- le neuroblastome, pouvant être confirmé par une augmentation des catécholamines
urinaires et/ou une scintigraphie à la MIBG positive. Une biopsie sera obligatoirement
ralis e si ce diagnostic est voqu .
- certains marqueurs tumoraux demand s devant des lments cliniques et radiologiques
particuliers peuvent fortement orienter, voir affirmer le diagnostic : catécholamines
urinaires pour le neuroblastome, alphafoetoprotéine pour lʼhépatoblastome,
alphafoetoprotéine et HCG pour les tumeurs germinales malignes.
- les leucémies, dont le diagnostic repose essentiellement sur lʼanalyse de la NFS et du
myélogramme.
Lannonce du diagnostic
Il s'agit d'une situation d licate o le m decin doit d livrer une tr s mauvaise nouvelle que
les parents redoutent d'entendre. C est une tape psychologiquement tr s prouvante pour
les parents et tous les mots qui vont tre prononc s vont tre fondateur pour la suite de la
prise en charge. En cons quence, il faut que le m decin qui s engage dans cette annonce ait
une bonne connaissance des cancers de l enfant. Si ce n est pas le cas, ce m decin doit
rester tr s prudent et diriger les parents au plus vite vers un m decin ou chirurgien
sp cialiste. Il est impossible d' tablir des r gles id ales pour l'annonce du diagnostic,
cependant, certaines recommandations doivent tre respect es. En effet, de la qualit de cet
change entre le m decin et les parents va d pendre la relation de confiance tout au long de
la maladie, et au-del . Cette annonce ne doit en aucun cas tre rapide, debout dans un
couloir, en pr sence d'autres parents. Au contraire, elle doit se d rouler dans une pi ce
isol e afin de respecter la confidentialit , mais aussi la stupeur et l'effondrement des parents.
Elle doit durer le temps n cessaire la bonne compr hension des parents et pour qu'ils
puissent poser toutes les questions qui leur viennent l'esprit. Il n'est pas rare que le
mdecin informe pr cocement les parents du diagnostic le plus probable, de fa on ne pas
les laisser dans une situation insupportable de doute. Cependant, d s cette tape, les
parents souhaitent conna tre dans le d tail l'ensemble du traitement et les chances de
gu rison. Or, le m decin ce moment pr cis ne conna t pas forc ment le diagnostic exact ni
les r sultats des examens suppl mentaires r alis s pour valuer une possible diss mination
(m tastases) de la maladie. Le m decin doit alors temp rer les nombreuses questions des
parents en leur expliquant le cheminement du diagnostic se fait donc souvent pas pas dans
les situations complexes. Dans ce cas, le m decin propose aux parents de les revoir d s
qu il poss dera toutes les informations n cessaires pour tablir le diagnostic pr cis et
lextension de la maladie, ainsi que la strat gie de traitement. Le m decin a conscience
durant cet entretien que les parents sont le plus souvent "sid rs" par ce diagnostic et qu'ils
ne se souviendront presque plus des informations autres que le diagnostic et les chances de