupe les collections et souvenirs de ce régiment depuis sa création en 1775, est unique par
le fait qu’il représente le seul ensemble de patrimoine régimentaire russe préservé dans son intégralité.
Exposées au mess des officiers à Saint-Pétersbourg, les centaines de tableaux, gravures, objets d’art, décorations, pièces d’uniformes, étendards, sans oublier les archives, sont emballées après la Révolution de février
1917 sur ordre du général Grekoff, commandant alors le régiment. Expédiées sur le Don puis à Constantinople
et enfin à Belgrade lors de la guerre civile, ces collections arrivent en France en 1929 dans la maison louée à
Courbevoie par l’association régimentaire. Le général Opritz y réorganise le musée. Les incertitudes nées de
l’arrivée du Front Populaire au pouvoir en 1936 amèneront le transfert d’une importante partie de ces collections au Musée Royal de l’armée à Bruxelles où elle se trouve toujours, fort bien présentée à titre de dépôt. De
même, un certain nombre de pièces seront mises en dépôt au musée de l’Armée, à Paris, dans la salle des
Alliés et réintègreront Courbevoie après sa fermeture en 1981 en raison de travaux.
Aujourd’hui, le bâtiment de Courbevoie, acquis en 1949 par l’association a fait l’objet d’une rénovation complète
tant intérieure qu’extérieure, et accueille, entre autres, les collections et dépôts d’autres musées militaires russes en émigration. Sa riche bibliothèque historique est accessible aux chercheurs. C’est également un lieu de
mémoire vivante puisque, outre les visites de groupes qui y sont accueillies, plusieurs manifestations qui témoignent de la pérennité du souvenir de l’armée impériale s’y tiennent régulièrement : la fête du régiment, celles de
l’Union de la Garde, des Cadets, de l’Artillerie à cheval de la Garde, des Amis du Passé Militaire Russe, de l’Union des cosaques etc.
Enfin, en partenariat avec d’autres musées en France ou à l’étranger, le musée des cosaques de la Garde participe volontiers à de nombreuses expositions et manifestations.
Collections à remarquer dans l’exposition Au service des Tsars...
Parmi les trésors emportés de Russie à la Révolution, figure la tunique régimentaire offerte au Tsarévitch
Alexis, fils de Nicolas II, qui figurait, bien entendu, sur les listes du régiment dès sa naissance. Il s’agit de la
tunique de grande tenue, en drap écarlate, couleur distinctive des cosaques de Sa Majesté.
Confiée « à titre temporaire » au musée régimentaire par décision de l’Empereur, au début de la guerre, elle a
donc suivi la longue route de l’ensemble des collections et est, en temps normal, présentée à Bruxelles.
Autre ensemble unique au monde : les 22 trompettes d’argent gagnées par le régiment pour ses actions
brillantes dans la dure campagne de 1812, tant pendant la retraite de l’armée russe durant l’été que pendant la poursuite de la Grande Armée au cours de l’hiver. Elles portent l’inscription : « Pour distinction
contre l’ennemi dans la dernière campagne en 1812 ». Accordées en 1813, ces trompettes ne furent remises
qu’en 1826. Un certain nombre de régiments ont reçu de telles récompenses. Mais tant en Russie qu’à l’étranger, c’est aujourd’hui le seul ensemble qui subsiste… attendant de pouvoir à nouveau égrener les notes de la
marche nuptiale de Mendelssohn : la marche du régiment !
Contact
Musée des Cosaques de la Garde impériale de S.M. l’Empereur
12 bis rue Saint Guillaume
92400 Courbevoie
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée de l’Armée
Hôtel national des Invalides
129 rue de Grenelle
75007 PARIS
www.invalides.org
Tél. 0810 11 33 99 ou 01 44 42 38 77
Tarifs
> Exposition seule : 8 euros
> Billet couplé exposition + musée : 11 euros
Ce billet donne accès à l’exposition Au service des Tsars, aux salles d’exposition permanente du musée de l’Armée et à l’église du Dôme (Tombeau de Napoléon Ier), ainsi qu’au musée des plans-reliefs et au musée de l’Ordre de la Libération.
Horaires
Pendant la durée de l’exposition, celle-ci et le musée sont ouverts tous les jours de 10h à 17h,
sauf le premier lundi du mois (6 décembre, 3 janvier) ainsi que les 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier.
Accès
Métro : ligne 8, La Tour-Maubourg, Invalides / ligne 13, Invalides, Varenne
RER C Invalides
Parking sous l’esplanade des Invalides
Stations de taxi : Boulevard La Tour-Maubourg
Stations de Vélib’ à proximité : 1 av. de la Motte Piquet / 9 boulevard des Invalides
> Accès PMR : 6 boulevard des Invalides
***
VISITES COMMENTEES DE L’EXPOSITION
La visite permet de découvrir la Garde impériale russe - unité de prestige chargée de la sécurité de l’empereur dont l’histoire est étroitement liée à celle de la Russie de la fin du XVIIe siècle (Pierre le Grand) au début du XXe
siècle (Nicolas II).
Les domaines militaires, mais aussi politiques, sociaux et culturels seront abordés à travers les 150 objets exceptionnels présentés dans l’exposition (effets personnels des Tsars, armes, uniformes, objets d’arts et portraits) issus des collections du musée de l’Armée et du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg : notamment
l’habit de l’impératrice Catherine II et la pelisse d’officier d’Alexandre Ier, ou encore de nombreux portraits tels
ceux de Pierre le Grand ou de Nicolas Ier.
Le parcours sera rythmé par les 8 séquences chronologiques découpant l’exposition.
Infos pratiques
Groupes à partir de 10 personnes – réservation obligatoire : [email protected] ou 01 44 42 37 72
Durée : 1h30
Tarif : forfait visite guidée + droit d’entrée de 8 € / pers. (exposition seule) ou 11 € / pers. (exposition + musée)
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
PUBLICATION
Cette exposition est accompagnée d’un catalogue de référence :
Au service des tsars,
La garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d’Octobre
Coédition Musée de l’Armée-Somogy éditions d’art
Fleuron de l’Empire fondé par Pierre le Grand à la fin du XVIIe siècle, la garde impériale russe incarne le legs
d’un tsar qui a su mener la Russie au rang de grande puissance européenne.
L’histoire de cette unité de prestige est intimement liée à celle de la Russie : des campagnes contre la puissante
armée suédoise sous Pierre le Grand, en passant par les combats qui l’opposèrent à la Grande Armée de Napoléon sous Alexandre Ier, à Austerlitz ou à la Bérézina, jusqu’à la chute du régime impérial lui-même sous Nicolas II.
Envers et contre tous, la Garde reste jusqu’à sa dissolution le miroir fidèle de la richesse et de la complexité de
la Russie, renforçant le sentiment national exalté par les plus grands poètes et romanciers, tels Pouchkine ou
Tolstoï.
Pour la première fois, le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le musée de l’Armée à Paris et le musée du
régiment des Cosaques de S. M. l’empereur, à Courbevoie, s’associent pour évoquer et présenter l’histoire de la
garde impériale à travers un ensemble de pièces exceptionnelles jamais réunies à ce jour.
Tenues impériales, portraits, scènes de la vie de cour et du champ de bataille, armes et objets d’art… sont mis à
l’honneur dans cet ouvrage richement illustré qui condense les dernières recherches menées en France et en
Russie.
Contributions :
Andreï Strelnikov, conservateur du costume militaire, musée de l’Ermitage, département d’Histoire
de la culture russe.
Georguy Vilinbakhov, directeur adjoint chargé des questions scientifiques, musée de l’Ermitage
Sergeï Plotnikov, chef du Secteur d'héraldique militaire, conservateur des œuvres graphiques militaires (département de l’Arsenal), musée de l’Ermitage
Alexandre Bobrikoff, conservateur du musée du régiment des cosaques de S.M. l’empereur
Gérard Gorokhoff, trésorier de l’association du régiment des cosaques de S.M. l’empereur
Emilie Robbe, conservateur, département moderne (1643-1870), musée de l’Armée
Français
Parution : Octobre 2010
Format : 22*29 cm / 200 pages, 175 illustrations
Prix : 29 €
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
EN ÉCHO À L’EXPOSITION - LA PROGRAMMATION CULTURELLE
Cycle de conférences, en ouverture de l’exposition
Malgré l’éloignement géographique considérable, la Russie et la France ont en commun de compter, au XIXe
siècle, parmi les grandes puissances du concert des États européens, tout particulièrement sur le plan diplomatique
et militaire : cette situation les conduit à entretenir des relations suivies. A cette dimension géopolitique s’ajoutent des
échanges culturels, souvent significatifs, notamment au niveau des élites intellectuelles et artistiques des deux nations. Aussi le musée de l’Armée et l’Université permanente de la Ville de Paris, en prélude à l’exposition Au service
des tsars, organisent-ils en partenariat un cycle de conférences présentant plusieurs aspects des interactions multiples entre la Russie et la France au XIXe siècle.
17 septembre
Alexandre Ier et la France, par Marie-Pierre Rey, professeur à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
A plusieurs reprises, les choix d’Alexandre 1er ont eu de profondes répercussions sur la situation de la France en
Europe, notamment entre l’avènement d’Alexandre en 1801, et la chute de Napoléon puis le retour des Bourbons en
1814-1815.
20 septembre
L'alliance franco-russe : mythes et réalités militaires, par Emmanuel Pénicaut, conservateur au Service historique de
la Défense (SHD).
L’alliance franco-russe qui se met progressivement en place à la fin du dix-neuvième siècle s’efforce, non sans difficultés, de faire converger les efforts diplomatiques et stratégiques de deux pays très différents.
27 septembre
Du Théâtre Michel aux Ballets russes : les arts de la scène entre France et Russie au dix-neuvième siècle, par JeanClaude Yon, maître de conférences à l’Université de Versailles-St-Quentin-en-Yvelines.
Les liens culturels entre la France et la Russie, parfois méconnus, ne sont nullement négligeables durant le XXe siècle, notamment dans le domaine des arts de la scène.
29 septembre
Le génie romantique russe à l'époque de Gogol et Pouchkine. Trésors de la Galerie Trétiakov, par Daniel Marchesseau, conservateur général du patrimoine, directeur du musée de la Vie Romantique à Paris.
Le mouvement romantique qui a tant marqué les sensibilités européennes au XIXe siècle, n’a pas manqué d’influencer la vie artistique russe.
Infos pratiques
Auditorium Austerlitz, de 13h45 à 15h.
Gratuit - réservation obligatoire : [email protected] ou 01 44 42 51 73
Cycle cinéma, novembre
Le cinéma russe compte parmi les cinématographies européennes les plus prolifiques. En écho à l’exposition, deux
soirées cinéma sont proposées au grand public. Chaque séance est animée par un historien du 7e Art.
•
Samedi 20 novembre - 17h : L’Arche Russe d’Alexandre Sokourov en compétition officielle au Festival de
Cannes 2002, a été tourné dans le Palais le plus célèbre de Russie : l’Ermitage.
Le narrateur se réveille dans le musée, à une époque qui n’est pas la sienne. En compagnie d’un autre visiteur étranger, seul personnage pour qui il reste visible, il navigue de pièce en pièce, et à travers ces salles, les héros de 400
ans d’histoire russe - Pierre le Grand, Pouchkine...
•
Samedi 27 novembre - 17h : Le barbier de Sibérie, réalisé en 1998 par Nikita Mikhalkov. Cette fresque
romanesque plonge les spectateurs au coeur de l'âme russe et des trésors de sa culture.
En 1885, Jane Callahan, séduisante Américaine, part pour la Russie. Au cours de son voyage, elle rencontre Andrey
Tolstoï, jeune cadet avec lequel elle partage le même amour pour la musique. A Moscou Jane retrouve Douglas
McCracken, un inventeur qui tente de vendre aux Russes une imposante machine à déboiser. Pour y parvenir, il envisage d’utiliser Jane, qu'il fait passer pour sa fille, pour séduire ses futurs clients…
Infos pratiques
Auditorium Austerlitz
Gratuit - réservation obligatoire : 01 44 42 38 77
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
EN ÉCHO À L’EXPOSITION - LA PROGRAMMATION CULTURELLE
Concerts
Jeudi 23 septembre 2010, à 20h – Cathédrale Saint-Louis des Invalides
Avec le soutien du ministère de la défense
Orchestre d’harmonie de la MUSIQUE DE L’AIR, sous la direction de Claude Kesmaecher
et soliste Evgeny MIKHAYLOV, piano et Vincent CHAIGNET, clarinette solo, de l’orchestre de la Musique de l’Air
> Programme :
RIMSKI-KORSAKOV, Ouverture de la Grande Pâque russe et Mélodies pour clarinette et orchestre
RACHMANINOV, 1ère Danse Symphonique et Concerto pour piano et orchestre n° 1 en fa dièse mineur, opus 1
> Entrée gratuite
Mardi 28 septembre 2010, à 20h – Cathédrale Saint-Louis des Invalides
LES CHANTRES DE MOSCOU
Chœur orthodoxe russe de basses profondes, sous la direction de Georgy SMIRNOV
Solistes : Oleg BOCHAROV, ténor, artiste émérite de la Russie—Oleg GRIGORACHENKO, ténor, artiste émérite de la
Russie—Mikhail SERICHEV, ténor - Grigori GRIGORIEV, ténor - Artem REZNICHENKO, baryton - Sergey ARKHANGELSKI, basse – Petr PANOV, basse
> Programme :
Musique sacrée de l’Eglise orthodoxe russe – Chants de l’armée impériale russe – Chants populaires russes et cosaques.
RACHMANINOV – TCHESNOKOV – LVOVSKI – GONTCHAROV – TROUBATCHEV – BORTNIANSKI – KRILOV …
> Conditions d’accès : 9 € / 7 €
Jeudi 21 octobre 2010, à 20h – Cathédrale Saint-Louis des Invalides
Avec le soutien du ministère de la défense (DMPA)
Orchestre d’harmonie de la MUSIQUE PRINCIPALE DE L’ARMÉE DE TERRE sous la direction de Michel Moisseron
Soliste Tristan RAES, piano
> Programme :
MOUSSORGSKI, Extr. de Boris GODOUNOV – TCHAÏKOVSKI, Ouverture de Romeo et Juliette – TCHEREPNIN,
Sonatine pour timbales et orchestre – RIMSKI-KORSAKOV, Extr. de l’Opéra Sadko : Chanson indoue et concerto pour
piano et orchestre opus 30 – SCRIABINE, 2e Sonate en sol dièse mineur, pour piano solo – PROKOFIEV, 2 marches
militaires
> Entrée gratuite
Vendredi 19 novembre 2010, à 20h – Grand Salon
A l’occasion du centenaire de la mort de Léon TOLSTOÏ (1828 – 1910)
Concert de clôture du colloque « L’œuvre de Léon Tolstoï », de l’Université de Paris IV-Sorbonne (17-20 nov.)
“La Sonate à Kreutzer ”
Sofja GULBADAMOVA, piano - Colin PIPS DIXON, violon - Vitali ROMANOV, baryton de l’opéra de Saint-Pétersbourg
et Anne LEFOL, récitante
> Programme :
BEETHOVEN, Sonate n° 9 en la majeur “ A Kreutzer ”, opus 47 et romances russes et tziganes
> Conditions d’accès : 25 €
CYCLE JEUNES TALENTS-PREMIÈRES ARMES
EN PARTENARIAT ARTISTIQUE AVEC LE CONSERVATOIRE DE PARIS (CNSMDP)
Vendredi 15 octobre, à 12h15 – Grand Salon
Duo AZAR- Carl-Emmanuel FISBACH, saxophone - Wenjiao WANG, piano
Programme : GLAZOUNOV – RACHMANINOV – DENISOV
Vendredi 5 novembre, à 12h15 – Grand Salon
Danijel BRECELJ, piano - Stéphane GUIOCHEAU, violon - Stefan CHAPLIKOV, piano
Programme : SCRIABINE – LEKEU
Vendredi 26 novembre, à 12h15 – Grand Salon
Trio DEMIAN - Mi-Sa YANG, violon - Sietse-Jan WEIJENBERG, violoncello - Nozomi MATSUMOTO, piano
> Programme : CHOSTAKOVITCH
Entrée gratuite pour ces 3 concerts
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Au service des Tsars, Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
Année France-Russie 2010
Une année pour découvrir les multiples visages de la Russie
Organisée simultanément dans les deux pays, l’Année France-Russie 2010 vise, avec plus de 350 événements, à faire découvrir les diverses facettes de la Russie en France et de la France en Russie.
La Russie est conviée à présenter sur l'ensemble du territoire français la richesse de sa culture, à travers un ensemble de
manifestations portant sur le patrimoine comme sur la création contemporaine. De même, le programme français en Russie
vise à faire mieux connaître notre pays tel qu’il est aujourd’hui.
Préparée par une étroite collaboration entre les deux Etats, cette Année aspire à élargir la vision que Français et Russes se
font du pays partenaire grâce à une multitude de projets portés par les responsables politiques, les acteurs économiques, les
professionnels de la culture et les artistes, la société civile et les médias.
Cette année 2010 devrait ainsi permettre d’explorer les liens historiques et vivants qui unissent la France et la Russie, d’encourager des rencontres et des coopérations inédites, et de susciter un vaste débat d'idées de Brest à Vladivostok.
La programmation de l’Année France-Russie poursuit trois grands objectifs :
Inviter à découvrir ou à revisiter quelques pans essentiels du patrimoine artistique, historique et intellectuel de la
Russie. Fondé sur la conviction profonde qu’on ne peut être homme de progrès sans connaître et comprendre l’œuvre des
siècles passés, ce propos est au cœur de l’exposition « Sainte Russie » au musée du Louvre, par exemple.
Mettre en lumière la création contemporaine russe. La programmation de l’Année France-Russie 2010 propose de découvrir tout un pan d’une création contemporaine qui a conquis de nouveaux lieux et une nouvelle reconnaissance en Russie.
Plasticiens, metteurs en scène, musiciens… présenteront leur travail aux quatre coins de l’hexagone à l’instar du collectif Blue
Noses au Musée des Beaux-arts de Nantes en novembre prochain, d’Irina Korina et Alexeï Kallima invités par le Mac/Val à
Ivry en juin ou encore de Vladimir Golubev avec son spectacle Non Solo.
Favoriser les échanges et les projets conjoints entre artistes et institutions des deux pays. La célébration des littératures russe et française au festival « Etonnants voyageurs » de Saint-Malo puis le long du Transsibérien, de Moscou à Vladivostok, comme la création d’Angelin Preljocaj associant les danseurs de sa propre compagnie et ceux du Bolchoï ou encore
les trois coréalisations Franco-russes de Hip-Hop en tournée en France cet été, donnent une idée de l’ampleur et de la variété
des perspectives ouvertes.
L’Année France-Russie 2010, c’est également des temps forts dans les domaines économiques (Salon International de
l’Agriculture, Forum Economique de Saint-Pétersbourg, Séminaire ADEME …), des grands rendez-vous sportifs (Course à la
voile Vendée/Saint-Pétersbourg), des événements scientifiques et technologiques (lancement de la fusée Soyouz), des
rencontres entre étudiants (Salon de l’Education 2010)… . Autant de rendez-vous incontournables qui marqueront la vitalité
de la coopération franco-russe dans les domaines diplomatiques, économiques, scientifiques et éducatifs.
www.france-russie2010.fr
L’Année France-Russie 2010 bénéficie du soutien d’un
comité de mécènes :
L’Année France-Russie 2010 est organisée et mise en
œuvre par :
Pour la Fédération de Russie :
Le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Culture, le
ministère du Développement économique, le ministère de l’Industrie, le ministère de l’Education et de la Science, l’Agence fédérale
Rossotroudnitchestvo et l’Ambassade de la Fédération de Russie
en France Président du Comité national l’organisation : Serguey
Narychkine
Coprésident du Comité mixte d’organisation et coordonnateur :
Mikhaïl Chvydkoï
Partenaires médias :
Pour la France :
Le ministère des Affaires étrangères et européennes, le ministère
de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Economie,
de l’Industrie et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale,
le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le
ministère de la Santé et des Sports, l’Ambassade de France en
Russie et Culturesfrance
Président du Comité national d’organisation : Bernard Kouchner
Coprésident du Comité mixte d’organisation : Louis Schweitzer
Commissaire général : Nicolas Chibaeff
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