Corrigé du Soutien séance 8 – Décollage de la fusée Ariane 5
1.1.1. On représente le vecteur poids −→
Pappliqué
au centre de gravité G de la fusée, et le vec-
teur poussée −→
Fau niveau des tuyères du ré-
acteur ;
On trace un vecteur de plus grande longueur
pour −→
Fque pour −→
P, sinon la fusée restera
« clouée » au sol !
On décale artificiellement les vecteurs sur le
schéma, pour mieux voir leurs longueurs et
leurs points d’application :
G
−→
P
−→
F
y
O
−→
j
1.2. Système : {fusée} de masse Msupposée
constante ;
Référentiel terrestre, supposé galiléen, vec-
teur champ de pesanteur −→
gsupposé uni-
forme et constant ;
Bilan des forces :
– Poids −→
P=M−→
g: vertical, vers le bas, en
G, valeur P=M g ;
– Poussée −→
F: verticale, vers le haut, en T
extrémité de la tuyère du réacteur, valeur
F= 1,16 ×107N.
Deuxième loi de Newton appliquée au sys-
tème considéré :
X−→
Fext =M−→
a
⇒
−→
P+−→
F=M−→
a
Projection sur l’axe (Oy)vertical ascendant :
−P+F=Ma ⇔a=F−P
M
En remplaçant le poids par son expression :
a=F−Mg
M=F
M−g
1.3. Application numérique :
a=1,16 ×107
7,3×105−9,8 = 6,1 m ·s−2
1.4. Si l’accélération est constante, la vitesse est
la primitive de l’accélération selon :
v=at +v0
où v0est une constante d’intégration dé-
terminée par la condition initiale sur la vi-
tesse. Ariane est immobile à l’instant initial
t0= 0 s du décollage, donc :
v(t= 0 s) = 0 m ·s−1
Par identification, v0= 0 m ·s−1. En rempla-
çant l’accélération apar son expression trou-
vée à la question 1.2 :
v(t) = at =F
M−gt
1.5. La position yest la primitive de la vitesse
selon :
y=1
2at2+y0
où y0est une constante d’intégration déter-
minée par la condition initiale sur la position.
Ariane a son centre d’inertie G confondu
avec l’origine O du repère à l’instant initial
t0= 0 s, donc :
y(t= 0 s) = 0 m
Par identification, y0= 0 m. D’où l’équation
horaire de la position :
y(t) = 1
2at2=1
2F
M−gt2
1.6. Calculons la position y1=y(t1)à laquelle se
trouve la fusée au temps t1indiqué :
y1=1
2at2
1=6,1×(6,0)2
2= 1,1×102m
c’est-à-dire approximativement 110 mètres
de parcouru. La fusée s’élève lentement au
début, mais ne cesse d’accélérer, ce qui ex-
plique qu’il lui faut en général moins d’un
quart d’heure pour sortir de l’atmosphère.
2. Les frottements de l’air ont été négligés. On
peut supposer qu’ils ralentissent suffisamment
la fusée pour expliquer qu’elle parcoure une dis-
tance plus faible que celle calculée dans le cas
idéal sans frottements.
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