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Le tabagisme passif augmente les risques
de cancer du poumon.
Ainsi, le “fumeur passif” augmente de 30 % son
risque de développer la maladie par rapport à un
non-fumeur n’ayant pas de fumeur dans son
environnement. Le Centre International de
Recherche sur le Cancer estime à une centaine de
cas par an le nombre de cancers du poumon dus
au tabagisme passif. L’impact du tabagisme passif
est d’autant plus important que l’exposition débute
tôt dans la vie (enfants de parents fumeurs), mais
aucune donnée ne confirme actuellement ce fait.
A savoir
> Le développement du tabagisme féminin (début
de plus en plus tôt, quantité et durée augmentées)
depuis les années 60 provoque depuis quelques
années un accroissement du nombre de cas de
cancers du poumon dans la population féminine.
> L’initiation au tabagisme, et surtout le début du
tabagisme régulier se situant maintenant à l’âge
de l’adolescence, les cancers du poumon atteignent
désormais des sujets jeunes (parfois dès 40 ans).
AUTRES FACTEURS DE RISQUE
Chez les hommes, on estime à 15 % la proportion
des cancers du poumon liés à la pratique de
certaines activités professionnelles.
Le nombre de cas est supérieur à la moyenne chez
les professionnels en contact notamment avec
l’amiante, le radon (mines d’uranium), l’arsenic, le
nickel, le chrome, les goudrons, etc. Pour plus
d’informations, consulter la brochure “Cancers
d’origine professionnelle : cancers du poumon,
cancers de la plèvre” disponible auprès de La Ligue.
Le rôle de la pollution atmosphérique n’est pas mis
en évidence par les enquêtes épidémiologiques.