Service relations publiques – Ville de Montceau 18 rue Carnot
En 2015, on dénombre 1340 personnes
vivant avec le VIH (PVVIH) en Bourgogne.
Un peu plus de la moitié sont pris en charge
sur Dijon et un quart sur la Saône-et-Loire
(205 sur Chalon et 131 sur Mâcon). 38
nouveaux cas dont presque 20% en stade C,
évoquant des dépistages encore trop
tardifs.
2016 a vu naitre de nouveaux territoires
avec l’agrandissement de la région et de ce
fait une file active majorée de 803 PVVIH
en Franche Comté, mais aussi de nouveaux
dispositifs, comme les CEGIDD (CeGIDD:
Centre Gratuit d'Information, de Dépistage
et de Diagnostic des infections par le virus
de l'immunodéficience humaine (VIH), les
hépatites virales et les infections
sexuellement transmissibles (IST)). Outre
leur mission de dépistage et de traitement
des infections sexuellement transmissibles,
ils ont vocation à évoluer vers un centre de
santé sexuelle. En effet, ils sont aussi un
point d’entrée pour les questions de
contraception, même d’urgence, pour celles
de violence liée au genre ou aux choix
sexuels, pour la prévention par la
vaccination, pour le traitement post
exposition VIH mais aussi, depuis juin, pour
la PrEP, prophylaxie préexposition : chez
certains usagers à très haut risque
d’infection par le VIH un traitement
médicamenteux peut être délivré pour
éviter d’être infecté.
On parle désormais de prévention
combinée, avec un arsenal préventif élargi
où le préservatif conserve toujours sa place
privilégiée, notamment dans la prévention
des IST. Des publications récentes
confirment qu’un patient VIH sous
traitement efficace ne transmet pas la
maladie. Cette information très importante
pour les patients est en outre un argument
supplémentaire pour dépister et traiter le
plus précocement possible. Etre dépisté et
traité, c’est se protéger mais également
protéger les autres.
« 25 ans après la découverte du VIH, plus de 35 millions
de personnes sont aujourd'hui infectées dans le monde
et 1 séropositif sur 4 ignore qu'il est porteur du virus,
d’où la nécessité de sensibiliser le grand public au
dépistage, plante le décor Josiane Bérard. Venez
rencontrer des professionnels lors de la journée
mondiale de lutte contre le Sida. »
Plusieurs stands d'information libre seront présents à
l’Embarcadère de 15 h à 18 h :
le planning familial Informations autour de la
thématique « les femmes et le VIH ».
Le Centre de planification et d'éducation
familiale de Montceau : informations autour du
l'IVG et de la contraception.
Le CeGIDD : Centre Gratuit d'information, de
Dépistage et de Diagnostic des infections par le
virus de l'immunodéficience humaine (VIH),
les hépatites virales et les infections
sexuellement transmissibles (IST) :
informations générales autour du VIH/Sida.
Le Service Départemental de Santé Publique :
informations autour de la thématique
« vaccination sexualité ».
AIDES : informations autour de la thématique
« identité culturelle, sexuelle, mode de vie et
VIH ».
L'IREPS : Informations autour du Pass Santé
Jeune.
Le pôle Prévention Santé de la Ville :
présentation de ses missions.
L'association AIDES et le Service Départemental de
Santé Publique vous offrent la possibilité de vous faire
dépister sur place par un Test Rapide d'Orientation
Diagnostique VIH. En 30 minutes, vous bénéficierez
d'une consultation par des professionnels agréés et
connaitrez votre statut par rapport au VIH par une
simple goutte de sang.
Le Dr Rault a précisé les missions du COREVIH, organe
de démocratie sanitaire autour du VIH, lequel a alerté
les tutelles sur « l’inégalité de l’offre de dépistage sur le
département bien. L’ARS Bourgogne a validé fin 2015
une cartographie avec un CEGIDD par département, et
plus spécifiquement pour la Saône-et-Loire avec
l’implantation du CEGIDD sur le CH de Chalon, avec une
antenne sur le Centre Pénitentiaire de Varennes et une
autre sur le CH de Mâcon. Les territoires de l’ouest de la
Saône et Loire ne sont hélas pas pourvus, malgré une
étude de 2015 du SDSP71, reprise par le COREVIH
dévoilant que les consultants de ces structures du 71 sont
plus de 30 % à faire plus de 40 km pour se rendre à une consultation de dépistage, et
significativement plus nombreux à faire plus de 100 km par rapport aux autres