PDF 52 ko Activités d`aprentissage

Activités d’apprentissage (module 1)
ACTIVITE 1
1. Intitulé de l’activité
Est-ce que vous êtes un entrepreneur ?.
2. Pré-requis
Cette activité est destinée aux apprenants inscrits dans le Master
3. Objectifs
Connaitre votre profil entrepreneurial
4. Module(s) et/ou séquence(s) concernées
UE1 – Module 1 : Entreprenariat et Business Plan.
5. Enoncé et déroulement de l’activité
• Télécharger le document PDF intitulé « test-entrepreneur ».
• Effectuez le test
• Produire un document 2 pages Word maximum dans lequel vous allez indiquer votre
résultat (points?) et émettre votre avis et vos commentaires sur sur votre résultat
personnel et sur ce test en général.
6. Résultat attendu des apprenants
• 2 pages au format .doc déposée dans l'espace de dépot en respectant les délais.
7. Ressources visant à faciliter la tâche
- article PDF téléchargeable sur la Plateforme.
8. Evaluation
L’évaluation de cette activité est basée sur :
- 60% sur la pertinence de vos réponses pour la réalisation du test
- 40% sur la qualité de votre avis et de vos commentaires

ACTIVITE 2
XYZ
En 2005, deux jeunes diplômés de l’Institut supérieur d’administration des affaires de Sfax
lancent un site Internet communautaire XYZ en travaillant à distance l’un dans sa chambre au
centre-ville de Sfax l’autre à Tunis. Ils sont rejoints quatre mois plus tard par un troisième
associé fondateur, titulaire d’un Master Spécialisé en finance de l’ISAA Sfax. Ensemble ils
ont moins de soixante quinze ans, comme ils le répètent souvent. Pourtant, ils voient grand et
affirment leur ambition de rejoindre les succès story de l’entrepreneuriat sur Internet comme
Lary Page et Sergey Brin, fondateurs de Google, Mark Zuckerberg créateur de Facebook.
Se lance dans les affaires grâce à Internet en a échaudé plus d’un après l’éclatement de la
bulle Internet en 2002. Les faillites étaient nombreuses et la lame de fond a secoué violement
les places financières étourdies par la frénésie suscitée par les valeurs dot. Com.
Pourtant certains projets réussissent encore, et les créateurs de XYZ y croient fermement ainsi
que ceux qui ont financé leur première levée de fonds. La recette de XYZ est simple : créer du
lien social entre les voisins, une sorte de Facebook de quartier. Le business model est
astucieux, en constituant des réseaux sociaux de voisinage, XYZ permet aux commerçants
locaux d’interagir et de se lancer dans des compagnes de communication ciblées. Les trois
entrepreneurs entendent révolutionner le monde de la publicité locale en la rendant interactive
et plus efficace grâce à l’Internet.
Les investisseurs ont-ils renoué avec leurs vieux démons en faisant confiance à trois étudiants
sans expérience ? Une chose est néanmoins sûre, les trois créateurs de XYZ ont bataillé dur
pour vendre leur idée, différentes versions de business plan en sont une preuve indéniable.
Révolutionner la publicité locale :
Mohamed Ali effectue peu de temps après un stage chez un acteur important du
développement d’applications Web et rencontre son mentor, un ex-directeur marketing d’une
entreprise informatique. La distance entre les commerçants locaux et leurs clients est
importante en dépit de la proximité géographique. Les flyers distribués aux chalands dans la
rue ne sont pas efficacement et les commerçants manquent d’un canal cible et peu coûteux
pour explorer les besoins des clients et y répondre efficacement. Fini les flyers et les Pages
Jaunes, XYZ permet aux commerçants de crée des pages web. Pour communiquer et échanger
avec leurs clients. Les trois entrepreneurs jouent sur Deux fronts, le premier consiste à créer et
entretenir des commerçants créés des pages web forme de réseaux sociaux sur Internet. Grâce
à l’application de localisation géographique Google Map, le nouvel inscrit sur XYZ intègre la
communauté virtuelle de son quartier. Ce faisant le site crée du lien social et facilite
l’intégration des uns et des autres dans le quartier. Cela leur permet surtout de se rencontrer
dans la vie réelle pour se rendre plusieurs services comme garder les enfants, partager son
réseau Wifi ou sa machine à laver, organiser des sorties, des soirées, etc. cette communauté
une fois constituée devient une cible suffisamment visible pour que les commerçants qui
disposent de pages web sur XYZ puissent leur adresse des messages et des opérations. A
l’approche de l’Aïd par exemple, il est ainsi possible de commander et personnaliser ses
gâteaux auprès de son pâtissier, comparer les offres de différentes pâtisseries de la région et

savoir ce qu’en pensent ses voisins grâce aux commentaires déposés sur les pages web des
commerçants.
XYZ propose aux commerçants la plate-forme technique pour interagir avec l’acheteur et
amène jusqu’à sa porte une communauté active et soudée d’internautes.
Le local et Internet, un oxymore ?
Ainsi présentée, l’idée de XYZ semble aller à contresens de l’esprit d’Internet. En effet,
l’essor d’Internet réside dans l’amenuisement des barrières espace et temps et la connexion de
certaines de millions d’individus aux quatre coins de la planète. Grâce à Internet, il est
désormais possible d’acheter son appareil photo à Hong Kong et de commander du quinoa du
Brésil ou du thé d’Inde. Mais qu’Internet serve aujourd’hui à se faire connaître de son voisin
de palier, est indiscutablement une véritable gageure.
Pour XYZ la valeur ajoutée d’internet se situe à deux niveaux :
§ Le premier niveau est celui des applications interactives que permet désormais le Web 2.0 et
que l’expérience de Riadh, le troisième associé, lui permet de maîtriser les ayant déjà
appliquées dans ses expériences de créations de sites antérieures.
§ Le deuxième niveau consiste dans l’aspect réseau et les liens sociaux que crée Internet entre
différentes communautés rassemblées autour de sujets divers (les anciens camarades de
classe, l’amour de la musique pour Myspace, etc) et qui permet à la communauté de garantir
et de développer par elle-même, chemin faisant, le ciment qui va lier ses membres.
XYZ combine la puissance d’Internet, les applications et les réseaux sociaux, avec marché
encore vierge de la publicité locale.
La publicité sur Internet est en passe de devenir le segment le plus important en Tunisie. Les
analystes constatent en effet qu’Internet progresse deux fois plus que les médias traditionnels
(presse, télévision et radio). L’attrait du marché est donc indéniable XYZ se situe sur un
marché peu concurrentiel dominé jusque-là par la publicité locale sur le support papier de la
presse régionale. A fin de diversifier ses revenus XYZ entend compter sur des sources de
revenus complémentaires autres que ceux payés par les annonceurs locaux qui lui permettent
de valoriser sa ressource principale, à savoir les réseaux sociaux.
Comment générer des revenus ?
Le revenu principal de XYZ se fonde sur une souscription à un abonnement proposé aux
commerçants en contrepartie d’une page web et d’une batterie d’application et de
fonctionnalités pour interagir avec les communautés de quartier. XYZ cible les commerçants
indépendants et les chaînes de franchisés. Diverses formules sont proposées aux annonceurs et
elles varient de 10 à 40 dinars par mois.
Une commission sur les ventes est aussi prévue dans le cadre d’opérations ponctuelles dans
lesquelles un client réalise une transaction à travers un bon d’achat ou un bon de réduction
obtenu sur le site de XYZ .

En se constituant une base de données importante d’internautes, XYZ entend aussi profiter
d’autres sources de revenus courants sur Internet tels que le financement au clic sur les
banderoles publicitaires ou l’e-mailling.
La rentabilité de l’entreprise est dépendante du nombre d’internautes inscrits d’un côté et du
nombre d’abonnements souscrits par les commerçants locaux de l’autre. L’évolution des
inscrits sur un site communautaire et un réseau social est généralement lente au démarrage.
Elle rebondit d’une manière significative ensuite sous l’effet du bouche à l’oreille et du
phénomène appelé en économie « externalités de réseau » (l’ajout d’un membre à un réseau
augmente l’utilité des autres membres). Des prévisions faites sur cinq ans tablent sur 500.000
d’inscrits en Tunisie et trois fois plus si XYZ décide de partir à l’international.
Des résultats positifs sont attendus pour le troisième exercice. Pendant les deux premières
années l’entreprise doit encaisser des pertes liées à l’investissement dans la construction de la
plate-forme technique, le recrutement des internautes et le démarrage auprès des commerçants
locaux.
L’équipe de XYZ s’est rapidement étoffée depuis sa création avec l’intégration de stagiaires
développeurs Web. Les besoins en compétences sont susceptibles d’évoluer en fonction de la
croissance de l’entreprise et de sa stratégie de développement dans le futur.
Question
A partir des éléments mentionnés dans le cas, élaborer un résumé opérationnel (executive
summary) du business plan de démarrage.
(Fournir 2 pages Word)
ACTIVITE 3
Le cas de la poterie du sud
Monsieur Radhi jeune promoteur diplômé de l’institut des arts et métiers de
Sfax-Tunisie dans la spécialité céramique murale, vient de lancer son nouveau
projet de fabrication des produits de poterie de tous genres. Il vient d’installer
son Four à gaz dans un local aéré à la compagne. Il veut établir un plan
marketing pour son projet. Il vous demande de lui expliquer ce qui suit :
1- Définir clairement les objectifs visés (A long ; à moyen et à court terme) ; (6
lignes au maximum)
2- définir la stratégie commerciale à suivre? (6 lignes au maximum)
3- Proposer une segmentation marketing? (Une demi-page)

4- Proposer un plan d’action pour les 4 composantes du marketing Mix
(Produit ; Prix ; Place ; Publicité et communication média et Hors média) ? (2
pages maximum)
5- Préparer un Logo ; Un prospectus ; Un dépliant et une carte visite ?
6- Enumérer une liste de cinq risques à encourir à l’échelle commerciale et
proposer pour Chacun d'eux une solution possible? (1 page)
ACTIVITE 4
Activité :
Mr. Mohamed Ali envisage la création d’un restaurant dans la région de Sfax. Ce
projet nécessite l’emploi de la main d’œuvre qui doit être de trois types de poste : chef
cuisinier, commis de cuisine et serveurs.
Dans le cadre de la préparation du plan de ressources humaines de son Business plan il
dispose des informations suivantes :
• Il est prévu de réaliser environ 40 couverts pour le service du midi et 60
couverts le soir soit au total une centaine de couverts par jour.
• Il est prévu que le restaurant ferme 28 jours au Mémoires de l’année, en période
creuse bien entendu, en plus des deux jours de fermeture hebdomadaire et 6
jours fériés.
• Un chef cuisinier peut préparer des plats pour 90 personnes (ou couverts) au
Mémoires d’une journée de travail de 8 heures.
• Un commis de cuisine peut s’occuper de la préparation d’aliments pour 130
couverts quotidiens pendant sa journée de travail de 8 heures également.
• Un serveur assure le service pour 45 personnes en moyenne pour une journée
de travail 8 heures (temps de travail réglementaire dans la restauration = 40
heures par semaine).