strictement sup´erieurs `a a. Cet ensemble est non vide, car 2ba ∈A. Il poss`ede donc un
plus petit ´el´ement strictement positif que nous ´ecrivons b(q+ 1).
0< b ≤a < b(q+ 1) donc q≥1. Posons rq=a−bq.rq∈N. Donc (q, rq) convient.
•Unicit´e du couple.
Supposons qu’il existe (q, r) et (q0, r0) deux candidats possibles avec r < r0.
(∗)a=bq +r=bq0+r0avec (∗∗)0 ≤r < b et 0 ≤r0< b.
De (∗) on d´eduit b(q−q0) = r0−rc’est-`a-dire que (r0−r)∈bNet de (∗∗) on d´eduit que
0< r0−r < b −r≤b, soit 0 < r0−r < b. Or le seul multiple de bstrictement inf´erieur `a
best 0, donc r=r0et q=q0.2
Remarque : aest multiple de bou bdivise asi et seulement si ra,b = 0
Application : Montrons que si nest un carr´e, alors le reste de la division par 4 de n
est 0 ou 1.
Soit n=a2.∀a∈N,∃!q∈N,∃!ra,4,0≤ra,4<4, a = 4qa,4+ra,4.a2= 4[4qa,4+ 2qa,4ra,4] +
r2
a,4. Or Remarques
Table 1: Les carr´es de r∈[0,4[N
r0123
r24×0 + 0 4 ×0 + 1 4 ×1 + 0 4 ×2+1
•On en d´eduit par contrapos´ee que si le reste de la division par 4 d’un entier nest 2 ou
3, alors nn’est pas un carr´e de N.
•On aurait pu ˆetre plus rapide en posant a= 2q+r, r = 0 ou r= 1, mais la preuve ne
peut pas ˆetre g´en´eralis´ee (cf. TD).
D´efinition 2.1 Soient a∈Net b∈N∗. Soit le couple unique qa,b ∈Net ra,b ∈Nqui
satisfont
a=b.qa,b +ra,b et 0≤ra,b < b
qa,b est appel´e division enti`ere de apar bet est not´e DIV (a, b). C’est une op´eration de
N×N∗→N.
ra,b est appel´e le r´esidu de amodulo b.
2.1 D´ecomposition en base b d’un nombre naturel
Une application importante de la division euclidienne est l’´ecriture unique de tout nombre
dans une base b.
Th´eor`eme 2.2 Soit bun entier naturel strictement sup´erieur `a 1. Tout n∈N∗s’´ecrit
de fa¸con unique sous la forme d’un polynˆome non nul en b `a coefficients dans [[b−1]].
∀n∈N∗,∃!u∈N,∃!(n0, n1,··· , nu),∀i∈[0, u],0≤ni< b, nu6= 0, n =
u
X
i=0
nibi
.
4