MAGNETOSTATIQUE (Corrigés)
1. Champ magnétique du modèle de Bohr :
1°) Ecrivons la RFD dans le référentiel du noyau, pour l’électron. ²
4 ²
r
o
e
m e
a

 
. Dans le cas
d’une orbite circulaire de rayon a :
v a e
 
; 2
a e a e
 
 
 
 
La projection de la RFD sur la direction orthoradiale implique donc :
cste
donc une norme
de la vitesse v = a
cste
.
La projection de la RFD sur la direction radiale amène : 2² ²
.4 ²
o
v e
a
a m a

 
D’où finalement : .4 o
e
v
m a
AN : v = 2,18.106 m/s << c = 3.108 m/s , non relativiste.
2°) Le mouvement de l’électron est analogue à une spire circulaire qui serait parcourue par un
courant d’intensité Iéq = e / T où T est la période de révolution de l’électron autour du noyau.
En utilisant la loi de Biot et Savart :
Avec T = 2a/v on a :
AN : B = 12,5 T.
2. Champ magnétique créé par une nappe de fils :
Orientons l’espace selon un système d’axes
directs (O,x,y,z). Les fils sont supposés
parallèles à l’axe (Ox), l’intensité I étant
orientée dans le sens de cet axe.
Tout plan parallèle à (Oyz) est un plan
d’antisymétrie et va donc contenir de champ
qui règne en un point de ce plan. Le champ
magnétique n’a donc pas de composante
selon (Oz).
En tout point passe un plan parallèle à
(Oxz) qui est un plan de sytrie de la distribution. Le champ magnétique devant lui être
orthogonal, ce champ est donc colinéaire à (Oy).
Il y a invariance du problème par translation selon (Ox) et (Oy).
Le champ est donc de forme :
( )
y
B B z e
 
Le plan (Oxy) contenant les fils est un plan de sytrie de la dsitribution. Donc B(z) = -B(-z).
Cnsidérons un contour (CDEF) rectangulaire pour appliquer le théorème d’Ampère.
Vue l’orientation du contour : µo.Ienlacé = µo.n.I.L
n est le nombre de fil par unide longueur et L est la distance L = CD = EF.
La circulation vaut, en explicitant les termes dans l’ordre des différents segments :
( ). 0 ( ) 0 2 ( ).
CDEF
B dl B z L B z B z L
   
 
On déduit donc : B(z) = o.nI/2 pour z > 0 et B(z) = µo.nI/2 pour z < 0.
2 2
4 4 2
o o oPM PM
z
D D
e
dC u Idl u
B u
PM PM aT
 
 
 
 
 
 
4 ²
o
z
e
B vu
a
y
z C D
E F
+
3. Champ créé par un tore circulaire :
En tout point M de l’espace passe un plan de symétrie (M, Oz). Le champ magnétostatique lui
est orthogonal, il aura donc une direction orthoradiale par rapport à l’axe (Oz).
Ayant invariance par rotation autour de (Oz), ce champ ne dépendra que du rayon cylindrique r
et de la cote z.
Considérons un contour sitdans un plan orthogonal à (Oz), formé d’un secteur angulaire de
sommet A appartenant à (Oz), fermé par un un arc de cercle (BC) centré sur A.
Par le théorème d’Ampère
o enlac
.I
é
ABC
B dl
 
 
Les segments [AB] et [AC] n’apportent aucune contribution à la circulation, car le champ est
orthogonal à ces segments. La circulation se réduit à un terme B(r, z).r.Δθ où Δθ est l’angle
(BAC) et r et z les coordonnées radiale et axiale de B et C.
Si l’arc (BC) est situé à l’extérieur du tore, Ienlacé = 0 donc B(r, z) = 0.
Si l’arc (BC) est sità l’intérieur du tore, le contour va enlacer un nombre de spire valant
N.Δθ/2, il vient donc : B(r, z).r.Δθ = μo.Δθ.N/2 (en ayant orienté le contour dans un sens
cohérent) soit finalement
2
o
NI
B e
r
 
On peut aussi raisonner sur des contours circulaire (soit pour Δθ = 2).
4. Champ magnétique créé par un conducteur coaxial :
En négligeant les effects de bords, la présences des plans de symétries
(tous les plans passant par l’axe du cylindre) amène un champ
orthoradial et les invariances par rotation autour de cet axe et par
translation le long de cet axe conduit à un champ ne dépendant que du
rayon cylindrique r.
En appliquant le théorème d’Ampère : B(r).2r = µo.Ienlacé.
Entre les deux conducteurs Ienlacé = I, d’où B(r) = µoI/(2r) ;
à l’extérieur Ienlacé = 0 donc B = 0 .
5. Champ magnétique créé par un anneau épais :
1°) Vue la géométrie du problème, la densité de courant dans l’anneau ne va dépendre que du
rayon x, et les lignes de courant sont orthoradiales :
( )
j j x e
.
On va expliciter j(x) en s’appuyant sur la loi d’Ohm. Sous forme macroscopique elle s’écrit :
U = R.I où U est la tension, circulation du champ électrique 1
E j j
 
 
sur toute la
longueur du conducteur (c'est-à-dire ici le long d’un cercle de rayon x) et I est l’intensité,
axe de symétrie : intersection de plans
de symétrie.
plan
d’antisymétrie
z
O
correspondant au flux du vecteur densi de courant à travers une section du conducteur,
d’éaisseur e et de largeur 2a (entre les valeurs r-a et r+a).
( ). .
r a
r a
I j dS j x e dx
 
 
 
La circulation du champ électrique
E j
 
s’écrit, sur une cercle de rayon r-a < x < r+a :
( ) . 2 ( )
U E dl j x e x d e x j x
 
 
 
 
 
D’où : 1
( ) 2
U K
j x
x x

 
On peut alors calculer : . . .ln
r a
r a
K r a
I edx Ke
x r a
 
donc : .ln
I
K
r a
e
r a
soit finalement :
2°) Chaque spire élémentaire d’épaisseur e et de largeur dx est parcourue par une intensité : dI
= j(x).e.dx.
Par la loi de Biot et Savart, chaque segment élémentaire de longeur xdθ de chaque spire amène
au centre du dsipositif un terme de champ magnétostatique :
²
4 ² 4 ²
o or
dl e xd
d B dI dI e
x x
 
 
 
 
 
que l’on intègre sur anneau de rayon x : 2²ln
o
dx
dB I e
r a
x
r a

 
puis l’on somme sur toutes les spires pour x variant de r-a à r+a :
1 1 1 1
2 2 ² ²
ln ln
o o
z z
a
B I e I e
r a r a
r a r a r a
r a r a
 
 
  
 
 
 
 
 
 
Pour 2a << r : B oI/2r, champ créé par une spire circulaire en son centre.
6. Champ magnétique créé par une sphère en rotation :
Ce problème déborde ‘un peu) du programme de sup. Il constitue une introduction aux
distributions de courant non filiformes.
Une variation dθ de l’angle de colatitude détermine une couronne sphérique de rargeur Rdθ, de
longueur 2R.sinθ. Cette couronne est équivalente à une spire de courant du fait du
mouvement de rotation de la pshère portant des charges fixes de densité surfacique σ.
Pour une durée dt, une section d larguer Rdθ est traversée par une quantité de charge
δ²Q = vRdθσ.dt où v est la vitesse de rotation soit : v = R.sinθ.
Ceci correspond donc à une intensité dI pour cette spire élémentaire : dI = σR²si
Pour raison de symétrie, le champ créé par cette spire est porté par l’axe (Oz) de rotation.
En utilisant la loi de Biot et Savart, le terme de champ créé par un tronçon de spire élémentaire
est : ²
4 ²
o
r
dl e
d B dI
R
 
On ne prend en compte que la projection sur l’axe (Oz), et l’on somme sur toute la spire :
e
ar ar
Lnxe
I
exjj
.
)(
sin
² sin
4 ²
o
z z z
R d
d B e dI e
R
 
 
soit en sommant : 3 3
sin
4 ²
o
z
R d
dB e
R
  
 
En simplifiant et en sommant toutes les contributions des spires, c'est-à-dire en intégrant sur θ
de 0 à : 3
sin
2
o
z
B R d e
  
 
qui amène finalement : 2
3
o
z
B Re

 
Approximation dipolaire :
7. Spire carrée :
Calculons d’abord le champ magnétique créé par une portion de fil, traversée par un courant
d’intensité I en un point de son plan médiateur.
Chaque élément de courant apporte, d’après le loi de Biot et Savart :
4 ²
o
PM
Idl u
dB
PM
 
z
dl dzu
 
avec z = r.tan et donc dz = rd/cos² : PM = r/cos :
sin cos
PM z r
u u u
 
 
 
ce qui mène à : cos
4
oI
dB d u
r
 
 
(voir calcul identique fait
en cours).
Par intégration : 2sin
4
oo
I
B u
r
 
où o est l’angle sous lequel on voit le demi-segment
depuis le point M considéré. On a / 2
sin
² ² / 4
oa
r a
avec r² = x² + a²/4.
Une spire parcourue par un courant d’intensité I a la forme d’un carré de té a. L’axe (Ox)
est un axe d’antisymétrie pour cette spire. Il portera donc le champ total créé par la spire.
On somme donc les 4 termes de champ créés par les quatre segments en ne tenant compte que
de leur projection sur
(Ox). 4 sin
tot x
B B e
 
 
avec / 2 / 2
sin
² ² / 4
a a
rx a
Il vient finalement :
 
²
2² ² / 2 ² ² / 4
o
tot x
Ia
B u
x a x a
 
 
Lorsque x devient grand devant a, on retrouve l’expression du champ créé par un dile
magnétique, de moment dipolaire I.a² :
En effet, on a alors : 3
²
2
o
tot x
Ia
B u
x
 
On compare à l’expression: 3 2
13
4oM r
B r M
r r
 
 
 
 
 
 
expression intrinsèque du champ créé
par un dile, qui mène, sur l’axe du dile à
3
2
( )
4
o
B z
x
Par identification, on obtient pour moment magnétique : M = Ia², ce qui correspond bien au
moment magnétique de la spire carrée.
B
Btot
α
I
I
8. Solénoïde vu à grande distance :
1°)
Le calcul a été en traien cours (au programme de sup PCSI). On considère le solénoïde
comme une juxtaposition de spires circulaire d’épaisseur dz, et l’on paramètre le problème par
langle α sous lequel on voit chaque spire depuis M. Le calcul du chzamp créé par une spire
unique sur son axe a lui-même été traité en cours (au programme de sup PCSI).
On intègre entre α1 et α2 correspondant aux deux faces du solénoïde.
D’où :
 
21 coscos
2
)(
L
NI
zB o soit en introduisant la variable z = OM où O est placé
aux centre de la première face du solénoïde, avec 1
cos
² ²
z
a z
et
2
cos
² (
z L
a z L
  , il vient : ( ) 2
² ² ² (
oNI z z L
B z La z a z L
 
 
 
 
 
 
2°) En s'éloignant du solénoïde, on a z >> a et z >> l. Par un développement limité en a/z, la
partie principale de B(z) va s’exprimer de façon approchée.
avec ²2 ²
1
²²
cos 1z
a
za
z
et 3
2²
²
²
1
(2 ²
1
(²
cos zLa
z
a
Lza
Lza
Lz
on tire :
3
²
( )
2
o
NI
a
B z
z
On compare au modèle du dipôle magnétique, donc en se référant à l’expression intrinsèque
du champ créé par un dipôle 3 2
13
4oM r
B r M
r r
 
 
 
 
 
 
qui amène, sur l’axe du dile, un
champ d’expression :
3
2
( )
4
o
B z
z
où M est le moment magnétique du dipôle.
Par identification, on obtient pour moment magnétique : M = NIa², ce qui correspond bien à
la somme des N moments magnétiques de chacune des spires ciculaires de rayon a.
α1 α2
M
O z
L
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