GÉOGRAPHIE
Un produit mondialisé : le café
1993 : création de l’Organisation des Pays!
Producteurs de Café - OPPC
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LE CAFÉ : UN PRODUIT BOURSIER Une raréfaction de la production fait invariablement monter le cours
d’un produit devenu indispensable au mode de vie contemporain. Les
Bourses des pays du Nord jouent d’ailleurs un grand rôle dans la
fixation des cours du café à l’échelle mondiale.
Pour peser davantage, certains pays producteurs ont créé en 1993 l’Organisation des pays producteurs
de café (OPPC) sur le modèle de l’OPEP pour le pétrole. Mais force est de constater que cette
organisation n’influence pas le commerce mondial.
Valorise les terres et l’économie régionale
!
Dynamise et participe à l’activité de grands ports d’exploitation
!
Port de Santos, côte Nordeste du Brésil : plus grand port exportateur!
de café au monde
LE CAFÉ : UN LEVIER DU DÉVELOPPEMENT Pour certains pays du Sud, comme le
quinoa, le cacao ou le coton, la tentation
est grande de spécialiser leur agriculture
vers une certaine forme de
monoproduction. Cela comporte bien
évidemment des risques. Pour autant, le
café peut être considéré comme un levier
de développement.
Sa culture fournit des terres et des
emplois agricoles, notamment aux petits
producteurs qui sans cette manne iraient
grossir l’exode rural et les périphéries
pauvres de certaines grandes mégalopoles.
LE CAFÉ : SYMBOLE DU COMMERCE ÉQUITABLE
1,8 > 3€2,3 > 3,3€
0,15€0,60€
RÉMUNÉRATION!
PRODUCTEUR
Prix!
au consommateur Ce rôle social lié à la production du café a
contribué à l’émergence du commerce équitable,
qui, à ce jour, est sans doute l’illustration la plus
aboutie d’une volonté de bouleverser les
schémas traditionnels du commerce mondial, et
notamment entre les pays du Nord et du Sud.
De petits producteurs créent des coopératives et peuvent négocier avec des labels qui leur garantissent une
« juste rémunération », en limitant notamment l’intervention des intermédiaires qui ont une fâcheuse
habitude de prélever une part non négligeable du prix final de vente du café. Max Havelaar (tiré nom d’un
roman d’Edouard Douwes Dekker dénonçant la condition des paysans de l'île de Java) en un l’un des plus
connus. Il contribue également à la commercialisation de café provenant de pays les plus pauvres et les
moins bien intégrés aux flux de la mondialisation. Cependant, le café vendu par les réseaux du commerce
équitable représente une faible part du total, pas plus de 5 %.