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46ÈME CONGRES
de la Société Française
De Stomatologie
et Chirurgie Maxillo-Faciale
Président : Francis DUJARRIC
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30 septembre,
1er
et 2 octobre 2010
Campus des Cordeliers, Paris
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Partenaires : Collège Hospitalo-Universitaire de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie - Fédération de Stomatologie et de
Chirurgie Maxillo-Faciale - Association Française des Jeunes Chirurgiens Maxillo-Faciaux - Société Médicale d’Orthopédie
Dento-Maxillo-Faciale - Société Française de Dermatologie - Société Francophone de Médecine Buccale et Chirurgie Buccale Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie - Société Suisse de Chirurgie Maxillo-faciale - Société Royale Belge de Stomatologie
et Chirurgie Maxillo-Faciale - Collège National Marocain de Chirurgie Maxillo-Faciale - Société Tunisienne de Chirurgie MaxilloFaciale - Société Tunisienne d’Imagerie, Médecine et Chirurgie Buccales - Société Roumaine de Stomatologie - International
Master Course in Implantology - Association Dentaire Française - Institut National du Cancer
Site internet : www.sfscmf.fr
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Email : [email protected]
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Sommaire
Lettre de bienvenue du Président
Responsables de l’organisation du congrès
Chapitres de la SFSCMF
Programme :
Journée du mercredi 29 septembre
Journée du jeudi 29 septembre
Journée du vendredi 1er octobre
Journée du samedi 2 octobre
Liste des communications affichées (posters)
Résumés :
Chapitre 1a, 1b : bases fondamentales, nouvelles technologies
Chapitre 1b : perspectives d‟exploitation tissulaire et cellules souches
en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Chapitre 1c : aspects médico-légaux
Chapitre 2a : chirurgie dento-alvéolaire
Chapitre 2a : actualités du cancer et lésions potentiellement malignes
Chapitre 2b : chirurgie préprothétique implantaire et implantologie
Posters du chapitre 2
Chapitre 3a : pathologie tumorale bénigne et maligne
Séance du jeudi 30 septembre
Séance du samedi 2 octobre
Posters du chapitre 3
Chapitre 4a :
Tt des fractures de la portion dentée de la mandibule
Traumatologie (hors thème)
Chapitre 4b : la reconstruction du maxillaire
Posters du chapitre 4
Chapitre 5 : chirurgie esthétique de la face et du cou, chirurgie cutanée
Chapitre 6 : chirurgie orthognatique – SAOS
Chapitre 7a : prise en charge chirurgicale des malformations
crânio-maxillo-faciales
Chapitres 2d et 7b : handicap - chirurgie humanitaire
Chapitre 8a : amélioration de la sécurité au bloc opératoire, rôle du
processus d‟accréditation
Session des kinésithérapeutes
Session des psychologues cliniciens, psychanalystes, psychosomaticiens
et psychiatres
Session des infirmières diplômées d‟Etat
Symposiums
Partenaires de la sfscmf
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Madame, Monsieur,
Mes Chers Confrères,
J‟aurai le plaisir de vous recevoir pendant trois jours à Paris au Campus des Cordeliers
pour le congrès annuel de notre spécialité.
C‟est un immense honneur que je partage avec le conseil d‟administration de notre
société savante qui, depuis plus d‟un an, me soutient efficacement dans l‟organisation
de cette manifestation.
Le lieu du congrès, au cœur du Paris universitaire, vous permettra d‟associer plaisir
intellectuel et plaisir touristique.
Comme par le passé ce congrès se veut éclectique grâce à la présence de conférenciers
prestigieux, à la participation de nombreuses sociétés savantes françaises et étrangères,
au concours d‟organismes institutionnels tels que l‟HAS, la FSM, etc., à la venue
d‟autres professionnels de santé, psychologues cliniciens, kinésithérapeutes, infirmières
et pour la première fois les assistantes dentaires, à la présence de nos partenaires de
l‟industrie des produits de santé et des produits de l‟assurance et à la variété des thèmes
et communications proposés que vous pourrez découvrir en feuilletant le livret du
congrès.
A ce sujet je tiens à remercier les responsables scientifiques des chapitres qui ont pris à
leur charge l‟organisation de leurs séances ; cette nouvelle façon de procéder a permis
d‟alléger considérablement la charge de travail du comité d‟organisation.
Au terme de cette lettre de bienvenue, je souhaite remercier trois personnes : Maryse
Curot notre secrétaire qui supporte depuis plus d‟un an mon manque d‟organisation et
dont l‟humeur reste invariablement positive, Xavier Pouyat qui a toujours cru que ce
congrès serait une réussite et qui a spontanément organisé le cours pré-congrès, et
surtout Lotfi Benslama dont le soutien organisationnel, méthodologique et scientifique a
été une aide précieuse et sans faille.
Merci à vous trois.
L‟organisation annuelle d‟un congrès reste un événement important pour le responsable
qui en a la charge ; mais ce qui compte le plus c‟est la pérennité de notre spécialité, de
notre société savante et de leurs manifestations ; j‟ai bénéficié des conseils du Pr JF.
Chassagne (Nancy 2009) qui m‟a précédé et je l‟en remercie ; si le Pr J.Ferri le souhaite,
je serai à ses cotés pour le congrès de Versailles 2011.
Bienvenue à Paris
Francis DUJARRIC
Président
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46ème CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ FRANCAISE DE STOMATOLOGIE
ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
PARIS, Campus des Cordeliers
30 septembre, 1er et 2 octobre 2010
COMITÉ D’ORGANISATION
Dr BENSLAMA Lotfi (Paris)
Dr BLANCHARD Patrick Yves (Paris)
Dr D’HAUTHUILLE Cédric (Nantes)
Dr DUJARRIC Francis (Paris)
Pr FERRI Joël (Lille)
Pr GOUDOT Patrick (Paris)
Dr POUYAT Xavier (Tours)
Dr SABIN Pierre (Rouen)
JOURNEE DE FORMATION DES INFIRMIERES
GUILLAUME Marie Pierre,
directrice école d’infirmières de
Lyon
FIBLEUIL Grégoire,
cadre infirmier de
Paris
LEVY Brigitte
cadre bloc
de Tours
COMMISSION D’ORGANISATION SCIENTIFIQUE
Dr Dr BENSLAMA Lotfi (Paris)
Pr Pr BOULETREAU Pierre (Lyon)
Pr Pr BOUTAULT Franck (Toulouse)
Pr Pr BRETON Pierre (Lyon)
Dr Dr BRYGO Alexandre (Lille)
Pr Pr CHASSAGNE Jean François (Nancy)
Dr Dr CHEYNET François (Marseille)
Dr Dr CHIKHANI Luc (Paris)
Pr Pr CHOSSEGROS Cyril (Marseille)
Dr Dr D’HAUTHUILLE Cédric (Nantes)
Dr Dr DUJARRIC Francis (Paris)
Pr Pr FERRI Joël (Lille)
Dr Dr FUSARI Jean Pierre (Lyon)
Dr Pr GINISTY Danielle (Paris)
Pr GOUDOT Patrick (Paris)
Pr GUYOT Laurent (Marseille)
Pr
Dr Dr JAMMET Patrick (Montpellier)
Dr Dr LORETAN Stefan (Genève)
Pr Pr MÉNINGAUD Jean Paul (Paris)
Dr Dr POUYAT Xavier (Tours)
Pr Pr REYCHLER Hervé Paul (Bruxelles)
Pr Pr RICHTER Michel (Genève)
Dr Dr RUHIN Blandine (Paris)
Dr Dr SABIN Pierre (Rouen)
Dr Dr SCHAUDEL François (Haguenau)
Pr Pr SCOLOZZI Paolo (Genève)
Pr Pr SEGUIN Pierre (Saint Étienne)
Pr Pr SIMON Etienne (Nancy)
Dr Dr SIMOUNET Michel (Royan)
Pr THIERY Gaétan (Marseille)
Dr YACHOUH Jacques (Montpellier)
Pr ZWETYENGA Narcisse (Dijon)
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Chapitres de la Société Française de Stomatologie
et Chirurgie Maxillo-Faciale
Chapitre 1
Bases fondamentales, Nouvelles technologies, Aspects médico-légaux
Responsables Scientifiques : Jean Pierre FUSARI, Pierre SABIN, Luc CHIKHANI
Chapitre 2
Pathologie médicale stomatologique et maxillo-faciale, Chirurgie pré-prothétique
et implantologie, Handicap
Responsables Scientifiques : Lotfi BENSLAMA, François SCHAUDEL, Dominique GOGA,
Joel FERRI, Pierre SEGUIN
Chapitre 3
Pathologie tumorale bénigne et maligne, Glandes salivaires
Responsables Scientifiques : Jean François CHASSAGNE, Pierre BRETON, Blandine
RUHIN, Cyrille CHOSSEGROS
Chapitre 4
Traumatologie maxillo-faciale, Chirurgie reconstructrice
(malformations exclues)
Responsables Scientifiques : Jean Paul MENINGAUD
cranio-maxillo-faciale
Chapitre 5
Chirurgie esthétique de la face et du cou, Chirurgie cutanée
Responsables Scientifiques : Franck BOUTAULT, Patrick JAMMET
Chapitre 6
Chirurgie orthognathique et orthopédie dento-maxillo-faciale, Pathologie de
l’articulation temporo-mandibulaire
Responsables Scientifiques : Pierre BOULETREAU, Jean Baptiste KERBRAT, François
CHEYNET
Chapitre 7
Malformations cranio-maxillo-faciales, Chirurgie humanitaire
Responsables Scientifiques : Etienne SIMON, Pierre SEGUIN
Chapitre 8
Vie professionnelle (FMC, accréditation), Relations avec les organismes institutionnels
(HAS, FDS…)
Responsables Scientifiques : Francis DUJARRIC, Jean Pierre FUSARI, Philippe
VERMERSCH
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PROGRAMME
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Mercredi 29 septembre
Amphithéâtre G. Roussy
Cours Pré-congrès
Prothèses sur implants
Avec la participation de la société Implants Diffusion International
Responsable : Xavier POUYAT
1ère partie : cours théorique
La prothèse sur implants intra-oraux
9h00- La prothèse sur implants, une équipe gagnante (30’)
Xavier POUYAT
9h30- La prothèse sur implants pour les nuls (30’)
Jacques DICHAMP
10h00- Implantologie, discipline prothétique incontournable (30’)
F. BUYTARD
10h30- Questions – réponses
Prothèses sur implants extra-oraux
11h00- Similitudes et différences chirurgicales entre implants extra et intra-oraux (30’)
Pierre SABIN
11h30- Prothèses sur implants extra-oraux (30’)
Jacques DICHAMP
12h00- Questions – réponses
12h30- Pause déjeuner
2ème partie : cours pratique sur fantôme
14h00- 2èmes prises d’empreintes : étapes de réalisation et relations avec le labo (prothèses
intra-orales) (90’)
Société Implants Diffusion International (IDI)
15h30- Techniques spécifiques aux épithèses extra-orales (90’)
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Jeudi 30
septembre
Amphithéâtre Farabeuf
Chapitre 2a
Chirurgie dento-alvéolaire
Thème principal du congrès
Responsable scientifique de la séance : Francis DUJARRIC
Pathologie infectieuse en stomatologie
Modérateurs : F. Dujarric, F. Schaudel
9h15- Traitement et retraitement endodontique orthograde (220-Co-Ch2a) (45’)
Anne CLAISSE-CRINQUETTE
CHRU de LILLE - Praticien libéral, Lambersart
10h00- Traitement endodontique rétrograde ou une nouvelle vision de la chirurgie
endodontique (220-Co-Ch2a) (45’)
Bertrand KHAYAT
Praticien libéral, Paris
10h45- Résection apicale : Etude prospective de 143 cas (237-Co-Ch2a) (10’)
O. RAZOUK
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
10h55- Pause, visite des stands
11h20- Point actuel sur l’infection focale d’origine bucco-dentaire (40-Co-Ch2a) (8’)
S. PERSAC et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale et de stomatologie, CHU de Rouen
11h28- Prise en charge d’une thrombose du sinus caverneux d’origine infectieuse apicodentaire : à propos d’un cas (96-Co-Ch2a) (8’)
G. CHEBBI et al.
Service de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-Faciale, Plastique et reconstructrice,
CHU, Strasbourg
11h36- Foyers infectieux bucco-dentaire et chirurgie orthopédique : vers un consensus
professionnel (219-Co-Ch2a) (8’)
F. SCHAUDEL et al.
Société Française de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
11h44- Cellulite orbitaire ; complication révélatrice de pan-sinusite chronique : à propos de 5
cas (125-Co-Ch2a) (8’)
B. ABIR et al.
Service de Chirurgie plastique et stomatologie - Hôpital militaire d'instruction Med
V, Rabat. Maroc
11h52- Ostéo-méningo-encéphalite et cellulite retro-orbitaire compliquant une stapylococcie
maligne de la face : à propos d’un cas (89-Co-Ch2a) (8’)
KR. KOUAKOU et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale - CHU de Cocody, Abidjan Unité de Formation et Recherche des Sciences Médicales, Abidjan
12h00- Tuberculose de la glande sous-maxillaire : à propos d’une observation et revue de la
littérature (88-Co-Ch2a) (8’)
GK. AKA et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Cocody, Abidjan Unité de Formation et Recherche des Sciences Médicales, Abidjan
-8-
Dents de sagesse et stomatologie
Modérateurs : P. Delcampe, JP. Fusari
12h08- Comparatif des pratiques d’avulsion des troisièmes molaires mandibulaires en France et
en Russie (51-Co-Ch2a) (8’)
A. CLEMENT et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov,
Saint-Pétersbourg, Russie - Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre hospitalier
Saint-Jean, Perpignan, France.
12h16- Mise au point au sujet de classification des troisièmes molaires (52-Co-Ch2a) (8’)
A. CLEMENT et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov,
Saint-Pétersbourg, Russie - Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre hospitalier
Saint-Jean, Perpignan, France.
12h24- Retentissement fonctionnel selon l’âge de l’avulsion des dents de sagesse (48-Co-Ch2a)
(8’)
E. MALADIERE et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre hospitalier Saint-Jean, Perpignan,
France.
12h32- Vicryl rapide versus vicryl normal après avulsion de dents de sagesse : étude prospective
à propos de 40 patients (189-Co-Ch2a) (8’)
B. BERTRAND et al.
Service de Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Timone, Marseille
12h40- Dents de sagesse et juirsprudences (174-Co-Ch2a) (8’)
O. RAZOUK et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
12h48- Complications neurologiques linguales liées à l’utilisation des masques laryngées et à
l’intubation trachéale (182-Co-Ch2a) (8’)
L. GUYOT et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Stomatologie et Plastique de la Face, CHU
Nord, Marseille
12h56- Discussion
13h10- Déjeuner, visite des stands
Chirurgie dento-alvéolaire : conservation et aménagement des tissus osseux et
muqueux
Modérateurs : L. Benslama, F. Dujarric, C. d’Hautuile
14h15- Préserver et optimiser le volume osseux en implantologie. Apports des nouvelles
technologies (100-Co-Ch2a) (20’)
M. DAVARPANAH et al.
Service d'Odonto-Stomatologie de l'Hôpital Américain de Paris
14h45- Aménagements muqueux péri implantaire (223-Co-Ch2a) (20’)
Hadi ANTOUN
Praticien libéral, Paris
15h15- Le PRF : une alternative au prélèvement du tissu conjonctif palatin dans le recouvrement
des récessions parodontales. Résultats à 2 ans (70-Co-Ch2a) (8’)
B. STRAUB et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud,
PIERRE BENITE
15h23- Les dérivés de la matrice amélaire dans la régénération des défauts intra-osseux
(197-Co-Ch2a) (8’)
S. HIDAYA et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
-9-
Ostéonécrose des mâchoires : bisphosphonates et radiothérapie
15h31- Ostéonécrose des maxillaires sous biphosphonates. A propos de 49 cas (61-Co-Ch2a) (8’)
A. ZAKHAR et al.
Département Universitaire de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie Département Universitaire de médecine générale, CHRU, Lille - Département
Universitaire de Rhumatologie - Service d’odontologie, CHU de Lille
15h39- Ostéochimionécrose et bisphosphonates: traitement médical versus chirurgical (124-CoCh2a) (8’)
C. AUBERT et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale - CHU Saint Pierre, Bruxelles,
Belgique
15h47- Prévention de l’ostéoradionécrose des maxillaires (93-Co-Ch2a) (8’)
A. OUKERROUM et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU
de Casablanca, Maroc
15h55- Education thérapeutique du patient pour la prophylaxie fluorée des patients bénéficiant
d’une radiothérapie des voies aéro-digestives supérieures (200-Co-Ch2a) (8’)
M. BONDAZ et al.
Service de Chirurgie Maxillofaciale, Chu Pellegrin, Bordeaux
16h03- Discussion
16h15- Pause, visite des stands
Traumatologie dento-alvéolaire – reconstruction alvéolaire
16h35- Les traumatismes alvéolo-dentaires. Etude prospective de 60 cas au service de
Stomatologie du CHU Aristide le Dantec de Dakar (Sénégal) (102-Co-Ch2a) (8’)
S. TOURE et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale - Service d’ORL et de
Chirurgie Cervico-Faciale,CHU A. Le Dantec, Dakar
16h43- La distraction symphysaire : protocole simplifié (221-Co-Ch6a) (10’)
C. SAVOLDELLI et al.
Service d’ORL et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Pasteur, Nice - Service de
chirurgie maxillo-faciale, Hôpital A. Michallon, Grenoble
16h53- Discussion
Chapitre 3a
Pathologie tumorale bénigne et maligne
Responsable scientifique de la séance : Francis DUJARRIC
Modérateurs : A. Chekkoury-Idrissi, L. Benslama
17h00- Myélome multiple révélé par une tumeur mandibulaire : à propos d’un cas (126-CoCh2a) (10’)
A. CHEKKOURY-IDRISSI et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Service d’hématologie
clinique
Service de radiologie, Hôpital du 20 Août, CHU de Casablanca, Maroc - Service de
stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Ibn Tofail, Marrakech, Maroc
17h10- Le mélanome muqueux : A propos de 6 cas et revue de la littérature (8-Co-Ch2a) (10’)
C. RICOUR et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Roger Salengro, Lille
- 10 -
17h20- Mélanome malin primaire de la muqueuse de la cavité buccale (A propos de trois cas et
revue de la littérature) (38-Co-Ch2a) (10’)
M. MOUKRAM et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU
de Casablanca, Maroc
17h30- « Epulis » d’évolution agressive : problèmes diagnostiques, histologiques, et
thérapeutiques à propose de deux observations (79-Co-Ch2a) (10’)
M. ASSELBORN et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillofaciale, Service d’Anatomopathologie,
Centre Hospitalier Lyon Sud, Pierre Bénite
17h40- Tumeurs des glandes salivaires accessoires : Etude épidémiologique de 29 cas (120-CoCh2a) (10’)
F. HAJJI et al.
Service de Chirurgie Plastique et Stomatologie, Hôpital Militaire d’Instruction
Mohammed V de Rabat, Maroc
17h50- Le carcinome hyalinisant à cellules claires des glandes salivaires accessoires : a propos
d’un cas gingival maxillaire et revue de la littérature (83-Co-Ch2a) (10’)
B. CHATELAIN et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Laboratoire Intervention,
Imagerie, Ingénierie et Innovation en Santé (Li4S) – INSERM - Service d’Anatomie
pathologique, Hôpital Jean Minjoz, CHU de Besançon
18h00- Prise en charge d’un carcinome épidermoïde de la cavité buccale pendant la grossesse :
à propos d’un cas et revue de la littérature (66-Co-Ch2a) (10’)
AS. RICARD et al.
Service de Chirurgie Maxillofaciale, Chu Pellegrin, Bordeaux - Service de
Radiothérapie Oncologie, Hôpital Saint-André, Bordeaux
18h10- Etude de la durée d’hospitalisation des lambeaux libres dans la reconstruction des
cancers de la cavité orale et de l’oropharynx dans le cadre de la nouvelle tarification à
l’activité française (84-Co-Ch2a) (10’)
A. GIROD et al.
Service de Chirurgie Cervico-faciale, Institut Curie, Paris
18h20- Régression d’un lymphangiome parotidien traité par photothérapie dynamique
interstitielle (195-Co-Ch2a) (10’)
C. BERTOLUS et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
18h30- Discussion
- 11 -
Jeudi 30 septembre
Amphithéâtre Bilski-Pasquier
Chapitre 7a
Prise en charge des malformations crânio-maxillo-faciales
Responsable scientifique : Etienne SIMON
Modérateurs : à définir
9 h00- Mise au point : la reconstruction orbitaire chez l’enfant (106-Co-Ch7a) (8’)
E. SIMON et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy
9h08- Discussion
9h10- Kyste congénital du dorsum nasal à extension intracrânienne (1-Co-Ch7a) (6’)
J. CHAMPIN et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique et
Stomatologie, Service de Neurochirurgie, Service de Radiologie, Hôpital Nord, CHU
de Saint Etienne
9h16- Lambeau D’Abbé et réparation des séquelles de fentes labiales. A propos d’un cas (7-CoCh7a) (6’)
T. LABIAD et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
9h22- Etude anatomopathologique de l’hypercondylie mandibulaire. A propos de 14 cas (56Co-Ch7a) (6’)
A. WISS et al.
Département Universitaire de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHU, Lille
9h28- Prise en charge des malformations faciales de patients atteints d’un syndrome
de Marfan dans le service de Chirurgie Maxillo-Faciale de l’Hôpital Femme-Mère-Enfant
de Lyon (94-Co-Ch7a) (6’)
JC. BAYOL et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Hôpital Femme-MèreEnfant, BRON
9H34- Discussion
9h39- La transition fronto-temporale dans les trigonocéphalies (107-Co-Ch7a) (6’)
M. STRICKER et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy
9h45- Fentes labio-palatines : observation de 10 cas de greffes osseuses alvéolaires avec
implants suivis 10 ans (119-Co-Ch7a) (6’)
A. PAULUS et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Hôpital Femme-MèreEnfant, BRON
9H51- Intérêt des techniques d’imagerie modernes dans la prise charge chirurgicaledes
malformations faciales (192-Co-Ch7a) (6’)
A. KITSIOU et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy
9H56- Discussion
- 12 -
Chapitre 4b
La reconstruction du maxillaire
Responsable scientifique : Jean-Paul MENINGAUD
La reconstruction du maxillaire
Modérateurs : JP. Meningaud, H. Bénateau, B. Laure
11h00- Vascularisation du maxillaire - étude anatomique et applications chirurgicales (121-CoCh4b) (7’)
G. TOURE et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Hôpital Villeneuve St Georges
- Paris 12, Faculté de Médecine - Service de Chirurgie Plastique Reconstructrice et
Esthétique, Groupe Henri Mondor-Albert Chenevier - Assistance Publique
Hôpitaux de Paris, France
11h07- Reconstruction du prémaxillaire par distraction. A propos de 3 cas (160-Co-Ch4b) (7’)
E. KALUZINSKI et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CH Louis Pasteur, Cherbourg
- Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Côte de Nacre, Caen
11h14- Reconstruction du prémaxillaire par technique de Masquelet modifiée pour séquelle de
fente nasolabiopalatine : revue littérature à propos d’un cas (3-Co-Ch4b) (7’)
M. MEZIANE et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, Hopital Trousseau, Chambray les Tours,
France
11h21- Allotransplantation et reconstruction du maxillaire (58-Co-Ch4b) (7’)
JP. MENINGAUD et al.
Université du Val de Marne-Paris12 - Service de Chirurgie Plastique,
Reconstructrice et Esthétique, CHU Henri Mondor, Créteil
11h28- Reconstruction pluritissulaire de l’étage moyen de la face par distraction ostéogénique
chez des patients traumatisés balistiques (113-Co-Ch4b) (7’)
H. BENATEAU et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Caen - Service de chirurgie maxillofaciale, CHU de Rouen
11h35- Reconstruction maxillo-mandibulaire avec un lambeau libre de péroné (188-Co-Ch4b)
(7’)
B. LAURE et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, CHU Trousseau, Tours
Chirurgie reconstructrice crânio-maxillo-faciale (malformations exclues)
Communications hors thème
11h42- Devenir de l’ossification et aspects cliniques dans les cranioplasties en hydroxyapatite
pour les larges defects craniens (64-Co-Ch4b) (7’)
H. HARDY et al.
Service de chirurgie maxillofaciale, Service de neuroradiologie, Service de
neurochirurgie, CHRU Charles Nicolle, Rouen
11h48- Prise en charge de l’ostéoradionécrose mandibulaire par lambeau ostéopériosté (72-CoCh4b) (7’)
G. DUBOIS et al.
Service de chirurgie maxillofaciale et esthétique de la face, CHU Toulouse Purpan
11h54- Etude anatomique préliminaire de la vascularisation d’un lambeau composite par
l’artère faciale (73-Co-Ch4b) (7’)
- 13 -
M. LAURENTJOYE et al.
Service de Chirurgie Maxillofaciale, CHU Pellegrin, Bordeaux - Laboratoire
d’anatomie médicochirurgicale appliquée, Université Bordeaux 2.
12h00- Lambeau antébrachial radial composite dans la reconstruction mandibulaire et
reconstruction du site par biomatériau (149-Co-Ch4b) (7’)
LA. SEE et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et esthétique, chirurgie de
la main, CHU Dijon, France
12h06- Reconstruction mandibulaire par fibula et réanimation labiale par myoplastie
d’allongement du temporal en un temps opératoire (114-Co-Ch4b) (7’)
H. BENATEAU et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Caen
12h12- Les pertes de substance apexo-collumelaire (138-Co-Ch4b) (7’)
A. BOUAICHI et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI-Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi AyyadMarrakech. Maroc
12h18- Our experience in mandible free flap reconstruction with stereolithographic
models process (16-Co-Ch4b) (7’)
P. MARTINEZ SEIJAS et al.
Oral and Maxillofacial Surgery Department, Hospital Donostia, San Sebastián.
SPAIN
12h24- Evaluation objective fonctionnelle du lambeau antérolatéral de cuisse dans
la reconstruction pelvilinguale: à propos d’un cas (50-Co-Ch4b) (7’)
C. DISSAUX et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, plastique, esthétique et reconstructrice,
Service d’oto-rhino-laryngologie, Service de radiologie, CHU Strasbourg, France
Chapitre 5
Chirurgie esthétique faciale
Responsables scientifiques : Franck BOUTAULT, Patrick JAMMET
Esthétique péri-buccale
Modérateurs : F.Boutault, P.Jammet
14h00- Les chirurgies fonctionnelles labiales supérieures et inférieures dans la prise en charge
des dysmorphoses dento-squelettiques : indications et techniques chirurgiales (15’)
N. BEDHET
Praticien libéral, Rennes
14h15- Le sourire gingival (prise en charge orthognathique) (236-Co-Ch5) (8’)
T. PIRAL
Service de chirurgie maxillofacial, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph - Praticien
libéral
14h23- Traitement médical du sourire gingival (243-Co-Ch5) (8’)
D. BATIFOL et al.
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Montpellier
14h31- Chéiloplastie des lèvres minces par ostéotomie combinée maxillo-mandibulaire (241CoCh5) (8’)
F. BOUTAULT et al.
- 14 -
Service de chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Purpan, Toulouse
14h39 : Discussion
14h50- Toxine botulinique, quelques erreurs à éviter lors de l’injection esthétique du visage
(242-Co-Ch5) (8’)
D. BATIFOL et al.
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Montpellier
14h58- Intérêt des LED dans le rajeunissement péribuccal (211-Co-Ch5) (15’)
S. BOISNIC
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, Paris - Université Pierre et Marie Curie Paris 6 - Groupe d’Etude et de
Recherche en Dermatologie et Cosmétologie (GREDECO), Paris
15h13- Les génioplasties esthétiques (190-Co-Ch5) (8’)
B. RICBOURG
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, Hôpital Jean Minjoz, CHU de
Besançon
15h21- Liposuccion assistée par radiofréquence (210-Co-Ch5) (15’)
M. DIVARIS
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, Paris - Université Pierre et Marie Curie Paris 6
15h36- Discussion
Communications libres
15h44- « Kinéscuplture » faciale post injection d’acide polylactique (209-Co-Kiné) (8’)
BRETON-TORRES et al.
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier - Kinésithérapeute, Montpellier
15h52 : Test prédictif de Manktelow appliqué à l’utilisation de la toxine botulique (112-Co-Ch5) (7’)
A. VEYSSIERE et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Caen.
15h59- Le vieillissement méso-facial (148-Co-Ch5) (7’)
N. MANSOURI-HATTAB et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie ACHU Mohammed VI-Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi AyyadMarrakech. Maroc
16h06- Le midface lift : étude rétrospective de 17 cas (137-Co-Ch5) (7’)
M. El BOUIHI et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie ACHU Mohammed VI-Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi AyyadMarrakech. Maroc
16h13- le lifting de l’ovale du visage : une technique de rajeunissement facial micro-invasive
(244-Co-Ch5) (7’)
JM. FOLETTI et al.
16h20- Profil de la cicatrice faciale à Marrakech (145-Co-Ch5) (7’)
S. AIMADEDDINE et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie ACHU Mohammed VI-Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi AyyadMarrakech. Maroc
16h27- Discussion et conclusion de la séance
16h35- Pause
- 15 -
Chapitre 4b
Handicap – Chirurgie humanitaire
Responsable scientifique : Pierre SEGUIN
Modérateurs : P. Seguin, N. Zwetyenga
17h00- Préambule (5’)
Pierre SEGUIN
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique –
Stomatologie, CHU Saint-Etienne
17h05- Prise en charge des personnes avec handicap, du dépistage au traitement (177-Co-Ch2d)
(15 mn)
M. SIMOUNET
Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Royan
17h20- Rapport de mission Team 47 au Noma Children Hospital of Sokoto (184-Co-Ch7b) (10mn)
N. ZWETYENGA et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique, Chirurgie
de la Main, CHU, Dijon
17h30- Mission chirurgicale de catastrophe en Haïti (99-Co-Ch7b) (10mn)
B. CARLOT et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique –
Stomatologie, CHU Saint-Etienne
17h40- Prise en charge des ankyloses temporo-mandibulaires à Mayotte. Une expérience
chirurgicale dans un département d’Outre-Mer français (175-Co-Ch6) (10mn)
L. GUYOT et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Plastique de la face, CHU
Nord, Marseille
17h50- Missions humanitaires et mortalité post-opératoire (198-Co-Ch7b) (10mn)
P. SEGUIN et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique Stomatologie, CHU Saint-Etienne
18h00-Table
ronde : que reste-t-il
de nos missions ? (199-Co-Ch7b) (20mn)
H. BENATEAU, A. GLEIZAL, L. GUYOT, R. SOKOLO, N. ZWETYENGA, P. SEGUIN
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique, CHU côte de Nacre, Caen Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Groupement Hospitalier Nord, Lyon - Service
de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Plastique de la face, CHU Nord,
Marseille - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique,
Chirurgie de la Main, CHU, Dijon - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie
Plastique et Esthétique – Stomatologie, CHU Saint-Etienne
- 16 -
Jeudi 30 septembre
Amphithéâtre G. Roussy
Chapitre 6a
Chirurgie orthognatique - SAOS
Responsables scientifiques : Pierre BOULETREAU, François CHEYNET, Jean Baptiste
KERBRAT
Modérateurs : P. Bouletreau, F. Cheynet, JB. Kerbrat
9 h00- Préambule (5’)
Pierre BOULETREAU
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Lyon
9h10- Prise en charge chirurgicale du SAOS (20’)
Georges BETTEGA
Service de Chirurgie Plastique et Maxillo-Faciale, CHU A. Michallon, Grenoble
9h30- Effet de l’orthèse d’avancée mandibulaire sur le syndrome d’apnées obstructives du
sommeil. Suivi de cohorte (20-Co-Ch6) (10’)
P. MORROS et al.
Service de Pathologies du Sommeil, Troubles Respiratoires et Neurologiques du
sommeil
et Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris
9h40- Syndrome d’apnée du sommeil et classe II : test prédictif de guérison par prothèse
d’avancée mandibulaire (80-Co-Ch6) (10’)
JL. BEZIAT et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Groupement Hospitalier Nord, Lyon
9h50- Retentissement morphologique des avancées bimaxillaires associées à une génioplastie
d’avancée chez les patients porteurs d’un SAOS (82-Co-Ch6) (10’)
C. WIRTH et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologique, Hôpital Roger Salengro,
CHRU, Lille
10h00- Expérience bisontine dans la prise en charge des syndromes d’apnées du sommeil par
orthèses d’avancée mandibulaire (127-Co-Ch6) (10’)
A. CURLIER et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale
CHU-Hôpital Minjoz, Besançon
10h10- Qualité de vie en chirurgie orthognathique (77-Co-Ch6) (10’)
M. ZIADE et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CHU Lapeyronie, Montpellier
10h20- Bilan kinésithérapique en chirurgie orthognathique (166-Co-Kiné) (10’)
I. BRETON et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, CHU Lapeyronie, Montpellier
10h30- Discussion – Fin de session
Chapitre 8
Chirurgie ambulatoire
Responsable scientifique de la séance : Cyrille CHOSSEGROS
- 17 -
11h00-Table
ronde : quelle chirurgie ambulatoire ?
Le développement de la chirurgie ambulatoire dans le cadre des nouveaux décrets
sur la chirurgie
Stanislas JOHANET
Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé et médicosociaux (ANAP)
Les recommandations organisationnelles
Laurent JOUFFROY
Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR)
La chirurgie ambulatoire. Retour d'expérience
Jean Pierre TRIBOULET
Chirurgie viscérale, CHRU Lille
Les actes frontières
Elisabeth RICHARD
Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM)
L’expérience d’un service hospitalier
Blandine RUHIN
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière
L’expérience d’un praticien libéral
Philippe VERMERSCH ou Jean Pierre FUSARI ou Pierre Yves BLANCHARD
12h30- fin de séance
Journée des Assistantes
Avec la participation du CNQAOS
Responsable scientifique : Xavier POUYAT
Directrice du CNQAOS : J. FESNEAU
Matinée : visite des stands, buffet à 12h
Communications et exposés
Modérateur : Docteur Xavier POUYAT
14h00- Chirurgie sous AVK & AAP : rôle de l’assistante (30’)
Xavier POUYAT
St Cyr sur Loire
14h30- Aspects cliniques des lésions pré-cancéreuses et des cancers de la cavité buccale(30’)
Lotfi BENSLAMA
Hôpital Pitié Salpétrière, Paris
15h00- Principes de prise en charge des cancers de la cavité buccale et des maxillaires (30’)
Pierre BRETON
CHU Lyon Sud, Pierre Bénite
15h30- Prise en charge de la petite traumatologie buccale (20’)
Laurent GUYOT
CHU Nord, Marseille
15h50- Sophrologie, musicothérapie et prémédication (20’)
Gaétan THIERY
HIA Laveran, Marseille
16h10- Rappel des recommandations HAS sur l’environnement (20’)
Pierre SABIN
Hôpital C. Nicolle, Roue
16h30 : pause
- 18 -
17h00- Table
ronde : Venez partager vos expériences en chirurgie et implantologie
Modérateur : X. POUYAT
19h00- Fin de session
- 19 -
Vendredi 1er octobre
Amphithéâtre Farabeuf
Chapitre 2a
Actualités des cancers et lésions potentiellement malignes de la
muqueuse buccale
Thème du congrès
Responsable scientifique : Lotfi BENSLAMA
Epidémiologie, facteurs de risque, inégalités
Modérateurs : C. Francès, C. Beauvillain, L. Benslama
9h00- Préambule (203-Co-Ch2a) (10’)
Henri SZPIRGLAS
Département de pathologie de la muqueuse buccale, Service de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et
Marie Curie, Paris VI
9h10- Epidémiologie et inégalités sociales devant le cancer (208-Co-Ch2a) (20’)
Karine LIGIER
Registre FRANCIM-NORD - Cire Ile de France - Drass Nord Pas de Calais, Lille
9h30- Epidémiologie et facteurs de risque des cancers de la cavité buccale : tabac, alcool,
cannabis, bétel - alimentation (231-Co-Ch2a) (20’)
Hélène SANCHO-GARNIER
Epidaure - Département de Recherche-Actions en prévention du CRLC Val
d'Aurelle, Montpellier
9h50- Le mauvais état dentaire, facteur de risque ? (20’)
Michel SIXOU
Faculté de Chirurgie Dentaire (Toulouse 3) - Université Paul Sabatier, Toulouse
10h10- Human papilloma virus (hpv) et cancer de la cavité buccale (194-Co-Ch2a) (20’)
Géraldine LESCAILLE
Service d’odontologie - Hôpital de la Salpêtrière, Paris - UFR d'Odontologie de
l'Université Paris Diderot - Paris 7
10h30- Discussion
10h45- Pause
Chapitre 1b
Perspectives d’exploitation tissulaire et cellules souches en
stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Responsable scientifique de la séance : Joël FERRI
Président : J. Ferri
Modérateur : P. Sabin
11h00- Tissue Engineering in Oral and Maxillofacial Surgery (185-Co-Ch1b) (60’)
Riita SUURONEN
Institute for Regenerative Medicine, University and University Hospital of
Tampere, Finland
12h00- Applications thérapeutiques des cellules souches pulpaires, développements
- 20 -
et perspectives (172-Co-Ch1b) (10’)
L. BENSLAMA et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI - Institut Clinident Biopharma SAS,
Biopole Clermont-Limagne, Saint Beauzire
12h10- Cellules souches d’origine pulpaire : conservation par une Biobanque des pulpes dentaires
pour un usage autologue ultérieur (171-Co-Ch1b) (10’)
F. CHAUBRON et al.
Institut Clinident Biopharma SAS, Biopole Clermont-Limagne, Saint Beauzire Groupe d’Etude et de Recherche en Dermatologie et Cosmétologie (GREDECO),
Paris
12h20- Discussion
12h30
Assemblée Générale
de la
Société Française de Stomatologie et Chirurgie MaxilloFaciale
Chapitre 2a
Actualités des cancers et lésions potentiellement malignes de la
muqueuse buccale
Thème du congrès
Responsable scientifique : Lotfi BENSLAMA
Détection précoce, outils de diagnostic
Modérateurs : P. Goudot, C. Vincent, JF. Chassagne
14h00- Introduction (10’)
Hervé REYCHLER
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale
Cliniques universitaires Saint-Luc, Université catholique de Louvain, Bruxelles
14h10- Examen de la cavité buccale, comment, par qui ? (202-Co-Ch2a) (10’)
Catherine ESCANDE
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Saint Louis, Paris
14h20- Efficacité et efficience de la biopsie (10’)
Jacques YACHOUH
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Lapeyronie, Montpellier
- Université Montpellier 1
14h30- L’annonce du diagnostic (10’)
Jacques YACHOUH
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Lapeyronie, Montpellier
- Université Montpellier 1
- 21 -
14h40- L’autofluorescence
(196-Co-Ch2a) (10’)
Jean Christophe FRICAIN
Pôle odontologie et santé buccale, Hôpital Pellegrin, Université Bordeaux 2
14h50- Les tests salivaires (201-Co-Ch2a) (10’)
Philippe ZROUNBA
Service d’otorhinolaryngologie et chirurgie cervico-faciale, Centre Régional de
Lutte Contre le Cancer, Centre Léon Bérard, Lyon
15h00- Le brossage trans-épithélial (230-Co-Ch2a) (10’)
Lotfi BENSLAMA
Département de pathologie de la muqueuse buccale, Service de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et
Marie Curie, Paris VI
15h10- Les OIN (dysplasies) de la muqueuse buccale (205-Co-Ch2a) (20’)
Tomasso LOMBARDI
Ecole de Médecine Dentaire, Division de Stomatologie, Chirurgie orale et
Radiologie Dento-Maxillo-Faciale, Genève
15h30- Discussion
15h45- Pause
Lésions potentiellement malignes
Modérateurs : L. Le Cleach, H. Reychler, S. Agbo-Godeau
16h15- Leucoplasies
(229-Co-Ch2a) (10’)
Lotfi BENSLAMA
Département de pathologie de la muqueuse buccale, Service de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et
Marie Curie, Paris VI
16h25- Lichen plan buccal
(228-Co-Ch2a) (20’)
L. VAILLANT et al.
Service de Dermatologie, Hôpital Trousseau - Université François Rabelais, Tours
16h45- Caractère potentiellement malin du lichen plan buccal et des lésions lichénoides : Etude
rétrospective de 32 patients suivis pendant 164 mois (173-Co-Ch2a) (10’)
S. MARES et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
16h55- Guide clinique de la prise en charge du lichen plan buccal (116-Co-Ch2a) (10’)
H. VERCRUYSSE Jr et al.
CHU Saint Pierre, Bruxelles
17h05- Discussion
Modérateurs : B. Huttenberger, L. Vaillant, J. Billet
17h15- Erythroplasie (10’)
Alexandre BRYGO
Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHU, Lille
17h25- Fibrose sous-muqueuse (245-Co-Ch2a) (10’)
Scarlette AGBO-GODEAU
Département de pathologie de la muqueuse buccale, Service de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et
Marie Curie, Paris VI
17h35- Chéilites actiniques
(10’)
Brigitte HUTTENBERGER
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Trousseau Université François Rabelais, Tours
- 22 -
17h45- Prise en charge des lésions potentiellement malignes de la muqueuse buccale (10’)
Hervé REYCHLER
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Cliniques universitaires
Saint-Luc - Université catholique de Louvain, Bruxelles
17h55- Photothérapie dynamique, actualités et perspectives (10’)
Pierre MAHY
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Cliniques universitaires
Saint-Luc - Université catholique de Louvain, Bruxelles
18h05- Recommandations pour la pratique clinique pour la prise en charge diagnostique et
thérapeutique des lésions blanches de la muqueuse buccale (10’)
Lotfi BENSLAMA
Département de pathologie de la muqueuse buccale, Service de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et
Marie Curie, Paris VI
18h15- Discussion
18h25- Synthèse
Henri SZPIRGLAS
Département de pathologie de la muqueuse buccale, Service de Stomatologie et
Chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université Pierre et
Marie Curie, Paris VI
- 23 -
Vendredi 1er octobre
Amphithéâtre Bilski-Pasquier
Chapitre 4a
Traitement des fractures de la portion dentée de la mandibule
Responsable scientifique de la séance : Patrick GOUDOT
Modérateurs : à définir
9 h00- Considérations biomécaniques et l’état de l’art (15’)
Michel RICHTER
Ancien chef du Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Buccale,
Hôpitaux Universitaires de Genève
9h15- Epidémiologie des fractures de la mandibule traitées au service de stomatologie et de
chirurgie maxillo-faciale de Casablanca (35-Co-Ch4a) (8’)
M. MOUKRAM et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU
de Casablanca, Maroc
9h23- Etude de la prise en charge chirurgicale des fractures de la mandibule sans blocage
maxillo-mandibulaire per-opératoire par arcs (74-Co-Ch4a) (8’)
M. LAURENTJOYE et al.
Service de Chirurgie Maxillofaciale, CHU Pellegrin, Bordeaux
9h31- Place des Vis IMF dans le traitement des fractures mandibulaires (146-Co-Ch4a) (8’)
S. AIMADEDDINE et al.
Unité de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Service de Traumatologie A,
CHU Mohammed VI-Marrakech, Faculté de médecine-Université Cadi AyyadMarrakech. Maroc
9h39- Etude rétrospective du traitement des fractures mandibulaires, expérience du service de
stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de Casablanca (36-Co-Ch4a) (8’)
M. MOUKRAM et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU
de Casablanca, Maroc
9h47- Fracture de l’angle mandibulaire et dent de sagesse (25-Co-Ch4a) (8’)
K. RIAH et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU
de Casablanca, Maroc
9h55- Traitement des fractures mandibulaires linéaires non-comminutives à l’aide d’une seule
plaque AO 2.0 unilock à reconstruction : une deuxième plaque type "hauban" est-elle
toujours nécessaire ? (181-Co-Ch4a) (8’)
P. SCOLOZZI
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Buccale, Département de
chirurgie, Hôpitaux Universitaires de Genève
10h03- Les complications des fractures mandibulaires. Expérience du service de stomatologie et
chirurgie maxillo-faciale du CHU de Casablanca (41-Co-Ch4a) (8’)
Z. FAHMY et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août , CHU
de Casablanca, Maroc
10h11- L’ostéosynthèse « adéquate » (15’)
Patrick GOUDOT
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
10h26- Discussion
- 24 -
Chapitre 8
Amélioration de la sécurité au bloc opératoire : rôle du processus
d’accréditation
Responsable scientifique : Francis DUJARRIC
Président : F. Dujarric
Modérateurs : X. Pouyat, F. Schaudel
11h00- La sécurité au bloc opératoire : jusqu'où importer le modèle aéronautique ? (206-CoCh8) (20’)
René AMALBERTI
Conseiller sécurité des soins à la direction de l’Amélioration de la qualité et de la
sécurité des soins, Haute Autorité de Santé, Saint-Denis La Plaine
11h20- La sécurité au bloc opératoire : la chek-list et ses difficultés de mise en oeuvre (207-CoCh8) (20’)
Frédérique POTHIER
Chef du service évaluation et amélioration des pratiques, Direction de
l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Haute Autorité de Santé,
Saint-Denis La Plaine
11h40- Présentation de Maxillorisq (232-Co-Ch8) (10’)
Michèle DURAND
Expert Maxillorisq, Carcassonne
11h50- Présentation du nouveau programme d’accréditation de la spécialité (233-Co-Ch8) (20’)
Patrick Yves BLANCHARD
Expert Maxillorisq, Responsable de la commission risque, Maisons Laffitte.
Chapitre 2b
Chirurgie préprothétique implantaire et implantologie
Responsable scientifique : Joël FERRI
Modérateurs : J. Ferri, F. Cheynet (A confirmer)
14h00- Le ß-TCP, un acteur majeur dans le comblement sinusien (226-Co-Ch2b) (20’)
Bernard GUILLAUME
Chirurgien maxillo-facial, Expert près la Cour d’Appel de Paris et de Versailles,
Expert près le Tribunal Administratif de Paris, Chargé de cours Collaborateur
INSERM U922 Angers
14h20- Discussion
14h30- Biomatériaux en chirurgie maxillo-faciale : l’expérience strasbourgeoise en 2010 (71-CoCh2b) (10’)
D. MUSTER et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHRU, Strasbourg
14h40- Is the management of maxillary atrophy with onlay, inlay bone grafting and sinus lift in
Lefort I a good option ? (18-Co-Ch2b) (10’)
P. MARTINEZ SEIJAS et al.
Oral and Maxillofacial Surgery Department, Hospital Donostia, San Sebastián.
SPAIN
- 25 -
14h50- Insuffisance transversale de la distraction alvéolaire verticale illustrée par un cas (49-CoCh2b) (10’)
E. MALADIERE et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CH de Perpignan
15h00- Endodistraction alvéolaire pré-implantaire : Principe, avantages, résultats (105-Co-Ch2b)
(10’)
JC. LUTZ et al.
Institut d’Anatomie, Faculté de Médecine - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale,
CHU de Strasbourg
15h10- A propos d’une prise en charge complexe d’agénésie de 12 et 22 (176-Co-Ch2b) (10’)
L. LAUWERS et al.
Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHU, Lille
15h20- Réhabilitations implantaires après reconstruction du maxillaire et de la mandibule par
lambeau libre de fibula (178-Co-Ch2b) (10’)
T. WOJCIK et al.
Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHU, Lille - Université Lille Nord de France, UDSL, PRES, Lille Unité INSERM U1008, Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée, Lille
15h30- Discussion
15h45- Pause
16h00- Préventions pratiques d’un conflit implantaire (227-Co-Ch2b) (20’)
Bernard GUILLAUME
Chirurgien maxillo-facial, Expert près la Cour d’Appel de Paris et de Versailles,
Expert près le Tribunal Administratif de Paris, Chargé de cours Collaborateur
INSERM U922 Angers
16h20- Discussion
Chapitre 4a
Traumatologie
Responsable scientifique de la séance : Joël FERRI
Modérateurs : G. Raoul, C. Meyer (A confirmer)
16h30- Intérêt de l’examen orthoptique clinique et coordimétrique dans la prise en charge des
fractures du plancher de l’orbite. A propos d’une étude prospective de 47 patients (76Co-Ch2b) (5’)
AS. RICARD et al.
Service de Chirurgie Maxillofaciale, Service d’Ophtalmologie, Chu Pellegrin,
Bordeaux
16h35- Intérêt des guides chirurgicaux dans les ostéotomies de repositionnement de
l'os
zygomatique
(59-Co-Ch2b) (5’)
S. GALMICHE et al.
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Lapeyronie, Montpellier
16h40- L’orbite traumatique : épidémiologie, prise en charge thérapeutique, expérience du
service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de Casablanca (39-Co-Ch2b) (5’)
M. MOUKRAM et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août , CHU
de Casablanca, Maroc
16h45- La voie d'abord caronculaire dans la fracture de la paroi interne de l’orbite (22-Co-Ch2b)
(5’)
F. SLIMANI et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Service d’ophtalmologie
pédiatrique, Service d’ophtalmologie adulte, Hôpital du 20 Août , CHU de
Casablanca, Maroc
- 26 -
16h50- Fracture du plancher de l’orbite type « Blow out pur » (26-Co-Ch2b) (5’)
K. RIAH et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août , CHU
de Casablanca, Maroc
16h55- Discussion
17h10- Traitement chirurgical des fractures du tiers moyen de la face (29-Co-Ch2b) (5’)
A. MRANI et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août , CHU
de Casablanca, Maroc
17h15- Séquelles sensitives après fractures du massif facial (15-Co-Ch2b) (5’)
M. DE BOUTRAY et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, CH de Perpignan
17h20- Discussion
17h30- Intubation sous-mentale (46-Co-Ch2b) (5’)
M. ABDANE et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août , CHU
de Casablanca, Maroc
17h35- Intubation sous-mentale. Etude prospective de 16 cas (134-Co-Ch2b) (5’)
M. EL BOUIHI et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad, Marrakech,
Maroc
17h40- Place de l’intubation sous-mentonnière dans les traumatismes maxillo-faciaux au CHRU
de Lille (187-Co-Ch2b) (5’)
F. NUNES et al.
Service de réanimation polyvalente, CH D'Armentières - Univ. Lille Nord de France,
UDSL, PRES, Lille - Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et
Stomatologie, Hôpital Roger Salengro CHU Lille - Unité INSERM U1008,
Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée, Lille - Département
d'anesthésie réanimation - UFRH, Pôle de l'urgence, CHRU de Lille, France
17h45- Limites de l’anesthésie locorégionale « ALR » en traumatologie maxillo-faciale (130-CoCh2b) (5’)
N. MANSOURI HATTAB et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad, Marrakech,
Maroc
17h50- Discussion
- 27 -
Vendredi 1er octobre
Amphithéâtre G. Roussy
Journée Infirmière
Responsables : MP. GUILLAUME, B. LEVY, C. CHARBONNIER
Modérateurs : P. Breton, C. Charbonnier, D. Goga, MP. Guillaume, B. Levy
Chirurgie orthognatique
9h00- Principes chirurgicaux en chirurgie orthognatique (20’)
Dominique GOGA
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Trousseau, CHU
Tours
9h30- Préparation cutanée et endobuccale de l’opéré (170-Co-IDE) (20’)
Marie Pierre GUILLAUME
Directrice de l’Ecole d’IBODE, CHU Lyon
10h00- Les risques liés à l’installation du patient pour une chirurgie orthognatique (240-Co-IDE) (20’)
Françoise DIRANT
Bloc de chirurgie maxillo-faciale, Pierre Bénite, CH Lyon Sud
10h30- Pause
11h00- Techniques opératoires en chirurgie orthognatique (20’)
Séverine JACQUET
Bloc de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Trousseau, Tours
11h30- Traitement et suivi des dispositifs médicaux stériles réutilisables et à usage unique (20’)
Frédérique JAUFFROY
Brigitte LEVY
Bloc de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Trousseau, Tours
12h30- Pause déjeuner
Hygiène
14h00- Désinfection des mains par frictions (recommandations 2009 de la Société Française
d’Hygiène Hospitalière) (169-Co-IDE) (20’)
Marie Pierre GUILLAUME
Directrice de l’Ecole d’IBODE, CHU Lyon
Traumatologie maxillo-faciale
14h30- Rôle infirmier dans la prise en charge des traumatismes maxillo-faciaux (238-Co-IDE) (60’)
N. ZAMOJCIOWNA, S. CHARBONNIER, C. LE PIRONNEC, S. LECLERC, P.
ROUSSEAU, C. OLIVEIRA PINHEIRO
Cadres Bloc opératoire, Cadre Hospitalier IBODE et IDE, Service de stomatologie et
chirurgie maxillo-faciale, Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, Paris
Sécurité au bloc
16h00- La Check List sécurisé du patient au bloc opératoire (de la Haute autorité de santé,
selon l’OMS) (168-Co-IDE) (20’)
Catherine CUNAT,
Cadre supérieur de santé, IBODE, Direction Centrale des Soins, Lyon
Esthétique
16h30- Les rhinoplasties : grands principes de la chirurgie et ses complications (239-Co-IDE) (20’)
- 28 -
Karine CRIVELLI
Service de chirurgie maxillo faciale et chirurgie plastique, CHU de Nancy
Discussions de 10’ après les interventions
- 29 -
Samedi 2 octobre
Amphithéâtre Farabeuf
Chapitre 1a, 1b
Bases fondamentales – Nouvelles technologies
Responsable scientifique : Pierre SABIN
Recherche et travaux expérimentaux (1ère partie)
Modérateurs : C. Meyer, P. Delcampe, P. Sabin
8h30- Modification des tissus mous faciaux après chirurgie orthognathique : évaluation
tomodensitométrique 3D par segmentation de la peau (104-Co-Ch1b) (8’)
JC. LUTZ et al.
Institut d’Anatomie, Faculté de Médecine, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale,
Service de Radiologie tête et cou - IRCAD/EITS - CHU de Strasbourg
8h40- La reconstruction mandibulaire : du lambeau libre à la prothèse en un temps (87-CoCh1b) (8’)
T. SCHOUMAN et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
8h50- Lambeau de muscle temporal dédoublé. Etude anatomique et indications en chirurgie
crânio-maxillo-faciale (115-Co-Ch1a) (8’)
H. BENATEAU et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale, Laboratoire d’anatomie, Service de chirurgie
infantile
CHU côte de Nacre, Caen, France
9h00- Etude anatomique de la situation du nerf lingual par rapport à la troisième molaire
mandibulaire (183-Co-Ch1a) (8’)
MA. BOUAZIZ et al.
Laboratoire d'Anatomie Médico-Chirugicale Appliquée, UFR III, Université de
Bordeaux 2
9h10- Etude biomécanique de la mandibule fragilisée par une résection non interruptrice (60-CoCh1a) (8’)
J. YACHOUH et al.
Service de stomatologie, chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique de la face,
Hôpital Lapeyronie, Montpellier, France.
9h20- Simulation du comportement mécanique du crâne humain après prélèvement pariétal
par modélisation en éléments finis (86-Co-Ch1a) (8’)
P. HAEN et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI - Recherche & Développement
OBL, Chatillon
9h30- Développement volumique et sagittal des sinus frontaux en fonction de l'angle C1/F1
crânio-adapté et de la classe squelettique : étude préliminaire à propos de 150 cas (224Co-Ch1a) (8’)
T. ALIX et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Saint-Etienne, Saint-Priesten-Jarez
CREATIS-LRMN CNRS UMR 5520 - INSERM U630 - Université de Lyon 1 - INSA
Lyon, Villeurbanne - Service de Neuroradiologie, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris -
- 30 -
Laboratoire d'Anthropologie et de Paléopathologie, Université de Lyon 1, Lyon Service de Radiologie, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Pierre-Bénite - Laboratoire
d'Anatomie, Université de Lyon 1
9h40- Utilisation du derme artificiel en chirurgie maxillo-faciale (85-Co-Ch1b) (8’)
A. GIROD et al.
Service de Chirurgie Cervico-Faciale, Institut Curie, Paris
9h48- Discussion
10h00- Table
Ronde : Prise en charge des implants dentaires : le point en septembre 2010
10h45- Table Ronde : Tourisme « dentaire » : Causes, conséquences et solutions
Marie-Cécile MANIÈRE, Françoise SAINT-PIERRE, Joël FERRI, Ludovic LAUWERS,
Nicolas MAILHAC, Pierre SABIN
Animée par Christine COLMONT, journaliste
Chapitre 1c
Aspects médico-légaux
Responsable scientifique : Luc CHIKHANI
Modérateur : P. Sabin
11h30- De la prévention à la préventive ou comment limiter le risque de procédure judiciaire en
stomatologie et chirurgie maxillo-faciale (158-Co-Ch1b) (25’)
L. CHIKHANI et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Européen G.
Pompidou, Paris
11h55- Discussion
Chapitre 1a, 1b
Bases fondamentales – Nouvelles technologies
Responsable scientifique : Pierre SABIN
Recherche et travaux expérimentaux (2ème partie)
Modérateurs : H. Bénateau, J. Ferri, P. Sabin
12h00- Etude comparative des propriétés mécaniques de 3 membranes de collagène utilisées en
régénération osseuse guidée (109-Co-Ch1a) (8’)
C. MEYER et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Hôpital Jean Minjoz, CHU de
Besançon - Laboratoire Intervention, Imagerie, Ingénierie et Innovation en Santé
(Li4S) – INSERM - Institut Supérieur d’Ingénieurs de Franche Comté (ISIFC) - UFR
Sciences et techniques, UMR 6174 - Institut FEMTO-ST - Département Mécanique
appliquée
12h10- Place de la membrane induite dans la chirurgie pré-implantaire post traumatique
mandibulaire. A propos d’un cas (135-Co-Ch1a) (8’)
M. EL BOUIHI et al.
- 31 -
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI-Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi AyyadMarrakech, Maroc
12h20- Le métal comme connecteur entre implant et prothétique remis en question : Le PEEK
une solution nouvelle, durable et simple (98-Co-Ch1b) (8’)
FP. SPAHN et al.
Cabinet de Chirurgie Maxillo-Faciale, Genkersteenweg, B-3500 Hasselt, Belgique
12h30- Implantologie et épithèse - Pluridisciplinarité. A propos d’un cas (204-Co-Ch1b) (8’)
J. CECCALDI et al.
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière,
Paris - Université Pierre et Marie Curie, Paris VI - Service de Chirurgie CervicoFaciale, Institut Curie, Paris
12h40- Reconstitution bicorticale de l'os calvarial par biomatériau ostéoconducteur Hydroset®.
Présentation préliminaire de 4 cas (111-Co-Ch1b) (8’)
L. BENICHOU et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale et plastique, Service de neurochirurgie, CHU
côte de Nacre, Caen, France
12h50- Biotransformation of the cytoactive composite material "LitAr" after filling jaw defects
(24-Co-Ch1b) (8’)
SD. LITVINOV et al.
Samara State Aerospace University - Samara State Medical University Emergency Dental Care Center, Samara, RUSSIA
12h58- Discussion
Chapitre 8
Vie professionnelle
Responsable scientifique : Francis DUJARRIC
Clôture du congrès
avec le
Professeur Olivier GÖEAU-BRISSONNIERE
Président de la Fédération des Spécialités Médicales
Des Sociétés savantes aux Conseils Nationaux Professionnels :
place de la formation cognitive dans le Développement Professionnel
Continu
- 32 -
Samedi 2 octobre
Amphithéâtre Bilski-Pasquier
Chapitre 3a
Pathologie tumorale bénigne et maligne
Responsable scientifique de la séance : Pierre BRETON
Tumeurs cutanées faciales
Modérateurs : P. Breton et autres à définir
9h00- Carcinomes spinocellulaires chez les patients de race noire : à propos de cinq cas chez des
sujets albinos (14-Co-Ch3a) (5’)
A. DIOMANDE et al.
Servive de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, CHU de Treichville, Abidjan,
Côte d’Ivoire
9h05- Leiomyosarcome cutané de la face (69-Co-Ch3a) (5’)
M. KOFFI et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud,
Pierre Bénite
9h10- Carcinomes cutanés cervico-faciaux : étude rétrospective après histologie 3D (75-CoCh3a) (8’)
M. BARAT et al.
Service de chirurgie maxillo-Faciale, Chu Pellegrin - Service d’Anatomopathologie,
Chu Haut-Lévèque, Service de Dermatologie, Chu Saint André, Bordeaux
9h18- Le dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand : vers une prise en charge moins mutilante ?
(53-Co-Ch3a) (8’)
G. CORDIER et al.
Service de chirurgie maxillo-Faciale et stomatologie, Hôpital Charles Nicolle,
Rouen
9h26- Multiples kystes trichilemnaux ossifiés du cuir chevelu (150-Co-Ch3a) (5’)
XA MOMMERS et al.
Service de chirurgie maxilla-faciale, chirurgie plastique et esthétique, chirurgie de
la main
CHU Dijon, France
9h31- Maladie de Launois-Bensaude : comparaison du taux de récidive de lipome après
lipectomie ou après lipoaspiration (153-Co-Ch3a) (5’)
X HILSUM et al.
Service de chirurgie maxillofaciale, Hôpital général, Dijon - Service de chirurgie
maxilla-faciale, chirurgie plastique et esthétique, chirurgie de la main, CHU Dijon,
France
9h36- Discussion
Tumeurs osseuses des maxillaires
Modérateurs : JF Chassagne, B. Ruhin
9h45- Lecture : la dysplasie fibreuse des os (186-Co-Ch3a) (25’)
Blandine RUHIN
Experts multidisciplinaires et Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS)
10h10- La dysplasie fibreuse craniofaciale : expérience du service de Stomatologie et chirurgie
maxillo faciale de Casablanca (32-Co-Ch3a) (8’)
- 33 -
M. DASSOULI et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital
Casablanca
20 Août,
10h18- Le traitement chirurgical de l’améloblastome mandibulaire (44-Co-Ch3a) (8’)
M. BELHALLAJ et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 Août,
Casablanca
10h26- Carcinome intra osseux primitif des maxillaires, à propos de 8 cas
(78-Co-Ch3a) (6’)
H. CHEMLI et al.
Service de stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hopital Roger Slengro,
CHU Lille
10h32- Chondrosarcomes maxillo-mandibulaires : à propose de 4 cas (91-Co-Ch3a) (6’)
A. OUKERROUM et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 Août,
Casablanca
10h37- Cas clinique d’un lymphome non Hodgkinien primaire de la mandibule (118-Co-Ch3a)
(6’)
M. LAHON et al.
C.H.U. Saint-Pierre, Bruxelles, Belgique
10h43- Un cas d’ostéome ostéoide temporal (154-Co-Ch3a) (6’)
L. WAJZCAK et al.
Service de chirurgie maxillofaciale, chirurgie plastique et esthetique, chirurgie de
la main
Centre Hospitalier Universitaire Dijon
10h49- Discussion
Chapitre 6b
Articulations temporo-mandibulaires
Responsable scientifique de la séance : François CHEYNET
Modérateurs : F. Cheynet, N. Zwetyenga
11h00- Préambule (5’)
François CHEYNET
Clinique Maxillo-Faciale, CHU Timone, Marseille
11h05- Osteomyelitis of the condyle (2-Co-Ch6b) (10’)
H. ABDEL-ALIM et al.
Oral and maxilla-facial Surgery, Faculty of Dentistry, University of Alexandria
11h15- Luxations récidivantes des ATM : à propose de 2 cas (27-Co-Ch6b) (8’)
K. RIAH et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU
de Casablanca, Maroc
11h25- Fractures du condyle mandibulaire chez le patient âgé : intérêt et limites du traitement
chirurgical (97-Co-Ch4) (8’)
A. TURKI et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Plastique et Reconstructrice, CHU de
Strasbourg
11h35- La voie d’abord sous-angulo-mandibulaire haute (voie de Risdon modifiée) pour le
traitement des fractures sous-condyliennes de la mandibule (23-Co-Ch4) (5’)
F. SLIMANI et al.
- 34 -
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août , CHU
de Casablanca - Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, CHU de
Marrakech, Maroc
11h40- La voie d’abord transmasséterique sous-angulo-mandibulaire haute du condyle
mandibulaire est-elle sûre vis à vis de la branche buccale inférieure ? (103-Co-Ch4) (5’)
JC. LUTZ et al.
Institut d’Anatomie, Faculté de Médecine - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale,
CHU de Strasbourg
11h45- Abord endobuccal des fractures du condyle mandibulaire (117-Co-Ch4) (5’)
J. BESSARD et al.
Service de chirurgie maxillofaciale, CHU Purpan, Toulouse
11h50- Discussion sur les voies d’abord du condyle mandibulaire
12h00- Prothèses articulaires bicompartimentales : à propos de 8 cas (151-Co-Ch6b) (12’)
XA. MOMMERS et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Chirurgie Plastique et Esthétique, Chirurgie
de la Main
CHU, Dijon
12h15- Toxine botulinique et kinésithérapie des muscles manducateurs : action sur les muscles
cervicaux (234-Co-Ch6b) (8’)
D. BATIFOL et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier - Unité de neurochirurgie et de chirurgie du rachis - Clinique Kennedy,
Nîmes - Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital de Cocody,
Abidjan
12h23- Injection de toxine botulinique intra-articulaire : action antalgique (235-Co-Ch6b) (7’)
D. BATIFOL et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier - Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital de
Cocody, Abidjan - Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de
la Salpêtrière, Paris
12h30- Discussion
- 35 -
Samedi 2 octobre
Amphithéâtre G. Roussy
Session de kinésithérapie
Responsables scientifiques : Isabelle BRETON, Ghislaine FERRAND
8h30- Approche masso-kinésithérapique des pathologies de la face et du cou (156 Co-Kiné) (10’)
G. FERRAND
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Groupe hospitalier Pellegrin, Bordeaux
8h40- Intérêts et buts des bilans en rééducation maxillo-faciale (157-Co-Kiné) (10’)
D. MANELE
[email protected]
8h50- Bilan cervico-maxillo- facial dans les pathologies et la chirurgie reconstructive de
l’oropharynx (162-Co-Kiné) (10’)
JM. HEBTING et al.
Masseurs kinésithérapeutes, Montpellier
9h00- Rééducation du sadam (163-Co-Kiné) (10’)
G. FERRAND
Kinésithérapeute, Bordeaux
9h10- Dysfonctions de l’appareil manducateur : Influence de la pratique instrumentale chez les
violonistes et instrumentistes à vent (21-Co-Kiné) (10’)
I. BRETON TORRES et al.
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier- Kinésithérapeute, Montpellier
9h20- Approches kinésithérapiques du muscle ptérygoïdien latéral (164-Co-Kiné) (10’)
CH. FAUCONNIER
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Saint Pierre
9h30- Kinésithérapie et Syndrome d'apnée obstructive du sommeil (165-Co-Kiné) (10’)
I.BRETON TORRES et al.
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier- Kinésithérapeute, Montpellier
9h40- Nécessité de la mise en oeuvre de la posture linguale de repos dans la prise en charge des
pathologies fonctionnelles orofaciales (47-Co-Kiné) (10’)
S. LAPIERRE
Kinésithérapeute, Paris
9h50- Traitement fonctionnel exclusif du trouble de l’articulé dans les fractures du condyle
mandibulaire (57-Co-Kiné) (10’)
I. BRETON-TORRES et al.
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier- Kinésithérapeute, Montpellier
10h00- Bilan pré et post opératoires en chirurgie orthognatique (166-Co-Kiné) (10’)
I.BRETON-TORRES et al.
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier
Kinésithérapeute, Montpellier
10h10- Kinésithérapie : intérêt de la prise en charge péri-opératoire dans la chirurgie des
dysmorphoses dento-maxillaires (55-Co-Kiné) (10’)
B. QUILIS et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale
CHU St Etienne, St Priest en Jarez, France
10h20- Le rire et le sourire (167-Co-Kiné) (10’)
- 36 -
AM. CHEVALIER et al.
Kinésithérapeute Paris, présidente de l’ACTTC - Service de Chirurgie CervicoFaciale, Institut Curie, Paris
10h30- « Kinéscuplture » faciale post injection d’acide polylactique (209-Co-Kiné) (10’)
I. BRETON-TORRES et al.
Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Lapeyronie,
Montpellier- Kinésithérapeute, Montpellier
10h50- Pause
Session des psychologues cliniciens, psychanalystes,
psychosomaticiens et psychiatres
Responsable scientifique : Houchang GUILLYARDI
Début de séance à 11h00
Présentation générale (210-Co-Psy)
Houchang GUILYARDI, Psychanalyste, Psychiatre des Hôpitaux
Unité de Psychologie clinique, Psychanalyse, Psychosomatique et Psychiatrie, Service de
Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière, Paris - Université
Pierre et Marie Curie, Paris VI
"Le trauma balistique, d'un trauma... à l'autre" (211-Co-Psy)
Véronique MIALOT, Psychologue clinicienne
"Symptôme "psychosomatique" et demande de soins médicaux" (212-Co-Psy)
Emmanuelle DELFORGE, Psychanalyste
"De bouche à oreille" (213-Co-Psy)
Agnès DUTHOIT, Psychanalyste
"A propos d’une légère dysplasie" (214-Co-Psy)
Michèle NEY, Psychanalyste
"Ma langue ne pense qu'à ça" (215-Co-Psy)
Martine DOMBROSKY, Psychanalyste
"La prise en charge de patients atteints de cancer" (216-Co-Psy)
Lidia STEVANATO, Psychologue clinicienne
"Atteintes narcissiques et monstruosité faciale" (217-Co-Psy)
Caroline DEMEULE, Docteur en Psychologie clinique et Psychanalyse - Psychologue
clinicienne
"Immotus : entre trauma et symptôme" (219-Co-Psy)
Paolo LOLLO, Psychanalyste
Importance de l’accompagnement psychologique des patients en chirurgie orthognathique
(179-Co-Psy)
F. MAGNARD, P. BOULETREAU
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud, PIERRE
BENITE
- 37 -
Communications affichées
(posters)
13-P-Ch2- Lichen plan buccal érosif et infection a vih. A propos d’une observation
N. Nguessan et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, CHU de Treichville
ABIDJAN CÔTE D’IVOIRE
34-P-Ch2- Cellulite nécrosante d’origine dentaire, une pathologie rare, encore d’actualité
M. Moukram et al.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
CHU de Casablanca, Maroc
62-P-Ch2- Sarcome de kaposi palpébral : A propos d’un cas
L. Khalfi et al.
Service de Stomatologie&Chirurgie maxillo-faciale et Chirurgie plastique
Hôpital Militaire d’instruction Mohammed V Rabat (Maroc)
123-P-Ch2- Sialométaplasie nécrosante récidivante
C. Aubert et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, CHU St-Pierre, Bruxelles
193-P-Ch2- La leucoplasie buccale chez les fumeurs et non-fumeurs
S. Tovaru et al.
Service de Médecine Buccale, Pathologie Buccale, Département de
Dermatologie, Faculté de Médecine Dentaire, Faculté de Médecine Dentaire,
Département d’Anatomie Pathologique, Université de Médecine et de
Pharmacie 'Carol Davila’, Bucharest, Romania
222-P-Ch2- Volatisation de dent incluse : artéfact ou résorption rapide ? A propos d'un cas
inédit.
T. Alix et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Saint-Etienne, Saint-Priesten-Jarez
CREATIS-LRMN CNRS UMR 5520 - INSERM U630, Université de Lyon 1 - INSA Lyon,
Villeurbanne - Service de Neuroradiologie, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris
4-P-Ch3- fibrome cemento-ossifiant du maxillaire
T. Labiad et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
6-P-Ch3- Lipome du lobe superficiel de la parotide, à propos d’un cas
T. Labiad et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
10-P-Ch3- Lymphome T maxillaire à propos d’un cas
L. Moumine Khalfi et al.
Service de stomatologie chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique, Hôpital
militaire d’instruction Mohammed V, Rabat
11-P-Ch3- Carcinome épidermoïde de la langue chez un sujet jeune de 25 ans
C. Assouan et al.
Servive de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU de Treichville
ABIDJAN CÔTE D’IVOIRE
28-P-Ch3- Kyste de la région parotidienne (à propos d’un cas)
K. Riah et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
31-P-Ch3- Le Kératoaméloblastome : réalité ou chimère ?
M. Dassouli et al.
- 38 -
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 Août, CHU Ibn Rochd- Casablanca, Maroc.
33-P-Ch3- Tumeur de Pindborg : A Propos d’une tumeur odontogène rare.
M. Dassouli et al.
43-P-Ch3- Un cas historique de dysplasie fibreuse crânio-faciale
M. Belhallaj et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
45-P-Ch3- Mélanome conjonctival, localisation rare et péjorative
M. ABDANE et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
92-P-Ch3- Mélanome malin de la muqueuse gingivale
A. Oukerroum et al.
Service de Stomatologie et de chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital du 20 Aout –
C.H.U. de Casablanca - Maroc
108-P-Ch3- Lithi ase du canal de Sténon. Illustrati on par un c as clinique
S. Toure et al.
*Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Service d’ORL et
Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar (HALD)
110-P-Ch3- Céphalhématome ossifié, cas clinique et revue de la littérature
A. Veyssière et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Service de Neurochirurgie,
CHU Côte de Nacre, CAEN
122-P-Ch3-Dysplasie fibreuse ethmoïdo-orbitaire : à propos d’un cas.
B. Abir et al.
Service de Chirurgie plastique et stomatologie, Hôpital militaire d'instruction
Med V, Rabat. Maroc
128-P-Ch3- Tumeur de Pindborg à propos d’un cas
F. Choumi et al.
Service de stomatologie chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique, Hôpital
militaire d’instruction Mohammed V, Rabat
129-P-Ch3- Syndrome de Gorlin, àpropos d’un cas
J. HAMAMA et al.
Service de stomatologie chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique, Hôpital
militaire d’instruction Mohammed V, Rabat
131-P-Ch3- Plasmocytome gingival diffus : à propos d’un cas
A. Hiroual et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
143-P-Ch3- Fibrosarcome de l’os malaire : à propos d’un cas
A. Bouaichi et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie ACHU Mohammed VI-Marrakech
150-P-Ch3- Multiples kystes trichilemmaux ossifiés du cuir chevelu d’origine familiale : à
propos d’un cas
XA. Mommers et al.
Service de chirurgie maxilla-faciale, chirurgie plastique et esthétique, chirurgie
de la main, Service d’anatomopathologie, CHU Dijon, France
152-P-Ch3- Adénopathie de la région parotidienne révélatrice d'un adénocarcinome
bronchique primitif
L. Wajzcak et al.
Service de chirurgie maxillofaciale, chirurgie plastique et esthetique, chirurgie
de la main, CHU Dijon
5-P-Ch4- La Dacryocystorhinostomie endonasale sous guidage endoscopique
T. Labiad et al.
- 39 -
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Service d’ophtalmologie
pédiatrique, Hôpital 20 août, CHU Ibn Rochd de Casablanca
9-P-Ch4- Rhinopoïéses, techniques et indications
M. Moumine et al.
Service de stomatologie chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique, Hôpital
militaire d’instruction Mohammed V, Rabat
12-P-Ch4- La réparation des pertes de substance par lambeau pédiculé du grand pectoral en
chirurgie Maxillo-faciale du CHU de Treichville
C. Assouan et al.
Servive de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU de Treichville
ABIDJAN CÔTE D’IVOIRE
17-P-Ch4- Our experience in formation and consolidation of an oral and maxillofacial
microsurgery unit
P. Martínez Seijas et al.
Oral and Maxillofacial Surgery Department. Hospital Donostia, San Sebastián,
SPAIN
19-P-Ch4- Immediate postoperative Nursing Care of Oral and Maxillofacial free-flap
reconstruction patients
P. Martínez Seijas et al.
Oral and Maxillofacial Surgery Department. Hospital Donostia, San Sebastián,
SPAIN
30-P-Ch4- Reconstruction nasale par lambeau frontal : à propos de 15 cas.
A. Mrani et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
37-P-Ch4- Reconstruction des pertes de substances de la lèvre inférieure par des lambeaux
locaux. Expérience du service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de
Casablanca.
M. Moukram et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
42-P-Ch4- Reconstruction des pertes de substance palpébrales post tumorales
M. Belhallaj et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 août, CHU Ibn
Rochd de Casablanca
54-P-Ch4- Reconstruction des grandes pertes de substances latérales de la face d’origine
tumorale. Expérience du service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU
de Casablanca
M. Moukram et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, CHU Ibn Rochd,
Casablanca
63-P-Ch4- Greffe de muqueuse jugale pour le traitement d’une sténose urétrale
J. Elbaz et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Service d’urologie,
andrologie, transplantation rénale ,CHU Charles-Nicolle, Rouen
67-P-Ch4- Signification et conséquences des calcifications de pédicules de lambeau libre
osseux.
L. Myon et al.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Roger Salengro,
Inserm U1008, Service de l'Information et d'Archives Médicales, Pôle de Santé
Publique CHU Lille - UDSL, Univ Lille Nord de France, Lille
81-P-Ch4- Y-a-t-il une alternative au lambeau frontal pour la reconstruction du tiers
inférieur de la pyramide nasale ?
J. Ozeel et al.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, CHU de Toulouse
Purpan
90-P-Ch4- Revue de la littérature des techniques de surveillance des lambeaux libres.
- 40 -
A. Turki et al.
Service de chirurgie maxillo-faciale et réparatrice, hôpital civil, Strasbourg
Service ORL et chirurgie cervico-faciale, hôpital des spécialités, CHU Ibn Sina –
Rabat.
101-P-Ch4- Réparation de séquelles de noma par lambeau cerf-volant
S. Toure et al.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, Service d’ORL et de
Chirurgie Cervico-Faciale, Service de Chirurgie Plastique, CHU A, LE DANTEC,
132-P-Ch4- Réparation d’une perte de substance vestibulaire inférieure post-traumatique
par lambeau FAMM. A propos d’un cas.
M. El Bouihi et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
133-P-Ch4- Une complication inhabituelle d’une plaie faciale : la fistule jugulo-carotidienne
S. Lahmiti et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
136-P-Ch4- Place du lambeau de Juri dans la réparation des pertes de substance temporales
A. Hiroual et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
139-P-Ch4- Que reste-t-il de l’expansion cutanée dans la chirurgie du neavus geant de la face
A. Bouaichi et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
140-P-Ch4- Les pertes de substance traumatiques de la face : notre philosophie chirurgicale
S. Lahmiti et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
141-P-Ch4- Prise en charge des fracas de la face au service de chirurgie maxillo-faciale du
CHU de Marrakech. Etude prospective de 16 cas
M. El Bouihi et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech
142-P-Ch4- Qu’en est-il de l’exérèse ittérative dans la réparation des plages cicatricielles
faciales : à propos de 20 cas
A. Hiroual et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI, Marrakech - Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad,
Marrakech Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Ibn Rochd,
Casablanca
144-P-Ch4- Place de l’otopoeise dans les PDS traumatique du pavillon de l’oreille
S. Aimadeddine et al.
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, Service de traumatologie A,
CHU Mohammed VI-Marrakech - Service de chirurgie maxillo-faciale et
stomatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca - Faculté de médecine-Université
Cadi Ayyad- Marrakech
155-P-Ch4- Reconstruction d’un traumatisme balistique par fixateur externe et distracteur : a
propos d’une observation clinique
M. K. Koffi et al.
- 41 -
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale et Pastique de la Face,
PIERRE BENITE
159-P-Ch4- VACuthérapie et greffe de peau utilisées conjointement sur la face ; à propose
d’un cas.
J. M. Foletti et al.
Service de chirurgie maxillo faciale, stomatologie et plastique de la face,
Hôpital Laveran, Marseille - Service de chirurgie maxillo faciale, stomatologie
et plastique de la face, Hôpital Nord, Marseille
180-P-4- Les urgences traumatiques maxillo-faciales au CHU de Conakry : aspects
épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques
OR. DIALLO et al.
Service d’Odontostomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, Service de
Neurochirurgie, Hôpital Donka, CHU de Conakry
- 42 -
RéSUMéS
Le Comité d‟organisation a œuvré pour obtenir des résumés respectant le fond et la forme des
communications scientifiques. La structure IMRAD a été le plus souvent respectée pour les travaux
originaux. Les « keywords » et les mots clés valides car issus de la base MeSH figurent en gras. Les
auteurs qui le souhaitent peuvent soumettre leurs travaux à la revue de Stomatologie et de Chirurgie
Maxillo-faciale, organe officiel d‟expression de notre société (http://ees.elsevier.com/stomax).
- 43 -
Chapitre 1a, 1b
Responsable scientifique : Pierre SABIN
Bases fondamentales
Nouvelles technologies
Vendredi 1er octobre 2010 - Amphithéâtre Farabeuf
104-Co-Ch1b
Modification des tissus mous faciaux après chirurgie orthognathique :
évaluation tomodensitométrique 3D par segmentation de la peau
J. C. Lutz1,2, F. Bodin2, F. Veillon3, J. Marescaux4, L. Soler4, A. Wilk2
Institut d‟Anatomie, Faculté de Médecine - 4, rue Kirschleger
67085 STRASBOURG CEDEX
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Strasbourg - 1, place de l‟Hôpital
67091 STRASBOURG CEDEX
Service de Radiologie tête et cou, CHU de Strasbourg - Avenue Molière
67200 Strasbourg
IRCAD/EITS, CHU de Strasbourg - 1, place de l‟Hôpital
67091 STRASBOURG CEDEX
* [email protected] - 06 86 21 77 01 - 03 88 11 52 80
Introduction : les mouvements appliqués aux segments osseux en chirurgie
orthognathique sont aisément appréhendés et mesurés. En revanche, leur répercussion
morphologique sur les tissus mous faciaux sus-jacents, est nettement moins prévisible.
Le sens et l‟ampleur de variation de la morphologie labiale, des angles cervicomentonnier et naso-labial sont d‟analyse controversée dans la littérature.
Notre objectif était donc d‟étudier ces changements post-opératoires en nous focalisant
sur le contour cutané, selon une démarche empirique faisant appel aux techniques les
plus modernes.
Matériel et Méthode : nous avons établi une base de données de 12 scanners
tridimensionnels constituée d‟acquisitions pré et post-opératoires de 6 patients. Nous
avons élaboré un algorithme de segmentation de la peau fondé sur une boucle
d‟opérations de morphologie mathématique. Nous avons ainsi comparé les scanners pré
et post-opératoires et mesuré la variation de l‟angle naso-labial.
Résultats : le contour cutané obtenu par segmentation chez tous nos sujets était très
réaliste. Les modifications morphologiques post-opératoires effectives étaient mises en
lumière avec pertinence. Notre procédé a permis des mesures interactives facilitées des
points de repères anatomiques et leur automatisation complète. Nos résultats montraient
qu‟un avancement maxillaire entraînerait une fermeture de l‟angle naso-labial.
- 44 -
Discussion : la segmentation de la peau est un processus mathématique, qui,
contrairement à un simple « rendu surfacique », permet d‟étudier précisément, de façon
interactive et automatisée les modifications des tissus mous de la face.
A terme, notre étude pourrait permettre le développement de logiciels prédictifs de la
morphologie faciale après chirurgie orthognathique.
Keywords: Orthognathic Surgical Procedure - Face - Spiral Computed Tomography Computer Assisted Image Processing.
Mots clés : Chirurgie Orthognathique - Tissus Mous Faciaux - Scanner 3DSegmentation
87-Co-Ch1b
La reconstruction mandibulaire : du lambeau libre à la prothèse en un
temps.
T. Schouman*, P. Haen, C. Bertolus, A. Chaine, F. Barere, P. Goudot
Service de Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, Groupe Hospitalier PitiéSalpêtrière, Université Paris 6 - UPMC, 47-83 boulevard de l‟Hôpital, 75013 Paris
* [email protected], 01 42 16 13 01
Introduction : la conformation et le positionnement des reconstructions mandibulaires
par lambeau de fibula se fait souvent à partir des repères morphologiques ou
anatomiques. Il est néanmoins délicat de garantir un positionnement optimal en vue de
la réhabilitation prothétique occlusale. Nous présentons l‟adaptation d‟une technique de
simulation préopératoire pour la confection de guides chirurgicaux réalisés sur mesure
et son évolution jusqu‟à la conception d‟une réhabilitation complète avec implants,
prothèse et mise en charge immédiate au cours de reconstructions mandibulaires par
lambeau libre de fibula.
Matériels et méthodes : des guides de coupe fibulaires ont été conçus à partir d‟un
logiciel de simulation des objectifs de reconstruction (Surgicase). Des guides
implantaires ont été intégrés sur les guides de coupe et un montage prothétique a été fait
en fonction de la résection mandibulaire prévue.
Résultats : les premiers cas ont été réalisés sans prothèse pour évaluer la
reproductibilité opératoire des objectifs simulés avec les guides de coupe, qui s‟est
révélée excellente. Pour les cas suivants, la technique a été modifiée pour intégrer le
positionnement des implants et de la prothèse à la jambe qui permet ainsi de transférer
une reconstruction finalisée. Nous présentons les résultats morphologiques et occlusaux
de ces patients.
Discussion : malgré une mise en œuvre assez lourde, cette technique augmente
sensiblement la fiabilité de la reconstruction. Elle est d‟un confort appréciable pour les
patients. Il nous faudra néanmoins évaluer la stabilité de ces implants à long terme, en
particulier après radiothérapie.
Keywords: Fibula, Surgery Computer-Assisted, Dental Implants
Mots clés : Fibula, Chirurgie Assistée Par Ordinateur, Implants Dentaires
115-Co-Ch1a
Lambeau de muscle temporal dédoublé. Etude anatomique et
indications en chirurgie crânio-maxillo-faciale
H. Bénateau1*, J. Rod3, A. Taupin1, L. Ory1, E. Soubeyrand1, D. Labbé1, E. Salamé2, J.
F. Compère1
- 45 -
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU côte de Nacre, 14033 Caen Cedex, France
Laboratoire d‟anatomie, CHU côte de Nacre, 14033 Caen Cedex, France
Service de chirurgie infantile, CHU côte de Nacre, 14033 Caen Cedex, France
*[email protected] - 0033 2 31 06 48 15
Introduction : le lambeau de muscle temporal est largement utilisé en chirurgie
reconstructrice. Il existe parfois un problème concernant son arc de rotation, ce qui peut
limiter son champ d‟action. La technique de dédoublement du muscle dans le plan
sagittal proposée par Kim et al. en 1995 [1], permet d‟augmenter son arc de rotation.
Après un travail anatomique, les auteurs présentent une série de 3 patients.
Etude anatomique : sur 7 corps frais congelés, soit 14 lambeaux. Une fois le muscle
temporal décollé de ses insertions osseuses en fosse temporale, 2 types de lambeaux
dédoublés ont été réalisés :
lambeau pédiculé sur le pédicule temporal superficiel
lambeau pédiculé sur le pédicule maxillaire interne.
Résultats : l‟arc de rotation du lambeau est augmenté en moyenne de 4 cm pour le
lambeau dédoublé pédiculé sur le pédicule maxillaire interne, et de 5,5 cm pour le
lambeau dédoublé pédiculé sur le pédicule temporal superficiel.
Discussion : le but de cette technique est d‟augmenter l‟arc de rotation du lambeau. La
technique chirurgicale est détaillée. Les 3 cas cliniques présentés (reconstruction orbitofrontale, chirurgie de la base du crâne) montrent l‟efficacité et l‟intérêt de cette
modification technique.
Keywords: Surgical Flap, Temporal Muscle, Cadaver
Mots clés : Lambeau Chirurgical, Muscle Temporal, Cadavre
Références : Kim YO, Park BY. Reverse temporalis muscle flap: treatment of large anterior
cranial base defect with direct intracranial naso-pharyngeal communication
Plast Reconstr Surg 1995;96,3:576-84
183-Co-Ch1a
Etude anatomique de la situation du nerf lingual par rapport à la
troisième molaire mandibulaire
MA. Bouaziz*, BT. Ella, P. Caix
Laboratoire d'Anatomie Médico-Chirugicale Appliquée de l'UFR III, Université
Bordeaux 2 Victor Segalen UFR 3 Porte 12, 146 rue Léo Saignat, 33076 Bordeaux,
France
*[email protected] - 00 33 6 26 87 33 63
Introduction : L‟étude de la situation du nerf lingual par rapport à la troisième molaire
mandibulaire (TMM) a été décrite dans la littérature sans aucune précision concernant
son trajet et ceci s‟explique par l‟absence de points de référence de part et d‟autre de la
dent de sagesse permettant d‟effectuer les mesures.
Le but de ce travail est de décrire avec précision la situation et le trajet du nerf lingual
par rapport à la TMM.
Matériel et méthodes : Nous avons disséqué 10 hémi-têtes de cadavres dont 6 de sexe
masculin et 4 de sexe féminin, au laboratoire d‟anatomie de l‟université Bordeaux 2.
Après exposition du nerf lingual, sans modifier sa situation anatomique, nous avons
mesuré sa position dans le sens horizontal par rapport à la table interne (DH) et dans le
sens vertical par rapport à la crête alvéolaire (DV) en nous référant à deux points
spécifiques qui correspondent respectivement à la projection des faces distales de la
- 46 -
deuxième (D7) et de la troisième molaire mandibulaire (D8) sur la crête alvéolaire
linguale.
Résultats : Les résultats montrent que la DV8 varie de 0 à 3.4 mm alors que la DV7
augmente pour atteindre des valeurs variant de 9.6 à 19.4 mm. La DH8 varie de 0 à 1.8
mm alors que La DH7, quand à elle varie de 3.2 à 9.4 mm.
Discussion : Plus on s‟approche de la face mésiale de la TMM et plus le nerf lingual
s‟éloigne de la table linguale. Dans son trajet en regard de la face linguale de la TMM,
le nerf lingual décrit une concavité vers l‟avant et le haut tout en passant par deux
zones : une zone à risque majeur en chirurgie, c‟est le tiers voir la moitié disto-linguale
de la TMM où le nerf est très proche de la crête alvéolaire linguale et une zone à risque
mineur, c‟est la moitié voir les deux tiers mésio-linguaux où le nerf plonge vers le
plancher buccal.
Cette description confirme l‟intérêt de la connaissance précise du trajet et de la situation
du nerf lingual pour toute chirurgie dans cette région.
Keyswords : Lingual Nerve, Mandibular Third Molar, Wisdom Tooth
Mots clés : Nerf Lingual, Troisième Molaire Mandibulaire, Dent De Sagesse
60-Co-Ch1a
Etude biomécanique de la mandibule fragilisée par une résection non
interruptrice
J. Yachouh*, L. Frison, F. Lepage, P. Jammet
Service de stomatologie, chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique de la face,
Hôpital Lapeyronie, 371 avenue du Doyen Gaston Giraud 34295 Montpellier Cedex 5,
France.
* [email protected] +33677791421
Introduction : la répartition des contraintes et des déformations dans la mandibule
humaine lors de la mastication ont fait l‟objet de nombreuses descriptions. Nous avons
souhaité étudier leurs modifications lors de résections non interruptrices fragilisant le
corps de la mandibule, et le seuil de fracture lors d‟un exercice de morsure incisive.
Matériel et méthode : nous avons placé huit mandibules fraiches dans un simulateur de
mastication reproduisant les tractions musculaires et pour un exercice de morsure sur le
secteur incisif. Un système d‟analyse des contraintes par corrélation d‟image a permis
d‟enregistrer les déformations pour différents seuils de résection osseuse calibrée du
corps de la mandibule jusqu‟au point de fracture.
Résultats : cette analyse nous a montré la présence d‟un point de fragilité à l‟angle
postéro inférieur de la résection osseuse.
Discussion : l‟étude des déformations de la mandibule fragilisée nous a permis de
modifier la découpe osseuse et de définir le site idéal de positionnement des plaques de
renforcement mandibulaires. Aucun seuil de fracture n‟a pu être établi en fonction de la
force de morsure.
Keywords: Mandible, Biomechanics
Mots clés : Mandibule, Biomécanique
86-Co-Ch1a
Simulation du comportement mécanique du crâne humain après
prélèvement pariétal par modélisation en éléments finis
P. Haen1*, T. Schouman1, G. Dubois2, P. Goudot1
- 47 -
Service de chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié Salpêtrière,
47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Paris 6 – UPMC
PhD, Recherche & Développement, OBL, 70-86, avenue de la République,
92320 Chatillon, France.
*
[email protected] - 00 33 6 62 38 84 53
Introduction : l‟os pariétal est le site de choix de prélèvement de greffons osseux en
chirurgie maxillo-faciale. Pour autant, la fragilisation du crâne induite par le
prélèvement est mal connue et on ne retrouve dans la littérature que peu d‟informations
concernant les modifications du comportement mécanique du crâne.
Matériel et méthode : dans le but de constituer des modèles éléments finis, la structure
osseuse des crânes de trois individus sains a été discrétisée en éléments tétraédriques à
partir de leurs coupes tomodensitométriques. Les propriétés mécaniques osseuses ont
été évaluées et attribuées à chaque élément du modèle. Des prélèvements pariétaux ont
été simulés sur ces modèles. Les modèles ont été soumis à des sollicitations de
compression en variant les régions et les directions d‟appui pour étudier la répartition
des contraintes.
Résultats : les résultats mettent en évidence un effet significatif sur la résistance
mécanique du crâne d'un prélèvement pariétal. Cet effet, conduisant à une augmentation
du risque fracturaire, est particulièrement marqué pour certaines directions de
chargement. Notons également que le prélèvement engendre une augmentation des
contraintes non seulement localement, mais également à distance avec déséquilibre du
comportement global du crâne.
Discussion : la modélisation du crâne en élément finis est une méthode validée dans la
littérature, permettant de réaliser un grand nombre d'études dans un temps réduit et sans
poser de problème éthique. Ces résultats nous permettent d‟approcher de manière fiable
les modifications du comportement mécanique du crâne.
Keywords: Parietal Bone, Finite Element Analysis, Biomechanics
Mots clés : Os Pariétal, Analyse Des Eléments Finis, Biomécanique
224-Co-Ch1a
Développement volumique et sagittal des sinus frontaux en fonction de
l'angle C1/F1 crânio-adapté et de la classe squelettique : étude
préliminaire à propos de 150 cas.
T. Alix (1,2) *, C. Revol-Müller (2), H. Calbrix (2), C. Boutet (3), M. Billard (4), P. Seguin
(1), F. Cotton (2, 5, 6)
1 - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique - CHU Saint-Etienne - Saint-Priest-enJarez
2 - CREATIS-LRMN CNRS UMR 5520 - INSERM U630 - Université de Lyon 1 - INSA
Lyon - Villeurbanne
3 - Service de Neuroradiologie - Hôpital Pitié-Salpétrière - Paris
4 - Laboratoire d'Anthropologie et de Paléopathologie - Université de Lyon 1 - Lyon
5 - Service de Radiologie - Centre Hospitalier Lyon-Sud - Pierre-Bénite
6 - Laboratoire d'Anatomie - Université de Lyon 1 - Lyon
* [email protected] - +33 4 77 12 04 12
Les facteurs qui président à la formation des sinus frontaux ne sont pas clairement établis,
de même que leur rôle, actif dans la ventilation ou adaptatif architectural, malgré de
nombreux travaux récents.
- 48 -
Les auteurs exposent les résultats préliminaires à propos de leurs 150 premiers cas d'un
travail étudiant la corrélation entre développement des sinus frontaux (épaisseur et volume)
et prédisposition crânienne et classe squelettique selon l'analyse de Delaire, à partir
d'examens tomodensitométriques.
Keywords: Frontal Sinus - Anatomy - CT Scan - Imaging, Three-Dimensional - Skull Anthropology, Physical - Cephalometry
Mots clés : Sinus Frontal - Anatomie - Scanner - Imagerie Tridimensionnelle - Crâne Anthropologie Physique - Céphalométrie
85-Co-Ch1b
Utilisation du derme artificiel en chirurgie maxillo-faciale.
A. Girod*, T. Jouffroy, J. Rodriguez
Service de Chirurgie Cervico-faciale, Institut Curie, 26 rue d‟Ulm, 75005 Paris, France
*[email protected], 01 44 32 45 30
Introduction : le derme artificiel a jusqu‟ici été utilisé chez les grands brûlés afin de
réaliser une matrice pour permettre la pose de greffe de peau mince.
Cependant, celui-ci peut avoir une utilité pour certaines indications en chirurgie
reconstructrice.
Nous rapportons notre expérience de l‟utilisation de derme artificiel en chirurgie
maxillo-faciale.
Matériel et méthode : les 4 premiers cas d‟utilisation de derme artificiel sont rapportés.
Il a été utilisé lors d‟un prélèvement de lambeau antebrachial et pour la reconstruction
de pertes de substances complexes du cuir chevelu et de joues.
Résultats : il n‟y a pas eu de perte de greffe de peau mince.
Conclusion : les greffes de peau mince sur derme artificiel peuvent être utiles en
chirurgie reconstructrice.
Les indications ne sont pas l‟utilisation en routine, mais pour certains cas particuliers.
Keywords: Dermal Substitute ; Skin Graft ; Maxillofacial Surgery ; Reconstruction
Mots clés : Derme Artificiel ; Greffe De Peau ; Chirurgie Maxillo-Faciale ;
Reconstruction
109-Co-Ch1a
Etude comparative des propriétés mécaniques de 3 membranes de
collagène utilisées en régénération osseuse guidée
C. Meyer1*, M. Coïc2, V. Placet3, E. Jacquet3, N. Istria1, B. Chatelain1
1. Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Besançon - Laboratoire Intervention
Imagerie Ingénierie et Innovation en Santé (LI4S) – EA INSERM 4268 – IFR 133
2. Institut Supérieur d‟Ingénieurs de Franche Comté (ISIFC)
3. UFR Sciences et techniques, UMR 6174 Institut FEMTO-ST - Département
Mécanique appliquée
* [email protected]
- 03 81 66 82 34
Introduction : la rupture per-opératoire d‟une membrane de collagène est une source
potentielle de complications et de perte d‟efficacité. Les données fournies par les
fabricants concernant les propriétés mécaniques des membranes sont, le plus souvent,
inexistantes. Le but de notre travail a été de déterminer expérimentalement et de
- 49 -
comparer les propriétés mécaniques (module de Young, courbe force/déplacement,
allongement à la rupture) de 3 membranes de collagène utilisées dans le cadre de la
régénération osseuse guidée à l‟état sec et à l‟état humide et de vérifier leur caractère
isotrope.
Matériel et méthode : des éprouvettes standardisées ont été taillées au sein
d‟échantillon de 3 membranes (Biomend Extend® [Zimmer Dental™], Bio-Gide®
[Geitslich™] Neonem® [TBR™]) dans le sens de la longueur et de la largeur des
échantillons et mise en charge sur une machine de traction ElectroForce® 3230
Instrument (Bose™) à l‟état sec et humidifié (trempage de 10 mn dans du sérum
physiologique à 37°C). Les courbes force/déplacement ont été analysées de manière à
restituer les différentes valeurs mécaniques recherchées.
Résultats : aucune anisotropie franche n‟a été notée. Les membranes Biomend
Extend® ont été significativement les plus résistantes à l‟état sec et à l‟état humide.
L‟humidification des membranes a entrainé une diminution importante des propriétés
mécaniques de toutes les membranes.
Discussion : notre étude a montré que les propriétés mécaniques des membranes de
collagène sont extrêmement différentes d‟une membrane à l‟autre et que
l‟humidification des membranes, inévitable in vivo, aboutie à une altération importante
de leurs propriétés mécaniques. Ces données pourraient faire parti des critères de choix
d'une membrane.
Keywords: Guided Bone Regeneration, Peridontal, Artificial Membranes,
Biocompatible Material Testing
Mots clés : Régénération Tissulaire Guidée/Parodontal, Membranes Artificielles, Test
De Matériaux Biocompatibles
Conflits d'intérêt : Les auteurs déclarent que leur travail de présente aucun conflit
d'intérêt.
135-Co-Ch1a
Place de la membrane induite dans la chirurgie pré-implantaire post
traumatique mandibulaire. A propos d’un cas.
M. El Bouihi*, N. Mansouri-Hattab, A. Hiroual, S. Lahmiti, R. Chafik, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
*[email protected] - 00 212 6 41 04 04 19
Introduction : la régénération osseuse à visée pré-implantaire fait appel selon les cas à
des procédés plus ou moins complexes, allant d‟une simple greffe osseuse jusqu‟à la
distraction osseuse. Dans des cas de figures extrêmes en traumatologie, l‟utilisation de
ces procédés peut s‟avérer hasardeuse pouvant imposer des méthodes de reconstruction
plus délabrantes comme la micro-chirurgie.
Nous rapportons le cas d‟une perte de substance osseuse alvéolaire mandibulaire post
traumatique avec utilisation de la membrane induite comme moyen de reconstruction
osseuse « hybride ».
Observation : il s‟agit d‟une perte de substance symphysaire mandibulaire chez un
patient de 19ans secondaire à une fracture ouverte comminutive. L‟évaluation du défect
osseux a révélé un manque essentiellement alvéolaire symphysaire triangulaire de
6cm/3cm. La réhabilitation orale par prothèse implanto-portée a nécessité une
reconstruction osseuse fiable capable de recevoir des implants. Une greffe osseuse
assistée d‟une membrane induite a été pratiquée.
- 50 -
Discussion: la membrane induite décrite par Masquelet constitue une excellente
alternative aux procédés de reconstruction classique, greffe conventionnelle et la
microchirurgie, dans les pertes de substances post-traumatiques mandibulaire. Notre
choix d‟une stratégique de la greffe osseuse assistée d‟une membrane induite s‟est
imposé d‟abord devant l‟étendu limité de la perte de substance, ensuite la lourdeur d‟un
apport osseux revascularisé et enfin les conditions locales précaires défavorables pour
une greffe osseuse classique. la membrane induite constitue un meilleur lit vasculaire
pour la prise de greffe et la réception d‟implants dentaires.
Keywords:
Mots clés : Reconstruction Mandibulaire, Membrane Induite, Fracture Mandibulaire,
Chirurgie Pré-Implantaire
98-Co-Ch1b
Le métal comme connecteur entre implant et prothétique remis en
question : Le PEEK une solution nouvelle, durable et simple.
F. P Spahn.
Cabinet de Chirurgie Maxillo-Faciale, Genkersteenweg, B-3500 Hasselt, Belgique
*[email protected] - 0032 11 233060
Tout le long de la vie de l‟implant, le praticien pourra être amené à faire face aux
habituelles (et irritantes) complications mécaniques que sont, notamment, descellements
et dévissages, les fractures d‟implants ou encore l‟apparition d‟ostéolyse de surcharge.
Nous pensons que, souvent, ces complications apparaissent parce que les pièces
métalliques utilisées ne s‟adaptent pas aux mouvements internes de l‟os, leurs propriétés
physiques étant trop différentes; leurs modules d‟élasticité ne sont pas assez proche de
celui de l‟os cortical.
Le PEEK, polyetherethercétone, un thermoplastique polyaromatique semi-cristallin, est
réputé pour posséder ces propriétés-là. Le matériau PEEK peut, notamment, être
découpés et taillés pour l‟adapter aux nécessités individuelles sans le moindre risque de
corrosion. Outre la biocompatibilité, il a la rigidité et la dureté, une excellente résistance
chimique en particulier à l‟hydrolyse et aux radiations ionisantes requises pour
matériaux implantables et il est possible de le stériliser de façon répétitive sans le
détériorer.
Comme forme nous avons choisi pour ces connecteurs/abutments en PEEK, le dessin
d‟une axe munis d‟embouts différents aux deux extrémités pour assurer son emploi
multiple sur implant de toute marque et toute suprastructure prothétique.
Nous allons exposer les indications pour lesquelles nous les avons adopté depuis 2004,
les connecteurs en PEEK
Ces réparations et adaptations réalisées en quelques minutes, ont permis d‟éviter dépose
et repose d‟environ deux cent implants ce qui représente autant pour le patient que
pour le practicien une importante économie de temps, de matériel et d‟argent –tout
comme dans la moitié des cas l‟ancienne prothétique pouvait etre réutilisé.
Keywords: Maxillo-Facial Implants, Abutments, PEEK
Mots clés : Implantologie Maxillo-Faciale, Pièces De Connections, PEEK
204-Co-Ch1b
Implantologie et épithèse. Pluridisciplinarité. A propos d’un cas
Ceccaldi J* **,
Goudot P *
Girod A **,
Moya Plana A**,
Poulain G*,
Rodriguez J **,
- 51 -
*
**
Chirurgie maxillo-faciale Hôpital Pitié-Salpêtrière Paris.
Chirurgie cervico-faciale. Institut Curie. Paris.
Introduction : Actuellement, les épithéses grâce à leur ancrage implantaire et à leurs
qualités esthétiques, tiennent une place privilégiée dans la réhabilitation des pertes de
substance de la face.
Matériel et méthode : Patiente de 85 ans. Trois séances de curiethérapie pour angiome
labial à l‟âge de 25 jours, 20 ans et 30 ans. Plusieurs chirurgies réparatrices de la lèvre
supérieure. Depuis 1973, nombreuses exérèses de carcinomes baso-cellulaires de la face
et notamment de la pyramide nasale. En 2008, amputation de l‟aile narinaire droite.
Résultats : en 2009, mise en place d‟un implant oral par l‟orifice narinaire droit dans le
prémaxillaire, qui va servir d‟ancrage à une épithèse stable, esthtétique, va rétablir
l‟anatomie, et améliorer le psychisme et la réinsertion sociale de la patiente.
Discussion : difficulté de reconstruction chirurgicale Malade âgée, au passé medicochirugical lourd. Décision pluridisciplinaire.
Conclusion : adapter nos techniques chirurgicales au malade.
Bibliographie :
Thimmappa B, Girod S C. Principles of implant-based reconstruction and rehabilitation
of cranio-facial defects. Craniomaxillo-facial trauma and reconstruction 2010;3;33-40
SchoenPJ, Raghoebar GM, van OortRP, et al. Traitement outcome of bone-anchored
cranio-facial prostheses after tumor surgery. Cancer 2001;92:3045-3050
Sabin P, Labbé D, Levée D, Ferrand JY, BoriesP, Compere JF. Interêt de la
collaboration chirurgien-épithésiste dans le cadre des prothèses implanto-portées. Act
carcin cerv-fac, 1995 ;20 :195-6
Keywords:
Mots clés : Implants, épithèses, face, carcinome baso-cellulaire
Pas de conflit d‟intérêt
111-Co-Ch1b
Reconstitution bicorticale de l'os calvarial par biomatériau
ostéoconducteur Hydroset®. Présentation préliminaire de 4 cas.
L. Bénichou¹, M. R. Guillou-Jamard¹, L. Ory¹, S. Khoury², D. Labbé¹, J. F. Compère¹,
H. Bénateau¹*
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique, CHU côte de Nacre, 14033 Caen
cedex, France
Service de Neurochirurgie, CHU côte de Nacre, 14033 Caen Cedex, France
*[email protected] - 0033 2 31 06 48 15
Objectif : les techniques classiques de reconstitution de la voûte crânienne font souvent
appel à des greffons osseux. Devant la difficulté d‟obtenir des résultats parfaits, des
prothèses en céramique, sur mesure, ont été mises au point. Leur coût limite cependant
leur utilisation.
L‟objectif de cette présentation est de décrire la technique d‟utilisation, les avantages et
les inconvénients du ciment phosphocalcique Hydroset® dans la reconstitution
bicorticale de l‟os calvarial.
Matériel et méthode : quatre patients présentant des pertes de substance bicorticales de
la voûte crânienne (jusqu‟à 100 cm²) ont été pris en charge conjointement par les
services de chirurgie maxillo-faciale et de neurochirurgie entre juin 2009 et juin 2010.
La reconstitution de l‟os calvarial a été réalisée avec du ciment phosphocalcique
Hydroset® (Stryker™), modelé sur site. Dans 2 cas, la perte de substance était
- 52 -
importante et la pose d‟une grille en titane (mesh) a été associée. Les patients ont été
étudiés avec un recul allant de 3 mois à 1 an et demi.
Résultats : aucune complication, septique ou neurologique, n‟a été relevée. Les
résultats esthétiques sont très satisfaisants avec un aspect naturel d‟adhérence au scalp.
Discussion : l‟utilisation d‟Hydroset® a montré de nombreux avantages : grande
facilité de mise en place (modelage sur site, prise en milieu humide), réaction isotherme
pendant la prise permettant une pose au contact de la dure-mère sans danger pour
l‟encéphale, très bonne tolérance et absence de complication post-opératoire.
La qualité des résultats esthétiques nous encourage à renouveler l‟utilisation
d‟Hydroset® dans ces cas de reconstitution bicorticale de la voûte crânienne.
Un suivi minutieux par imagerie est mis en place afin d‟évaluer le degré de réossification pouvant être obtenu avec ce substitut osseux ostéoconducteur.
Keywords: : Osteogenesis, Prothesis Implantation, Skull, Surgery
Mots clés : Ostéogénèse, Implantation Prothétique, Crâne, Chirurgie
24-Co-Ch1b
Biotransformation of the cytoactive composite material "LitAr" after
filling jaw defects
S. D. Litvinov*, A. V. Kapishnikov, R. Ib. Rakhimov
Samara State Aerospace University, 443086 RUSSIA, Samara, 86, Moscow Highway,
34;
Samara State Medical University, 443099 RUSSIA, Samara, 99, Tchapaevskaya str.,
89;
Emergency Dental Care Center, 443000 RUSSIA, Samara, Samarskaya str., 203
* Gagarina str, 48 – 6, Samara, 79, Russia 443079 - [email protected]
Introduction : the emergence of new biodegradable composites for replacing partially
or completely resected bone fragments requires an effective (including in case of
oncology) and comprehensive control of the biotransformation of these materials. The
purpose of this study is a comprehensive complex assessment of radiation
biotransformation of the composite material "LitAr".
Materials and methods : for filling the defects we used the cytoactive biopolymer-salt
composite having nanodimensional crystals of hydroxyl (Ca10(OH)2(PO4)6) or
fluorhydroxoapatite (Ca10(F)x(OH)2-x(PO4)6) on the collagen or alginate base "LitAr"®
(RU). The salt content is 80%, 70% porosity. CT- and MRI- investigations were
performed on tomographs «Siemens», "Phillips", gamma camera MB-9200,
radiopharmaceutical 99mTc-ТЕХНЕФОР® (DIAMED®, Russia)
Results : the clinical zone of filling with the material "LitAr" was checked before and
after filling the defect, later for 15 - 20 days, then in 1,5, 3, 5, 12, 18 months. The Xray feature of the transformation phase of the implant was the presence of the phase of
density reduction which is connected with the destruction of the salt component of
"LitAr" and delayed calcification (ossification) of the newly formed connective tissue in
the zone of the bone defect. This fact corresponded to a maximum osteosynthetic
activity with radionuclide imaging in the range of the 20 - 30 days.
Discussion : the complex ray investigation has showed that the specificity of the
biotransformation material "LitAr" is determined by the fast biodegradation on the
background of the formation in the defective part of the soft tissue structures as well as
of the bone ones which is connected with the ability of "LitAr" to ensure
angiogenesis in the defect area.
Keywords: Biotransformation; Alveolar Bone Loss; Hydroxyapatite-polylactide; Bone
regeneration.
- 53 -
Mots clés : Biotransformation, Perte Osseuse Alvéolaire, Hydroxyapatite-Polylactide,
Régénération Osseuse
- 54 -
Chapitre 1b
Responsable scientifique de la séance : Joel FERRI
Perspectives d’exploitation tissulaire et cellules souches
en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Vendredi 1er octobre 2010 - Amphithéâtre Farabeuf
185-Co-Ch1b
Tissue Engineering in Oral and Maxillofacial Surgery
Prof. Riitta Suuronen, MD, DDS, PhD
REGEA- Institute for Regenerative Medicine, University and University Hospital of
Tampere, Finland
Tissue Engineering is considered to be the third treatment modality, complimenting
current medical and surgical treatments. Biomaterials, growth factors, as well as stem
cells (SC), both embryonic and adult tissue derived, play a critical role in this field of
research and therefore a multidisciplinary approach is extremely beneficial for
successful outcome.
To make therapeutic applications of SC possible, there are several important issues that
need to be addressed. To avoid zoonosis, several laboratories have started to avoid
animal-derived materials on cell cultures and they use protocols according to the spirit
of Good Manufacturing Practice (GMP), which is required by EU legislation.
In this presentation, current use of tissue engineered “spare parts” as well as future
perspectives of tissue engineering are being elaborated, especially from European and
Finnish perspectives emphasizing those treatment options currently under extensive
research in our unit, Regea - Institute for Regenerative Medicine. The results of our
nearly 30 patients‟ clinical treatments, mainly in craniomaxillofacial area, with stem
cells are also presented.
Keyswords : Stem Cells, Maxillofacial Surgery
Mots clés : Cellules Souches, Chirurgie Maxillo-Faciale
172-Co-Ch1b
Applications thérapeutiques
développements et perspectives
des
cellules
souches
pulpaires,
L. Benslama1, C. Bertolus1, F. Chaubron2, P. Goudot1
1. Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
2. Institut Clinident Biopharma SAS, Biopole Clermont-Limagne, 63360 Saint Beauzire
*[email protected]
- 55 -
Les cellules souches isolée dans la
pulpe dentaire appartiennent à la lignée
mésenchymateuse. Les cellules souches mésenchymateuse (CSM) (CD34+/ CD45- et flk1+), sont des cellules multipotentes qui donnent naissance aux tissus conjonctifs du
squelette : os, cartilage, stroma médullaire à différenciation vasculaire, musculaire lisse
et adipocytes. De façon plus contestée, elles donneraient également naissance aux
cellules musculaires sarcomériques (squelettiques et cardiaques) et aux cellules
endothéliales, voire à des cellules d'origine non mésodermique, tels les hépatocytes ou
les cellules neurales. Ces cellules sont généralement isolées dans des niches périvasculaires. En plus d‟être pluripotentes, elles produisent de grandes quantités de BMP et
de VEGF. Ce dernier est un facteur de croissance nécessaire au développement des tissus
vasculaires et au recrutement des cellules souches et primaires dans les tissus
endommagés.
In vitro, une différenciation en chondrocytes, cellules de la cornée et de l‟œil, cellules
musculaires, cardiaques, neuronales et adipocytaires a été obtenue.
La facilité de collecte des cellules souches pulpaires et leur capacité de doublement,
supérieure aux cellules de la moelle osseuse, permettent d‟envisager de multiples
applications thérapeutiques.
Une première étude clinique a associé ces cellules à une matrice de collagène pour
régénérer un volume important d‟os mandibulaire. Un accroissemnt significatif des BMP-2
et du VEGF a été observé. L‟os néoformé en 30 jours avait des caractéristiques validantes
pour cette méthode et autorisait, par exemple, la mise en place future d‟implants endoosseux.
On imagine aisément l‟intérêt d‟un tel procédé dans la chirurgie reconstructice maxillofaciale au sens le plus large. En particulier, la régénération d‟os correctement
vascularisé après irradiation ou pour le traitement de l‟ostéoradionécrose et autres
affections similaires est tout-à-fait envisageable.
D‟autres études ont montré la possibilité de récupération d‟une meilleure fonction
salivaire après introduction de cellules souches de la moelle osseuse dans des glandes
irradiées. Des perspectives intéressantes s‟ouvrent donc dans ce domaine pour les
cellules souches pulpaires, et ne serait ce que dans le domaine de la cancérologie des
voies aérodigestives supérieures, l‟on peut imaginer la récupération des pulpes de dents
extraites avant irradiation, leur conservation et leur utilisation ultérieure pour pallier les
effets indésirables de l‟irradiation.
Une biobanque dédiée est déjà opérationnelle en Europe et des développements de
médicaments de thérapie cellulaire sont en cours. Certes, de nombreuses études sont
indispensables, et c‟est dans ce sens qu‟un partenariat pluri-annuel vient d‟être engagé
entre l‟Institut Clinident SAS, le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale
de l‟hôpital de la Salpêtrière et l‟Université Pierre et Marie Curie, Paris VI.
Keywords: Pluripotent Stem Cell, Dental Pulp, Tissue Bank
Mots clés : Cellules Souches Pluripotentes, Pulpe Dentaire, Banque De Tissus
171-Co-Ch1b
Cellules souches d’origine pulpaire : conservation par une Biobanque
des pulpes dentaires pour un usage autologue ultérieur
F. Chaubron1, S. Boisnic2, MC Branchet2
1. Institut Clinident Biopharma SAS, Biopole Clermont-Limagne, 63360 Saint Beauzire
2. Groupe d‟Etude et de Recherche en Dermatologie et Cosmétologie (GREDECO), 121
rue de la Pompe, 75116 Paris
[email protected]
- 56 -
La suspension tissulaire issue de la pulpe dentaire des enfants et des adultes est riche en
cellules du cytotype CD34+ ayant des capacités pluripotentes. In vitro, une différenciation
en chondrocytes, cellules de la cornée et de l‟œil, cellules musculaires, cardiaques,
neuronales et adipocytaires a été obtenue. Des applications cliniques ont déjà été
rapportées ouvrant de grandes perspectives thérapeutiques en médecine régénérative. Les
développements concernent la chirurgie osseuse et réparatrice, cardiaque et vasculaire.
L‟utilisation de ce cytotype dans la chirurgie de l‟œil pourrait avantageusement remplacer
l‟utilisation des cornées issues de cadavres.
Des biobanques dédiées sont désormais autorisées à préparer et à conserver dans des
conditions optimales une suspension tissulaire pulpaire comprenant des cellules souches
mésenchymateuses adultes pour une utilisation autologue ultérieure potentielle en vue de
soigner certaines affections.
L‟acte est volontaire et contractuel. Le concours des praticiens, odontologistes,
stomatologistes ou chirurgiens maxillo-faciaux, est indispensable pour réaliser les
prélèvements lors d‟extractions dentaires pour divers motifs. Les dents pulpées les plus
intéressantes à collecter sont les germes ou dents de sagesse ou les dents de lait extraites
pour des raisons médicales. Il a été démontré que le cytotype est récupérable pour peu que
l‟âge du sujet ne dépasse pas 45 ans. Au delà, la quantité et la qualité du matériel
biologique récolté sont inférieures du fait d‟une réduction de la vascularisation pulpaire.
Conservée en froid absolu pendant plusieurs décennies, la préparation tissulaire pourraêtre transmise à tout moment à une unité de thérapie cellulaire ou à une firme
pharmaceutique pour un usage thérapeutique autologue.
Keywords: Pluripotent Stem Cell, Dental Pulp, Tissue Bank,
Mots clés : Cellules Souches Pluripotentes, Pulpe Dentaire, Banque De Tissus
- 57 -
Chapitre 1c
Responsable scientifique : Luc CHIKHANI
Aspects médico-légaux
Samedi 2 octobre 2010 - Amphithéâtre Farabeuf
158-Co-Ch1c
DE LA PRÉVENTION À LA PRÉVENTIVE. Ou comment limiter le risque de
procédure judiciaire en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
L. Chikhani, J. Dichamp, F. Guilbert (+)
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de l'hôpital européen Georges
Pompidou (Paris) / 34, rue George Sand 75016 Paris
La sinistralité (c'est-à-dire le nombre de sinistres déclarés par les praticien à leur
compagnie assurances) en stomatologie et en chirurgie maxillo-faciale et notamment en
implantologie est en constante augmentation.
Il ne faut cependant pas aboutir à une dérive à l'américaine où le praticien pense plus à
se protéger lui-même que soigner et prendre en charge son patient.
L'objectif de cette communication volontairement décalée sur un mode humoristique
(afin de dédramatiser les propos), mais didactique, est d‟informer les praticiens sur les
circonstances qui peuvent aboutir à une procédure judiciaire en responsabilité civile à
leur encontre afin de la prévenir en insistant notamment (à partir d'une étude portant sur
800 expertises judiciaires) sur :
- la multiplication des contrats de protection juridique qui permettent au patient
d‟assigner leurs praticiens sans aucun débours à leur charge
- l'importance de l'information et ses conséquences
- la multiplication des postes de préjudice qui sont désormais indemnisés (préjudice
esthétique transitoire, préjudice sexuel, préjudice moral etc.)
- les patients à risques (pour le praticien. !.)
- les actes techniques (implantologie + + +) le plus souvent retrouvés à l'origine des
procédures judiciaires,
- les problèmes déontologiques avec les autres praticiens
- la séquence des principaux événements qui va aboutir à la genèse d'une procédure
judiciaire contre le praticien.
- le risque de procédure pénale en stomatologie et en chirurgie maxillo-faciale
Keywords:
Mots clés :
- 58 -
Chapitre 2a
Responsable scientifique de la séance : Francis DUJARRIC
Thème principal du congrès
Chirurgie dento-alvéolaire
Jeudi 30 septembre 2010 - Amphithéâtre Farabeuf
220-Co-Ch2a
Traitement et retraitement endodontique orthograde
A. Claisse-Crinquette
CHRU de LILLE
Praticien libéral : 440 avenue de Dunkerque - 59130 Lambersart
Les pathologies pulpaires et péri-radiculaires d‟origine endodontique sont dues à une
infection bactérienne, une complication post-traumatique ou une agression chimique
et/ou mécanique.
La sévérité de l‟agression conditionne l‟intensité de l‟inflammation de la pulpe qui peut
devenir irréversible. L‟évolution se fait vers la nécrose pulpaire et la parodontite apicale
qui est une réponse inflammatoire à un problème infectieux, généralement intraradiculaire.
La lésion apicale est une manifestation osseuse extra radiculaire. Le tissu
granulomateux ou kystique se comporte comme une barrière de défense qui permet
d‟isoler le foyer infectieux des tissus sains et de prévenir le passage des bactéries ou de
leurs toxines du canal vers l‟os.
L‟objectif est donc de combattre une infection d‟origine pulpaire. Le traitement
endodontique mis en place vise à éliminer au mieux les bactéries intra-canalaires et à
maintenir cette désinfection dans le temps par une obturation canalaire et coronaire
étanche.
Le clinicien doit se focaliser sur le problème endodontique et non sur la lésion osseuse
péri radiculaire qui guérit dans la grande majorité des cas après suppression des irritants
canalaires.
Si chaque étape du traitement endodontique est effectuée avec précision et respecte les
principes de base (conicité de la mise en forme, désinfection chimio-mécanique, respect
de l‟anatomie canalaire), le résultat est prédictible et le taux de succès du traitement
initial s‟élève à 95% [1].
Les études montrent que la plupart des échecs est liée à un manque de parage et
d‟obturation des canaux et une corrélation est systématiquement retrouvée entre le
défaut de qualité d‟un traitement endodontique et la présence d‟une parodontite apicale
[2] .
La réparation osseuse se fait en plusieurs mois mais il est actuellement admis qu‟une
évaluation clinique et radiographie à un an après le traitement, renseigne de façon
prédictive sur le devenir de la lésion. A ce stade, l‟absence de signe d‟évolution
favorable et/ou l‟apparition de signes défavorables laissent entendre que le pronostic de
la dent est considéré comme mauvais. [3].
- 59 -
Le retraitement endodontique (RTEO) vise les mêmes objectifs que le traitement initial
mais la procédure s‟avère plus complexe et délicate. Le praticien ré intervient sur une
dent dont le système canalaire est contaminé. Il doit gérer les difficultés qui ont causé
l‟échec du traitement initial (anatomie canalaire et radiculaire complexes, cavité d‟accès
non-conforme) et les complications inhérentes à celui-ci (matériau d‟obturation, butée,
faux canal, instrument fracturé, perforation…).
Malgré ces difficultés, le traitement de deuxième intention doit être tenté car, si les
objectifs sont atteints, il peut être effectué avec un taux de succès de 82,25%, (78% si
parodontite apicale, 97% si pas de parodontite apicale)
Quelques facteurs (âge, pathologie péri-radiculaire ou perforation préexistantes)
peuvent influencer le pronostic et certaines causes majeures permettent d‟expliquer la
persistance de lésions réfractaires au retraitement orthograde : erreur de diagnostic
(fracture radiculaire, lésion parodontale pure) mais aussi persistance de bactéries intra
canalaires résistantes, présence de bactéries extra canalaires ou de corps étrangers dans
la lésion, nature histologique de la lésion.
Si l‟infection de l‟endodonte est fréquemment à l‟origine de l‟apparition de la lésion
périapicale, celle-ci peut devenir extra radiculaire. La désinfection canalaire et le
retraitement endodontique, qui doivent être systématiquement réalisés en première
intension, ne suffisent plus pour obtenir la guérison. Le curetage de la lésion par voie
chirurgicale, associé ou non à une endodontie chirurgicale, s‟impose dans un second
temps.
Keywords:
Mots clefs : Parodontite apicale, traitement endodontique initial, retraitement
endodontique, lésions réfractaires.
Références :
1. Boucher Y, Matossian L, Rilliard F, Machtou P. Radiographic evaluation of the
prevalence and technical quality of root canal treatment in a French subpopulation. Int
Endod J .2002; 35, 229-33.
2. Ingle J, Bakland L. In Hamilton ed. Endodontics, Ed n°5, 2002; Ontario. BC Decker.
pp. 748-57
3. Orstavik D, Pitt Ford T. Treatment outcome and prognosis of endodontic therapy. In
Essential endodontology, 1998; Oxford. pp. Blackwell Science. pp367-401.
225-Co-Ch2a
Traitement endodontique rétrograde ou une nouvelle vision de la
chirurgie endodontique
Bertrand KHAYAT
1 avenue Paul Doumer - 75116 Paris
Ces dernières années ont vu une véritable révolution s‟opérer en chirurgie
endodontique.
L‟utilisation de microscopes opératoires a permis de reculer les limites des indications
de cette chirurgie. L‟apparition d‟inserts à ultrasons permettant la préparation du canal à
rétro dans son grand axe a ouvert la voie à la possibilité
d‟un acte endodontique conventionnel par voie chirurgicale, qui peut se pratiquer sur
presque toutes les racines, y compris dans les secteurs postérieurs.
Les techniques chirurgicales les plus récentes seront présentées en détail (hémostase,
préparation, matériaux d‟obturation à retro).
La présentation sera illustrée par de nombreux cas cliniques, qui permettront de mieux
comprendre les remarquables perspectives de conservation qu‟offrent ces nouvelles
thérapeutiques.
Keywords:
- 60 -
Mots clés : Retraitement endodontique chirurgical, Chirurgie endodontique, préparation
ultrasonore a retro, matériaux d‟obturation a retro.
Références :
1. Carr GB. Ultrasonic root end preparation. Dent Clin North Am. 1997;41:541-54.
2. Khayat B, Michonneau JC. Gestion du tiers apical : préparation et obturation
canalaire. Alpha omega News 2009.
3. Kim S, Kratchman S. Modern endodontic surgery concepts and practice: a review. J
Endod 2006;32:601-23.
4. Tsesis I, Faivishevsky V, Kfir A, Rosen E. Outcome of surgical endodontic treatment
performed by a modern technique: a meta-analysis of literature. J Endod 2009; 35:150511
237-Co-Ch2a
Résection apicale, étude prospective de 143 cas
O. Razouk*, C. De Labrouhe, P. Goudot
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
* [email protected]
La résection apicale reste une indication envisageable dans l‟arsenal thérapeutique en
chirurgie dento-alvéolaire. Nous avons réalisé une étude englobant 118 patients, et au
total 143 dents opérées, apicectomie avec curettage périapicale sous anesthésie locale,
dans le service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l‟hôpital Salpêtrière.
Les opérateurs choisis ont en commun des critères, de la considération stricte de
l‟indication et du suivi per et post-opératoire.
Les dents les plus fréquemment opérées sont les incisives centrales et latérales, ainsi que
les prémolaires et la première molaire maxillaires, et par conséquent ce sont les mêmes
qui présentent le plus de récidives et d‟échecs.
Deux patients sur trois reviennent pour le premier contrôle, et un patient sur trois pour le
deuxième, sans compter les contrôles effectués par le praticien traitant. Ce qui nous a
permis d‟évaluer le pourcentage d‟échec (réintervention ou avulsion) à 10%.
L‟examen radiologique le plus utilisé est le panoramique dentaire.
Keywords : Tooth Root, Apicectomy
Mots clés : Racine dentaire, Apicectomie
40-Co-Ch2a
Point actuel sur l'infection focale d'origine bucco-dentaire
S. Persac*, H. Hardy , S. Gigon, J. M. Péron
Service de chirurgie maxillo-faciale et de stomatologie du CHU de Rouen 1, rue de
Germont 76031 Rouen cedex, France
* [email protected] - 00 33 6 75 33 26 59
L‟infection focale d‟origine bucco-dentaire signifie qu‟un foyer infectieux oral peut être
à l‟origine de lésions à distance localisées à divers appareils. Ce concept demeure
controversé puisqu‟il est difficile de prouver de façon absolue l‟origine buccale des
germes responsables d‟une infection extra-buccale.
L‟expérimentation animale et les études cliniques ont suggéré plusieurs mécanismes
physiopathologiques : la bactériémie, les mécanismes toxinique et immunologique,
- 61 -
l‟aspiration. Différentes manœuvres induisent le passage de la flore bactérienne
(transcytose) et de ses toxines dans la circulation sanguine : les soins bucco-dentaires, la
mastication ou le brossage dentaire, principalement en présence d‟une mauvaise
hygiène ou d‟une infection. Habituellement les germes sont détruits par le système
réticulo-endothélial de l‟hôte, mais la présence d‟une valvulopathie ou un système
immunitaire défaillant favorise la fixation bactérienne.
A côté de l‟endocardite infectieuse, cela concerne des pathologies aussi diverses que les
maladies cardio-vasculaires, les infections pulmonaires, la prématurité et l‟hypotrophie,
le diabète, les infections prothétiques, les abcès cérébraux …
Une revue de la littérature, sélectionnée en fonction du niveau de preuve scientifique, et
la recherche des dernières conférences de consensus vont permettre une mise à jour des
dernières connaissances sur le sujet. L‟attitude actuelle est de limiter
l‟antibioprophylaxie aux gestes dits à risque bactériémique et aux patients susceptibles
de développer une infection à distance.
Keywords: Focal infection, Dental ; Bacteriemia ; Periodontal Diseases
Mots clés : Infection Focale, Foyer Infectieux Dentaire ; Bactériémie ; Maladies
Parodontales.
96-Co-Ch2a
Prise en charge d’une thrombose du sinus caverneux d’origine
infectieuse apico-dentaire : à propos d’un cas.
G. Chebbi(1), A. Turki(1), S. Zink(1), J. C. Lutz(1), A. Wilk(1), Ph. Barriere* (1)
Service de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-Faciale, Plastique et reconstructrice.
CHU, 1, Place de l‟hôpital, 67094 Strasbourg CEDEX
1. [email protected]
Tél : 06 12 82 68 17
Introduction : les localisations orbitaires avec ou sans thrombose du sinus caverneux
compliquent rarement les cellulites d‟origine dentaire. Leur évolution peut être
dramatique en raison de l‟extension intracrânienne thrombotique et infectieuse, des
complications vasculaires locales et de la généralisation du tableau septique. Le taux de
mortalité reste élevé de 30 à 40 % malgré les progrès thérapeutiques.
Cas clinique : nous rapportons le cas d‟un patient âgé de 49 ans adressé en urgence
pour une baisse importante de l‟acuité visuelle de l‟œil gauche associé à une diplopie.
L‟examen clinique notait une exophtalmie bilatérale irréductible, un chémosis
inflammatoire et un ptosis avec ophtalmoplégie de l‟œil gauche. L‟examen
neurologique était normal. Le scanner cranio-facial démontrait la présence d‟une
thrombophlébite du sinus caverneux avec une thrombose de la veine ophtalmique.
L‟examen de la cavité buccale, complété d‟un orthopantomogramme, retrouvait un
tableau de polycaries avec nombreux foyers apicaux.
Le traitement a été médico-chirurgical et a consisté en une avulsion complète des dents
maxillaires supérieures associée à une énucléation-curetage des granulomes. Un double
traitement antibiotique ainsi qu‟une anti-coagulation à visée curative ont été instaurés.
Après 2 mois de recul, l‟évolution a été favorable avec régression complète de
l‟exophtalmie et récupération de l‟acuité visuelle.
Conclusion : le diagnostic et la prise en charge précoce de ces cellulites compliquées
avec une bonne coordination entre ophtalmologue et chirurgien maxillo-facial sont
essentiels.
On n‟insistera jamais assez sur la prévention et le traitement des foyers infectieux
dentaires.
Keywords:
Mots clés : Cellulite d‟origine dentaire, complication, orbite, traitement
- 62 -
219-Co-Ch2a
Foyers infectieux d’origine dentaire en chirurgie orthopédique
(prothèse de hanche et de genou) : enquête auprès des stomatologistes
F. Schaudel, PY. Blanchard, X. Pouyat
En 2008/2009 une enquête effectuée auprès des chirurgiens orthopédistes avait montré
qu‟une très large majorité d‟entre-eux demandait des examens dentaires afin de tenter
d‟éliminer les foyers infectieux potentiels.
La quasi-totalité des orthopédistes souhaitait par ailleurs que les traitements dentaires au
sens large, réalisés chez des patients porteurs de prothèses, soient faits sous couverture
antibiotique.
La littérature ne permet pas de conclure formellement à l‟heure actuelle.
Aussi, nous proposons aujourd‟hui aux congressistes un questionnaire sur leur attitude
face à ces problèmes de foyers infectieux.
Nous espérons en tirer des conclusions pertinentes menant à un consensus professionnel
fort qui pourra éventuellement avoir un rôle de guide ultérieur dans nos pratiques.
Ce questionnaire est joint à la pochette d‟accueil de chaque congressiste et il pourra être
remis au standard du congrès une fois rempli ou éventuellement posté à l‟un des auteurs
après le congrès.
Keywords:
Mots clés :
125-Co-Ch2a
Cellulite orbitaire complication révélatrice de pan-sinusite chronique :
à propos de 5 cas
B. Abir*, S. Kerrary, A. Abouchadi, A. Arrob, M. Nassih, A. Rzin.
Service de Chirurgie plastique et stomatologie à l‟Hôpital militaire d'instruction Med
V.hay Ryad 10100. Rabat. Maroc
* [email protected]
Introduction : c‟est une affection rare grave, souvent secondaire à une infection des
sinus para-nasaux. On distingue d‟une part les cellulites préseptales plus fréquentes et
d‟évolution favorable, d‟autre part les cellulites rétroseptales rares mais plus graves. Les
complications peuvent mettre en jeu aussi bien le pronostic fonctionnel que vital
But du travail : discuter les modalités de diagnostic et de prise en charge et étudier les
aspects étiologiques thérapeutiques et pronostiques de cette pathologie.
Matériel et méthodes : l‟étude rétrospective porte sur 5 observations colligées sur 4
ans de 2006 à 2009. Tous les patients ont bénéficié d‟un examen maxillo-facial, ORL,
ophtalmologique, incidence Blondeau, TDM cranio-faciale et d‟un bilan infectieux
comprenant l‟hémogramme et prélèvement de pus.
Résultats : il s‟agit de malades de sexe masculin avec âge moyen de 24 ans. 03 patients
ont présenté une cellulite préseptale, alors que les 02 autres une cellulite rétroseptale.
Dans tous les cas, l‟atteinte orbitaire était due à une extension d‟une pan-sinusite
chronique bilatérale avec participation traumatique chez un malade. L‟incidence
Blondeau montrait une opacification des cavités sinusiennes. La TDM cranio-faciale a
permis de faire le diagnostic dans tous les cas. Le traitement consistait à une
- 63 -
antibiothérapie à large spectre associé à un drainage chirurgical. L‟évolution a été
favorable dans tous les cas sans séquelles neurologiques ou visuelles.
Conclusion : à travers cette série, nous soulignons l‟importance du diagnostic précoce,
ainsi que du traitement rapide de ces affections orbitaires aigues et surtout la prévention
par une prise en charge adéquate des sinusites.
Keywords:
Mots clés : cellulites orbitaire, pan-sinusite chronique, complication
89-Co-Ch2a
Ostéo-méningo-encéphalite et cellulite retro-orbitaire compliquant une
staphylococcie maligne de la face : à propose d’un cas.
KR. Kouakou, GK. Aka.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale- CHU Cocody - AbidjanRépublique de Côte d‟Ivoire.
Unité de Formation et Recherche des Sciences Médicales. 01 BP V 166 ABIDJAN 01.
[email protected] , [email protected] - + 225 01 50 86 68
Introduction : la staphylococcie maligne de la face est une infection grave à
staphylocoque. Le point de départ est un furoncle localisé à la face. Ses complications
les plus décrites sont la thrombophlébite des veines faciales, l‟atteinte méningée la
septicémie. L‟ostéo-méningo-encéphalite et la cellulite rétro-orbitaire sont rares. Nous
rapportons ici un cas chez un enfant de 13 ans.
Observation : notre patient, âgé de 13 ans, écolier, a été admis dans le service le
19/05/2010 pour une tuméfaction fronto-temporo-orbitaire gauche. La symptomatologie
évoluerait depuis deux semaines avant son admission et aurait débuté par une pustule
glabellaire qui aurait été triturée, une crise convulsive isolée avec une notion de fièvre.
Il a été mis antibiothérapie par voie orale avec des collyres antiseptiques.
L‟examen stomatologique réalisé chez le patient qui avait un état infectieux sévère, une
conscience normale, a mis en évidence en exobuccal une tuméfaction fronto-temporoorbitaire gauche recouverte d‟une peau luisante, rénitente, une exophtalmie, une baisse
visuelle et une fistule cutanée palpébrale supérieure gauche laissant sourdre du pus. En
endobuccal, l‟examen n‟a retrouvé aucune carie.
La bactériologie du pus a isolé le staphylococcus aureus. L‟hémogramme a montré une
hyperleucocytose à polynucléaire neutrophile. L‟analyse du liquide céphalo-rachidien,
qui était clair, a montré une hyerproteinorachie, une hyperchlorurorachie, une
normoglucorachie sans germe. La tomodensitométrie crânio-faciale a objectivé une
ostéite du frontal, des foyers d‟empyème cérébraux et une cellulite orbitaire.
Sous une triple antibiothérapie et ayant bénéficié d‟un drainage des collections en
équipe multidisciplinaire, l‟évolution est favorable ce jour.
Discussion : l‟ostéo-méningo-encéphalite et la cellulite retro-orbitaire sont des
complications graves mais rares de la staphylococcie maligne de la face. Il semble
survenir chez l‟enfant. Le pronostic est lié au délai du diagnostic. Sa prise en charge est
difficile et multidisciplinaire.
Introduction : staphylococcal malignant face is a serious infection caused by
Staphylococcus. The starting point is a boil located at the front. Its complications are the
most described thrombophlebitis of facial veins, the meningeal sepsis. Osteoarthritis
meningoencephalitis and retro-orbital cellulitis are rare. We report a case in a child of
13 years.
Comment our patient, aged 13, a schoolboy, was admitted to the service for a swelling
19/05/2010 fronto-temporo-orbital left. The symptoms develop in two weeks before
- 64 -
admission and would have started with a pustule glabellar who have been battered, an
isolated seizure with a concept of fever. It has been oral antibiotic eye drops with
antiseptic.
Oral examination performed in patients who had a severe infectious state, a normal
consciousness, was highlighted in exobuccal swelling fronto-temporal-left orbital
covered with a shiny skin, rénitente, proptosis, visual loss and cutaneous fistula left
upper eyelid leaving gush of pus. In intraoral, the review found no decay. Bacteriology
of pus was isolated Staphylococcus aureus. The hemogram showed leukocytosis with
neutrophils. Analysis of cerebrospinal fluid, which was clear, showed
hyerproteinorachie a hyperchlorurorachie a normoglucorachie germ free. CT
craniofacial objectified osteitis of frontal foci of cerebral empyema and orbital cellulitis.
On a triple antibiotic and who received drainage of collections multidisciplinary team,
the outcome is favorable so far.
Discussion: osteoarthritis meningoencephalitis and retro-orbital cellulitis are rare but
serious complications of malignant staphylococcal infection of the face. It seems to
occur in children. The prognosis is related to the time of diagnosis. Its management is
difficult and multidisciplinary.
Keywords: Staphylococcal Infection, Skull, Face, Osteitis.
Mots clés : Staphylococcie, Crâne, Face, Ostéite.
88-Co-Ch3b
Tuberculose de la glande sous- maxillaire: à propos d'une observation
et revue de la littérature
GK. Aka*, KR Kouakou
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale- CHU Cocody - AbidjanRépublique de Côte d‟Ivoire.
Unité de Formation et Recherche des Sciences Médicales. 01 BP V 166 ABIDJAN 01.
[email protected] , [email protected] - + 225 01 50 86 68
Introduction: la tuberculose, pathologie infectieuse, contagieuse due au bacille de
Koch, connait en Côte d‟Ivoire une morbidité et une mortalité croissante du fait de la
co-infection Tuberculose-VIH. L‟endémie tuberculeuse, extrapulmonaire, dans sa forme
tumorale et touchant une des glandes salivaires principale est rare et insuffisamment
documentée en Côte d‟Ivoire.
Observation : les auteurs à travers cette observation rapporte un cas de tuberculose de
la glande sous maxillaire chez un adulte jeune de 48 ans admis pour une tumeur. Les
explorations cliniques et paracliniques ont permis d‟évoquer une tumeur de la glande
sous maxillaire. L‟exérèse tumorale a été effectuée, l‟examen histologique de la pièce
opératoire a fait le diagnostic de tuberculose de la glande sous maxillaire.
Devant ce diagnostic à posteriori, l‟interrogatoire a permis de retrouver les signes
d‟imprégnation tuberculeuse (fièvre vespérale, amaigrissement, asthénie et anorexie) ;
la prescription d‟une intradermoréaction (IDR) ou un test à la tuberculine, puis
effectuée était positive et supérieur 2cm. La radiographie pulmonaire à la recherche
d‟images pulmonaires en faveur d‟une tuberculose était négative.
Discussion : la tuberculose de la glande sous-maxillaire est très rare. Le tableau clinique
de sous-maxillite tuberculeuse chez notre patient n‟existait pas lorsque nous le prenions
en charge. Devant ce tableau clinique pauvre, il faut insister sur l‟interrogatoire qui
seule, peut de prime abord nous orienter vers la pathologie tuberculeuse sur l‟existence
des signes d‟imprégnation. La chirurgie d'exérèse a permis à la fois de porter un
diagnostic avec certitude et d'éviter l'évolution vers la fistulisation responsable de
séquelles disgracieuses.
- 65 -
La prescription d'un traitement médical antituberculeux spécifique en traitement de
première ligne a utilisé la combinaison RHZE ce qui nous a permis d‟aboutir à la
guérison du patient au bout de six mois.
Introduction : tuberculosis, infectious diseases, infectious bacillus of Koch, known in
Côte d'Ivoire morbidity and increasing mortality due to TB co-infection with HIV. The
endemic tuberculosis, extrapulmonary, as it affects a tumor of the salivary glands is rare
and main insufficiently documented in Côte d'Ivoire.
Comment : the authors through this case report a case of tuberculosis of the
submaxillary gland in a young adult of 48 years admitted for a tumor. The clinical and
laboratory investigations were touched on a tumor of the submaxillary gland. The
excision was performed; histological examination of the resected made the diagnosis of
tuberculosis of the submaxillary gland. Before this diagnosis retrospectively,
questioning has found signs of tuberculous infiltration (Vespers fever, weight loss,
fatigue and anorexia), the prescription of a tuberculin skin test (TST) or tuberculin test,
was positive and made above 2 centimers. Chest X-rays to image search for pulmonary
tuberculosis was negative.
Discussion : tuberculosis of the submandibular gland is very rare. The clinical picture of
tuberculosis in sub-maxillite our patient did not exist when we took over. Faced with
this clinical picture poor, we must insist on questioning that one can at first move
towards the Tuberculosis disease on the existence of signs of infiltration. Like surgery,
has allowed both a diagnosis with certainty and avoid progression to fistula responsible
for disfiguring scars. The prescription of a medical treatment TB specific first-line
treatment used a combination RHZE which has resulted in the patient's recovery after
six months.
Keywords: Tuberculosis - Salivary Gland - Submandibular - Diagnosis-Tuberculosis
Treatment.
Mots clés : Tuberculose - glande salivaire - sous maxillaire - diagnostic– traitement
antituberculeux
51-Co-Ch2a
Comparatif des pratiques d’avulsion
mandibulaires en France et en Russie.
des
troisièmes
molaires
A. Clément (1, 2)*, A. R. Andreishchev (1), E. Maladière (2), M. M. Solovyov (1)
1. Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov ; 6/8,
ulitsa Lva Tolosovo ; 197022 Saint-Pétersbourg ; Russie.
2. Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalier Saint-Jean ; 20, avenue du
Languedoc ; B.P. 49954 ; 66046 Perpignan cedex 9 ; France.
* [email protected] - 00.33.6.24.65.56.34
Introduction : de nombreux auteurs ont étudié les multiples aspects concernant
l‟avulsion des troisièmes molaires mandibulaires (TMM). La littérature ne retrouve pas
de travaux de comparaison, entre plusieurs pays, des moyens d‟avulsion des TMM.
Dans le but d‟améliorer la prise en charge de nos patients, nous avons décidé de
comparer les pratiques de l‟avulsion des TMM entre la France et la Russie.
Matériel et méthodes : deux groupes de patients opérés d‟avulsion des TMM dans ces
deux pays ont été comparés. Cette étude repose sur l‟analyse de la technique opératoire
et sur l‟évaluation post-opératoire de la symptomatologie.
Résultats : les pratiques d‟avulsion des TMM diffèrent selon le pays. Il semble qu‟en
France, les indications orthodontiques, le recours à l‟anesthésie générale, la réalisation
- 66 -
de alvéolectomie et la prescription post-opératoire d‟antibiotiques soient plus
fréquentes.
Keywords: Mandibular Third Molar; Comparative.
Mots clés : Troisième Molaire Mandibulaire ; Comparative.
52-Co-Ch2a
Mise au point au sujet de classification des troisièmes molaires
A. Clément (1, 2)*, M. M. Solovyov (1). E. Maladière (2).
1. Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov ; 6/8,
ulitsa Lva Tolosovo ; 197022 Saint-Pétersbourg ; Russie.
2. Service de chirurgie maxillofaciale ; centre hospitalier Saint-Jean ; 20, avenue du
Languedoc ; B.P. 49954 ; 66046 Perpignan cedex 9 ; France.
* [email protected] - 00.33.6.24.65.56.34
Introduction : une classification simple à retenir et facile à employer est indispensable
pour mener des recherches clinique (et autres) pour une meilleure prise en charge des
patients. Les classifications de troisièmes molaires actuellement employées ne
répondent pas à ces critères.
Méthode : nous présentons la classification utilisée en pratique quotidienne à SaintPétersbourg (Russie), qui repose sur le stade d‟éruption et le degré d‟inclinaison de la
troisième molaire.
Discussion : cette classification permet la description de toutes les positions des
troisièmes molaires, mais reste pratique pour son utilisation en clinique.
Mots clés : Troisième Molaire ; Classification.
48-Co-Ch2a
Retentissement fonctionnel selon l’âge de l’avulsion des dents de
sagesse
E. Maladière*, A. Clément, R. Andrianaivo, J. L. Rakotoarimana, R. Soumele, C.
Payrot
Service de Stomatologie et de chirurgie Maxillo-faciale, CH de Perpignan, 20 avenue du
Languedoc, BP 49 954, 66046 Perpignan Cedex 9, France
* [email protected], 04 68 61 66 61
Introduction : l‟avulsion des dents de sagesse représente une des interventions les plus
fréquentes en stomatologie. Nombreux sont les patients à s‟interroger sur les suites
postopératoires et la reprise d‟une vie quotidienne et professionnelle. Afin de répondre
au mieux à ces préoccupations, nous avons décidé d‟évaluer objectivement les
principales doléances postopératoires évoquées par les patients, selon leur âge.
Matériels et méthodes : cette étude prospective a inclus les patients opérés de
l‟avulsion de dents de sagesses inférieures, dont au moins une était enclavée ou incluse,
sous anesthésie générale, en hospitalisation ambulatoire, durant une période de 14 mois.
A l‟aide d‟une fiche remise à la sortie, les patients devaient évaluer quotidiennement sur
une échelle visuelle analogique, les critères suivants : douleur, tuméfaction, saignement,
limitation d‟ouverture buccale et difficulté à l‟alimentation
Résultats : 251 patients ont été inclus dans cette étude (13-48 ans). Les doléances
principales concernaient la limitation de l‟ouverture et la difficulté à l‟alimentation.
- 67 -
L‟âge semble être un élément déterminant dans l‟appréciation de la douleur. Le
saignement et la tuméfaction restent des doléances négligeables.
Discussion : les suites postopératoires représentent une des préoccupations majeures
des patients devant subir l‟avulsion des dents de sagesse. Une meilleure connaissance de
celles-ci doit aider le praticien pour l‟information préopératoire indispensable. Ainsi la
douleur, tant redoutée en préopératoire par les patients, ne représente généralement pas
la doléance principale. L‟asthénie postopératoire, représentant un frein important dans le
retour à une vie normale, mériterait de faire l‟objet d‟une étude ultérieure …
Keywords: Third Molar Surgery ; Post-Operative Complaints ; Quality Of
Life Outcomes
Mots clés : Avulsion Des Dents De Sagesse ; Doléances Postopératoires ; Résultats Sur
La Qualité De Vie
189-Co-Ch2a
Vicryl rapide versus vicryl normal après avulsions de dents de sagesse.
Etude prospective à propos de 40 patients
B. Bertrand*, F. Salles, A. Gallucci, C. Chossegros, JL. Blanc.
Service de Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Pr Blanc, CHU Timone, 13385
Marseille cedex 5
Introduction : L‟avulsion de dents de sagesse est habituellement suivie d‟une suture
muqueuse. Pour cette suture, deux types de fil sont utilisés dans notre service, le
Polyglactine 910 simple (Vicryl, Ethicon®) et sa forme à résorption rapide. N‟ayant pas
de critère objectif pour déterminer quel était le fil le plus intéressant nous avons décidé
de mener une étude prospective sur le sujet.
Matériel et méthodes : L‟étude a comporté 40 patients opérés pour dents de sagesse
incluses dans le service entre avril et juin 2010. Tous les patients ont été opérés par le
même praticien. Chaque patient était son propre témoin et les dents devaient être
symétriques sur le panoramique dentaire pré-opératoire. L‟étude était randomisée en
double aveugle, le praticien et le patient ne sachant pas quel fil était utilisé, Vicryl
Rapide (VR) d‟un côté, Vicryl Normal (VN) de l‟autre. Après l‟intervention les patients
ont été revus à la consultation post-opératoire habituelle à J21 et un questionnaire
d‟évaluation était rempli par le patient et le praticien ; il comportait les signes ressentis
par le patient et les signes d‟examen observés par le praticien. Dix patients ont été
perdus de vue. Une analyse statistique a été effectuée.
Résultats : La douleur post-opératoire moyenne était inférieure pour le côté VR (EVA
= 2,8) versus VN (EVA = 3,6). Les gonflements ont duré en moyenne 3,5 jours côté VR
versus 5 jours côté VN. La reprise de l‟alimentation était similaire pour les deux fils
(6,3 jours VR versus 6,7 jours VN). Une « gêne » a été ressentie chez 6 patients côté
VR versus 15 patients côté VN. Lors de l‟examen effectué par le praticien, aucune
désunion n‟a été retrouvée, et une alvéolite suppurée observée côté VR contre 4 quatre
côté VN.
Discussion : Notre étude a montré que le Vicryl Rapide pouvait être recommandé pour
les sutures après avulsions de dents de sagesse. En effet, si les douleurs, les gonflements
et la reprise alimentaire ne diffèrent que peu, la gêne et les complications septiques
semblent nettement améliorées.
Keyswords : Third Molar, Suture, Polyglactin 910
Mots clés : Dents De Sagesse, Suture, Polyglactine 910
174-Co-Ch2a
- 68 -
Dents de sagesses inférieures et jurisprudences
O. Razouk*, A Béry, P Goudot
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Hôpital de la Salpêtrière, Paris
Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
[email protected].
La jurisprudence sur la dent de sagesse apporte sa contribution à la doctrine
jurisprudentielle sur la responsabilité médicale de la Cour de cassation en général.
De l‟analyse de l‟ensemble des décisions judiciaires relatives à la dent de sagesse
inférieure ressort que, si aucune action judiciaire devant une juridiction criminelle n‟est
entreprise, en revanche, les deux tiers concernent des actions judiciaires en réparation
d‟un préjudice, la responsabilité contractuelle pour faute du praticien est engagée dans
la quasi-totalité des affaires.
Le défaut d‟information est retenu comme motif par les juges dans un cas sur trois : la
responsabilité du praticien n'est pas retenue uniquement dans les cas d'urgence et dans
ceux où le défaut d'information n'influence pas la décision du patient.
L‟estimation de la faute technique du praticien par les juges ne prend aucune notion de
particularité de la dent de sagesse en compte. Seule la conformité à une évolution
jurisprudentielle est constatée, car si certains juges d‟appel admettent que la lésion du
nerf lingual ou la fracture de la mandibule est un aléa thérapeutique, dans le restant des
décisions, c‟est le fait du praticien : l‟erreur ou le retard de diagnostic, la maladresse, le
choix thérapeutique inadapté, et surtout l‟imprécision du geste chirurgical en général et
du geste de chirurgie dentaire en particulier qui est retenu par la Cour de cassation qui
oppose un rejet à cinq pourvois formés par le praticien, conformément à une
jurisprudence constante de la haute juridiction.
Keywords:
Mots clés :
182-Co-Ch2a
Complications neurologiques linguales liées à l’utilisation de masques
laryngés et à l’intubation trachéale
L. Guyot*, N. Lari, B. Bertrand, R. Strousma, JP. Dujoncquoy, F. Salles
Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Plastique de la face, CHU Nord,
Chemin des Bourelys, 13915 Marseille cedex 20
Auteur correspondant : Pr Laurent Guyot ([email protected], 04 91 96 45 51)
Introduction : Les lésions des nerfs linguaux sont des complications classiques en
chirurgie maxillo-faciale et concernent l‟avulsion de dents de sagesse incluses, les
chirurgies mandibulaires et les actes de la glande submandibulaire et de son canal.
Les troubles de la sensibilité linguale par lésions des nerfs linguaux à l‟occasion d‟actes
d‟anesthésies sont extrêmement rares et totalement méconnus.
Observation : Un patient de 28 ans opéré d‟une rhinoplastie avec intubation par
masque laryngé a présenté une anesthésie linguale droite post-opératoire immédiate.
Cette anesthésie complète a été spontanément résolutive en 6 semaines. A 6 mois le
patient présentait une sensibilité normale.
Discussion : L‟absence d‟explication chirurgicale à ce trouble neurologique a conduit à
une revue de la littérature qui a retrouvé des troubles de la sensibilité lors d‟actes
d‟anesthésie.
- 69 -
9 cas ont été répertoriés après utilisation de masques laryngés et seulement 5 après
intubation trachéale. Les difficultés de mise en place du masque laryngé, la petite taille
avec excès de gonflement de la valve ont été incriminés.
Dans tous les cas les troubles de la sensibilité ont récupérés et une hypothèse de lésion
nerveuse par neurapraxie a été avancée.
Cette complication rare et bénigne doit être connue des opérateurs pour en faire le
diagnostic et à visée médico-légale. Lorsqu‟un acte à risque de lésion du nerf lingual
doit être réalisé, l‟utilisation de masques laryngés devrait être évitée pour ne pas
augmenter le risque de lésion nerveuse supplémentaire.
Keyswords : Lingual Nerve, Intratracheal Intubation, Laryngeal Mask
Mots clés : Nerf Lingual, Intubation Trachéale, Masque Laryngé
100-Co-Ch 2a
Préserver et optimiser le volume osseux en implantologie. Apports des
nouvelles technologies
M. Davarpanah, S. Szmukler-Moncler, K. Davarpanah
Service d'Odonto-Stomatologie de l'Hôpital Américain de Paris
Le succès implantaire en terme de fonction mais aussi d'esthétique est tributaire de la
présence d'une quantité satisfaisante de tissu osseux et gingival lors de la pose. Deux
approches permettent de simplifier le traitement implantaire en terme du nombre de
chirurgies et de leur complexité, 1) préserver au mieux ces tissus au moment où l'organe
dentaire déficient est extrait, 2) optimiser, c'est à dire utiliser au mieux, le volume
osseux disponible dans ses dimensions verticales et horizontales.
De nouvelles technologies, récemment rendues accessibles à tous, nous permettent de
conjuguer préservation et optimisation du volume osseux. Il s'agit de la piezochirurgie
et de la chirurgie assistée par ordinateur. L'objet de cet exposé est de présenter le spectre
de leurs applications dans des situations variées ainsi qu'une nouvelle approche
chirurgicale non invasive dans le traitement des dents ankylosées ou incluses.
La pertinence de la piezochirurgie apparaitra, 1) lors d'extractions en une seule pièce de
dents et de racines délabrés par avulsion simple, 2) dans des cas d'expansion horizontale
de crête au maxillaire et à la mandibule, où un geste simplifié les rend accessibles au
plus grand nombre, 3) dans des cas de greffes sinusiennes où les complications peropératoires sont fortement diminuées.
On montrera des cas d'incisives ankylosées ainsi que des canines incluses où la
possibilité de laisser des résidus dentinaires venir au contact des implants permet
d'éviter une chirurgie invasive et traumatisante.
Enfin, l'intérêt de la chirurgie guidée sera mis en évidence, 1) lors du traitement du
maxillaire édenté par une technique transgingivale sans lambeau dans un volume osseux
restreint, 2) lors du traitement de la mandibule en voie d'édentement nécessitant une
abrasion de crête antérieure préalable à l'obtention d'une dimension horizontale de crête
compatible avec la pose d'implants.
Keywords:
Mots clés : piezochirurgie, implantologie assistée par ordinateur, chirurgie non invasive
223-Co-2a
Aménagement muqueux péri-implantaire
Hadi ANTOUN
- 70 -
L‟ostéointégration ayant été acquise depuis la publication des études du Professeur
Bränemark au début des années 80, l‟implantologie a connu depuis, un essor sans
précédant en dentisterie. Les pertes tissulaires sont associées à la perte des dents et à
certaines pathologies intra orales. Les augmentations osseuses ont permis d‟élargir le
champ d‟application de cette approche thérapeutique d‟une façon considérable.
Cependant, malgré ces bons résultats souvent d‟ordre fonctionnelle, un environnement
muqueux adéquat et un aspect esthétique qui mimique le naturel n‟est pas toujours au
rendez-vous.
La finalité pour le patient, c‟est l‟obtention sur le long terme du remplacement de
l‟organe dentaire et gingival ad integrum. Les techniques d‟aménagement muqueux
avant, pendant ou après la pose des implants intra oraux sont nombreuses. Nous
décrirons au cours de cette présentation les plus documentées et les plus reproductibles
à travers les indications cliniques correspondantes et une revue de littérature sur la
question.
Keywords:
Mots clés :
70-Co-Ch2a
Le PRF : une alternative au prélèvement du tissu conjonctif palatin
dans le recouvrement des récessions parodontales. Résultats à 2 ans.
B. Straub, N. Bienfait, M. Guillaume, P. Bouletreau, P. Breton.
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud
69310 PIERRE BENITE
Introduction : depuis Younger (1904).qui décrivait la restauration de tissu gingival sur
une racine dénudée, en greffant un morceau de gencive prélevé chez le même patient en
arrière de la troisième molaire, les techniques de recouvrement (Straub et coll 2006)
n‟ont cessé d‟évoluer, d‟être modifiées, pour devenir plus fiables, plus esthétiques et
moins invasives.
Les recouvrements radiculaires obtenus par association de PRF et de lambeau
positionné coronairement en font une technique intéressante. En effet, la rapidité de la
cicatrisation, la qualité des tissus gingivaux, le confort et l‟absence de suites opératoires
décrites par les patients pourrait la faire envisager comme nouvelle technique de
recouvrement radiculaire.
Materiel et méthode : 15 patients ont bénéficié de cette technique.Nous montrerons les
différents temps opératoires ainsi que les résultats à 2 ans.
Discussion : l‟emploi du PRF en chirurgie plastique parodontale pourrait offrir de
bonnes performances en termes de stabilité du parodonte marginal et d‟esthétique, ce
qui pourrait en faire un atout d‟avenir .
Dans une étude récente, (Aroca et coll 2009) ont montré que l‟application de PRF
semblerait augmenter l‟épaisseur de la gencive. Nous avons réalisé la même étude et
donnerons les premiers résultats quantifiant l‟amélioration du morphotype parodontal
par le PRF associé au lambeau positionné coronairement.
Si le recouvrement est dépendant de la technique utilisée et de l‟habilité du praticien, la
pérennité des résultats reste patient-dépendant et passe par une maintenance stricte noniatrogène, ainsi qu‟une surveillance régulière.
Keywords:
Mots clés : recession parodontale, PRF
Références :
- 71 -
AROCA S., KEGLEVICH T., BARBIERI B., GERA I., ETIENNE D. - Clinical
evaluation of a modified coronally advanced flap alone or in combination with a
platelet-rich fibrin membrane for the treatment of adjacent multiple gingival recessions:
a 6-month study. J Periodontol., 2009, 80 : 244-52.
STRAUB B., FREIDEL M., BRETON P. - La chirurgie plastique parodontale.
Traitement d‟une récession gingivale par lambeau de glissement sur greffon conjonctif
enfoui. Rev Stomatol Chir Maxillofac, 2006, 107 : 361-365.
197-Co-Ch 2a
Les dérivés de la matrice amélaire dans la régénération des défauts
intra-osseux
S. Hidaya, L. Benslama, C. Bertolus, P. Goudot
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
[email protected]
Introduction : l‟adjonction de protéines de la matrice amélaire (PMA) dans les défects
osseux est utilisée dans la régénération osseuse alvéolo-dentaire. Elle vise la réparation
osseuse mais aussi la réduction de la profondeur des poches parodontales et un gain
d‟attache.
Notre objectif était de faire le point sur l‟intérêt de l‟utilisation des protéines amélaires.
Matériel et méthode : la recherche bibliographique a été faite sur la base « Medline »
et a concerné les dix dernières années (2000-2009). Les mots clés ont été : « Enamal
Matrix Derivative », « treatment » et « Intrabony Defect ». Tous les articles ont été
analysés et triés. Nous avons sélectionné ceux dont la méthodologie était valide. Les
critères ont été : étude randomisée et contrôlée, durée de l‟essai thérapeutique
supérieure à un an et évaluation de la régénération osseuse par des critères quantitatifs
mesurables : mesures radiographiques, mesure de la profondeur de poche, du niveau
d‟attache et de la récession gingivale. Le seuil de significativité statistique retenu était
de 0,05.
Résultats : 46 références ont été obtenues. L‟analyse des publications selon nos critères
de sélection en a retenu 8. La durée des études a été le plus souvent de12 mois (n=5), de
24 mois pour deux études et de 36 mois pour une autre. Le nombre de patients inclus
variait de 16 à 153 avec une moyenne à 47. Le nombre de sites traités variait de 24 à
195 avec une moyenne de 58. Les PMA ont été utilisées seules dans 7 études. Une étude
a comparé les PMA seules et en association à de l‟os cortical autologue (OCA).
L‟efficacité des PMA a été comparée à un placebo dans deux études, à un débridement
chirurgical des poches parodontales (DCPP) dans trois études et à la régénération
tissulaire guidée à l‟aide d‟une membrane dans 2 cas.
Le gain osseux à 12 mois a été en moyenne de 2,93 mm (1,44 - 4,3). Il était de 2,71mm
en moyenne à 24 mois (1,84 mm - 3,44) et de 2,7 mm après 36 mois. Les différences
étaient statistiquement significatives dans 3 études à 12 mois (PMA/DCPP), dans une
étude à 24 mois (PMA/DCCP) et non significatives à 36 mois. Dans l‟étude où les PMA
ont été utilisées seules et en comparaison avec l‟OCA, les différences n‟étaient pas
statistiquement significatives.
Discussion : Les PMA ne semblent pas apporter un avantage important et durable dans
la réparation des défects osseux. Seules 3 études ont rapporté un gain significatif à 12
mois et une seule à 24 mois, toutes comparant les PMA au DCPP. Il n‟y a pas de
différences significatives en comparaison avec les placebos et la RTG. Les études de
méthodologie valide sont peu nombreuses et portent sur un effectif relativement faible.
- 72 -
Keywords: Bone Regeneration, Dental Enamel Proteins/therapeutic use
Mots clés : Regénération Osseuse, Protéines Amélaires, Thérapeutiques
61-Co-Ch2a
Osteonécroses des maxillaires sous bisphosphonates. A propos de 49
cas
Zakhar *1, Y. Tavernier2, J. M. Maes1, M. H. Vieillard3, G. Penel4, J. Ferri1.
Département Universitaire de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHRU Lille 2
avenue Oscar Lambret 59037 Lille,
Département Universitaire de Médecine Générale, CHRU Lille, 59037 Lille cedex
Département Universitaire de rhumatologie, CHU de Lille, 59037 Lille cedex
Service d‟odontologie, CHU de Lille, 59000 Lille cedex
*[email protected] - 00 33 6 59 09 21 77
Introduction : les bisphosphonates (BPs) diminuent la résorption osseuse liée à
certaines affections (ostéoporose, maladie de Paget...) ou aux processus ostéolytiques de
certaines affections malignes (cancer du sein, myélome...). Les premiers cas
d‟ostéonécrose des maxillaires sous BPs ont été rapportés en 2003. Depuis, on
dénombre plus de 1000 publications sur ce sujet. Le but de ce travail était de présenter
notre expérience concernant ces osteonécroses.
Matériels et méthodes : 49 patients (38 femmes et 11 hommes) ont développé une
ostéonécrose des maxillaires sous BPs entre 2000 et 2008. 42 étaient traités pour
métastases osseuses, 5 pour ostéoporose, et 2 pour polyarthrite rhumatoïde. La moyenne
d‟âge au diagnostic était de 67 ans. Les critères d‟évaluation étaient: les types de BPs
prescrits, le protocole suivi et le mode d‟administration, la dose cumulée reçue.
Résultats : la localisation préférentielle est mandibulaire, en région prémolo-molaire.
Toutes les osteonécroses ont été observées chez des patients sous aminoBPs. Le
nombre d‟ostéonécrose des maxillaires augmente avec la dose cumulée.
Discussion : l‟ostéonécrose des maxillaires est une complication majeure du
traitement par BPs. Il est principalement retrouvé chez les patients traités par des BPs
administrés par voies IV prescrits en oncologie. La fréquence, la sévérité et le délai
d‟apparition chez les patients traités par des BPs per os sont différents de ceux
retrouvés avec les BPs IV. La relation exacte entre BPs et ostéonécrose n‟est pas
clairement élucidée. D‟autres études sont nécessaires pour mieux cibler la prise en
charge et mieux adapter les doses thérapeutiques des différentes pathologies.
Keywords: Osteonecrosis, Jaws, Diphosphonates
Mots clés : Osteonécrose, Mâchoires, Bisphosphonates
124-Co-Ch2a
Ostéochimionécrose et bisphosphonates: traitement médical versus
chirurgical ?
C. Aubert*, R. Javadian, I. Loeb
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, CHU St-Pierre, 129 Bd de
Waterloo, 1000 Bruxelles, Belgique
* [email protected] - 0032 472 879 724
- 73 -
Introduction : alors que la prise en charge de l‟ostéochimionécrose est fréquemment
abordée dans la littérature, les solutions thérapeutiques proposées, relativement
restreintes, n‟apportent que des résultats mitigés.
Le but de ce travail est de présenter l‟évolution clinique d‟une série de patients
présentant une chimionécrose, traités médicalement ou chirurgicalement, afin d‟orienter
le praticien dans sa pratique quotidienne.
Matériels et méthodes : notre étude rétrospective a concerné une cohorte de 37 patients
ayant bénéficié d‟un traitement par bisphosphonates, par voie orale (2 patients) ou
intraveineuse (34 patients). La série était composée de 25 femmes et 12 hommes, traités
soit pour un cancer (33 cas) soit pour une ostéoporose (4 cas). Dans 51% des cas un acte
traumatique dentaire (détartrage, extractions…) avait été pratiqué dans les mois
précédant les premiers signes cliniques de chimionécrose. La localisation préférentielle
de celle-ci a été la mandibule dans 75% des cas. Un traitement médicamenteux
(antibiotiques…) a été proposé pour 15 patients alors que 22 patients ont subi un
traitement chirurgical plus ou moins invasif (curetage, lambeaux, extractions….).
Résultats : parmi les 22 patients pour lesquels un acte chirurgical à été pratiqué, seuls 4
(18%) ont répondu avec succès au traitement alors que 8 patients des 15 traités
médicalement (53%) ont présenté une guérison complète de leur lésion.
Discussion : à l‟heure actuelle, les lésions de chimionécrose maxillo-mandibulaires
résultant de la prise de bisphosphonates (par voie orale ou intraveineuse) semblent
répondre avec plus de succès à un traitement médical.
Keys words: Bisphophonates, Osteonecrosis, Therapeutics
Mots clés : Ostéonécrose, Bisphosphonate, Traitement.
93-Co-Ch2a
Prévention de l’ostéoradionécrose des maxillaires
A. Oukerroum, F. Slimani A. Benjelloun, A. Chekkoury-idrissi
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Hôpital 20 août - C.H.U. de
Casablanca - Maroc
* [email protected] - 00212649084865
Introduction : l‟ostéoradionécrose est une complication redoutable du traitement par
les radiations ionisantes des cancers de la tête et du cou. Malgré les progrès réalisés
dans leur l‟utilisation, cette complication est toujours d‟actualité et pose un problème
médical difficile chez des patients parfois guéris depuis plusieurs années de leur maladie
cancéreuse.
Matériel et méthode : à travers une revue de littérature et des cas cliniques, nous
exposons les moyens de prévention de l‟ostéoradionécrose des maxillaires.
Discussion : la prévention au niveau odontostomatologique de l‟ostéoradionécrose est
le traitement le plus efficace. Chaque patient devant bénéficier ou ayant bénéficié d‟une
radiothérapie cervicofaciale doit faire l‟objet d‟un bilan et d‟un suivi rigoureux dans le
cadre de la prévention de l‟ostéoradionécrose.
La prévention dentaire est primordiale, la majorité des ostéoradionécroses étant
déclenchée par traumatisme ou infection dentaire. Le bilan dentaire est clinique et
radiologique.
Le port des gouttières fluorées est recommandé par tous les auteurs.
Les techniques récentes de radiothérapie permettent de réduire encore les volumes de
tissus sains irradiés. Une coopération très rigoureuse doit être instaurée entre chirurgiens
maxillo-faciaux, ORL et radiothérapeutes pour la prévention de l‟ostéoradionécrose.
Keywords: Prevention, Bone Radionecrosis. Maxillary
Mots clés : Prévention, Ostéoradionécrose, Maxillaires
- 74 -
200-Co-Ch
Education thérapeutique du patient pour la prophylaxie fluorée des patients
bénéficiant d’une radiothérapie des voies aéro-digestives supérieures
M. Bondaz, A.S. Ricard, F. Siberchicot, C. Majoufre-Lefebvre*
Service de chirurgie maxillo-faciale, Centre F.X. Michelet, Groupe Hospitalier
Pellegrin, Place Amélie Raba Léon, 33076 Bordeaux cedex, France
* [email protected] - 00 33 5 56 79 55 33
Introduction : Pour éviter les complications dentaires liées à la xérostomie après
traitement par radiothérapie cervico-faciale, les patients doivent réaliser une prophylaxie
fluorée de façon quotidienne. Malheureusement cette prophylaxie n‟est réalisée
correctement que par un faible pourcentage de nos patients malgré une information de
qualité. Nous avons donc développé un projet d‟éducation thérapeutique spécifique pour
ce type de patient dans notre service.
Matériels et méthodes : Classiquement, l‟éducation thérapeutique (ETP) s‟adresse à
une maladie chronique ou à des situations de polypathologies. Pourtant après avis
d‟experts en ETP, nous avons pu élaborer un programme d‟ETP en tenant compte des
recommandations de l‟HAS (juin 2007). Certains personnels du service ont bénéficié
d‟une formation en ETP. Il nous a fallu créer un questionnaire spécifique de diagnostic
éducatif pour nos patients qui a été validé puis fabriquer des outils pour l‟atelier d‟ETP.
Résultats : L‟évaluation des résultats, nécessaire pour tout projet d‟ETP, est réalisée à
chaque consultation de surveillance. Parfois pour maintenir les compétences chez
certains patients peu observant, nous réorganisons des ateliers pour les remotiver.
Discussion : Le but de l‟ETP est bien sûr de diminuer les complications dentaires et
leurs conséquences avec notamment les problèmes de réhabilitation dentaire mais aussi
les complications plus graves comme l‟ostéoradionécrose qui peut conduire à des
séquelles majeures. Mieux que la classique information même de qualité à nos patients
irradiés, l‟ETP semble être une bonne solution pour améliorer l‟observance vis-à-vis de
la prophylaxie fluorée. Cette observance est motivée par la compréhension des enjeux
par le patient et des bénéfices qu‟il peut en retirer pour qu‟alors il puisse s‟approprier
cette prophylaxie.
L‟ETP nous a appris à proposer la prophylaxie fluorée avec une approche tout à fait
différente. Mais elle nécessite la formation du plus grand nombre de personnels du
service pour répartir l‟augmentation de la charge de travail supplémentaire qui pour
l‟instant ne bénéficie d‟aucune cotation et donc d‟aucun personnel supplémentaire.
Keywords: Radiotherapy, Xerostomia, Prevention, Education Of Patients, Fluoridation
Mots Clés : Radiothérapie, Xérostomie, Prévention, Education Thérapeutique,
Prophylaxie Fluorée
102-Co-Ch2a
Les traumatismes alvéolo-dentaires. Etude prospective de 60 cas au
service de Stomatologie du CHU Aristide le Dantec de Dakar
(Sénégal).
S. Toure *, BK. Diallo**, S. Konate*, R. Diop*, M. Ndiaye**,ES. Diom**, EM.
Diop**
- 75 -
*Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale CHU A LE DANTEC DE
DAKAR
**Service d‟ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale CHU DE DAKAR
Introduction : les traumatismes alvéolo-dentaires sont une entité particulière des
traumatismes maxillo-faciaux.
Ils sont relativement fréquents dans notre pratique quotidienne. Ils sont rarement isolés
et nécessitent une prise en charge diligente sous peine de séquelles préjudiciables aux
patients en cas de cas de retard ou de traitement inadéquat
Matériels et méthodes : une étude prospective de quinze mois a permis de colliger 60
cas de traumatismes alvéolo-dentaires ( TAD).
Une fiche d‟enquête a été confectionnée avec les principales données épidémiologiques,
cliniques, thérapeutiques et évolutives (âge, sexe, étiologie, délai de prise en charge,
type de traitement ; évolution…)
Résultats : le profil épidémiologique est celui d‟un adulte jeune (65%), de sexe
masculin (75%) victime d‟un accident de la circulation (41,70%) , d‟une agression ou
de rixe (25%) avec atteinte du groupe incisif supérieur (65,2%) traité par ligatures
d‟IVY ou arcs de DUCLOS
Discussion : les accidents de la circulation et les rixes et agressions constituent la quasitotalité des patients pris en charge. Le traitement orthopédique simple est privilégié et
nous a souvent donné satisfaction
Conclusion : les TAD occupent une place non négligeable dans pratique
traumatologique à Dakar où le profil épidémiologique est celui d‟un adulte jeune de
sexe masculin souvent victime d‟un accident de la circulation ou d‟une agression ou
rixe.
Une option est faite pour un traitement orthopédique dans un délai diligent malgré nos
difficiles conditions d‟exercice avec des résultats globalement satisfaisants
Keywords: Traumatic Dental Injury
Mots clés : Traumatisme Dentaire
221-Co-Ch6a
La distraction symphysaire : protocole simplifié
C. Savoldelli (1)*, V. Lesne (2), E Ciszek (2), J. Lebeau (2), G. Bettega (2)
(1) Service d‟ORL et de chirurgie maxillo-faciale, hôpital Pasteur, 30 avenue de la voie
romaine 06002 Nice cedex 1, France
(2) Service de chirurgie maxillo-faciale, hôpital A. Michallon, BP 217, 38043 Grenoble
cedex 09, France
*[email protected] - 06.48.27.50.14
Introduction : le traitement de l‟encombrement incisif mandibulaire associé à un
déficit osseux repose sur des extractions dentaires et un traitement orthodontique. La
distraction symphysaire a été proposée pour préserver le capital dentaire. Cette
technique est encore marginale car perçue comme invasive, complexe et risquée. Le but
de notre étude était d‟évaluer cette technique afin de préciser les indications, les
avantages et les limites et de proposer un protocole chirurgical simplifié.
Matériel et méthodes : l‟encombrement dentaire incisif mandibulaire de six patients a
été traité par distraction symphysaire. Les dispositifs à ancrage osseux et dentaire ont
été utilisés pour l‟expansion. Les distances inter-canines préopératoires et en fin de
distraction ainsi que la stabilité occlusale ont été analysées.
Résultats : les distances inter-canines ont toutes augmenté de 3,4 à 6,8 mm (moyenne
de 5,2 mm). En fin de traitement tous les patients étaient en classe I et aucune
- 76 -
complication n‟est survenue. Le dispositif à ancrage dentaire simplifie le protocole
chirurgical.
Discussion : la distraction symphysaire par un dispositif à ancrage dentaire est un
moyen simple, efficace et fiable pour traiter certaines insuffisances transversales
mandibulaires. L‟orthodontiste est autonome et il maîtrise l‟ensemble du processus
d‟expansion en fonction de ses impératifs.
Keywords:
Mots clefs : Distraction osseuse, Symphyse
- 77 -
Chapitre 2a
Responsable scientifique : Lotfi BENSLAMA
Actualités du cancer et lésions potentiellement
malignes de la muqueuse buccale
Vendredi 1er octobre 2010 - Amphithéâtre Farabeuf
Epidémiologie, facteurs de risque
203-Co-Ch2a
Actualités du cancer de la muqueuse buccale et des lésions
potentiellement malignes. Préambule
Henri SZPIRGLAS
Département de pathologie de la muqueuse buccale
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Hôpital de la Salpêtrière, Paris
Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
Cette journée comporte deux sujets dont chacun pourrait à lui seul justifier un congrès
spécifique. Je me contenterai donc de commenter ce que sont, devraient, ou pourraient
être des actualités en cancérologie.
- Les actualités sont ce qui est « porté à notre connaissance », ce qui complète notre
savoir et le met à jour. Il en est ainsi dans toutes les disciplines scientifiques, toutes
tributaires des moyens d‟observation. L‟astronomie préhistorique n‟a pas été effacée
mais prolongée par Galilée et sa lunette ; il a conclu à la rotation de la terre ; depuis les
télescopes optiques puis les radiotélescopes ont repoussé les limites connues de notre
univers…mais n‟ont pas modifié la mécanique des astres, et la terre continue de tourner.
Les observations et les enquêtes médicales sont du domaine de la connaissance.
Stimulées par la curiosité elles s‟apparentent ou s‟associent au journalisme, le meilleur,
mais aussi quelquefois le pire : dans l‟agitation fébrile du monde médical, élargi à la
planète par la mondialisation, il y a surproduction. Elle oblige à mettre en œuvre un tri
sélectif, écartant ce qui relève de l‟effet d‟annonce, souvent du à la vanité ou à la
cupidité, ou l‟effet de mode, encouragé par la médiatisation.
- les actualités peuvent être aussi ce qui « ouvre à notre compréhension » nos
connaissances les mieux établies, voire les plus consensuelles, quelquefois anciennes,
car elles peuvent toujours bénéficier d‟un éclairage nouveau : c‟est le domaine des
mises au point ou s‟exerce l‟intelligence des spécialistes les plus expérimentés.
- Enfin, les actualités devraient être ce qui peut modifier notre action, notre pratique et
par là changer nos résultats: il faut pour cela « inventer le futur » (J.P Changeux. Le
vrai, le beau, le bien. Odile Jacob sciences (2008)) et pour cela être un peu visionnaire ;
c‟est le domaine de la recherche, pour nous particulièrement celui de la recherche
médicale. Ainsi nous avons traité des tumeurs, « extirper la tumeur et ses racines »
- 78 -
disait déjà Hippocrate, puis reconnu et traité des cellules classées en différentes variétés
histologiques, puis visé le noyau cellulaire avec la radiothérapie , puis le métabolisme
cellulaire avec la chimiothérapie, puis les chromosomes saisis dans le cycle de la
division cellulaire (antimitotiques) puis l‟ADN qui semblait porter le potentiel de
l‟immortalité des cellules malignes….et aujourd‟hui les cibles sont les constituants
moléculaires des gènes, chaque jours apportant une variété nouvelle, reléguant un peu
plus loin le schéma si simple « membrane cytoplasme et noyau » vu au
microscope…Comme en astronomie le champs d‟observation cellulaire du cancer est
devenu une constellation, ou une galaxie…
Mais la médecine, la thérapeutique médicale en particulier, doit toujours être
respectueuse de l‟individu, du malade : elle doit lui offrir la sécurité ou un rapport
risque/efficacité clairement exposé. On recourt alors à une médecine basée sur
l‟évidence (« preuve » en anglais) soit méthode expérimentale chère à Claude Bernard
qui exige des essais thérapeutiques significatifs par le nombre et la durée… mais soumis
hélas encore à tant de subjectivité !
- Alors pour répondre à nos doutes et à nos attentes cette journée doit nous garder
enthousiastes… et humbles ; en effet les rapports à la maladie cancéreuse sont marqués
pour chacun d‟entre nous par l‟expérience douloureuse vécue par soi-même ou un
proche et par l‟imaginaire construit autour de cette pathologie en termes de fatalité et
de mort. Encouragé par les premiers succès de la chimiothérapie Georges Mathé disait
il y a 50 ans, « le cancer est une maladie comme les autres » : Je souhaite aujourd‟hui
encore qu‟elle le devienne.
Keywords:
Mots clés :
208-Co-Ch2a
Epidémiologie des cancers de la cavité buccale et inégalités devant le
cancer
K. Ligier*1, A. Belot2, AV. Guizard3, G. Launoy4 et le groupe Francim
1. Registre général des cancers de Lille et de sa région, Centre de référence régional en
cancérologie, GRPS, Parc Eurasanté, 235 avenue de la recherche, CS50086, 59373 Loos
cedex, France; [email protected], tèl :03 20 97 94 90
2. Service de Biostatistique, Hospices Civils de Lyon; Département des Maladies
chroniques et traumatismes, INVS, Lyon, France
3. Registre général des cancers du Calvados, Caen, France
4. Registre des tumeurs digestives du Calvados, Caen, France
Les estimations réalisées à partir des données recueillies par les registres 1 des cancers
montrent qu‟environ 7000 cancers de la cavité buccale ont été diagnostiqués en 2005 en
France. En 2007, 1746 personnes sont décédées d‟un cancer de la cavité buccale2. Les
taux d‟incidence standardisés sur la population mondiale sont chez l‟homme et chez la
femme, respectivement de 11,8 cas et de 3,5 cas pour 100 000 personnes-années. Ces
cancers ont fortement diminué chez les hommes avec une diminution de l‟incidence
standardisée de 46,1% entre 1980 et 2005. Chez la femme, la tendance est inverse avec
une augmentation de l‟incidence de 72,1% sur la même période. Les localisations les
plus fréquentes sont les cancers de l‟amygdale et de la langue mobile chez l‟homme et
la femme.
La survie3 des patients est globalement moins bonne chez les hommes que chez les
femmes. La survie la moins bonne est observée chez l‟homme pour l‟oropharynx (dont
amygdale) avec une survie relative à 5 ans de 32% et chez la femme pour la langue avec
une survie de 45%.
- 79 -
Des inégalités sociales de santé existent dans l‟exposition aux facteurs de risque, lors de
l‟accès aux soins, lors de la prise en charge des patients ou le retour à l‟emploi. Elles se
traduisent par des différences d‟incidence ou de survie contribuant toutes deux à des
différences de mortalité. Ainsi, en France, les cancers des voies aérodigestives
supérieures représentaient 30 à 40 % des décès par cancer en excès observés chez les
personnes non diplômées par rapport aux personnes diplômées, sur la période 196819964.
Estimates made from data collected by cancers registries1 show that approximately 7000
oral cancers were diagnosed in France in 2005. In 2007, 1746 people died of cancer of
the oral cavity2. Standardised (world population) incidence rates are respectively,
among men and women, 11.8 and 3.5 cases per 100 000 person-years. These cancers
have decreased significantly among men : the standardised incidence rate reduced by
46.1% between 1980 and 2005. Among women, the trend is reversed with an increased
incidence of 72.1% over the same period. The most common cancer sites observed are
the tonsil and the mobile tongue in men and women.
The survival3 is generally lower in men than in women. The lowest survival is observed
in men for the cancer of the oropharynx (including tonsil) with a 5-year relative survival
of 32% and among women for the tongue with a survival rate of 45%.
Social inequalities in health exist in exposure to risk factors, in access to care, in care
management or return to work. They produce differences in incidence or survival both
contribute to differences in mortality. Thus, in France, the head and neck cancers
accounted for 30-40% of excess cancer deaths observed among non-graduates compared
to graduates person in the period 1968-19964.
Références bibliographiques :
1. Belot A, Grosclaude P, Bossard N, et al. Cancer incidence and mortality in France
over the period 1980-2005. Rev Epidemiol Sante Publique 2008 ; 56(3) : 159-75.
2. CépiDc : http://www.cepidc.vesinet.inserm.fr/
3. Réseau Francim. Survie des patients atteints de cancer en France. Etude des registres
de cancers du réseau Francim. Paris : Springer-Verlag ; 2007.
4. Menvielle G, Leclerc A, Chastang JF, Luce D. Inégalités sociales de mortalité par
cancer en France : état des lieux et évolution temporelle. BEH 2008 ; 33 :289-92.
Keywords:
Mots clés :
231-Co-Ch2a
Epidémiologie et facteurs de risque des cancers de la cavité buccale :
tabac, alcool, cannabis, bétel - alimentation
Hélène SANCHO-GARNIER
Epidaure - Département de Recherche-Actions en prévention du CRLC Val d'Aurelle,
Montpellier
[email protected]
Avec 6 000 nouveaux cas par an dont 4 500 hommes et 1500 femmes les cancers de la
cavité buccale représentent en France en 2005, un tiers des cancers des voies
aérodigestives supérieures (VADS) qui occupent, eux, la 5ème place dans l‟ordre des
fréquences. On déplore chaque année plus de 1 700 décès (1 300 hommes et 400
femmes) dus aux cancers de la cavité buccale, soit 1/5 de la mortalité par cancers des
VADS, ce qui traduit une meilleure survie pour les cancers de la cavité buccale, par
rapport aux autres cancers des VADS.
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Le taux d‟incidence français chez l‟homme (8,7/100 000) comme chez la femme (2,9/100
000) est supérieur aux taux d‟incidence mondial respectivement de 6,3 chez l‟homme et
0,4 chez la femme, alors que les taux de mortalité sont inférieurs aux taux mondiaux :
1,9/100 000 chez les français versus 2,9 dans le monde et 0,8/100 000 chez les françaises
versus 1,5 dans le monde*.
Il existe pour ces cancers de grandes variations géographiques qui peuvent traduire
l‟exposition à des facteurs de risque différents ou à des intensités d‟exposition
différentes, (entre hommes et femmes par exemple).
Le tabac et l‟alcool sont, en France, les principaux facteurs de risque mis en évidence. Il
s‟agit essentiellement (à 95 %) de tabac fumé. Dans d‟autres pays (Suède, Inde) le tabac
chiqué est prépondérant. En Asie, le tabac est mélangé à de la chaux, à des feuilles de
bétel et à des noix d‟arec, ceci a pour conséquence une augmentation très forte des
risques. Qu‟il soit fumé ou chiqué l‟importance du risque dépend de la dose journalière
et encore plus de la durée du tabagisme. Globalement la fraction attribuable au tabac, en
France, pour la cavité buccale est de l‟ordre de 60 – 65 % chez les hommes et de 17 %
chez les femmes. Le risque est plus élevé pour le tabac brun que pour le tabac blond.
L‟alcool, quelque soit le type de boisson en contenant, est le deuxième facteur identifié.
La part attribuable à l‟alcool dans les cancers oraux est de 71 % pour les hommes et de
25 % pour les femmes. Pour l‟alcool, à l‟inverse du tabac, l‟effet dose est prépondérant
sur l‟effet durée.
L‟exposition au tabac et à l‟alcool sont souvent associés et entrainent un effet
multiplicatif. Ces deux expositions expliquent environ 80 – 85 % des cancers de la
cavité buccale.
La réduction progressive de la consommation d‟alcool depuis 1950 et de tabac chez les
hommes depuis les années 80 a entrainé une réduction très nette de l‟incidence et de la
mortalité des cancers des VADS en France à raison de –2,2 % par an pour l‟incidence et
de
–3,1 % pour la mortalité, alors que l‟incidence augmente de +1,6 % chez les femmes en
raison de leur tabagisme qui progresse, la mortalité restant stable grâce au diagnostic
précoce et aux progrès thérapeutiques.
D‟autres facteurs ont été identifiés tels que l‟exposition professionnelle aux
hydrocarbures polycycliques et récement l‟infection par les virus de type HPV HR
auxquels on peut attribuer de l‟ordre de 7 % des cancers de la cavité buccale et du
pharynx chez l‟homme, comme chez la femme.
Enfin il est probable que des régimes déficients en aliment contenant des caroténoïdes,
en fruits et en légumes verts peuvent augmenter légèrement les risques de ces cancers,
en particulier chez les alcoolo-tabagiques.
* Incidence et mortalité ajusté sur population mondiale.
Keywords:
Mots clés :
194-Co-Ch2a
Cancers des VADS et papillomavirus
G. Lescaille
Service d‟odontologie
Hôpital de la Salpêtrière, Paris
U.F.R d'Odontologie de l'Université Paris Diderot - Paris 7
Avec plus de 550 000 nouveaux cas par an et une incidence en constante augmentation,
les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) se situent actuellement à la
sixième place mondiale parmi les diagnostics de cancers, et à la quatrième place des
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cancers masculins en France, après le cancer de la prostate, du poumon et du colon. Ces
cancers qui se développent à partir de l‟épithélium de revêtement du pharynx, du larynx,
et de la cavité buccale sont à 90% des carcinomes épidermoïdes. Bien qu‟il soit
clairement établi que le tabac et l‟alcool soient les principaux facteurs de risque,
certains patients développent ces cancers sans exposition à ces carcinogènes chimiques.
L‟infection au papillomavirus (HPV) a été récemment associée au développement de
ces cancers, retrouvée dans 20 à 25% des cas, avec une forte proportion dans les cancers
oropharyngés, dont plus de 60% des cancers de l‟amygdale. Il existe plus de 100 formes
d‟HPV mais il a été démontré que le type 16 était très majoritairement représenté (plus
de 90%). Ces cancers présentent certaines caractéristiques particulières, notamment
phénotypiques. Notamment,il est maintenant établi que ces cancers viro-induits sont de
meilleur pronostic que ceux non associés à HPV. Cette relation entre cancers des VADS
et HPV, proche des cancers du col de l‟utérus pose la question de l‟intérêt de
l‟élargissement de l‟indication d‟une vaccination préventive contre l‟HPV aux jeunes
garçons, ainsi que du développement de stratégies thérapeutiques visant l‟HPV 16.
Keywords:
Mots clés :
202-Co-Ch2a
Examen de la cavité buccale, comment, par qui ?
Catherine ESCANDE
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Hôpital Saint Louis, Paris
L‟examen de la cavité buccale, étape obligatoire de la consultation de stomatologie et de
chirurgie maxillo-faciale, doit être réalisé avec soins, dans de bonnes conditions et par
un professionnel entrainé.
Son but est de détecter, et de « photographier » la muqueuse buccale à un instant donné,
permettant ainsi un suivi précis et un traitement adapté.
Keywords:
Mots clés :
196-Co-Ch 2a
L’autofluorescence
JC. Fricain
Pôle odontologie et santé buccale
Hôpital Pellegrin, Bordeaux - Université Bordeaux 2
L‟utilisation in vivo de la fluorescence pour diagnostiquer les cancers à un stade précoce
a débutée dans les années 1950. Le principe de la visualisation de l‟autofluorescence
(AF) repose sur l‟excitation des fluorophores tissulaires par un faisceau lumineux de
longueur d‟onde donnée et à observer l‟émission des photons produits par ces
fluorophores sous forme de spectre ou directement. En cas d‟altération tissulaire on peut
observer une perte de fluorescence liée à une destruction des fibres collagène et à une
diminution de la concentration en FAD du fait de l‟augmentation de l‟activité
métabolique des tissus. Cette perte de fluorescence peut aussi être observée en présence
d‟hémoglobine ou de mélanine qui absorbe la lumière bleue, verte et jaune. La
multiplicité des étiologies susceptibles d‟induire des variations de fluorescence pose la
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question de la sensibilité et la spécificité de cet examen dans le diagnostic des lésions
potentiellement malignes et des cancers de la cavité buccale.
De nouvelles études sont nécessaires pour évaluer selon des méthodologies appropriées
l‟intérêt de l‟examen de la muqueuse buccale en AF en situation de dépistage. Les
données actuelles semblent montrer que le repérage des lésions peut être amélioré par
l‟AF au détriment d‟un nombre important de faux positifs. L‟intérêt principal de la
fluorescence est de mettre en exergue les lésions de la muqueuse buccale et d‟aider le
praticien à mieux les repérer. Cependant, il s‟agit d‟une nouvelle façon de visualiser les
tissus qui nécessite un apprentissage et ne dispense pas d‟une lecture attentive de la
muqueuse en lumière incandescente qui reste le gold standard de l‟inspection de la
muqueuse buccale. Le manque de spécificité de l‟AF ne dispense pas non plus de la
biopsie et de l‟examen anatomopathologique qui demeure l‟examen complémentaire de
référence du diagnostic des lésions potentiellement malignes et des cancers de la cavité
buccale.
Keywords: Fluorescence, Mouth Neoplasms, Precancerous Conditions
Mots clés : Fluorescence, Cancer De La Cavité Buccale, Lésions Précancéreuses
201-Co-Ch2a
Les tests salivaires
P. Zrounba, S. Dussart, O. Perol, C. Thonat, S. Dameron, F. Chaubron
Service d‟otorhinolaryngologie et chirurgie cervico-faciale
Centre Régional de Lutte Contre le Cancer - Centre Léon Bérard, Lyon
Institut Clinident Biopharma SAS, Biopole Clermont-Limagne, 63360 Saint Beauzire
Les auteurs rapportent leur expérience d‟un test de dépistage des cancers épidermoïdes
des voies aérodigestives supérieures (VADS) basé sur l‟analyse des composés
organiques volatiles (VOC) dans la salive.
Une étude pilote a permis de comparer 43 patients porteurs d‟un carcinome des VADS
à 29 sujets contrôles. La technique est basée sur l‟analyse des VOC sur 6 ratios
moléculaires.
La sensibilité du test a ainsi été mesurée à 95.3%, la spécificité à 89.7%
Etant donné le faible effectif, ces résultats demandent à être confirmés par une étude
plus importante. L‟algorithme d‟analyse doit également être affiné.
Une étude multicentrique de type cas témoin visant à valider ce test en pratique clinique
courante sur une population à risque de cancers est présentée.
Keywords: Head And Neck Neoplasms, Diagnostic, Tumor Markers, Saliva
Metabolism, Biological Analysis
Mots clés : Cancers De La Tête Et Du Cou, Diagnostic, Marqueurs Tumoraux,
Métabolisme Salivaire, Analyse Biologique
230-Co-Ch2a
Le brossage trans-épithélial
L. Benslama
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
ORC, Hôpital Américain de Paris
69, rue de la Tour, 75116 Paris
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[email protected]
En France, 70 % des cancers de la cavité buccale sont diagnostiqués à un stade avancé
(T3 et T4, selon la classification TNM). Le paradoxe est que les 40 300 chirurgiensdentistes français examinent plus de 500 000 bouches par jour et plus de deux tiers des
Français ont déclaré consulter un chirurgien-dentiste au cours des douze derniers mois –
chiffres qui peuvent surprendre, au regard du stade avancé auquel sont détectés 70 %
des cancers de la cavité buccale.
Ceci s‟explique sans doute par des inégalités d‟accès aux soins, de causes multiples,
mais également par un défaut d‟expertise dans la reconnaissance des lésions malgré les
efforts de formation initiale et continue, et les réticences et difficultés des chirurgiensdentistes lorsqu‟il s‟agit de pratiquer une biopsie, fait ayant été mis en lumière dans
plusieurs enquêtes et n‟étant pas spécifique à la France. Il en résulte souvent un retard
pour diriger vers les spécialistes ou centres spécialisés.
Un autre point d‟importance est sans doute l‟absence de corrélation entre l‟aspect
clinique et l‟histologie, facteur de retard au diagnostic. Les lésions qu‟on apprend à
chercher dans la cavité buccale sont les lésions potentiellement malignes, présentes dans
10% des cas, et les aspects cliniques classiques de cancers aux stades T1-T2. Ceci
aboutit au constat précédemment souligné de 70% des cancers découverts aux stades
T3-T4, chiffres inchangés depuis des décennies. Nombre de lésions n‟attirent pas
l‟attention car elles ne correspondent pas à ce que l‟on apprend à chercher. Ceci
s‟explique par le fait que la cancérisation est un processus lent, ce que l‟on sait depuis
peu : Il faut plusieurs années pour passer de la dysplasie au cancer et il est très probable
que nombre de lésions d‟apparence anodine, de cause non définie, que l‟on n‟aurait pas
considérées comme suspectes et que l‟on aurait simplement « surveillées » sont le siège
de dysplasies. C‟est à ces lésions qu‟il faut particulièrement s‟intéresser.
Il est nécessaire de mettre au point un outil qui soit non seulement efficace, mais
efficient. Il faudrait qu‟il soit sensible, spécifique et réalisable par le plus grand nombre.
Ce n‟est pas le cas de la biopsie qui est efficace, sensible, spécifique mais non efficiente
puisqu‟elle n‟est pas réalisée autant de fois que nécessaire malgré toutes les incitations,
comme vu plus haut. Les colorations quant à elles sont peu sensibles, peu spécifiques, et
ne peuvent au mieux qu‟aider - éventuellement - à visualiser les lésions anodines que
nous évoquions précédemment. Il en est de même de la fluorescence. Quant aux tests
moléculaires, ils ne détectent pas (encore) la dysplasie et semblent, de ce fait, peu utiles.
Actuellement, le brossage trans-épithélial, lorsqu‟il est mis à la disposition du plus
grand nombre (chirurgiens-dentistes voire médecins généralistes), semble le mieux
correspondre au « cahier des charges » en termes d‟efficacité et d‟efficience. Il s‟agit en
effet d‟un test précis et prédictif pour la détection précoce des cancers buccaux, comme
le montrent la littérature et l‟expérience de pays comme les Etats-Unis ou l‟Allemagne
(Svirsk et al., Poate et al., Kosicki et al. Etc.).
Examen indolore et de réalisation facile, comparable aux frottis gynécologiques, le
brossage transépithélial doit intervenir suite à un examen clinique et peut être suivi, en
cas d‟examen positif, par une biopsie. Il faut insister sur sa place, très précise : certaines
lésions ne sont pas concernées par ce test. C‟est le cas des lésions d‟emblée suspectes de
malignité, des lésions précancéreuses « traditionnelles », des lésions infectieuses et des
lésions de cause définie (aphtes etc.). Celles qu‟il doit cibler sont justement les lésions
d‟apparence anodine qui ne sont pas rattachées à une cause précise, que l‟on n‟aurait
pas habituellement considérées comme suspectes et que l‟on aurait simplement
« surveillées ». En aucun cas il ne peut remplacer la biopsie, il se situe en son amont.
Si cette technique doit être généralisée, il conviendra, bien évidemment de l‟intégrer aux
cursus de formations initiale et continue des chirurgiens-dentistes et des médecins
généralistes. Il importe également de mener des actions d‟information spécifiques et de
dépistage auprès de populations cibles et des actions d‟information auprès du grand
public avec par exemple, la mise en place d‟une journée nationale de détection des
cancers buccaux.
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Keywords: Carcinoma, Squamous Cell Pathology, Diagnosis, Computer-Assisted,
Early Diagnosis
Mots clés : Carcinome Epidermoïde, Diagnostic Assisté Par Ordinateur, Diagnostic
Précoce
205-Co-Ch2a
Les OIN (dysplasies) de la muqueuse buccale
T. Lombardi
Laboratoire de Pathologie Buccale et Maxillo-faciale, Division de Stomatologie,
Faculté de Médecine, Genève
Le carcinome épidermoïde invasif de la muqueuse buccale passe par un stade
« précurseur ». Ces lésions intra-épithéliales sont appelées souvent précancéreuses et
confondues avec les lésions à risque de transformation maligne. Elles ont été
initialement identifiées dans le carcinome du col de l‟utérus où a été décrit d‟abord le
stade de carcinome in situ, et ensuite les différents grades de dysplasie (légère, moyenne
et sévère) notion maintenant remplacée par celle de néoplasie intraépithéliale (de haut et
bas grades). Ces concepts ont été par la suite appliqués à d‟autres muqueuses, y compris
la muqueuse buccale. A la néoplasie intra-épithéliale cervicale (CIN) correspond par
analogie la néoplasie intraépithéliale orale (OIN). Cette dernière comporte 3 grades, les
2 premiers (OIN1 et OIN2) correspondent à la dysplasie légère et moyenne et le
troisième (OIN3) à la dysplasie sévère et au carcinome in situ. La tendance actuelle est
de ne considérer que 2 grades : l‟OIN bas grade correspondant à l‟OIN1 et l‟OIN haut
grade correspondant à l‟OIN2 et l‟OIN3. Pour la muqueuse buccale (comme pour le col
de l‟utérus) les lésions intraépithéliales passent normalement du bas au haut grade avant
de dépasser la membrane basale (micro-invasion) pour devenir invasives. La possibilité
de régression des divers grades d‟OIN est un point admis par certains spécialistes et
contesté par d‟autres, en particulier pour les OIN de haut grade. L‟évolution de ces
lésions est généralement lente et il faut plusieurs années pour passer d‟un grade à l‟autre
et ne peut être affirmée et gradée que par un examen histo-pathologique. L‟évolution
s‟accélère après franchissement de la membrane basale et le carcinome passe
rapidement du stade de la micro-invasion à l‟invasion franche.
Le dépistage des OIN (précurseurs du carcinome) est plus difficile que celui des
carcinomes épidermoïdes invasifs. Par ailleurs, quelque soit le grade du précurseur et
même au stade de carcinome microinvasif, l‟aspect clinique est sensiblement identique.
Ces lésions peuvent, selon notre expérience, se manifester avec 3 aspects évocateurs :
mosaïque, kératose irrégulière et érythroplasie, ou avec un aspect intermédiaire. Plus
rarement, ces lésions plus ou moins latentes peuvent prendre un aspect peu différent
d‟une lésion à risque (histologiquement encore bénigne), voire exceptionnellement
d‟une muqueuse normale. La découverte de l‟un de ces aspects doit faire pratiquer une
biopsie.
L‟aspect clinique de mosaïque, l‟un des plus fréquents et des plus évocateurs, consiste
en un placard érythémateux généralement bien limité, parsemé de multiples points
blancs de taille plus ou moins identique qui peuvent par endroits confluer en une macule
kératosique. Plus le grade est haut, plus la lésion est bien limitée. Chaque point blanc
correspond à un épaississement de l‟épithélium, tandis que l‟érythème est le résultat de
la réaction inflammatoire équivalent au stroma réaction du carcinome épidermoïde
invasif.
L‟aspect de kératose irrégulière, aussi assez fréquent, est moins évocateur. La lésion
kératosique est habituellement mal limitée de forme très irrégulière et d‟épaisseur
variable. Les plaques kératosiques peuvent être multiples. Il existe généralement un
érythème plus ou moins important, visible en périphérie des plaques épaisses ou par
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translucidité au niveau des zones kératosiques fines. Parfois, on peut observer de petites
érosions. L‟aspect de kératose irrégulière correspond cliniquement aux OIN comportant
en surface une kératose épaisse.
L‟aspect clinique d‟érythroplasie le plus rarement observé est néanmoins très
évocateur d‟une lésion d‟OIN. Il se présente sous forme d‟une plaque érythémateuse
souvent assez étendue, persistant au traitement entrepris, en partie bien limitée, de
consistance souple, lisse et veloutée à la palpation. La biopsie permet souvent
d‟identifier une OIN de haut grade non kératinisée avec une importante réaction
inflammatoire sous-jacente s‟accompagnant d‟une congestion vasculaire.
Lorsque la lésion précurseur ne s‟accompagne pas de signes cliniques appréciables, il
s‟agit souvent d‟une OIN peu kératinisante avec absence totale ou presque de réaction
inflammatoire. Dans ce cas l‟aspect est celui d‟une lésion à risque, voire
exceptionnellement d‟une muqueuse « normale ». Ces aspects sont découverts sur des
pièces d‟exérèse chirurgicale du carcinome épidermoïde invasif, envoyées par le
chirurgien comme des recoupes en zones saines.
Pour s‟aider lors du diagnostique, on peut avoir recours à quelques techniques, telles le
bleu de toluidine ou le test de Schiller, largement utilisé en colposcopie du col utérin.
Les méthodes de dépistage par cyto-diagnostique utilisées pour les lésions du col utérin
sont par contre d‟intérêt limité pour les lésions de la cavité buccale.
Le dépistage de ces précurseurs ainsi que des carcinomes épidermoïdes est encore
essentiellement basé sur l‟examen clinique et, en cas de suspicion, par la réalisation
d‟une biopsie à confier à un pathologiste ayant l‟expérience de ces lésions, qui pourra
fournir un diagnostique précis et le grade de la lésion.
Keywords:
Mots clés :
229-Co-Ch2a
Leucoplasies
L. Benslama
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
ORC, Hôpital Américain de Paris
69, rue de la Tour, 75116 Paris
*[email protected]
La définition actuelle selon l‟OMS est la suivante : lésions blanches à risque discutable
de cancérisation après exclusion de toutes les lésions ou affections n‟ayant pas un risque
accru pour le cancer. La leucoplasie est un terme purement clinique et n‟a aucune
spécificité histologique. Elle peut correspondre histologiquement à une atrophie, une
hyperplasie (acanthose) et éventuellement à une dysplasie. Son évolution est variable,
avec une tendance à la transformation maligne.
Deux aspects cliniques sont retenus : leucoplasies homogènes et leucoplasies
inhomogènes. La distinction est purement clinique, basée sur la couleur et l‟épaisseur, et
donne une orientation évolutive ou pronostique. La leucoplasie homogène a un aspect
de plaque blanche clairement circonscrite, plane ou légèrement surélevée, lisse ou
uniformément rugueuse, légèrement granulaire et ondulée, parfois traversée par de fines
crevasses ou fissures sans érythème ou avec un érythème discret et uniforme sans
érosions. Cette forme de leucoplasie, la plus fréquente, présente rarement des dysplasies
ou seulement des dysplasies légères réversibles et subit rarement une transformation
maligne, au contraire des leucoplasies inhomogènes.Les leucoplasies inhomogènes
peuvent comporter un aspect érythémateux, érosif, verruqueux ou nodulaire sur toute
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leur surface ou par endroits. La surface est irrégulière aussi en épaisseur. L'aspect peut
être une plage érythémateuse mouchetée de kératose (speckled leucoplakia des
anglosaxons). Cette leucoplasie inhomogène est appelée aussi érythroleucoplasie et
comporte un risque élevé de transformation. D'autres leucoplasies inhomogènes sont
distinguées par leur aspect : leucoplasie verruqueuse correspondant à une prolifération
exophytique verruqueuse avec parfois des fissures dans une zone muqueuse
hyperkératosique blanche, leucoplasie nodulaire, surélevée, arrondie avec des
excroissances rougeâtres ou blanchâtres qui se présentent comme des grains ou des
nodules. La leucoplasie verruqueuse proliférative ou PVL (proliferative verrucous
leucoplakia) se présente comme de multiples leucoplasies simultanées, homogènes ou
inhomogènes. L‟affection est multifocale et couvre de larges surfaces.
D‟autres éléments cliniques descriptifs pouvant aider à caractériser la leucoplasie sont
recommandés : l‟étiologie, clairement rattachée à l‟usage du tabac ou de la noix d‟arec
ou idiopathique, le siège dans la cavité buccale ou l‟oropharynx (ICD-DA/ICD-10), la
taille et l‟étendue de la lésion.
Un diagnostic provisoire de leucoplasie peut être fait devant une lésion à prédominance
blanche à l‟examen clinique, qui ne peut être clairement identifiée comme un white
sponge naevus, une kératose frictionnelle, un morsicato buccarum, une lésion
chimiquement induite, une candidose pseudomembraneuse, un lichen plan, une réaction
lichénoïde, un lupus érythémateux discoïde, une « leucoplasie » chevelue ou une
ouranite glandulaire. Une biopsie peut être indiquée. Un diagnostic définitif de
leucoplasie peut être porté lorsqu‟aucun facteur étiologique autre que l‟usage du tabac
ou de la noix d‟arec n‟a été retrouvé et lorsque l‟examen histologique a exclu toute
affection spécifique.
Le résultat de la biopsie permet de retenir le diagnostic de leucoplasie avec ou sans
dysplasie. Le degré de dysplasie est fonction de l‟épaisseur de la zone épithéliale riche
en anomalies, de l‟importance des atypies et de l‟aspect des mitoses. Elle est légère,
moyenne ou sévère, équivalent de carcinome in situ (CIS). Ce dernier stade est suivi de
la micro-invasion puis de l‟invasion franche.
L'évolution des leucoplasies buccales peut être marquée par une régression, une
extension lésionnelle, une modification de l'aspect d'homogène à inhomogène, et par
une dégénérescence maligne. Ceci rend une surveillance clinique et histologique
indispensable pendant une longue période.
Le traitement des leucoplasies repose principalement sur l‟élimination des facteurs de
risque et sur l'exérèse chirurgicale. Celle-ci permet un contrôle histologique de la
totalité de la pièce chirurgicale et de ses bords. Elle confirme et au besoin complète ou
rectifie le diagnostic porté sur la biopsie. La destruction par le laser CO2 doit être
précédée par des prélèvements biopsiques. Les rétinoïdes sont de faible efficacité.
D‟autres traitements ont été essayés, leur efficacité restant à prouver. Parfois une simple
surveillance de la leucoplasie est instaurée.
Les récidives sont fréquentes et la transformation maligne est toujours possible.
Key-words: Cell Transformation, Neoplastic, leukoplakias
Mots-clés : Transformation Maligne, Leucoplasie
228-Co-Ch2a
Lichen plan buccal
L. Vaillant, B. Hüttenberger
Université François-Rabelais de Tours, service de dermatologie, Hôpital Trousseau,
CHRU Tours 37044 Tours cedex. [email protected] , 0247479080
Le lichen plan buccal est une maladie inflammatoire chronique atteignant 1 % de la
population générale plus fréquemment chez la femme. Il est caractérisé par une réaction
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cytotoxique lymphocytaire T dirigée contre les kératinocytes épithéliaux, médiée par les
éléments du système immunitaire. Le lichen plan est probablement une maladie autoimmune à médiation cellulaire. La nature de l‟antigène en cause est souvent inconnue
mais pourrait différer selon les causes : auto antigène, médicaments, agent infectieux,
allergène de contact.
Le lichen plan buccal se présente sous la forme d‟une lésion blanche (60 %)
typiquement réticulé parfois papuleuse, ou d‟une lésion rouge (40 %) souvent érosive
(érythémateuse ou bulleuse), parfois atrophique. Il peut siéger dans toute la cavité
buccale. Pour beaucoup d‟auteurs le diagnostic est essentiellement clinique ; néanmoins
l‟OMS impose d‟avoir tous les critères cliniques et histologiques de lichen, préférant le
terme de lichenoïde en cas d‟atypie. Comme d‟autres auteurs il me semble raisonnable
de se passer d‟histologie devant une lésion blanche réticulée et de faire une biopsie dans
tous les autres cas pour porter le diagnostic de lichen. En revanche le terme lichenoïde
est source de confusion en pratique clinique, car il semble improbable que lichen et
réaction lichenoïde soient 2 maladies différentes. L‟histopathologie montre un infiltrat
inflammatoire en bande sous épithéliale, lymphocytaire avec une dermatite de
l‟interface témoignant de l‟apoptose kératinocytaire.
De nombreuses causes de lichen plan buccal ont été rapportées, mais le plus souvent le
lichen est idiopathique. Certaines causes de lichen plan buccal ont été démontrées et
doivent être recherchées systématiquement. Les médicaments (actuellement surtout bêta
bloqueur, AINS, IEC) ont un délai long (un à plusieurs mois) entre l‟introduction du
médicament et le début du lichen, et entre la régression des lésions et l‟arrêt du
médicament. Le virus de l‟hépatite C est maintenant reconnu comme une cause possible
de lichen plan buccal ; une sérologie HCV est positive cinq à six fois plus fréquemment
en cas de lichen plan buccal que dans la population générale. La responsabilité de
matériel dentaire (amalgame, métaux, résine composite) est très débattue ; l‟association
à l‟hypersensibilité aux mercuriels est néanmoins maintenant démontrée.
L‟évolution du lichen plan buccal est chronique (moins de 3 % de guérison spontanée,
et un état clinique stable dans plus de trois quarts des cas). L‟évolution d‟un lichen plan
buccal vers un carcinome épidermoïde est controversée. On considère que cette
évolution est très rare (1 à 2 %), serait plus fréquente en cas de forme érosive ou
atrophique, et nécessite une surveillance au moins annuelle de tout lichen plan.
Néanmoins des carcinomes surviennent dans des maladies inflammatoires chroniques
(ulcères de jambes, lésions atrophiques), ceci n‟est donc pas spécifique du lichen plan
qui n‟est pas considéré comme une lésion précancéreuse.
La prise en charge du lichen plan buccal nécessite une bonne hygiène bucco-dentaire, la
suppression du tabac et le traitement d‟une cause quand elle existe. Le traitement des
lésions de lichen plan buccal est symptomatique : aucun traitement n‟a fait la preuve de
son efficacité pour modifier l‟évolution naturelle de la maladie. Un consensus d‟experts
existe pour ne pas traiter les lésions blanches asymptomatiques et traiter les lésions
rouges en première intention par corticothérapie locale (un dermocorticoïde fort dans
une pâte adhésive est au moins aussi efficace que la corticothérapie générale). Le
traitement de deuxième intention est actuellement les inhibiteurs de la calcineurine,
essentiellement le tacrolimus ; mais celui-ci pouvant favoriser les carcinomes un essai
randomisé avec le sirolimus contre dermocorticoïde est actuellement en cours.
Keywords: Oral Lichen Planus, Squamous Cell Carcinoma, Hepatitis C
Mots clés : Lichen Plan Buccal, Carcinome, Hépatite C
173-Co-Ch2a
Caractère potentiellement malin du lichen plan buccal et des lésions
lichénoides : Etude rétrospective de 32 patients suivis pendant 164
mois
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C. Bertolus1, S. Mares1, L Ben Slama1, F Gruffaz2, P. Goudot1
1. Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, hôpital Pitié Salpétrière, 47-83
Boulevard de l‟Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
2. Service d‟anatomopathologie, hôpital Pitié-Salpétrière, 47-83 Boulevard de l‟Hôpital,
75651 Paris cedex 13, France
Introduction : de nombreuses études ont rapporté la possibilité de transformation
maligne du lichen plan buccal. La fréquence de cette transformation est controversée.
Plusieurs auteurs distinguent le lichen plan « vrai » (LP) du lichen lichénoïde (LL) en se
basant sur la classification clinique et histologique de l‟OMS. La transformation
maligne ne surviendrait que sur des LL. Notre objectif était de vérifier cette hypothèse
sur des patients atteints de lichen plan buccal suivis pendant au moins 12 ans.
Matériel et méthodes : Nous avons inclus 65 patients primo-consultants de 1994 à 1997
ayant eu une biopsie avec un diagnostic histologique de lichen plan buccal, encore
suivis en 2010. En reprenant l‟observation clinique et le compte rendu histologique,
nous avons cherché à classer les lésions observées en LP ou LL selon les critères de
l‟OMS : Les deux critères cliniques du LP étaient la présence de lésions bilatérales et
symétriques et un aspect réticulé. Les érosions, bulles, atrophie et plaques n‟étaient
acceptées que s‟il y avait présence d‟un aspect réticulé. Dans tous les autres cas, le
terme retenu était « cliniquement compatible » avec un LPB. Trois critères
histologiques étaient nécessaires pour le diagnostic : la présence bien définie d‟un
infiltrat lymphocytaire en bande dans le chorion superficiel, les signes de liquéfaction
(boules hyalines et corps colloïdes) et l‟absence de dysplasie. Dans tous les cas où ces
critères n‟étaient pas évidents, le terme retenu était « histologiquement compatible »
avec un LPB. Le diagnostic final a retenu LP lorsque tous les critères cliniques et
histologiques étaient réunis et LL lorsque les critères cliniques et/ou histologiques
étaient « compatibles ». L‟évolution des patients entre la première consultation et la
dernière consultation en 2010 était étudiée.
Résultats : Les conditions d‟inclusion et les données étaient disponibles pour 32
patients. 8 avaient un diagnostic de LP et 24 celui de LL. Deux transformations
malignes ont été observées, l‟une en 1998, l‟autre en 2009. Dans chaque cas, il
s‟agissait de lésions classées LL. Le délai de transformation maligne était de 5 ans pour
le premier cas et de 11 ans pour le second. Les 8 patients classés LP étaient indemnes de
cancer avec un suivi moyen de 164 mois (154 mois à 183 mois).
Discussion : Les deux cas de transformation maligne ont été observées dans le groupe
de 24 patients classés LL selon les critères cliniques et histologiques de l‟OMS. Nos
résultats, encore préliminaires, sont conformes à ceux de Van Der Meij et al dans son
étude prospective de 192 patients (2006). L‟application stricte de la classification de
l‟OMS semble pouvoir distinguer des patients chez lesquels le LPB présente un
potentiel malin et d‟autres où le LPB demeurerait une affection dermatologique
chronique bénigne. Ces résultats nécessitent d‟être confirmés par des études
prospectives multicentriques.
Keywords : Oral Lichen Planus, Cell Transformation, Neoplastic
Mots clés : Lichen Plan Buccal, Transformation Maligne
116-Co-Ch2a
Guide clinique de la prise en charge du lichen plan buccal
H. Vercruysse Jr.*, I. Loeb.
CHU St. Pierre, Bd de Waterloo 129, 1000 Bruxelles
* [email protected] - 0032 494 638 644
- 89 -
Malgré les progrès récents dans la compréhension de l‟immunopathogenèse du lichen
plan buccal (LPB), la prise en charge clinique continue à présenter des difficultés
considérables pour le praticien.
Alors que les caractéristiques cliniques sont parfois suffisantes pour obtenir un
diagnostic, la valeur de la biopsie pour obtenir un diagnostic histologique reste
controversée au vu de la variabilité inter- et intra-observateur dans l'évaluation clinicopathologique.
Des récentes études soulignent l'importance du diagnostic différentiel entre le LPB et
les lésions lichenoïdes buccales (LLB) en raison de la différence de prise en charge et
du risque plus élevé de transformation maligne des LLB (lésions qui ressemblent aux
LPB mais dont l‟étiologie est identifiable). La plupart des études concernant le
traitement des LPB sont rarement prospectives ou randomisées et reposent sur des
critères subjectifs. Par conséquent, à l'heure actuelle, les recommandations pour la prise
en charge thérapeutique du LPB sont principalement basées sur l'expérience clinique.
L‟objectif de cette présentation est de mettre l'accent sur les controverses concernant la
prise en charge d'une lésion « lichenoïde », de résumer les références disponibles, de
présenter un consensus ainsi que notre attitude basée sur l‟expérience clinique.
Nous proposons, par une approche systématique, une échelle de traitement de type
« evidence based », qui tient compte de la symptomatologie, de l'étendue des lésions
intra-orales, des manifestations extra-orales et du diagnostic différentiel entre LLB et
LPB.
Keywords: Oral Lichen Planus, Oral Lichenoid Lesion
Mots clés : Lichen Plan Buccal, Lésion Lichénoide Buccale
245-Co-Ch2a
Fibrose sous-muqueuse
S. Agbo-Godeau
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
[email protected]
La fibrose spous-muqueuse est une atteinte chronique, surtout observée en Inde, mais
aussi dans d‟autres régions d‟Asie. Du fait de l‟immigrations, quelques cas sont
observés en France.
Cette affection est liée aux habitudes alimentaires d‟ingestion d‟aliments épicés, aux
déficiences en vitamines B, à la mastication de noix de bétel et au tabac. La maladie est
plus fréquente entre 20 et 40 ans. La fiobrose sous-muqueuse se traduit par une intense
sensation de brûlure et la formation de vésicules (surtout sur le palais et la langue)
suivies par des ulcérations superficielles. Le stade fibreux se traduit par un blanchiment
de la muqueuse qui apparaît lisse, atrophique, et perd progressivement son élasticité. La
mobilité de la langue est limitée, et des zones d‟atrophie papillaire sont observées,
parfois au voisinage de placards kératosiques. Le palais, la loge amygdalienne et
l‟ensemble de la muqueuse buccale peuvent être atteints ainsi que le pharynx et
l‟œsophage. L‟ouverture de la bouche, la mastication et la déglutition deviennent
difficiles.
Le diagnostic différentiel inclut la sclérodermie, le syndrome de Plummer-Vinson,
l‟anémie de Biermer et les maladies bulleuses chroniques.
A l‟examen histologique, l‟épithélium est mince, atrophique et le chorion sous-jacent
est le siège d‟une réaction cellulaire inflammatoire importante. Des remaniements fibroélastqiues et une fibrose sont observés. Une dysplasie épithéliale est parfois présente,
sans corrélation avec un aspect clinique particulier. La transformation maligne est
possible.
- 90 -
Il n‟existe pas de traitement spécifique.
Keywords: Fibrosis, Oral Submucous
Mots clés : Fibrose, Muqueuse Orale
- 91 -
Chapitre 2b
Responsable scientifique : Joël FERRI
Chirurgie préprothétique implantaire et implantologie
Vendredi 1er octobre 2010 - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
197-Co-Ch 2b
Greffes osseuses et biomatériaux en chirurgie pré-implantaire
B. Guillaume
Chirurgien maxillo-facial
Expert près la Cour d‟Appel de Paris et de Versailles
Expert près le Tribunal Administratif de Paris
Chargé de cours Collaborateur INSERM U922 Angers
6 Rue de Rome 75008 Paris
doct.guillaumewanadoo.fr
L‟édentation maxillaire postérieure associe souvent un plancher osseux sinusien ne
permettant pas la pose d‟implants.
Le comblement sinusien pré implantaire représente le mode de réparation le plus usité.
Le recours aux cloisonnement corticaux ,aux greffes autologues, avec leurs avantages
mais aussi de notables contraintes ont déterminé l‟utilisation de biomatériaux dont la
catégorie des β TCP joue un rôle important en terme de qualité et de stabilité pérenne
du comblement pré implantaire.
Le ß TCP appartient à la famille des phosphates de calcium. Sous sa forme bêta, il est
aujourd‟hui largement utilisé en chirurgie orthopédique et trouve logiquement sa place
en chirurgie préimplantaire sinusienne
Il permet sous forme de particules de Haute porosité une reconstruction osseuse
complète à 9 mois validé par biopsie osseuse et sous forme de lame (Sinus Up), en
s‟adaptant aux parois du sinus, un cloisonnement du sinus lift.
L‟utilisation de ß TCP tant sous forme de particule que de lame, facilite l‟acte
opératoire dans la technique du sinus lift en éliminant les risques liés aux prises de
greffons autologues et protège le remodelage et la cicatrisation osseuse du comblement.
Keywords:
Mots clés :
71-Co-Ch2b
Biomatériaux
en
chirurgie
strasbourgeoise en 2010
maxillo-faciale :
l’expérience
D. Muster*, J. C. Lutz, M. Rosenstiel, J. F. Garnier, P. Barriere
- 92 -
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale, CHRU – BP 426, 67091
STRASBOURG Cedex – France
* [email protected] - 00 33 6 07 49 85 66
Parmi les nombreux biomatériaux offerts par une industrie biomédicale performante,
soucieuse de répondre aux besoins quotidiens actuels des chirurgiens tout en préparant
la médecine régénérative de demain, les équipes sont forcément amenées à faire des
choix dans les diverses grandes catégories1.
Les métaux demeurent difficilement remplaçables dès qu‟il s‟agit d‟obtenir stabilité et
solidité immédiate : parmi eux, les matériels à base de titane se sont taillés la part belle
dans l‟ostéosynthèse, allant des classiques plaques d‟ostéosynthèse mandibulaires aux
plaques trapézoïdales pour fractures condyliennes, aux implants distracteurs et aux
attelles de reconstruction.
Dans la riche panoplie des matériaux de comblement, les matériaux à base de phosphate
tricalcique (type CérasorbR) sont largement utilisés, notamment dans les surélévations
de sinus pré-implantaires et ceux à base d‟hydroxyapatite (type BoneSourceR) pour le
regalbage post-traumatique.
Parmi les céramiques bio-inertes, la zircone prend progressivement le pas sur l‟alumine
(voire sur le titane) pour la réalisation d‟implants radiculo-dentaires.
Quant aux polymères résorbables, qui devraient à terme se substituer aux métaux pour
l‟ostéosynthèse, leur utilisation demeure encore limitée au domaine médio-facial et à la
chirurgie
des
malformations
cranio-faciales
de
l‟enfant.
L‟acide
R
R
polylactique/polyglycolique (type Lactosorb ) et la polydioxanone (type PDS ) sont les
matériaux de choix pour les plaques et les planchers orbitaires.
Parmi les matériaux d‟origine biologique, c‟est surtout le corail qui est utilisé à défaut
de greffe osseuse possible pour la profiloplastie en juxta-osseux. Les colles biologiques
(type TissucolR) rendent service pour les fractures médio-faciales et nasales
comminutives. Enfin l‟acide hyaluronique s‟est imposé face au collagène pour les
dépressions des parties molles et le comblement des rides. Les implants non résorbables
sont actuellement déconseillés étant donné l‟incertitude sur leur devenir.
Il apparaît ainsi possible de répondre à des situations cliniques très diverses avec un
nombre relativement limité de biomatériaux éprouvés et bien maîtrisés.
Réf : 1. Muster D. et coll. Biomatériaux en chirurgie orale et maxillo-faciale.
EMC/Elsevier Masson, Paris 2010, 28225 U-10 et 28225 U-11
Keywords: Biomaterials, Maxillofacial Surgery, Internal Fixation Devices, Filling
Materials
Mots clés : Biomatériaux, Chirurgie Maxillo-Faciale, Matériels D‟ostéosynthèse,
Matériaux De Comblement
18-Co-Ch2b
Is the management of maxillary atrophy with onlay, inlay bone
grafting and sinus lift in Lefort I a good option ?
P. Martínez Seijas P, J. A. Arruti-González, J. Martín-Rodríguez, F. Esnal-Leal, J. RadCarrera, L. Díaz-Galvis, G. Díaz-Basterra.
Oral and Maxillofacial Surgery Department. Hospital Donostia. San Sebastián. SPAIN
Objectives : An advance Le Fort I and elevation of the sinus membrane and bone graft
is usually the surgical procedure performed in the treatment of edentulous maxillary.
Material and methods : we present the technique that we use and the results of 50 Le
Fort I osteotomy and inlay and 45 a high Le Fort I osteotomy, sinus membrane removal
- 93 -
and Iliac bone harvest (Posterior maxillary and anterior maxillary bone width). We
perform Rhermann periostial liberation for avoiding mucosal opening. Preoperative
study with patient‟s models is realized at the proper vertical dimension. We realized a
splint for determine the proper vertical dimension during surgery.
Endosteal implants were inserted after the 3rd and 5th months and the fixed implant
prosthesis at least 5 months later.
Discussion : compare other methods in management maxillary atrophy.
Results : usually we use high Le Fort I osteotomy in order to insert endosteal implants
in the posterior maxilla.
We use onlay cortico-cancellous block graft in order to reconstruct the anterior alveolar
width.
The inlay cancellous particulate graft is used to increase the posterior maxillary height.
It is important to fix the block graft with two screws.
We use Rhermann periostial liberation in avoid dehiscence for the closure of soft
tissues.
The insertion of endosteal implants is realized 3 to 5 months following surgery. Fixed
implant prosthesis is placed 5 months after the endosteal implants.
It is rare sinusitis.
Keywords: Maxillary Atrophy, Bone Grafting, Le Fort I Osteotomy, Implants, Esthetic
Profile, Iliac Bone.
49-Co-Ch2b
Insuffisance transversale de la distraction alvéolaire verticale illustrée
par un cas.
E. Maladière*, A. Clément
Service de Stomatologie et de chirurgie Maxillo-faciale, CH de Perpignan, 20 avenue du
Languedoc, BP 49 954, 66046 Perpignan Cedex 9, France
* [email protected], 04 68 61 66 61
Introduction : la distraction ostéogénique demeure une solution privilégiée pour les
reconstructions des déficits alvéolaires post-traumatiques, en raison de l‟expansion
associée des tissus mous cicatriciels. Cependant celle-ci présente un certain nombre de
difficultés. L‟objectif de cette communication est de présenter l‟insuffisance
transversale habituelle de ce type de reconstruction à travers un cas clinique.
Observation : une jeune patiente, victime d‟une perte du secteur alvéolaire incisivocanin et prémolaire maxillaire gauche, a bénéficié d‟une élongation osseuse et des tissus
mous par endodistracteur. Le gain a été considéré comme suffisant en hauteur mais
insuffisant en épaisseur. Une augmentation horizontale par greffe osseuse en apposition,
prélevée sur cal osseux mandibulaire, s‟est avérée nécessaire dans les mois suivants. La
pose d‟implants ultérieure puis la mise en charge prothétique sur l‟os distractée s‟est
déroulée de façon satisfaisante.
Discussion : même si la distraction ostéogénique affiche de nombreux avantages, elle
présente néanmoins certaines difficultés dont l‟insuffisance transversale. Celle-ci doit
toujours être envisagée et expliquée préalablement au patient car elle peut conduire à un
geste complémentaire.
Keywords: Alveolar Ridge Augmentation ; Distraction Osteogenesis ; Complications
Mots clés : Augmentation Alvéolaire ; Distraction Alvéolaire ; Complications
105-Co-Ch2b
Endodistraction alvéolaire pré-implantaire : Principe, avantages,
- 94 -
résultats
J. C. Lutz1,2, J. F. Garnier2, D. Del Pin2, A. Wilk2
Institut d‟Anatomie, Faculté de Médecine - 4, rue Kirschleger
67085 STRASBOURG CEDEX
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Strasbourg - 1, place de l‟Hôpital
67091 STRASBOURG CEDEX
* [email protected] - 06 86 21 77 01 - 03 88 11 52 80
Introduction : les greffes osseuses d‟apposition en chirurgie pré-implantaire se heurtent
bien souvent à l‟atrophie gingivale qui conduit aux risques d‟exposition du greffon,
obérant ainsi la procédure.
La distraction ostéogénique apparaît dès lors comme une solution optimale. Dans sa
forme conventionnelle, elle demeure encombrante et difficile à supporter par le patient.
Notre objectif est de présenter les principes, résultats et avantages de l‟endodistracteur
alvéolaire développé par le Professeur Krenkel .
Matériel et méthode : trois patients présentant une édentation du secteur incisivo-canin
mandibulaire ont été opérés en avril 2009 en utilisant pour chacun un endodistracteur
alvéolaire (Mondeal). Ce dispositif, qui a l‟apparence d‟un implant dentaire, est
positionné au centre du fragment osseux atrophique. L‟ostéotomie et la distraction sont
similaires aux techniques conventionnelles à quelques raffinements près : dissection
pré-périostée, fragmentation de la distraction.
Résultats : la distraction a pu être réalisée avec succès et facilité chez nos 3 patients. Le
gain de hauteur moyen était de 13 mm. Des implants dentaires ont pu être posés chez
tous les patients dans le site distracté avec une bonne stabilité primaire et secondaire.
Une excellente qualité osseuse a été notée lors de ce geste. Aucune complication n‟a été
rencontrée.
Discussion : l‟endodistraction alvéolaire présente plusieurs avantages par rapport à la
distraction conventionnelle :
- absence de tendance à la bascule linguale du segment osseux distracté
- dispositif peu encombrant
- seconde anesthésie générale pour l‟ablation du matériel superflue.
Ses résultats prometteurs nous encouragent à accroître son utilisation et à envisager son
application à d‟autres secteurs d‟édentation.
Keywords:
Mots clés : Distraction osseuse – os alvéolaire – chirurgie pré-implantaire
176-Co-Ch2b
A propos d’une prise en charge complexe d’agénésie de 12 et 22.
L. Lauwers (1), T. Wojcik*(1, 2,3), G. Raoul (1, 2,3), J. Ferri (1, 2,3)
1. Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHULille, rue Emile Laine, F-59000, Lille, France
2. Univ. Lille Nord de France, UDSL, PRES, F-59000, Lille, France
3. Unité INSERM U1008, Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée, F59000, Lille, France
* [email protected]
Introduction : L'implantologie a modifié l'approche thérapeutique des agénésies
incisives latérales maxillaires. En fonction des examens cliniques et radiologiques, les
orthodontistes n'hésitent plus à ouvrir les espaces pour des restaurations prothétiques
- 95 -
implanto-portées. Ce traitement comporte toutefois un potentiel de difficultés non
négligeable. Nous rapportons le cas d'une jeune patiente présentant des agénésies de 12
et 22 pour laquelle la combinaison de plusieurs traitements fut nécessaire.
Observation : Mlle X présente des agénésies des incisives latérales maxillaires. Il est
décidé de réaliser chez cette jeune fille une réhabilitation implanto-portée. Après échec
du traitement orthodontique pour verser les racines des dents voisines, une approche
plus complexe a été décidée, associant une chirurgie pré-implantaire particulière
(ostéotomie et greffe) avant la mise en place implantaire aidée par le logiciel
Simplant™ .
Discussion : La "lourdeur" et la durée du traitement nous amène aujourd'hui à nous
interroger sur le choix de cette prise en charge, depuis le traitement orthodontique
jusqu‟à la réalisation prothétique.
Il apparait que le traitement doit se décider au cas par cas et que la prévisualisation
apportée grace au logicel permet la réussite de la pose implantaire tout en diminuant sa
morbidité (respect des racines, respect des versions facilitant la réhabilitation,
optimisation de quantité d‟os nécessaire).
Keyswords : Dental Implants, Congenital Missing Teeth
Mots clés : Implants, Agénesie
178-Co-Ch2b
Réhabilitations implantaires après reconstruction du maxillaire et de
la mandibule par lambeau libre de fibula
T. Wojcik*(1, 2,3), L. Lauwers (1), S. Touzet (1,2 ,3), G. Raoul (1, 2,3), J. Ferri (1, 2,3)
1) Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHULille, rue Emile Laine, F-59000, Lille, France
2) Univ. Lille Nord de France, UDSL, PRES, F-59000, Lille, France
3) Unité INSERM U1008, Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée, F59000, Lille, France
* [email protected] - Tel : 00 33 3 20 44 63 76
Introduction : Les réhabilitations implantaires sur fibula sont désormais fréquemment
réalisées après reconstruction du maxillaire et/ou de la mandibule. Le but de notre
communication est de rapporter notre expérience dans ce domaine.
Matériel et méthodes : Nous avons donc revu les dossiers des patients ayant
bénéficiées ces 14 dernières années (1996-2010) d‟une reconstruction mandibulaire
et/ou maxillaire dans notre service. 41 patients (25 hommes, 16 femmes ; âge moyen de
46 ans) sélectionnés selon différents critères (hygiène, motivation, pronostique), ont
ainsi pu bénéficier secondairement d‟une réhabilitation implantaire.
Résultats : Un total de 139 implants a ainsi été mis en place au niveau du lambeau entre
5 mois et 3 ans (moyenne de 17 mois) après la reconstruction. Durant un suivi moyen de
79 mois, les résultats aussi bien fonctionnels qu‟esthétiques ont été évalués grâce à des
critères cliniques et radiologiques. Ainsi, 7 implants furent perdus du fait d‟une périimplantite (6 cas) ou d‟une fracture de la fibula (1 cas) ; cela correspond à un taux de
succès de 94,96%.
Discussion : Nous avons donc pu évaluer, entre autre, les différents facteurs pouvant
entraîner une perte implantaire. Parmi ceux-ci, le positionnement à proximité de la zone
de jonction entre palette cutanée et muqueuse native semble être défavorable à la survie
implantaire du fait de la rétraction cicatricielle des tissus. Enfin, il est impératif de
rappeler que le choix du type de prothèses utilisées apparait essentiel pour s‟adapter au
- 96 -
mieux aux contraintes de chaque cas et obtenir ainsi les meilleurs résultats aussi bien
fonctionnels, qu‟esthétiques.
Keywords: : Fibula Free Flap, Dental Implants, Tooth Rehabilitation, Prosthesis
Mots clés : Lambeau Libre De Fibula, Implants Dentaire, Réhabilitation Dentaire,
Prothèse
227-Co-Ch 2cb
Prévention et règlement des conflits en chirurgie pré-implantaire et
implantologie
B. Guillaume
Chirurgien maxillo-facial
Expert près la Cour d‟Appel de Paris et de Versailles
Expert près le Tribunal Administratif de Paris
Chargé de cours Collaborateur INSERM U922 Angers
6 Rue de Rome 75008 Paris
doct.guillaumewanadoo.fr
Judiciarisation, victimologie, obligation de résultat, ces nouveaux concepts interfèrent
désormais dans l‟activité stomatologique et notamment implantaire.
Entre une remise en cause excessive de sa compétente et une banalisation désinvolte
d‟un „‟dégât des os „‟ le praticien doit aborder la chirurgie pré implantaire avec une
connaissance des risques et surtout des moyens pour les éviter.
Le monde médical est friand d‟anecdotes de bavure chirurgicale et de rapport
d‟assurance alarmant. Cela détermine un sentiment de culpabilité injuste et
préjudiciable car l‟implantologie et la chirurgie pré implantaire reste une avancée
majeure en terme de progrès médical.
Afin de conserver cet avantage plusieurs points sont a garantir :
Constitution du dossier, traçabilité, consentement, respect des procédures, maintien
d‟une relation thérapeutique, pour ne citer qu‟eux, autant d‟éléments qui permettent,
d‟aborder le cas échéant le conflit judiciaire de façon sereine et professionnelle.
Keywords:
Mots clés :
Posters du chapitre 2 :
13-Co-Ch2
Lichen plan buccal érosif et infection a vih. A propos d’une
observation
N. Nguessan, E. Konan, K. Anzouan, A. Diomandé, C. Assouan, M. Millogo, A. Assa.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU de Treichville ABIDJAN
CÔTE D‟IVOIRE
* [email protected] - 0022505645353
- 97 -
Introduction : le lichen plan est une maladie inflammatoire d‟évolution chronique et
récidivante. Elle est généralement bénigne, atteignant la peau, les phanères et les
muqueuses malpighiennes. La forme buccale (lichen plan buccal) est la forme
muqueuse la plus fréquente. Le lichen plan érosif buccal est constaté en atteinte initiale
dans 40% des cas.
Le but de notre travail est de rapporter un cas rare de lichen plan buccal érosif chez un
sujet de race noir séropositif.
Observation : nous rapportons l‟observation d‟un patient de 60 ans, à la retraite
séropositif au VIH sous traitement anti-rétroviral depuis 2007, reçu pour ulcération
labiale inférieure douloureuse et suintante évoluant depuis 10 mois avec notion de
diverses thérapeutiques infructueuses. L‟examen stomatologique était en faveur d‟une
chéilite desquamative. Il a été réalisé chez lui une vermillectomie avec examen
histopathologique de la pièce opératoire.
Discussion : le lichen plan buccal est rarissime chez le sujet noir et asiatique.
L‟association du lichen plan avec les hépatopathies chroniques (hépatite chronique C
active auto-immunue) est connue. Elle serait en rapport avec la pathologie hépatique ou
son traitement. L‟association avec l‟infection à VIH semble rare ; cela serait lié à
l‟immuninodépression secondaire au déficit en lymphocyte CD4+.
Keywords:
Mots clés : lichen plan oral buccal - infection à VIH- sujet mélanoderme
34-P-Ch2
Cellulite nécrosante d’origine dentaire, une pathologie rare, encore
d’actualité
M. Moukram*, F. Slimani, A. Mrani, A. Oukeroum, A. Benjelloun, A. ChekkouryIdrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
C.H.U. de Casablanca, Maroc
*[email protected] - 00 212 (0) 6 71 90 40 45
Introduction : les cellulites nécrosantes de la face sont des pathologies rares. Elles sont
potentiellement graves, engageant parfois le pronostic vital. Les patients ont bénéficié
d‟une prise en charge inadapté pré hospitalière. Leur traitement est difficile.
Le but de notre travail est d‟insister sur la nécessité d‟un diagnostic précoce afin
d‟éviter les complications graves.
Observation : une fille de 18 ans est amenée aux urgences pour une tuméfaction jugale
droite avec perte de substance de 4 / 3 cm, évoluant depuis 10 jours et accompagnée
d‟une douleur jugale et limitation de l‟ouverture buccale. L‟interrogatoire retrouve la
prise d‟un traitement médical à base d‟anti inflammatoire associé à une amoxicilline.
Un orthopantomogramme a été pratiqué et il a montré une mortification de la dent 45.
Une biopsie a été faite et elle n‟a pas montré de signe de spécificité. Un traitement a été
instauré associe une triple antibiothérapie en intraveineuse direct (amoxicilline + acide
clavulanique, métronidazole, aminoside) et une corticothérapie de courte durée.
L‟évolution est marquée par la chute de la fièvre, la diminution da la tuméfaction, et une
cicatrisation spontanée de la perte de la substance.
Discussion : les cellulites nécrosantes sont rares. Elles se manifestent par une
inflammation aigue d‟origine bactérienne le plus souvent, à évolution nécrosante. La
prescription des AINS favorise des complications, allonge la prise en charge
hospitalière, et peut induire une immunodépression transitoire. Le traitement associe
une triantibiothérapie en IVD et un drainage chirurgical.
Keywords:
- 98 -
Mots clés : infectiologie, cellulite, traitement
62-P-Ch2
Sarcome de kaposi palpébral : A propos d’un cas
L. Khalfi*, M. Moumine, A. Abouchadi, K. ElKhatib, M. Nassih, A. Rzin.
Service de Stomatologie&Chirurgie maxillo-faciale et Chirurgie plastique
Hôpital Militaire d‟instruction Mohammed V Rabat (Maroc)
*Auteur correspondant : [email protected] - +212661598857
Introduction : le sarcome de Kaposi est une affection proliférative et multifocale à
double composante, vasculaire et cellulaire fusiforme; induite par l‟herpès humain virus
type 8; son incidence a augmenté avec l‟avènement du SIDA. Nous rapportons le cas
d‟une localisation palpébrale qui est rare.
Observation : les auteurs rapportent le cas d‟une patiente âgée de 38 ans sans
antécédents pathologiques notables, qui a consulté pour prise en charge d‟une tumeur
nodulaire de la paupière inférieure droite. L‟exérèse a été faite sous anesthésie locale
avec une marge de 3mm.
L‟examen anatomopathologique de la pièce opératoire a révélé un sarcome de Kaposi.
La sérologie HIV est revenue négative.
Discussion : les localisations palpébrales du sarcome de Kaposi sont rares chez les
sujets jeunes sans déficit immunitaire et seul 30 cas ont été rapportés dans la littérature.
La découverte d‟un sarcome de kaposi, impose la recherche d‟autre localisation
notamment cutanée ou viscérale. Idéalement le traitement du sarcome de kaposi dans sa
localisation cutanée est chirurgical.
Keywords: Kaposi‟s Sarcoma, Eyelid, Surgery
Mots clés : Sarcome De Kaposi, Paupière, Chirurgie.
123-P-Ch2a
Sialométaplasie nécrosante récidivante
C. Aubert*, E. Boutremans, L. Tant, I. Loeb
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, CHU St-Pierre, 129 Bd de
Waterloo, 1000 Bruxelles, Belgique
* [email protected] - 0032 472 879 724
Introduction : la sialométaplasie nécrosante décrite pour la première fois par Abrams et
al. en 1973 est un processus inflammatoire bénin rare entreprenant principalement les
glandes salivaires palatines et atteignant de préférence les hommes entre 40 et 50 ans.
Observation : un patient de 43 ans a consulté pour une ulcération centro-palatine non
douloureuse évoluant depuis 15 jours. Il a présenté une lésion similaire au même endroit
2 ans auparavant, celle-ci ayant disparu sans traitement. La patient, alcoolo-tabagique,
ne présentait par ailleurs aucun antécédent particulier. L‟examen anatomo-pathologique
de la lésion, superposable à celui réalisé 2 ans plus tôt, a confirmé le diagnostic de
sialométaplasie nécrosante. Après 3 mois d‟observation, la lésion a complètement
régressé.
Discussion : affection inflammatoire bénigne, d‟éthiopathogénie encore imprécise, la
sialométaplasie nécrosante guérit dans la plupart des cas spontanément.
Etant donné sa ressemblance clinique et histopathogénique avec certaines tumeurs
malignes, des traitements erronés, parfois très invasifs ont été décrits.
- 99 -
Seule la connaissance des données cliniques et des critères histologiques en faveur de la
bénignité permettra de poser un diagnostic correct.
Keyswords : Necroziting Sialometaplasia
Mots clés : Sialométaplasie Nécrosante
193-P-Ch2
La leucoplasie buccale chez les fumeurs et non-fumeurs
S. Tovaru*1, I. Parlatescu1, C. Gheorghe 1, M. Tovaru 2, M. Costache3
1
Service de Médecine Buccale / Pathologie Buccale, Faculté de Médecine Dentaire,
Université de Médecine et de Pharmacie 'Carol Davila‟, Bucharest, Romania
2
Département de Dermatologie, Faculté de Médecine Dentaire, Université de Médecine
et de Pharmacie 'Carol Davila‟, Bucarest, Roumanie
3
Département d‟Anatomie Pathologique, Faculté de Médecine, Université de Médecine
et de Pharmacie „Carol Davila‟, Bucarest, Roumanie
* [email protected]
Introduction : nous avons évalué les différences cliniques et pathologiques de la
leucoplasie buccale chez les fumeurs, non-fumeurs et anciens fumeurs.
Matériels et méthodes :172 des fiches de patients avec des leucoplasies buccales (133
patients fumeurs actuels, 26 non-fumeurs et 13 ex-fumeurs) ont été revues. On a noté :
l‟usage du tabac (quantité, durée), la forme clinique, la localisation et le nombre des
lésions. 47 biopsies ont été prises -29 chez les fumeurs, 12 chez les non-fumeurs et 6
chez les anciens fumeurs.
Résultats : 133 étaient des fumeurs, 26 non-fumeurs et 13 anciens fumeurs. Dans le
groupe de fumeurs 71 patients étaient des homes et 62 des femmes, chez les nonfumeurs 17 étaient des femmes et 9 étaient des homes. L‟âge moyen des fumeurs était
de 51,3 ans inférieurs à celui des non-fumeurs (6 1,2 ans).
La localisation de lésions: chez les fumeurs la zone la plus intéressée était la muqueuse
jugale y compris les commissures suivis par les crêtes alvéolaires, la localisation
multicentrique et le plancher buccal - pourcentage égal. Chez les non-fumeurs la zone la
plus intéressée était toujours la muqueuse jugale suivie par procès alvéolaire et la
langue. Chez les anciens fumeurs les zones les plus intéressée étaient la muqueuse
jugale, la langue et les crêtes alvéolaires. Le plancher buccal a été plus intéressé chez les
fumeurs que chez les non-fumeurs. La localisation linguale a été significativement plus
élevée chez les non-fumeurs que chez les fumeurs (P <0,05). L‟examen
histopatologique a mis en évidence: chez les fumeurs, le carcinome a été rencontré dans
2,25% des cas, la dysplasie en 4,51% de cas. Chez les non-fumeurs le cancer a été
rencontré dans 15,38% des cas et la dysplasie en 3,84% des cas.
Discussion : Le plancher a été plus intéressé chez les fumeurs tandis que la langue chez
les non-fumeurs. La localisation multicentrique a été rencontrée seulement chez les
fumeurs. La muqueuse jugale et les crêtes alvéolaires ont été presque également
intéressées chez les deux groupes. La dysplasie et le carcinome étaient plus fréquents
chez les non-fumeurs.
Keywords: Oral Leucoplakia, Smokers, Non-Smokers
Mots clés : Leucoplasie Buccale, Les Fumeurs, Non-Fumeurs.
222-P-Ch2
Volatisation de dent incluse : artéfact ou résorption rapide ? A propos
d'un cas inédit.
- 100 -
T. Alix (1, 2) *, J. Choitel (3), C. Boutet (4), J. Mortier (1), P. Seguin (1)
1 - Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique - CHU Saint-Etienne - Saint-Priest-enJarez
2 - CREATIS-LRMN CNRS UMR 5520 - INSERM U630 - Université de Lyon 1 - INSA
Lyon - Villeurbanne
3 – 300 avenue Saint André de Codols 30000 Nîmes
4 - Service de Neuroradiologie - Hôpital Pitié-Salpétrière - Paris
* [email protected] - +33 4 77 12 04 12
Nous rapportons le cas inédit de la disparition d'une dent 36 surnuméraire incluse basilaire.
Un scanner complémentaire avant avulsion de cette dent bien visible sur
l'orthopantomogramme ne l'a pas retrouvé. Un nouvel orthopantomogramme n'a pu que
constater l'entière disparition de cette dent. Il n'y a aucun doute sur l'identité du patient sur
ces examens successifs. L'hypothèse d'un artéfact par persistance dans la mémoire vive du
premier appareil de radiologie semble peu plausible étant donné la netteté de l'image de
cette dent, de même que la disparition spontanée de la couronne bien minéralisée, les deux
examens n'étant séparés que de quelques semaines. Le mystère demeure complet et nous
sommes ouverts à toute explication cartésienne.
Keywords: Radiography, Panoramic Tooth, Impacted CT Scan
Mots clés : Radiographie Panoramique Dent Incluse - Scanner
- 101 -
Chapitre 3a
Responsables scientifiques :
Jean François CHASSAGNE, Pierre BRETON, Blandine RUHIN
Responsable scientifique de la séance : Francis DUJARRIC
Pathologie tumorale bénigne et maligne
Jeudi 30 septembre 2010 - Amphithéâtre Farabeuf
126-Co-Ch3a
Myélome multiple révélé par une tumeur mandibulaire : à propos d’un
cas
A. Chekkoury-Idrissi*1, F. Slimani 1, N. Mansouri 2, M. Elbouihi 2, S. Benchekroun 3,
A. Abdelouafi 4
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août, CHU de
Casablanca, Maroc
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Ibn Tofail, Marrakech,
Maroc
Service d‟hématologie clinique, Hôpital du 20 Août, CHU de Casablanca, Maroc
Service de radiologie, Hôpital du 20 Août, CHU de Casablanca, Maroc
*[email protected] - 00 212 6 61 32 12 07
Introduction : le myélome multiple est une hémopathie caractérisée par une
prolifération monoclonale maligne de plasmocytes. L‟atteinte du massif facial est rare.
Les auteurs rapportent le cas d‟un myélome multiple révélé par une tuméfaction
mandibulaire gauche.
Observation : patient de 57 ans, adressé au service de stomatologie et chirurgie
maxillo-faciale du C. H. U. de Casablanca, pour une tuméfaction jugale gauche évoluant
depuis 6 mois en mauvais état général.
L‟exploration clinique et l‟imagerie ont découvert un processus tumoral lytique de la
branche montante mandibulaire gauche avec envahissement des parties molles. La
biopsie de la tumeur a révélé un plasmocytome avec monotypie kappa à
l‟immunohistochimie. L‟électrophorèse des protides a identifié un pic à base étroite au
niveau des γ et l‟immunoélectrophorèse a confirmé le caractère monoclonal de la
gammapathie et précisé le type Ig G/ kappa avec hypoalbuminémie. Le myélogramme a
montré 20 % de plasmocytes. La protéinurie a été de 0,75 g/24 h et la fonction rénale
relativement conservée. Il a bénéficié d‟une chimiothérapie qui a nécessité un
réajustement avec le protocole Thalidomide-Dexaméthasone ayant entraîné une nette
régression de la tumeur mandibulaire (recul de 18 mois) et amélioré nettement l‟état
général. Le patient a gardé une cyphose dorsale due aux fractures-tassements des
vertèbres. Le taux de gamma-globulines est passé de 97,8 à 20 g/l.
- 102 -
Discussion : le myélome multiple mandibulaire est rare. Les circonstances de
découverte sont dominées par des manifestations osseuses ou des fractures
pathologiques. Le diagnostic repose sur des signes radiologiques et l‟électrophorèse des
protéines. Le traitement du myélome multiple vise à améliorer la qualité de vie sachant
que son pronostic reste redoutable.
Le stomatologiste doit être averti qu‟un myélome peut être révélé par une atteinte
lytique mandibulaire et en faire le bilan radio-biologique permettant d‟éviter la biopsie
tumorale.
Keywords: Tumor Mandible, Multiple Myeloma, Bone Loss, Kahler
Mots clés : Tumeur Mandibulaire, Myélome Multiple, Lyse Osseuse, Kahler
8-Co-Ch3a
Le mélanome muqueux : A propos de 6 cas et revue de la littérature.
C. Ricour , O. Randoux , G. Raoul, , J. Ferri.
Service de chirurgie maxillo-faciale, Hopital Roger Salengro, 59000 Lille, France.
[email protected] - 06 17 72 05 30
Introduction : le mélanome primitif est décrit dans tous les organes où les cellules de la
crête neurale ont migrées. Au niveau de la cavité buccale, ils sont très rares.Ils
représentent moins de 1% des mélanomes et 0.5% des cancers oraux.
Leur pronostic est très péjoratif car leur extension et les métastases sont rapides. La
survie à 5 ans est estimée entre 15 et 38% .
Nous rapportons 6 patients pris en charge depuis 8 ans dans notre institution. Une revue
de la littérature est aussi présentée.
Observation : il s‟agissait de 3 femmes et 3 hommes, d‟origine caucasienne, âgés de 54
à 90 ans. Les présentations cliniques étaient variées.
4 patients étaient décédés dans des intervalles de 4 à 21 mois du fait de l‟évolution
métastatique.
2 patients étaient encore vivants.
Les traitements chirurgicaux étaient privilégiés associés à de la radiothérapie (4 cas) ou
de la chimiothérapie (1 cas).
Discussion : il semble qu‟un diagnostic précoce et un traitement radical large
apparaissent comme une chance thérapeutique. Cependant, le contrôle local de la
maladie ne préjuge pas des éventuelles métastases.
Le mélanome muqueux de la bouche est une maladie rare et grave expliquant l‟absence
d‟étude prospective, le faible effectif des études rétrospectives et donc l‟absence de
consensus thérapeutique.
Keywords: Melanoma, Mouth Disease
Mots clés : Mélanome, Pathologie Buccale
38-Co-Ch3a
Mélanome primaire de la muqueuse de la cavité buccale
(A propos de trois cas et revue de la littérature)
M. Moukram*, F. Slimani, A. Oukeroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
C.H.U. de Casablanca, Maroc
[email protected] - 00 212 (0) 6 71 90 40 45
- 103 -
Introduction : les mélanomes primaires de la cavité buccale sont des tumeurs rares. Il
représente 0.2 à 0.8% de tous les mélanomes, et 0.5% des tumeurs malignes de la cavité
buccale.Ce sont des tumeurs potentiellement agressives et de mortalités élevées.
Observations :
Observation n°1 : patient âgé de 65 ans connu alcoolotabagique, consulte pour une
lésion hyperpigmentée au niveau du palais dur, qui devient ulcérée. L‟examen
anatomopathologique a confirmé le diagnostic d‟un mélanome. La tomodensitométrie a
montré un processus tumoral localisé au niveau de l‟os maxillaire. Le patient a bénéficié
d‟une hemimaxillectomie avec curage ganglionnaire bilatérale et une radiothérapie
posopératoire.
Observation n°2 : patient âgé de 70 ans sans antécédents pathologiques, présente depuis
8 mois une lésion hyperpigmentée au niveau du palais dur dépassant la ligne médiane,
douleureuse. L‟examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic. L‟imagerie a
montré que la tumeur intéresse l‟hemimaxillaire droit associé à des adénopathies
latérocervicale bilatérale. Une hémimaxilectomie a été réalisée avec curage
ganglionnaire bilatérale et une radiothérapie postopératoire.
Observation n°3 : patient âgé de 71 ans, porteur d‟une prothése, consulte pour une
tumeur ulcérobourgeonnante de la gencive supérieure droite, douleureuse avec mobilité
accrue des dents, saingnant au contact et un mauvais état bucco dentaire. La biopsie a
confirmé un mélanome muqueux. Le bilan tomodensitométrique a révélé un processus
tumoral localisé au niveau de l‟os maxillaire sans adénopathie décelable. Une exérèse
chirurgicale large associée à un évidement cervical homolatéral a été réalisée.
Discussion : en raison de la rareté de cette tumeur et de connaissance relativement
récente, le diagnostic et le traitement demeurent une question de discussion. Le
comportement agressif du mélanome malin rend leur évolution souvent fatale marquée
par des récidives locales et/ou des métastases ganglionnaires ou à distance.
Mots clés : Mélanome, Primaire, Muqueuse buccale, traitement
Keywords: Melanoma, Primary, Mouth mucosa, Treatment
79-Co-Ch2a
« Epulis »
d’évolution
agressive :
problèmes
diagnostiques,
histologiques et thérapeutiques à propos de deux observations
M. Asselborn*, B. Straub, M. Decaussin-Petrucci² , P. Pierrillas, P. Breton
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-Faciale,
Service d‟anatomopathologie (Pr Berger), Centre Hospitalier Lyon Sud 69310 PIERRE
BENITE
*[email protected]
Introduction : les épulis sont des tumeurs bénignes de la muqueuse buccale d‟étiologie
variée, souvent intriquées avec un processus inflammatoire. De nombreuses formes
cliniques ont été décrites, posant des problèmes de classification. L‟épulis
inflammatoire est habituellement réactionnelle à une irritation modérée de la gencive.
On peut la confondre avec un granulome à cellules géantes qui présente des caractères
histologiques spécifiques
Materiel et méthode : deux jeunes patients sont présentés
-:un garçon de 9 ans présente une lésion invasive du maxillaire récidivante, dans un
contexte de neurofibromatose de type I. Une maxillectomie partielle est nécessaire
-une fille de 12 ans présente une lésion récidivante du maxillaire. Une résection large
avec extraction associée à une corticothérapie générale sont réalisés.
Discussion : les différents types de lésions gingivales sont étudiés et leur caractère
histologique précisé. Ces lésions peuvent poser des problèmes thérapeutiques
- 104 -
complexes du fait de leur survenue fréquente chez l‟enfant et de leur caractère
multirécidivant qui peut entrainer des résections chirurgicales étendues
Keywords:
Mots clés : épulis, granulome à cellules géantes, pseudo tumeurs gingivales
Référence : BINNIE WH ; periodontal cysts and epulides , Periodontology., 2000,
21 : 16-32.
120-Co-Ch3a
Tumeurs des glandes salivaires accessoires : Etude épidémiologique de
29 cas
F. Hajji*, K. El Khatib, A. Guerrouani, A. Abouchadi, M. Nassih, A. Rzin.
Service de Chirurgie Plastique et Stomatologie - Hôpital Militaire d‟Instruction
MohammedV de Rabat. CP 10100. Maroc
* [email protected] - + 00 33 06 01 45 43 48
Introduction : les tumeurs des glandes salivaires accessoires GSA sont diverses et les
données épidémiologiques très variables. Le but de cette étude rétrospective est d‟établir
un profil épidémiologique des tumeurs des GSA dans notre service afin de le comparer
avec ceux de la littérature.
Matériel et méthodes : étude rétrospective intéressant tous les patients hospitalisés
dans notre formation pour prise en charge d‟une tumeur buccale entre Janvier 1999 et
Décembre 2009, chez qui le diagnostic de tumeur des GSA a été posé. Nous avons
étudié les variables suivantes: âge, sexe, type histologique et siège des tumeurs. Le
diagnostic histologique a été réévalué selon la classification de OMS 2005.
Résultats : l‟étude a concerné 29 patients, dont 13 femmes et 16 hommes avec un sexe
ratio H/F=1/0,8 , l‟âge variait entre 16 et 69 ans, avec un âge moyen de 44 ans. Les
tumeurs des GSA siégeaient essentiellement au niveau du palais (n = 16).
Histologiquement, ces tumeurs étaient dominées par l‟adénome pléomorphe (n = 14) et
le carcinome adénoïde kystique (n = 12).
Discussion : selon les résultats de notre étude et revue de la littérature, nous constatons
que les tumeurs des GSA dans notre population sont caractérisées par une incidence
plus élevée des tumeurs bénignes, notamment l‟adénome pléomorphe. Elles siègeraient
préférentiellement au niveau vélo-palatin. Contrairement à la littérature, dans notre
étude, il semble y avoir une discrète prédominance masculine, ceci est en partie
expliqué par notre contexte militaire avec une majorité de patients masculins.
Keywords:
Mots clés : Tumeurs ; Glandes salivaires accessoires ; Épidémiologie
83-Co-Ch3a
Le carcinome hyalinisant à cellules claires des glandes salivaires
accessoires : a propos d’un cas gingival maxillaire et revue de la
littérature.
B. Chatelain 1*, A. Curlier 1, N. Istria 1, E. Euvrard 1, F. Vitte 2, B. Ricbourg 1, C.
Meyer 1.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, hôpital Jean Minjoz, CHU de
Besançon, Boulevard Fleming, 25030 Besançon cedex, France.
- 105 -
Laboratoire Intervention, Imagerie, Ingénierie et Innovation en Santé (Li4S) – EA 4268
– IFR 133 – INSERM, CHU de Besançon, Boulevard Fleming, 25030 Besançon cedex,
France.
Service d‟Anatomie pathologique, hôpital Jean Minjoz, CHU de Besançon, Boulevard
Fleming, 25030 Besançon cedex, France.
* [email protected]
Introduction : le carcinome hyalinisant à cellules claires (CHCC) des glandes
salivaires accessoires (GSA) est une tumeur rare de faible grade de malignité
représentant < 2 % de l‟ensemble des tumeurs des GSA. On le retrouve
préférentiellement au niveau des GSA du palais et de la base de langue mais des cas
d‟atteinte parotidienne ont également été décrits. Nous en rapportons une localisation
exceptionnelle au maxillaire.
Observation : un homme de 48 ans, sans antécédents médicaux, nous a été adressé pour
une lésion gingivale maxillaire droite, indolore, développée de 14 à 17, apparue
quelques mois auparavant. Le reste de l‟examen clinique était sans particularité. La
biopsie a confirmé un CHCC.
Le scanner cervico-facial retrouvait une lyse osseuse sous-jacente et un envahissement
du sinus maxillaire.
Le traitement a été chirurgical, puis le patient a bénéficié d‟une radiothérapie externe.
Discussion : le CHCC est une tumeur potentiellement récidivante. Le risque
métastatique est faible et principalement ganglionnaire. Compte - tenu du nombre peu
important de cas, il n‟existe pas de consensus thérapeutique mais l‟exérèse large suivi
ou non d‟une radiothérapie externe semble être le traitement de référence.
Keywords:
Mots clés : carcinome hyalinisant à cellules claires, tumeur, glandes salivaires
accessoires, cavité orale.
66-Co-Ch3a
Prise en charge d’un carcinome épidermoïde de la cavité buccale
pendant la grossesse : à propos d’un cas et revue de la littérature.
A. S Ricard°, M. Laurentjoye°, H. Demeaux°°, A. Rousseau°, C. Majoufre-Lefebvre°,
F. Siberchicot°
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, Groupe Hospitalier Pellegrin, place Amélie Raba
Léon, 33076 Bordeaux Cedex
Service de Radiothérapie Oncologie, Hôpital Saint-André, 1 rue Jean Burguet 33075
Bordeaux Cedex
* [email protected]
Introduction : la survenue d‟un carcinome évolué de la cavité buccale pendant la
grossesse est de survenue très rare.
Le challenge est de ne pas mettre en péril ni le fœtus ni d‟apporter un traitement retardé
et non conforme aux standards à la mère.
Matériel et méthodes : il s‟agissait d‟une femme de 37 ans adressée à 6 mois de
grossesse pour une très grosse tumeur de la joue gauche avec grosses adénopathies
(T3N2b). Après avis des gynécologies il a été décidé de programmer l‟accouchement à
la 34þ semaine, ce qui permettait de réaliser un TEP Scan juste après et d‟opérer la
patiente 15 jours après l‟accouchement.
Résultats : la patiente a eu l‟exérèse transfixiante de la joue droite avec évidement
cervical droit.
- 106 -
L‟envahissement tumoral et la présence d‟adénopathies en rupture capsulaire a entrainé
une radiothérapie post-opératoire avec chimiothérapie de potentialisation.
A un an la patiente est en rémission complète.
Discussion : il existe peu de publications dans la littérature mais elles montrent bien le
dilemme éthique que fait poser le timing du traitement : les explorations
complémentaires pour le diagnostic (TDM, IRM, TEP Scan) peuvent être nocifs pour le
fœtus et, d‟autre part, vouloir préserver le fœtus peut retarder et le diagnostic et le
traitement de la mère.
Il faut pouvoir préserver les deux.
Keywords: Pregnancy, Oral Cancer
Mots clés : Grossesse, Cancer Cavité Buccale
84-Co-Ch3a
Etude de la durée d’hospitalisation des lambeaux libres dans la
reconstruction des cancers de la cavité orale et de l’oropharynx dans le
cadre de la nouvelle tarification à l’activité française.
A. Girod*, A. Brancati, V. Mosseri, I. Kriegel, T. Jouffroy, J. Rodriguez
Service de Chirurgie Cervico-faciale, Institut Curie, 26 rue d‟Ulm, 75005 Paris, France
*[email protected], 01 44 32 45 30
Introduction : en France, le système de remboursement de la Sécurité Sociale vient de
changer, passant d‟une dotation globale des hôpitaux à une tarification à l‟activité.
Nous avons voulu rechercher les facteurs pouvant influer sur la durée d‟hospitalisation
des reconstructions par lambeaux libres après chirurgie d‟exérèse d‟une tumeur de la
cavité buccale ou de l‟oropharynx.
Méthode: les données concernant 207 reconstructions de la cavité buccale ou de
l‟oropharynx par lambeaux libres ont été extraites d‟un enregistrement prospectif de
tous les patients traités pour un carcinome épidermoïde des voies aéro-digestives
supérieures réalisé dans le service de chirurgie ORL et cervico-faciale de l‟Institut
Curie. Les durées d‟hospitalisation ont été comparées par un test F d‟analyse de
variance ou par un test non paramétrique de Kruskal Wallis si nécessaire. Les
fréquences de transfusion ont été comparées par un test de Chi2 ou un test exact de
Fisher si nécessaire.
Résultats : la médiane de la durée d‟hospitalisation était de 24 jours (extrêmes de 7 à
145 jours).
La durée d‟hospitalisation était significativement plus longue selon le type de lambeau
(fibula et jéjunum) (p<0.005), chez les patients N2N3 (p<0.02), lorsque le PINI était
supérieur à 10, en cas de score ASA 3-4, lorsqu‟une trachéotomie était réalisée et chez
les patients ayant eu une transfusion (p<0.0001).
Conclusion : dans le cadre de la nouvelle T2A, cette étude nous a permis de soulever le
problème du prélèvement du lambeau de fibula ainsi que la gestion du taux
d‟hémoglobine pré opératoire.
Keywords: Lengh Of Hospital Stay, Oral Cancer, Free Flap, Casemix-Based Funding
Mots clés : Durée Hospitalisation, Cancer Cavité Buccale, Lambeau Libre, Tarification
A L‟acitivité
195-Co-Ch3a
Régression d’un lymphangiome parotidien traité par photothérapie
dynamique interstitielle
- 107 -
C. Bertolus*1, C. Hopper2, A. Chaine1, D. Ernenwein1, M. Sahli-Amor1, P. Goudot1
1. Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
2. UCLH Head and Neck Centre, London, United Kingdom
* [email protected]
Introduction : le traitement des tumeurs de la région parotidienne expose au risque de
lésion du nerf facial, ce d‟autant plus que des dissections itératives sont parfois
nécessaires. L‟abord de la région pharyngée latérale implique une mandibulotomie, dont
la morbidité est importante.
Observation : nous rapportons un cas de lymphangiome microkystique de la parotide
gauche à développement pharyngé latéral, opéré à deux reprises, et siège de douleurs
chroniques très invalidantes. Nous avons réalisé un traitement par photothérapie
potentialisée interstitielle. Cette prise en charge a abouti à une très nette diminution du
volume tumoral, et à la sédation des douleurs.
Discussion : l‟innocuité de la PDT interstitielle sur les tissus nerveux nous a permis
d‟entreprendre ce traitement en respectant le principe de précaution. Le mécanisme
exact de l‟effet de la PDT sur les tissus très peu prolifératifs du lymphangiome reste
inexpliqué.
Keywords: Lymphangioma, Parotid Gland, Photosensitizing Agents
Mots clés : Lymphangiome, Glande Parotide, Photothérapie Dynamique
- 108 -
Chapitre 3a
Responsable scientifique de la séance : Pierre BRETON
Pathologie tumorale bénigne et maligne
Samedi 2 octobre 2010 - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
Tumeurs cutanées faciales
14-Co-Ch3a
Carcinomes spinocellulaires chez les patients de race noire : à propos
de cinq cas chez des sujets albinos
A. Diomandé*, C. Assouan, E. Konan, K.E. Anzouan, N. Nguessan, A. Assa.
Servive de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU de Treichville ABIDJAN
CÔTE D‟IVOIRE
*[email protected] - 0022505603019
Introduction : les épithéliomas sont les tumeurs cutanées les plus fréquentes. Dans la
race noire, ils sont rares et sont retrouvés le plus souvent chez le sujet blond ou au teint
clair. Ils surviennent généralement après 40 ans. Les épithéliomas se développent
volontiers sur des lésions cutanées pré existantes et se répartissent en deux groupes ; les
épithéliomas spinocellulaires et les épithéliomas basocellulaires. Il existe un certain
nombre d‟épithéliomas difficilement classables (épithéliomas annexiels et
intermédiaires). Leur malignité est surtout locale, et l‟évolution est variable selon le
type histologique. Le traitement repose essentiellement sur la chirurgie et la
radiothérapie.
Matériel et méthode : il s‟agit d‟une étude rétrospective s‟étendant sur 5 ans, allant de
2003 à 2007 et portant sur 5 patients opérés dans le service de Stomatologie et de
Chirurgie maxillo-faciale du CHU de Treichville.
Une biopsie a été faite chez tous les patients avant l‟intervention pour déterminer le type
histologique.
Résultats : tous les patients étaient des albinos, on notait 3 femmes pour 2 hommes et
les localisations étaient diverses. L‟épithélioma spinocellulaire est la seule forme
histologique retrouvée. La récidive est survenue un an après la première intervention et
3 patients sont décédés 3 ans après le diagnostic.
Discussion : les albinos sont des sujets à risque pour les épithéliomas cutanés.
L‟épithélioma spinocellulaire siège habituellement sur des lésions préexistantes des
zones découvertes ou sur les muqueuses. La radiothérapie pourrait être une
alternatinative à la chirurgie lorsque celle-ci est très mutilante.
Keywords:
Mots clés : épithélioma cutané, face, chirurgie
- 109 -
69-Co-Ch3a
Leiomyosarcome cutané de la face
M. Koffi, N. Froget, P. Breton,
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud
69310 PIERRE BENITE
Introduction : le leiomyosarcome est une tumeur maligne développée au dépend des
fibres musculaires lisse. On en distingue deux types : superficiel et intradermique. Il
représente 3% de l‟ensemble des tumeurs malignes cutanées. Cette tumeur survient en
général chez le sujet âgé de plus de cinquante ans et se localise le plus souvent au
niveau des extrémités avec une prédilection pour les faces d‟extension des membres, du
cuir chevelu et du tronc. Sa localisation à la face est exceptionnelle et ne représente que
1-5% des leiomyosarcomes.
Materiel et méthode : nous rapportons dans ce travail deux cas documentés de
leiomyosarcomes diagnostiqués histologiquement à localisation faciale chez des patients
âgés respectivement de 80 ans et de 52 ans.Le traitement a été chirurgical.
Discussion : nous ferons une revue de la littérature concernant cette localisation faciale,
dans laquelle nous discuterons les difficultés diagnostics rencontrées, la prise en charge
et le pronostic de cette tumeur.
Keywords:
Mots clés : leiomyosarcome-anatomo-pathologie-exérèse chirurgicale
75-Co-Ch3a
Carcinomes cutanés cervico-faciaux : étude retrospective après
histologie 3D.
M. Barat (1), F. Siberchicot (1), M. Laurentjoye (1), B. Vergier (2), T. Jouary (3), A. S.
Ricard (1)
Service de Chirurgie Maxillofaciale. Chu Pellegrin. Place Amélie Raba-Léon. 33076
Bordeaux
Service d‟Anatomopathologie. Chu Haut-Lévèque. Pessac.33000 Bordeaux
Service de Dermatologie. Chu Saint André. 33000 Bordeaux
[email protected]
Objectifs : le but de ce travail est l étude rétrospective d‟une série de patients opérés
d‟un cancer cutané de la face en utilisant la technique 3D ou »slow mohs » et de
comparer nos résultats aux techniques d‟histologie conventionnelle.
Matériel et méthodes : le protocole que nous proposons ici est une adaptation du
protocole utilisé en Allemagne à l‟Université de Tübingen dans le service de
dermatochirurgie du Pr Breuninger (1).
Entre juin 2008 et décembre 2009, 39 patients porteurs de lésions cancéreuses de la face
ont bénéficié de ce traitement dans notre service, sélectionnés par une RCP selon les
recommandations. La technique associe une exérèse tumorale avec des marges réduites,
une analyse tri-dimensionnelle des berges après inclusion en paraffine, et une
reconstruction dans un second temps si toutes les berges étaient saines. Dans le cas
contraire, une reprise chirurgicale était réalisée, selon la même technique.
Resultats : le résultat carcinologique est comparable aux séries de la littérature pour
une technique classique d‟exérèse tumorale. Le résultat esthétique et fonctionnel a été
bon.
- 110 -
Conclusion : la chirurgie micrographique en deux temps est une méthode de traitement
des tumeurs cutanées permettant une exérèse complète, sure et reproductible. Il s‟agit
d‟une technique proposant un excellent compromis entre une exérèse carcinologique et
un résultat esthétique et fonctionnel.
Keywords: : Skin Cancer, Mohs Micrographic Surgery
Mots clés : Cancer Cutané, Chirurgie De Mohs
53-Co-Ch3a
Le Dermatofibrosarcome de Darrier-Ferrand : vers une prise en
charge moins mutilante ?
G. Cordier*, JM. Peron, P. Delcampe, H. Hardy.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie. Hôpital Charles Nicolle. 1, Rue
de Germont. 76000. Rouen
*[email protected] - 06 60 63 25 76
Le dermatofibrosarcome de Darrier-Ferrand est une tumeur à malignité locale. Des
récidives fréquentes après exérèse ont conduit à des prise en charge chirurgicales
mutilantes avec des marges de sécurité allant jusqu‟à cinq centimètres.
L‟essort de la technique de Mohs a permis de réduire ces marges à environ trois
centimètre puisque le taux de récidive n‟était pas plus important.
Récemment, on a mieux compris le mécanisme de cette pathologie grâce aux études
moléculaires. Certaines anomalies génétiques ont pour conséquence l‟hyperexpression
d‟un facteur de croissance : le PDGFB. L‟imatinib, déjà connu en hématologie, permet
de bloquer l‟activité tyrosine kinase de ce facteur de croissance.
Nous allons donc exposer à travers deux cas traités de manière classique, ce qui pourrait
être la démarche décisionnelle en tenant compte de ces avancées. Et poser la question de
la place des nouvelles chimiothérapies dans cette pathologie.
Keywords: DFSP, Imatinib
Mots clés :
153-Co-Ch3a
Maladie de Launois-Bensaude : comparaison du taux de récidive de
lipome après lipectomie ou après lipoaspiration
X. Hilsum, A. Duvernay, M. Roche, N. Zwetyenga.
Service de chirurgie maxillofaciale, CHU de Dijon, Hôpital général,
BP 1519, 21033Dijon cedex
Service de chirurgie maxillofaciale, chirurgie plastique et esthetique, chirurgie de la
main
Centre Hospitalier Universitaire Boulevard Faubourg Raines 21000 Dijon
[email protected] – 03 80 29 37 57
La maladie de Launois-Bensaude est une maladie rare, qui se caractérise par la présence
de lipomes de localisations diffuses sur tout le corps, se situant dans les couches souscutanées le plus souvent mais pouvant aussi toucher les organes profonds. Cette
maladie ne présente pas ou quasiment pas de risque pathologique pour le patient. La
gène esthétique et fonctionnelle est la principale cause de demande de soin de la part du
patient. Le traitement consiste essentiellement en la suppression des lipomes par voie
- 111 -
chirurgicale. Les principales localisations des lipomes sont : la face, le cou, les régions
sus-claviculaires, les épaules, les bras, le thorax, l‟abdomen, le dos, les racines des
membres inférieurs. Il y a trois types de chirurgie, la lipectomie et la lipoaspiration ou
bien encore la combinaison des deux. S‟il y a des zones comme la face où seule la
lipectomie est permise en raison des risques de lésion d‟organe noble (nerf, artère), il y
a des zones ou l‟une ou l‟autre des techniques est possible. L‟objet de l‟étude est
d‟estimer le taux de récidive de lipome, en fonction des zones traitées, après lipectomie
ou après lipoaspiration.
Keywords: Lipomatosis, Multiple Symmetrical, Recurrence, Lipectomy
Mots clés : Adénolipomatose Symétrique A Prédominance Cervicale, Récidive,
Lipectomie
Tumeurs osseuses des maxillaires
186-Co-Ch3a
Dysplasie fibreuse. Recommandations pour une bonne prise en charge
pratique
B. Ruhin, P. Breton, G. Couly, P. Orcel, F. Guilbert ý, P. Goudot
Experts multidisciplinaires et Collège de la Haute Autorité de Santé (HAS)
Introduction : La dysplasie fibreuse des os est une maladie osseuse bénigne
congénitale mais non héréditaire, caractérisée par une prolifération localisée de tissu
fibreux dans la moelle osseuse. Sa physiopathologie repose sur la mutation somatique
du gène GNAS.
Les lésions osseuses peuvent toucher tous les os de façon unique dans la forme
monostotique (deux tiers des cas) ou multiple dans la forme polyostotique (un tiers des
cas) avec une distribution fréquemment unilatérale des sites atteints.
Les atteintes crânio-encéphaliques, responsables de préjudices esthétiques importants,
peuvent être la source d‟atteintes neuro-sensorielles (atteinte de l‟acuité visuelle ou
auditive par compression des nerfs crâniens), troubles fonctionnels nasosinusiens…Cette maladie peut s‟associer à de nombreuses maladies endocriniennes
(hyperthyroïdie, acromégalie, syndrome de Cushing, diabète phosphoré et syndrome de
Mc-Cune Albright caractérisé par la triade « puberté précoce/taches cutanées café-aulait/dysplasie fibreuse polyostotique) voire à des myxomes dans le cas du syndrome de
Mazabraud.
Objectif
S‟agissant d‟une maladie rare et dont la prise en charge est mal codifiée en raison des
différentes formes qu‟elle peut prendre, il est apparu que le diagnostic, la prise en
charge thérapeutique et le suivi des patients justifiaient la réalisation de
recommandations.
Résultats : Le présent argumentaire, résultat d‟une revue systématique de la littérature
et de son analyse critique, s‟articule autour des questions suivantes :
1. Quelle est la stratégie diagnostique à adopter en fonction du mode de
découverte (bilan clinique, radiologique, bilan endocrinométabolique, indication de la
biopsie osseuse, place des centres de référence et de compétence) ?
2. Comment évaluer le degré de l‟atteinte osseuse, du handicap, de l‟atteinte endocrinométabolique, de l‟atteinte neurosensorielle, du retentissement psychologique et des
préjudices esthétiques ?
3. Quelles thérapeutiques employer ?
 Médicales
- traitements antalgiques
- 112 -
- indications des bisphosphonates
- traitements du diabète phosphoré, des endocrinopathies de l‟enfant et de
l‟adulte
 Chirurgicales orthopédique, maxillofaciale, neurochirurgicale, ophtalmologique
ou ORL
- réparatrice des déformations
- préventive des sites fracturaires
- réparatrice des fractures
- décompressive des nerfs crâniens concernés
 Autres moyens :
- accompagnement social et familial
- soutien pour une bonne intégration scolaire
- conseil génétique
- soutien psychologique
- rééducation fonctionnelle
4. Quel suivi respecter ?
Conclusion : la prise en charge se doit d‟être multidisciplinaire et fait appel aux
différents acteurs médicaux ou paramédicaux. Chaque patient doit pouvoir être vu au
moins une fois par un centre de référence national qui s‟assurera de la qualité du bilan et
de la prise en charge globale de sa dysplasie.
Keyswords :
Mots clés :
32-Co-Ch3a
La Dysplasie fibreuse craniofaciale : Expérience du service de
Stomatologie et de Chirurgie maxillo-faciale de Casablanca.
M. Dassouli*, F. Slimani, K. Riah, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale,
Hôpital 20 Août, Rue Lahcen El Arjoune, Casablanca, Maroc.
*[email protected] - 00212 6 65 90 92 63
Introduction: la dysplasie fibreuse craniofaciale est une dystrophie osseuse rare. Bien
que bénigne, elle peut se manifester par des troubles esthétiques et fonctionnels majeurs.
La prise en charge reste un sujet à controverse en raison des récidives et de l‟atteinte
possible des structures nobles. Le but de ce travail est d‟exposer l‟expérience du service
dans la prise en charge de cette pathologie.
Matériel et méthodes : les auteurs rapportent une étude rétrospective de 13 patients,
traités entre Janvier 2004 et Décembre 2009. L'âge moyen des patients était de 27 ans
avec une prédominance masculine (sex-ratio = 1,17). La dysplasie fibreuse était
monostotique chez huit patients (61,5%). Le point de départ de la lésion était maxillaire
dans sept cas (53,8).
Résultats: le traitement a consisté en une résection modelante chez tous les patients.
Trois cas de récidive ont été notés au recul moyen de deux ans.
Discussion: la dysplasie fibreuse correspond à un défaut de développement structurel et
fonctionnel du mésenchyme ostéoformateur. Trois types sont décrits : la forme
monostotique, la plus fréquente (70 %), la forme polyostotique, plus agressive et le
syndrome de McCune et Albright plus rare. Son diagnostic est radioclinique. Elle peut
être grave par ses répercussions fonctionnelles à type d‟anosmie, de surdité ou de baisse
de la vision. Le but du traitement est de prévenir les complications dues à l‟extension de
la lésion et de corriger les défauts esthétiques. Le pronostic est généralement bon.
- 113 -
Néanmoins, la transformation sarcomateuse et les récidives peuvent être observées, d‟où
la nécessité d‟un suivi.
Keywords: Fibrous Dysplasia Polysostotic, Fibrous Dysplasia Monostotic.
Mots clés : Dysplasie Fibreuse Polyostotique, Dysplasie Fibreuse Monostotique.
44-Co-Ch3a
Le traitement chirurgical de l’améloblastome mandibulaire
M. Belhallaj*, F. Slimani, M. Abdane, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury
Idrissi.
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale de l‟hôpital du 20 Août du
CHU de Casablanca, Maroc
* [email protected] - 0668484692
Introduction : l‟améloblastome est une tumeur dysembryoplasique d‟origine dentaire.
Il représente 30% des tumeurs bénignes de la mandibule. Son évolution est lente, et son
potentiel agressif est local. Deux attitudes chirurgicales se discutent.
Materiel et méthode : notre étude est une étude rétrospective concernant 24 cas
d‟améloblastome mandibulaire colligés au service de chirurgie maxillo-faciale du CHU
de Casablanca entre janvier 2003 et décembre 2009.
Résultats : l‟âge moyen de nos malades a été de 36,5 ans (18-59). Une nette
prédominance féminine a été notée avec un sexe ratio de 9/15. Le diagnostic a été
suspecté cliniquement devant une tuméfaction mandibulaire (79%), et sur l‟image
radiologique multiloculaire la plus évocatrice d‟améloblastome (80%). Nos malades
ont bénéficié d‟une résection interruptrice dans 79% des cas, et d‟une énucléation
tumorale (21%). La réparation chirurgicale a été faite par un greffon osseux iliaque
(25%), costal (21%), lambeau libre du péroné (21%), attelle articulaire et technique de
membrane induite dans 4% des cas chacune. L‟évolution a été satisfaisante (79, 2%)
marquée par la récidive dans (12,5%) et l‟infection du greffon osseux (8,3%). Aucun
cas de transformation maligne n‟a été noté.
Discussion : le choix du traitement conservateur ou radical de l‟améloblastome
mandibulaire est un souci majeur du chirurgien maxillo-facial. La majorité des auteurs
opte pour le traitement radical qui permet d‟éviter les récidives, la transformation
carcinomateuse et les gestes chirurgicaux itératifs et mutilants. La résection interruptrice
s‟impose si la tumeur est extériorisée, volumineuse ou s‟étend au bord basilaire de la
mandibule.
Keywords:
Mots clés : Améloblastome, mandibule, résection interruptrice
78-Co-Ch3a
Carcinome Intra osseux primitif des maxillaires, à propos de 8 cas
H. Chemli*, Y. Jeblaoui, A. Wiss, J. Ferri, G. Raoul
Service de stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hopital Roger Slengro, CHU
Lille, rue Emile Laine 59037
* [email protected] Tél: 0658819758
Objectif : nous présentons 8 cas de Carcinome intra osseux primitif (CIOP) des
maxillaires et étudions les caractéristiques anatomo-cliniques, les modalités de
découverte et les résultats thérapeutiques chez nos patients.
- 114 -
Patients et méthodes : entre 1997 et 2009, 8 cas de CIOP ont été retenus selon les
critères cliniques, radiologiques et histologiques.
Résultats : le sexe ratio est de 8/1 avec un âge moyen de 44,3. Sept localisations étaient
mandibulaires. La douleur et la tuméfaction étaient le motif de consultation les plus
fréquents. Radiologiquement, la tumeur se présentait souvent comme une lésion
ostéolytique uniloculaire à limites irrégulières. Le délai moyen de diagnostic était de
6mois. Une hemi mandibulectomie interruptrice, un évidement cervical, une
reconstruction par lambeau libre du fibula ont été effectués dans 7 cas et par lambeau
brachial externe dans un cas. Histologiquement, le carcinome était différencié et
kératinisant dans tous les cas et les limites tumorales étaient pathologiques chez un
patient qui a été réopéré. La radiothérapie post opératoire a été réalisée dans tous les
cas. 2 patients ont présenté une récidive après un délai moyen de 12 mois. La survie
moyenne à 2 et 5 ans était de 87.5 %.
Discussion : le CIOP des maxillaires est une tumeur rare qui se développe
probablement des résidus de l‟épithélium odontogénique. Le diagnostic se fait selon des
critères cliniques, radiologiques, et histologiques stricts. Son mauvais pronostic justifie
un traitement chirurgical agressif et un diagnostic rapide. Par l'envahissement osseux,
un stade 4 est défini. Pour autant un traitement agressif est très adapté pour la survie de
ces patients jeunes sans facteurs de risque. La reconstruction fait partie du traitement en
augmentant la qualité de vie.
Keywords: Primary Intraosseus Carcinoma, Maxillary
Mots clés : Carcinome Intra Osseux Primitif, Maxillaires
91-Co-Ch3a
Chondrosarcomes maxillo-mandibulaires : à propos de quatre cas
A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-idrissi
Service de Stomatologie et de chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital du 20 Aout – C.H.U.
de Casablanca - Maroc
* [email protected] - 00212649084865
Introduction : le chondrosarcome est une tumeur mésenchymateuse maligne dont la
localisation maxillo-mandibulaire est rare. Son pronostic est sévère.
Observations : durant une période allant de 2003 à 2010, 4 cas de chondrosarcomes
ont été pris en charge dans notre service de chirurgie maxillo-faciale. Deux localisations
maxillaires et deux mandibulaires. Parmi nos patients, 2étaient de sexe féminin et 2 de
sexe masculin. L‟âge moyen était de 28 ans avec des extrêmes allant de 18ans et 48ans.
La tuméfaction douloureuse et les désordres dentaires étaient les principaux signes
cliniques retrouvés. A la tomodensitométrie ont été notées des aspects d‟ostéolyse,
d‟ostéocondensation et une réaction du périoste en feu d‟herbe. Trois patients ont
bénéficié d‟une association chirurgie-radio-chimiothérapie et un patient a été traité par
chimiothérapie seule. Le mauvais pronostic de ces tumeurs est confirmé puisque tous
nous patients sont décédés entre 3 et 12 mois. Ceci était en rapport avec des récidives
tumorales, des métastases à distance ou une extension tumorale primitive.
Discussion : le chondrosarcome est rare au niveau maxillo-mandibulaire. Ses
symptômes sont communs à ceux des autres tumeurs des maxillaires et sont peu
spécifiques. Il a une évolution lente au début ce qui entraine souvent un retard
diagnostique. Les signes radiologiques ne sont pas spécifiques. Il peut s‟agir de lésions
ostéolytiques, ostéocondensantes ou mixtes. Sur le plan histologique, il existe quatre
types de chondrosarcomes : conventionnel, mésenchymateux, dédifférencié et a cellules
claires. Le traitement des chondrosarcomes repose sur la chirurgie avec des marges de
sécurité de 2 à 3 cm. La place de la radiothérapie et de la chimiothérapie reste peu
- 115 -
précise. Les récidives locorégionales sont fréquentes après traitement chirurgical. Ce qui
explique le pronostic très fâcheux de ces tumeurs.
Keywords: Chondrosarcoma, Maxilla, Mandible.
Mots clés : Chondrosarcome, Maxillaire, Mandibule.
118-Co-Ch3a
Cas clinique d’un lymphome non Hodgkinien primaire de la
mandibule
M. Lahon*, M. Shahla, I. Loeb.
CHU Saint-Pierre - Site porte de Hall
129, Boulevard de Waterloo 1000 Bruxelles, Belgique
* [email protected] - 32 478 28 36 10
Introduction : le lymphome est une pathologie maligne hétérogène du système
lymphatique caractérisée par une prolifération des cellules lymphoïdes et de leurs
précurseurs. Bien que leur prévalence soit faible, les lymphomes non-Hodgkinien
(LNH) représentent la deuxième cause la plus fréquente de lésion maligne de la sphère
oro-maxillo-faciale. Si l‟anneau de Waldeyer est le site cervico-facial le plus
fréquemment atteint, toutes les régions sont susceptibles d‟être envahies.
Observation : un homme caucasien de 62 ans a été admis 3 mois après l‟extraction de
la dent 36 pour absence de cicatrisation de la plaie d‟extraction. Cliniquement, la
gencive de couleur normale, présentait un aspect bourgeonnant. Les examens
d‟imagerie révélèrent une lésion de type ostéolytique. Une biopsie de la lésion a été
réalisée. L‟examen histopathologique a montré des images caractéristiques d‟un LNH
diffus de type B (grade IA).
Discussion : alors que les atteintes extra ganglionnaires des LNH se retrouvent dans
24% des cas, les atteintes mandibulaires primaires sont une entité exceptionnelle. Leur
diagnostic peut s‟avérer difficile à poser sur la base d‟un tableau symptomatologique
non spécifique aussi bien cliniquement que radiologiquement. Très souvent les
conduites diagnostiques débouchent sur la confusion avec des pathologies
inflammatoires odontogènes, comme ce fut le cas chez notre patient. Seul l‟examen
histopathologique de la lésion peut nous donner un diagnostique de certitude.
L‟objectif de cette présentation sera, via l‟illustration d‟un cas clinique, d‟exposer les
éléments déterminants essentiels du diagnostic, de la mise au point et de la prise en
charge des LNH de la région maxillo-faciale.
Keywords: Non Hodgkin Lymphoma, Mandibular Neoplasms
Mots clés : Lymphome Non Hodgkinien, Néoplasie Mandibulaire
154-Co-Ch3a
A propos d'un cas d'osteome osteoide temporal
L. Wajzcak, O. Trost, G. Malka, N. Zwetyenga.
Service de chirurgie maxillofaciale, chirurgie plastique et esthetique, chirurgie de la
main
Centre Hospitalier Universitaire Boulevard Faubourg Raines 21000 Dijon
Introduction : l'osteome osteoide est une tumeur bénigne osseuse siégeant
classiquement au niveau des diaphyses des os longs accompagné d'une
- 116 -
symptomatologie douloureuse lancinante, nocturne, calmée par l'aspirine. Les
localisations condyliennes mandibulaires sont rares.
Nous présentons un cas et faisons une revue de la littérature
Observation : une patiente de 25 ans a consulté pour des douleurs de l'articulation
temporo-mandibulaire gauche. L'IRM montrait un remaniement complexe de
l'articulation temporo-mandibulaire. Les premiers prélèvements ont éliminé une
infection. Deux ans plus tard une autre IRM a montré une lésion arrondie au centre
nécrotique située sur le versant temporal de l‟articulation temporo-mandibulaire, au
contact du lobe temporal. Une exérèse chirurgicale a été réalisée et les résultats
anatomo-pathologiques ont concluent à un ostéome ostéoïde.
Discussion : la localisation temporale d'un ostéome ostéoïde est peu classique. La
symptomatologie douloureuse hémifaciale réfractaire aux antalgiques usuels avait
d'abord fait évoquer une origine neurologique, d‟autant plus que l'imagerie dans un
premier n‟était pas évocatrice d‟une tumeur. L‟ostéome ostéoïde doit faire partie des
diagnostics différentiels des douleurs des articulations temporo-mandibulaires.
Keywords: Temporomandibular Joint ; Osteoid Osteoma
Mots clés : Articulation Temporomandibulaire , Ostéome Ostéoide
Posters du chapitre 3 :
4-P-Ch3
fibrome cemento-ossifiant du maxillaire
T. Labiad* , F. Slimani, A. Oukaroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Hôpital 20 août – C.H.U. Ibn
Rochd de Casablanca
[email protected]
Introduction : Fibrome cémentifiant et fibrome ossifiant ont longtemps représenté deux
entités séparées (classification de l‟OMS 1971), incluses respectivement dans les
tumeurs odontogènes (Fibrome cémentifiant) et dans les tumeurs osseuses (fibrome
ossifiant). Mais du fait de leur parenté et des intrications histologiques fréquentes d‟os
et de cément dans ce type de tumeur, elles sont maintenant regroupées en une même
entité dénommée fibrome cémento-ossifiant (OMS 1992).
Le cas dont nous rapportons l‟observation est l‟occasion de faire le point sur ce type de
tumeur.
Observation : Nous décrivons un cas de fibrome cémento-ossifiant de la mandibule,
observé chez une jeune patiente de 21 ans. Cliniquement, la patiente présentait une
tuméfaction bifocale de la mandibule, évoluant depuis 11 mois. Une TDM du massif
facial montrait des processus expansifs de la mandibule soufflants et ostéolytiques. Le
traitement a été chirurgical : exérèse en monobloc du fibrome cémento-ossifiant avec
reconstruction immédiate de la branche horizontale droite de la mandibule, énucléorésection de la deuxième localisation mandibulaire. L‟examen anatomopathologique de
la pièce d‟exérèse a confirmé le diagnostic de fibrome cémento-ossifiant. L‟évolution à
court terme n‟a pas montré de récidive locale clinique ni radiologique.
Discussion : Le fibrome cémento-ossifiant est une tumeur fibro-osseuse bénigne et rare
des maxillaires, qui trouve son origine dans une anomalie de développement du
ligament desmodontal. Il se caractérise par un mode d‟évolution lent et
asymptomatique. La lésion prédomine chez la femme, avec une localisation
- 117 -
mandibulaire préférentielle dans la région prémolo-molaire. Son diagnostic repose sur
des critères cliniques et radiologiques. Il est confirmé par un examen histopathologique.
Le traitement est exclusivement chirurgical et consiste à faire une énucléo-résection
dans les fibromes de petite taille, une exérèse en monobloc avec interruption de la
continuité et reconstruction osseuse dans les fibromes cémento-ossifiants de grande
taille. La récidive est rare après exérèse.
Keywords: cemento-ossifying fibroma, enucleation-resection.
Mots clés : fibrome cemento-ossifiant, énucléation résection.
6-P-Ch3
Lipome du lobe superficiel de la parotide, à propos d’un cas
T. Labiad*, F. Slimani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Hôpital 20 août – C.H.U. Ibn
Rochd de Casablanca
[email protected]
Introduction : Le lipome est une tumeur bénigne d‟origine mésenchymateuse
développée à partir du tissu adipeux. Les Lipomes de la région cervico-faciale
représentent 13 % des lipomes. Au niveau de la région parotidienne, ils représentent
entre 0,6 et 4,4 % des tumeurs bénignes.
Nous rapportons un cas de lipome de la région parotidienne basse avec revue de
littérature.
Observation : Il s‟agit d‟un patient âgé de 54 ans qui a consulté pour une tuméfaction
évoluant depuis 2 ans dans la région parotidienne basse et cervicale haute gauches
asymptomatique.
L‟examen clinique a révélé une masse rétro-mandibulaire et cervicale haute gauche, de
consistance molle indolore mesurant 5 cm au grand axe sans adénopathies palpables, ni
signes cliniques de paralysie faciale.
Les examens radiologiques ont été demandés ; notamment la tomodensitométrie
(TDM). Une parotidectomie exo-faciale avec préservation du nerf facial a été indiqué
pour l‟exérèse de la masse.
Discussion : Les lipomes de la face et du cou sont des tumeurs bénignes d‟origine
mésenchymateuses développées à partir du tissu adipeux, ils sont le plus souvent
superficiels, sous-cutanés. Les lipomes de région parotidienne sont rares : ils
représentent entre 0,6 et 4,4 % de toutes les tumeurs bénignes de la glande parotide.
Leur rareté amène souvent à citer les diagnostics différentiels des tumeurs
parotidiennes.
La TDM de haute résolution apporte une aide précieuse. Le traitement chirurgical des
lipomes du lobe superficiel de la glande parotide consiste en une parotidectomie
superficielle avec dissection du nerf facial. L‟examen anatomopathologique apporte la
confirmation du diagnostic.
Keywords: Lipoma, Parotid Region, Tomodensitometry, Exofacial Parotidectomy
Mots clés : Lipome, Région Parotidienne, Densité Scanographique, Parotidectomie
Exofaciale
10-P-Ch3
Lymphome T maxillaire à propos d’un cas
Moumine Khalfi. L, Sabani. H, Abouchadi. A, ElKhatib. K, Nassih. M, Rzin. A
- 118 -
Service de stomatologie chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique
Hôpital militaire d‟instruction Mohammed V Rabat
Introduction : le lymphome nasal T/NK est une entité clinicopathologique très rare ;
l‟avènement de l‟immunohistochimie avait permis de le reconnaître par l‟OMS depuis
2001.
Le traitement repose sur la chimiothérapie et la radiothérapie ; leurs modalités sont
discutées.
Observation : nous rapportons les cas d‟un patient âgé de 20 ans qui a été hospitalisé
en décembre 2008 pour ulcération de la muqueuse vestibulaire en regard des 24-25-26.
Le début remontai à 4 mois auparavant par une ulcération douloureuse de la gencive en
regard de la 25 évoluant progressivement et érodant l‟os alvéolaire en regard laissant
paraître les racines des 24-25-26 ;l‟examen à l‟admission avait trouvé une perte de
substance muqueuse et osseuse du secteur prémolo-molaire supérieur gauche; le reste de
l‟examen clinique était sans particularité notamment pas d‟adénopathie locorégionale.
Une TDM maxillo-facial avait trouvé une lyse osseuse de la paroi externe du sinus
maxillaire gauche ; le bilan biologique était normal ; et c‟est l‟étude
immunohistochimique d‟une biopsie faite qui avait retenu un lymphome T ; le patient a
été classé IeA selon Ann Arbor.
Le patient a bénéficié de 4 cures de CHOP, l‟évolution a été marquée par une
progression tumorale locorégionale avec destruction de l‟hemipalais d‟où le recours à
un deuxième palier par ICE.
Discussion : le diagnostic de lymphome T centrofacial est rare ;les derniers travaux
montrent qu‟une radiothérapie à un stade précoce pourrai améliorer le pronostic mais
jusqu‟aujourd‟hui il n‟y a pas de protocole thérapeutique défini .
Keywords:
Mots clés :
11-P-Ch3
Carcinome épidermoïde de la langue chez un sujet jeune de 25 ans
Assouan C*, Konan E, Anzouan K, Nguessan N, Millogo M, Diomandé A, Assa A.
Servive de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU de Treichville ABIDJAN
CÔTE D‟IVOIRE
* [email protected] - 0022505603019
Introduction : le carcinome est une tumeur maligne développée aux dépens de tissu
épithélial. Son observation est classique chez le sujet de la cinquantaine et de surcroit
alcoolo-tabagique. Sa découverte chez le sujet jeune sans facteur de risque est un fait
clinique rare.
Observation : patient de 25 ans, élève sans antécédent d‟intoxication alcoolo-tabagique
a consulté pour ulcération du bord marginal droit de la langue mobile qui évoluait
depuis 9 mois. Les examens cliniques et histologiques ont mis en évidence un
carcinome épidermoïde de la langue classée T2N1M0. Une pelviglossectomie partielle
transmandibulaire a été faite avec curage ganglionnaire bilatéral.
Discussion : toute ulcération linguale qui dure plus de 15 jours doit faire l‟objet d‟une
biopsie en vue d‟un examen histopathologique et ce quelque soit l‟âge du patient. Par
ailleurs la recherche d‟une infection à HPV pourrait être incriminée lorsqu‟aucun
facteur de risque habituel n‟est pas retrouvé.
Keywords:
Mots clés : Carcinome épidermoïde, langue, sujet jeune
- 119 -
28-P-Ch3
Kyste de la région parotidienne (à propos d’un cas)
K. Riah*, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi.
Service de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale, hôpital 20 Août,
Casablanca, Maroc.
[email protected] - 00 212 6 60 40 79 09
Introduction : les kystes de la région parotidienne sont peu fréquents, leur diagnostic n
est que peu évoqué contrairement aux tumeurs de ces régions. l‟échographie et la TDM
du massif facial,de prescription usuelle ,nous permettent une exploration limitée de la
région parotidienne contrairement à l‟IRM qui est beaucoup plus intéressante .L‟examen
anatomopathologique nous donne avec certitude le diagnostic de ces tumeurs.
Observation : nous nous intéresserons dans notre travail à l‟observation de Mr A. N. âgé
de 28 ans et qui a présenté depuis 04 ans une tuméfaction de la région parotidienne
gauche non douloureuse augmentant progressivement de volume sans paralysie facial ni
adénopathies. Le patient a bénéficié d‟une échographie cervicale qui a objectivé une
formation kystique intra parotidienne évoquant un adénome pleiomorphe et d‟une TDM
qui a conclu au même diagnostic.
Le patient a bénéficié d‟une intervention chirurgicale qui a permit l‟énucléation d‟une
formation kystique sous cutanée. L‟examen anatomopathologique a révélé un kyste
sébacé.
Discussion : les kystes sébacés, bien que fréquents au niveau de la face, leur localisation
parotidienne reste plus rare. Ils sont souvent pris pour des tumeurs bénignes ou malignes
à l‟imagerie, l‟intérêt de la cytoponction à l aiguille fine est discuté. Le traitement est
chirurgical et seul l„examen anatomo-pathologique nous permet de donner le diagnostic
de certitude.
Keywords: Parotid Kist, Surgical Treatment.
Mots clés : Kyste Parotidien, Traitement Chirurgical.
31-P-Ch3
Le Kératoaméloblastome : réalité ou chimère ?
M. Dassouli*, A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale,
Hôpital 20 Août, - CHU Ibn Rochd- Casablanca, Maroc.
* [email protected] - 00212 6 65 90 92 63
Introduction: le kératoaméloblastome est considéré comme une rare variante de
l‟améloblastome où la kératinisation est plus marquée. 13 cas seulement ont été
rapportés dans la littérature. Les difficultés diagnostiques et thérapeutiques posées
par cette tumeur sont discutées à travers l‟étude d‟une observation.
Observation : les auteurs rapportent le cas d‟une patiente âgée de 52 ans qui
présentait depuis 18 mois une tuméfaction mandibulaire médiane. A l‟examen
clinique, la masse faisait corps avec la symphyse mandibulaire avec mobilité des
dents 31-41 et absence des dents 32 et 42 sur l‟arcade. L‟examen radiologique a
montré une lésion lacunaire avec des dents flottantes évoquant à priori un
améloblastome. Une exérèse tumorale a été réalisée avec reconstruction par deux
attelles en titane. L‟étude histologique de la pièce opératoire a conclu au diagnostic
d‟un kératoaméloblastome.
- 120 -
Discussion : le Kératoaméloblastome a été décrit la première fois par Pindborg en
1970. La plus grande série rapportée regroupe quatre cas caractérisés par la présence
simultanée d'un améloblastome et d‟une kératinisation prononcée avec des
composantes kystiques ressemblant à un kératokyste odontogénique. Actuellement, il
existe des incertitudes sur la nature réelle de cette tumeur qui est, histologiquement,
souvent confondue avec le kératokyste odontogénique. Dans tous les cas, aucune
différence thérapeutique ou pronostique avec les autres variantes de l‟améloblastome
n‟a été décrite. Néanmoins, le diagnostic différentiel avec les autres tumeurs
odontogènes et non odontogènes doit être établi pour une prise en charge appropriée.
Keywords: Ameloblastoma ; Odontogenic Tumor ; Odontogenic Cysts.
Mots clés : Améloblastome ; Tumeur Odontogène ; Kystes Odontogènes.
33-P-Ch3
Tumeur de Pindborg : A Propos d’une tumeur odontogène rare.
M. Dassouli*, F. Slimani, A. Mrani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. ChekkouryIdrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale,
Hôpital 20 Août, Rue Lahcen El Arjoune, Casablanca, Maroc.
*[email protected] - 00212 6 65 90 92 63
Introduction : la tumeur de Pindborg, ou tumeur épithéliale odontogène calcifiée, est
un néoplasme rare, le plus souvent bénin, et à évolution lente. Les difficultés
diagnostiques et thérapeutiques posées par cette tumeur sont discutées à travers l‟étude
d‟une observation.
Observation : les auteurs rapportent l‟observation d‟un enfant âgé de 16ans, qui
présentait depuis un an une tuméfaction mandibulaire gauche. L‟examen clinique a
révélé la présence dune masse faisant corps avec la branche horizontale gauche de la
mandibule avec absence de la dent 36 sans trouble de la sensibilité labio-mentonnière
associée. La radiographie standard et le scanner étaient en faveur d‟un améloblastome
associé à une dent incluse. Le patient a bénéficié d‟une énucléation par voie
endobuccale, et l'examen anatomopathologique a conclu au diagnostic de tumeur
épithéliale odontogène calcifiée.
Discussion: longtemps confondue avec un améloblastome, cette tumeur a été
individualisée pour la première fois par Pindborg en 1955. Elle affecte les deux sexes de
8 à 92 ans. La localisation mandibulaire est la plus fréquente. Le diagnostic clinique est
souvent tardif. L‟imagerie peut être trompeuse et le diagnostic de certitude reste
histologique. Le traitement chirurgical par énucléation est souvent efficace. Néanmoins,
de rares cas de récidives locales et tardives ont été signalés dans la littérature et mis sur
le compte d'un traitement inadéquat.
Keywords: Tumeurs Odontogènes ; Maladies Rares.
Mots clés : Odontogenic Tumors ; Rare Diseases.
43-P-Ch3
Un cas historique de dysplasie fibreuse crânio-faciale
M. Belhallaj*, F. Slimani, M. Abdane, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury
Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale de l‟hôpital du 20 Août du
CHU de Casablanca, Maroc
- 121 -
[email protected] - 0668484692
Introduction : la dysplasie fibreuse est une tumeur osseuse bénigne. Il s‟agit d‟une
anomalie congénitale du développement de l‟os, caractérisée par une prolifération
hamartomateuse de tissu fibreux au sein de la médullaire osseuse, avec métaplasie
osseuse secondaire produisant un os néoformé faiblement calcifié. L‟atteinte peut être
monostotique ou polyostotique.
Observation : nous rapportons une observation de dysplasie fibreuse crânio-faciale
chez un homme de 50 ans, découverte à l‟âge de 13ans par une tuméfaction osseuse de
l‟hémiface droite évoluant progressivement au niveau temporal, zygomatique,
maxillaire et mandibulaire sans aucun signe fonctionnel, notamment pas de surdité ou
cécité ou trouble de l‟acuité visuelle. Le patient a bénéficié d‟une résection modelante
pour corriger le préjudice esthétique important.
Discussion : la localisation crânio-faciale survient dans 10 à 15% des cas dans les
formes monostotiques et dans 50% des cas dans les formes polyostotiques. La dysplasie
fibreuse touche essentiellement les enfants et les adultes jeunes, sans prédilection du
sexe ni de race. Son diagnostic n‟est pas toujours aisé car la symptomatologie
fonctionnelle est souvent absente ou peu spécifique. Il repose sur l‟imagerie médicale, et
en particulier la tomodensitométrie avec parfois un recours à une biopsie dans les cas
très douteux. L‟évolution est progressive jusqu‟à la puberté, puis se stabilise par la
suite. La complication majeure de la maladie reste la dégénérescence sarcomateuse et la
compression du nerf optique. Le traitement chirurgical ne s‟adresse qu‟aux formes
symptomatiques, et pour lever la compression des organes nobles.
Keywords:
Mots clés : Dysplasie fibreuse, monostotique, polyostotique
45-P-Ch3
Mélanome conjonctival, localisation rare et péjorative
M. Abdane*, A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 août,CHU Ibn
Rochd Casablanca, Maroc
*[email protected] - Tel : 00 212 6 64 86 26 93
Introduction : le mélanome malin conjonctival (MMC) est une tumeur rare, de
pronostic péjoratif de part la fréquence des métastases et de ses récidives, imposant
ainsi un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate.
Observation : notre observation porte sur un homme de 56 ans , hospitalisé dans notre
service pour mélanome malin conjonctival . L‟examen clinique a relevé une
exophtalmie droite avec un aspect bleuâtre du globe oculaire droit. Les aires
ganglionnaires étaient libres. L‟examen anatomo-pathologique d‟un fragment de biopsie
du processus tumoral a conclu à un mélanome malin conjonctival sans signes de
mélanose acquise primitive (MAP). La TDM cranio-faciale a montré un processus
expansif du globe oculaire intra-orbitaire droit sans envahissement extra-orbitaire ni de
l‟endocrâne. Le bilan d‟extension s‟est révélé normal. Le patient a bénéficié d‟une
exentération élargie du globe oculaire droit. Le patient a été mis sous chimiothérapie à
base d‟interféron associée à une radiothérapie. Le recul actuel est de 13 mois ; l‟état
actuel du patient est jugé satisfaisant.
Discussion : le MMC est une tumeur rare. La MAP est un facteur majeur prédisposant.
Chez notre patient il semble qu‟il s‟agit d‟un mélanome de NOVO. La qualité du
traitement initial influence la survie globale mais le pronostic demeure péjoratif. Le
temps opératoire comprend une exérèse chirurgicale carcinologique voire une
- 122 -
exentération élargie. La particularité de la face pose le problème de l‟étendue de
l‟exérèse. Un traitement complémentaire est adjoint au cas par cas pour diminuer le
risque de récidive . Dans notre cas, suite à l‟exentération, une chimiothérapie générale
associée à une radiothérapie a été indiquée devant l‟importance de l‟extension locale.
Keywords:
Mots clés : Mélanome conjonctival, mélanose, exentération
92-P-Ch3
Mélanome malin de la muqueuse gingivale
A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-idrissi
Service de Stomatologie et de chirurgie Maxillo-Faciale - Hôpital du 20 Aout – C.H.U.
de Casablanca - Maroc
* [email protected] - 00212649084865
Introduction : environ 1 % des mélanomes affectent la muqueuse buccale. Leur
pronostic est mauvais malgré le contrôle locorégional.
Observation : nous rapportons un cas rare de mélanome malin de la muqueuse
gingivale maxillaire. Madame N.K âgée de 75ans, a un mélanome de la muqueuse
gingivale évoluant depuis 4 mois. Le diagnostic était histologique. Le bilan
tomodensitométrique de la région cervico-faciale a montré un processus tumoral
localisé au niveau de l‟os maxillaire avec des adénopathies multiples. Le bilan
d‟extension à distance était négatif. Le traitement avait consisté en une maxillectomie
avec curage ganglionnaire bilatéral, suivi de radiothérapie et chimiothérapie. La patiente
a présenté des métastases pulmonaires 12 mois après la première consultation.
Discussion : en raison de la rareté de cette tumeur, de connaissance relativement
récente, le diagnostic et le traitement demeurent une question de discussion. Le
comportement agressif du mélanome malin rend leur évolution souvent fatale marquée
par des récidives locales et/ou des métastases ganglionnaires ou à distance. Ainsi, la
détection précoce des mélanomes malins est une indication au traitement chirurgical
radical car elle prolonge relativement la durée de survie chez les patients.
Keywords: Malignant Melanoma, Oral Cavity, Gingival Melanoma.
Mots clés : Mélanome Malin, Cavité Orale, Mélanome Gingival.
108-P-Ch3
Lithiase du canal de Sténon. Illustration par un cas clinique
S Toure*, B. K. Diallo**, R. Diop*, A. S. Diallo*, M. Ndiaye** , E. S. Diom**,E. M.
Diop**
*Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie Hôpital Aristide Le Dantec de
Dakar (HALD)
**Service d‟ORL et Chirurgie Cervico-Faciale HALD
Introduction : la lithiase du canal de Stenon est rare. Le tableau clinique peut être assez
déroutant au point de retarder le diagnostic
L‟extraction chirurgicale est souhaitable à chaque fois que cela est possible.
Nous en rapportons un cas pris en charge sous anesthésie locale
Observation : une patiente de 53 ans est vue en consultation de Stomatologie pour une
gêne au niveau de la région parotidienne droite évoluant depuis 3ans environ avec des
épisdes de gonflements intermittents.. Malgré plusieurs cures d‟antibiotiques et d‟anti- 123 -
inflammmatoires administrées par des médecins généralistes et quelques spécialistes, il
n‟y a pas eu d‟amélioration.
Deux échographies faites n‟ont pas permis de visualiser un calcul qui était soupçonné
cliniquement.
Un examen soigneux de la cavité buccale a permis de poser l‟indication d‟une « taille »
du canal de Stenon.
L‟intervention a été faite sous anesthésie locale et a permis l‟extraction d‟une lithiase
dont l‟analyse a mis en évidence du phosphate, du calcium et des proteines.
Commentaires : contrairement au canal de Wharton,la localisation d‟un calcul au
niveau du canal de Sténon est plus rare.Le diagnostic échographique peut être difficile.
La sialographie parotidienne , qui est un bon examen pour visualiser de telles lésions,
est à éviter ici pour éviter de refouler le calcul à l‟intérieur du parenchyme glandulaire,
car autant il est facile de réaliser une sous-mandibulectomie pour un calcul postérieur
inaccessible par voie endo-buccale ou un calcul parenchymateux autant il est dommage
de devoir faire une parotidectomie pour une lithiase quelle que soit la localisation.
L‟intervention doit être faite en milieu hospitalier, de préférence.
Conclusion : la lithiase du canal de Stenon est beaucoup moins fréquente que la lithiase
du canal de Wharton ; son diagnostic est plus difficile.
L‟extraction chirurgicale par voie endo-buccale est souhaitable pour éviter de faire une
parotidectomie qui nous semble excessive en cas de localisation trop postérieure. Dans
ces conditions, la sialographie parotidienne est à éviter pour éviter de refouler le calcul
vers l‟arrière du canal, voire dans le parenchyme glandulaire
Keywords:
Mots clés : lithiase, calcul, canal de Stenon.
110-P-Ch3
Céphalhématome ossifié, cas clinique et revue de la littérature
A.Veyssière1*, L. Ory1, A .Borha2, D. Labbé1, C. Magheru2, J. M. Derlon2, J. F.
Compère1
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Côte de Nacre, 14033 CAEN
Cedex, France
Service de Neurochirurgie, CHU Côte de Nacre, 14033 CAEN Cedex, France
*[email protected] - 0033 2 31 06 48 15
Introduction. le céphalhématome correspond à la formation d‟un hématome entre le
périoste et la calvaria au moment de l‟accouchement ou dans les premiers jours de vie.
Son incidence est comprise entre 0,4% et 3%. On observe cette complication bénigne le
plus souvent après une délivrance difficile (utilisation de forceps ou ventouse). Il se
présente sous forme d‟une masse ovoïde, souple à la palpation, qui induit une asymétrie
crânienne. Dans la majorité des cas, l‟évolution se fait vers la résorption spontanée en
moins d‟un mois mais parfois, de manière exceptionnelle, il peut se calcifier et
s‟ossifier.
Cas clinique. nous avons reçu, lors de la consultation multidisciplinaire des
malformations crânio-faciales pédiatriques, un garçon de 7 mois, pour une déformation
pariétale gauche solide. Au vu de l‟histoire clinique (accouchement par ventouse,
céphalhématome immédiat) et des images scannographiques, le diagnostic de
céphalhématome ossifié a été posé.
Après concertation et revue de la littérature, nous avons décidé d‟attendre et de
surveiller l‟enfant jusqu‟à l‟âge de 2 ans avant de décider d‟une éventuelle intervention.
Revue de la littérature et discussion. les publications sur le sujet sont très rares (moins
de 10 références Pubmed) et il est donc difficile d‟en retirer une conduite à tenir précise.
- 124 -
La surveillance semble être l‟attitude la plus commune mais la chirurgie, parfois
précoce, est décrite dans quelques cas pour des lésions volumineuses. Elle consiste alors
en une symétrisation par ostéotomie modelante à la fraise. Si la déformation reste
visible et inesthétique à 2 ans chez notre patient, nous envisageons cette technique.
Keywords: ossified cephalhematoma, craniomaxillofacial surgery
Mots clés : céphalhématome ossifié, chirurgie craniomaxillofaciale
122-P-Ch3
Dysplasie fibreuse ethmoïdo-orbitaire : à propos d’un cas.
B. Abir1, S. Kerrary1, L. Khalfi1, M. Boulaadas2, L. Essakalli 2, M. Nassih1, A.Rzin1.
Service de Chirurgie plastique et stomatologie à l‟Hôpital militaire d'instruction Med V.
Hay Ryad 10100 Rabat. Maroc
Service ORL et chirurgie cervico-faciale, hôpital des spécialités, CHU Ibn Sina –Rabat.
* [email protected]
Introduction: la dysplasie fibreuse (DF) est une affection osseuse sporadique et peu
fréquente du sujet jeune, caractérisée par un défaut de maturation osseuse localisée en
un ou plusieurs sites osseux. Dans la région craniofaciale, la DF est assez rare (20%de
la totalite des localisations).
But : l‟objectif de ce travail est d‟exposer les aspects cliniques, diagnostiques et
thérapeutiques de cette affection avec revue de la littérature
Observation : iI s'agit d'une patiente de 6 ans, qui présente une exophtalmie droite
indolore associée à des céphalées hémi-crâniennes homolatérales. La TDM
craniofaciale mettait en évidence un processus expansif ethmoïdal gauche avec
extension vers le sinus sphénoïdal et l‟orbite gauche. Le traitement a consisté en une
résection chirurgicale modelante. L‟examen anatomo-pathologique a permis de
confirmer la nature de la lésion.
Discussion : la dysplasie fibreuse est une pathologie bénigne qui atteint souvent le sujet
entre 10 et 30 ans. Elle peut être monostotique ou polyostotique, isolée ou entrant dans
le cadre du syndrome de McCune-Albright. La découverte de cette pseudotumeur peut
être fortuite ou suite aux déformations et aux manifestations cliniques des compressions
nerveuses qu‟elle peut engendrer. Le diagnostic repose essentiellement sur la
tomodensitométrie qui met en évidence un aspect caractéristique dit en verre dépoli,
d‟autre part elle permet de dresser une cartographie exacte des lésions. Le traitement
oscille entre l‟abstention thérapeutique et la sanction chirurgicale mutilante.
Conclusion : la dysplasie fibreuse est une affection bénigne du sujet jeune. Sa gravité
est due au risque de compression vasculonerveuse ou orbitaire.
Keywords:
Mots clés : dysplasie fibreuse, ethmoïde, orbite, tomodensitométrie
128-P-Ch3
Tumeur de Pindborg à propos d’un cas
F. Choumi*, J. Hamama, L. Khalfi, K. Elkhatib, M. Nassih, A. Rzin.
Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie
Hôpital Militaire d‟Instruction Mohamed V Rabat
[email protected] - 00212672081869
- 125 -
Introduction : La tumeur de Pindborg ou tumeur épithéliale odontogène calcifiée est
une tumeur odontogène bénigne rare.
Ce cas nous rapporte les caractéristiques cliniques, radiologiques et histologiques
typiques de cette tumeur.
Observation : nous rapportons le cas d‟une femme de 39ans qui a présenté une
tuméfaction de l‟angle mandibulaire gauche évoluant depuis 6mois, indolore.
L‟examen endobuccal a montré une tuméfaction vestibulaire en regard de la 36 – 37 de
consistance dure, insensible, de 2cm de diamètre, comblant le vestibule recouverte
d‟une muqueuse normale.
Un orthopantomogramme réalisé a montré une image radioclaire cloisonnée siège de
calcifications et une dent incluse.
Une TDM faciale a montré une image mixte ostéolytique et ostéocondensente soufflant
la corticale.
La patiente a eu une exérèse chirurgicale : ostéotomie interruptrice terminale avec
reconstruction par un greffon iliaque
L‟examen histologique a posé le diagnostic d‟une tumeur épithéliale odontogène
calcifiée.
Discussion : la tumeur de Pindborg est une tumeur rare, souvent asymptomatique, elle
se manifeste par une tuméfaction dans 52% des cas et parfois on trouve la notion d‟une
dent incluse.
L‟aspect radiologique caractéristique : image radioclaire uni ou multiloculaire soufflant
la corticale avec des calcifications.
Ce cas nous rappelle des caractéristiques typiques cliniques radiologiques et
histologiques de cette tumeur.
C‟est une tumeur bénigne agressive localement, elle comporte un risque important de
récidive et de dégénérescence d‟où l‟intérêt d‟une exérèse tumorale large.
Keywords: Odontogenic Tumors
Mots clés : Tumeurs Odontogèniques
129-P-Ch3
Syndrome de Gorlin à propos d’un cas
J. Hamama, F. Choumi*, K. Elkhatib, A. Abouchadi, M. Nassih, A. Rzin.
Service de Chirurgie Plastique, Maxillo-Faciale et Stomatologie
Hôpital Militaire d‟Instruction Mohamed V Rabat
[email protected] - 00212672081869
Introduction : le syndrome de Gorlin ou naevomatose basocellulaire est une maladie
dysembryogénétique autosomique dominante caractérisée par une pénétrance élevée et
une expressivité variable.
Ce cas nous rapporte les principaux critères de ce syndrome.
Observation : patient de 45 ans, admis pour des images kystiques mandibulaires
découvertes fortuitement sur un orthopantomogramme.
L‟examen endobuccal a montré une fistule vestibulaire inférieure.
La TDM Maxillo-Faciale a montré des images ostéolytiques mandibulaires très
étendues avec rupture corticale par endroits.
L‟exérèse des kystes avec examen histologique a posé le diagnostic de
kératokystes.
Un examen clinique complet a été réalisé et qui a objectivé :
- Naevomatose dont l‟examen histologique de deux naevi a objectivé
l‟absence de signes de malignité.
- Hyperkératose plantaire.
- 126 -
- Malformations des doigts.
- Bosse frontale, hypertélorisme….
- Calcifications cérébrales à la radiographie.
Le diagnostic du syndrome de Gorlin a été confirmé.
Discussion : la complexité des signes a conduit à établir 5 critères majeurs :
naevomatose
basocellulaire,
kératokystes
odontogéniques,
hyperkéretose
palmoplantaire, calcifications cérébrales, des anomalies squelettiques, et des signes
mineurs.
Notre patient a présenté plusieurs critères majeurs, le diagnostic du syndrome de Gorlin
a été posé.
Le patient est mis sous surveillance régulière pour dépister une récidive des
kératokystes et surtout une dégénérescence des lésions cutanées, l‟éviction solaire et une
consultation génétique lui ont été proposées avec une enquête familiale.
Le potentiel carcinologique fait la gravité de cette maladie justifiant une surveillance
régulière et prolongée des patients et de leur descendance.
Keywords: Gorlin Syndrome, Nevus Syndrome, Basal Cell
Mots clés : Syndrome De Gorlin, Naevomatose, Basocellulaire
131-P-Ch3
Plasmocytome gingival diffus : à propos d’un cas
A. Hiroual*, N. Mansouri-Hattab, S Aimadeddine, A. Bouaichi, M. Madhar, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
*[email protected] - 00 212 671518409
Introduction : distinct du plasmocytome multiple et du plasmocytome osseux, le
plasmocytome extramédullaire représente moins de 1 % des cancers de la tête et du cou,
et moins de 0,4 % des cancers des voies aérodigestives supérieures. La localisation
gingivale est rare, particulièrement grave lorsqu‟il s‟agit d‟une forme diffuse
rapidement extensive pouvant provoquer une gêne respiratoire.
Observation : patiente de 36 ans, se présentant pour une tuméfaction gingivale
mandibulaire gauche bourgeonnante apparue il y a 2 mois responsable d‟une mobilité
dentaire de 36,37 conduisant à l‟extraction de la 37. La tumeur est ferme, peu
douloureuse et sans adénopathie cervico-faciale.
L‟orthopantomogramme : avulsion non compensée de 14 et 37 et alvéolyse sur l‟espace
d‟extraction de la 37.
la biopsie avec étude immunocyto- chimique conclue a une prolifération plasmocytaire,
le bilan biologique est compatible avec un plasmocytome.
Le bilan d‟extension ne révèle pas d‟autre localisation.
L‟évolution a été marquée par la croissance rapide du volume tumoral responsable
d‟une gène respiratoire.
Discussion : le plasmocytome solitaire est une hémopathie maligne dont le diagnostic
impose l‟imagerie, l‟histologie et la biologie. C‟est l‟histologie qui précise toujours
l‟infiltration plasmocytaire. L‟imagerie (scanner et IRM) a une valeur localisatrice
certaine. La biologie permet d‟écarter un myélome multiple. Le traitement repose sur la
chirurgie associée à la radiothérapie. La radiothérapie complémentaire retarderait
l‟évolution de la maladie vers un myélome multiple
Le pronostic demeure toujours réservé malgré les progrès thérapeutiques.
Keywords:
Mots clés : tumeurs gingivales, plasmocytome, hémopathie
- 127 -
143-P-Ch3
Fibrosarcome de l’os malaire : à propos d’un cas
A. Bouaichi*, S. Baki, F.Slimani, N. Mansouri Hattab, A. Chekkoury Idrissi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00212661543447
Résumé : le fibrosarcome de l‟os zygomatique est une tumeur maligne, extrêmement
rare qui touche l‟adulte jeune.
Le but de notre travail est de rapporter un cas et d‟en discuter les aléas diagnostiques et
thérapeutiques
Observation : les auteurs rapportent le cas d‟un fibrosarcome de l‟os zygomatique
droit chez une patiente de 30 ans, pris en charge depuis le mois de mai 2OO4, révélé
par une tuméfaction de la pommette droite. La TDM a révélé un processus lytique du
corps de l‟os zygomatique. Le traitement chirurgical a consisté en une amputation de
l'os zygomatique avec reconstruction immédiate par greffon osseux d‟origine costale.
5 ans après l‟intervention, l‟examen clinique et l‟imagerie n‟ont pas montré de récidive
ni de métastase avec un résultat morphologique stable et acceptable.
Discussion : le fibrosarcome malaire est une tumeur rare, agressive, peu expressive sur
le plan clinique et qui se révèle par des signes d‟expansion faciale ou de compression
neurosensorielle. les signes cliniques sont parfois trompeurs le cas de notre observation
.L‟imagerie est un examen de fort intérêt pour la présomption diagnostique .Seul
l‟examen anatomo-pathologique permet de confirmer le diagnostic et d‟établir un
pronostic. l‟exerèse carcinologique engendre une perte de substance osseuse pouvant
être réparée immédiatement.
Keywords:
Mots clés : fibrosarcome, reconstruction du malaire, greffe osseuse.
150-P-Ch3
Multiples kystes trichilemmaux ossifiés du cuir chevelu
familiale : à propos d’un cas
d’origine
XA. Mommers1, B. Henault1, M. H. Aubriot ², O. Trost1, G. Malka1, N. Zwetyenga1
Service de chirurgie maxilla-faciale, chirurgie plastique et esthétique, chirurgie de la
main, CHU Dijon, France
Service d‟anatomopathologie, CHU Dijon, France
[email protected] – 03 80 29 37 57
Introduction : le kyste trichilemmal est une tumeur cutanée épithéliale bénigne,
développée aux dépens de l‟appareil pilaire. Cette lésion atteint préférentiellement les
femmes d‟âge mûr. Le cuir chevelu est la localisation la plus fréquente de cette
pathologie. Peu de cas familiaux ont été décrits. Si quelques cas calcifié ont été décrits,
nous n‟en avons trouvés aucun ossifié avec des travées osseuses. Nous présentons un
cas de volumineux kystes trichilemmaux ossifiés du cuir chevelu d‟origine familiale
chez une patiente.
- 128 -
Observation : une patiente de 61 ans a été vue pour de multiples tuméfactions
indurées et indolores du cuir chevelu, évoluant depuis au moins une dizaine d‟années de
manière progressive (fig.1). L‟interrogatoire a révélé que la mère et le fils ont
également eu des lésions similaires au niveau du scalp. A l‟examen, il s‟agissait de
lésions multiples, indurées, indolores, non ulcérées, de taille variable. Une biopsie a
montré qu‟il s‟agissait de kystes trichilemmaux. Le traitement initial a consisté en une
mise à plat élargie du cuir chevelu sous anesthésie générale (fig. 2-4 avec une
reconstruction secondaire par prothèse d‟expansion cutanée (fig. 5). Les suites
opératoires ont été simples et les résultats morphologiques satisfaisants. L‟analyse
anatomopathologique a confirmé le diagnostic (fig. 6-8).
Discussion : les multiples kystes trichilemmaux du scalp peuvent être héréditaires et des
cas ossifiés avec des travées osseuses peuvent exister.
Keywords: Trichilemmal Cyst, Scalp, Hereditary Cyst
Mots clés : Kyste Trichilemmal, Cuir Chevelu, Kyste Héréditaire
152-P-Ch3
Adénopathie de la région parotidienne
adénocarcinome bronchique primitif
révélatrice
d'un
L. Wajzcak, O. Trost, G. Malka, N. Zwetyenga N
Service de chirurgie maxillofaciale, chirurgie plastique et esthetique, chirurgie de la
main
Centre Hospitalier Universitaire Boulevard Faubourg Raines 21000 Dijon
Introduction : les adénopathies sous maxillaires sont classiques dans l'évolution des
processus néoplasiques de la sphère buccale mais beaucoup moins lorsqu'il s'agit d'un
adénocarcinome bronchique et a plus forte raison quand le seul signe d'appel clinique en
faveur de ce cancer est la tuméfaction cervicale d'une adénopathie sous maxillaire.
Observation : une femme de 63 ans a été adressée en consultation de chirurgie maxillofaciale pour une tuméfaction sous angulo-mandibulaire gauche évoluant depuis au
moins trois mois. L‟l‟IRM ne permettait pas de trancher définitivement entre une
adénopathie et une lésion qui se serait développée au dépend de la glande parotide. Il a
donc été réalisé une exérèse de cette lésion dont le résultat anatomo-pathologique a été :
métastase ganglionnaire d'un adénocarcinome tubulo-papilaire d'origine bronchopulmonaire probable.
Discussion : le cas que nous présentons est original pour deux raisons : la première est
que les métastases sous maxillaires d'adénocarcinome bronchique primitifs sont rares.
La deuxième originalité de ce cas est que le premier signe clinique de l'évolution de cet
adénocarcinome a été la tuméfaction cervicale.
Keywords: Bronchoalveolar Adenocarcinoma; Cervical Lymph Node.
Mots clés : Carcinome Bronchioloalveolaire, Adénopathie Cervicale.
- 129 -
Chapitre 4a
Responsable scientifique de la séance : Patrick GOUDOT
Traitement des fractures de la portion dentée
de la mandibule
Vendredi 1er octobre 2010 - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
35-Co-Ch4a
Epidémiologie des fractures de la mandibule traitées au service de
stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de Casablanca
M. Moukram*, A. Oukeroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
C.H.U. de Casablanca, Maroc
*[email protected] - 00 212 (0) 6 71 90 40 45
Introduction : les fractures de la mandibule constituent, par leur fréquence, une part
importante de la traumatologie maxillo-faciale. Les causes sont dominées par les
agressions, les accidents de la voie publique et les chutes. Le but de cette étude est de
déterminer les caractéristiques épidémiologiques des fractures de la mandibule au
service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale.
Matériels et méthodes : il s‟agit d‟une étude rétrospective des fractures de la
mandibule colligées au service de chirurgie maxillo-faciale, durant une période de Mars
2006 à Mars 2010. On a répertorié 344 patients traités au service. Une fiche
d‟exploitation note l‟âge, le sexe du patient, le mécanisme, les modalités de traitements
et le suivi postopératoire pour l‟analyse des données recueillies.
Résultats : parmi les 344 traumatismes maxillo-faciaux, on a enregistré 280 fractures
mandibulaires, soit 81%. 90 % des cas sont de sexe masculin, l‟âge moyen est de 29
ans. Les causes des fractures et les circonstances de survenue sont dominées par les
agressions (49%), suivies des accidents de la voie publiques (36%), les chutes de
hauteur sont représentées dans 15%.
Discussion : les fractures de la mandibule sont fréquentes. Dans notre séries on a
constaté que 81%, des traumatismes maxillo-facial vu dans notre service sont des
fractures de la mandibule. La cause la plus fréquente est représentée par les agressions,
conséquence des problèmes socioéconomiques des pays en voie de développement. La
présence des lésions crâniocerebrale et extra céphalique doit faire intégrer la fracture
mandibulaire dans un contexte de polytraumatise.
Keywords: Epidemiology, Fractures, Mandible
Mots clés : Epidémiologie, Fractures, Mandibule
74-Co-Ch4a
- 130 -
Etude de la prise en charge chirurgicale des fractures de la mandibule
sans blocage maxillo-mandibulaire per-opératoire par arcs.
M. Laurentjoye*, A. Rousseau, M. Barat, G. Ferrand, C. Majoufre-Lefebvre, A. S .
Ricard
Service de Chirurgie Maxillofaciale. Chu Pellegrin. Place Amélie Raba-Léon. 33076
Bordeaux
*[email protected]
Objectif : le but de ce travail est l‟analyse des résultats d‟ostéosynthèse de fractures
mandibulaire sans utilisation d‟arcs pour le blocage maxillo-mandibulaire.
Matériel et méthode : 184 dossiers de patients ont été revus. Nous avons étudié
l‟épidémiologie des fractures mandibulaires, les évaluations clinique et radiologique
avant et après la chirurgie ainsi que le traitement. Le principe était la réduction
anatomique et fonctionnelle en articulé dentaire manuelle. En cas de fracture
condylienne peu déplacée, un blocage maxillo-mandibulaire sur vis était mis en place à
la fin de l‟intervention.
Résultats : au total 315 fractures mandibulaires chez 184 patients ont été revues. 80%
des patients ont bénéficié d‟un traitement chirurgical : 54% chirurgie seule et 26%
chirurgie et blocage maxilo-mandibulaire. Le temps moyen d‟intervention était de 56
min en cas de traitement chirurgical. 0,67% de troubles occlusal ont été retrouvés ainsi
que 0,67% de pseudarthrose et 0,67% de dysfonction tempro-mandibulaire.
Discussion : la réduction manuelle per-opératoire remplace le blocage maxillomandibulaire systématique par arcs dans la prise en charge chirurgicale des fractures de
la mandibule. Le temps opératoire et le risque de complications sont réduits. Les
résultats sont comparables à ceux décrits dans a littérature.
Keywords: Mandibular Fracture, Osteosynthesis, Maxillomandibular Fixation
Mots clés : Fracture Mandibule, Ostéosynthèse, Blocage Maxillo-Mandibulaire
146-Co-Ch4a
Place des Vis IMF dans le traitement de fracture mandibulaire
S. Aimadeddine*, M. Elbouihi, S .Baki, N. Mansouri Hattab, S Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 613712332
Le blocage par vis IMF ; décrit pour la première fois en 1989 ; consiste en un blocage bi
maxillaire par l‟intermédiaire de vis autoforeuse de 10,5 à 12,5 cm mis en place en
transmuqueux .
Le but de notre travail est d‟évaluer l‟apport de cette technique dans les fractures
mandibulaires tout type confondu.
Matériel et méthodes : étude prospective de 79 patients ayants des fractures
mandibulaires et ayant été traités par vis IMF durant la période allant de février 2007 à
Mai 2010 au service de chirurgie maxillo-facial au CHU Mohamed VI de Marrakech.
Résultats : le temps moyen de réalisation est de 12 min ; réalisé sous anesthésie locale
dans 65% des cas ; la durée moyenne du blocage est de 28 jours. Le résultat a été
satisfaisant dans 96% des cas ; des douleurs de l‟ATM ont été notée dans 3% des cas
une limitation de l‟ouverture buccale a été relevée chez 2% des cas.
- 131 -
Discussion : le blocage par vis IMF présente plusieurs avantages : c‟est une technique
simple d‟exécution rapide n‟entrainant pas de
lésion de la muqueuse orale ;
facilement réalisable sous anesthésie locale ;dont l‟ablation est simple , rapide et
indolore.
Elle permet le maintien d‟une bonne hygiène buccale et diminue le risque de
blessures .La réalisation d‟un BIM par la pose de 4 vis IMF sous AG peut être une
alternative à la pose d‟arcs si la bonne indication est posée.
Keywords: Fracture, Mandible, Trauma, Therapy
Mots clés : Fracture, Mandibule, Traumatisme, Traitement
36-Co-Ch4a
Etude rétrospective du traitement des fractures mandibulaires,
expérience du service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de
Casablanca
M. Moukram*, F. Slimani, M. Dassouli, A. Oukeroum, A. Benjelloun, A. ChekkouryIdrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
C.H.U. de Casablanca, Maroc
*[email protected] - 00 212 (0) 6 71 90 40 45
Introduction : le traitement des fractures de la mandibule fait encore l‟objet de
controverse en traumatologie maxillo-faciale, quant au choix de la méthode
thérapeutique. Nous présentons, dans ce travail, notre attitude dans la préférence du
traitement chirurgical par rapport au traitement orthopédique,
Matériel et méthodes : nous rapportons une série de 280 cas de fractures mandibulaires
parmi les traumatismes maxillo-faciaux, colligées au service entre Mars 2006 et Mars
2010. Les malades ont été traités dans un délai variable en moyenne une dizaine de
jours pour le traitement chirurgical, et entre 2 et 6 jours pour le traitement orthopédique,
compte tenue du contexte socioéconomique de notre pays.
Résultats : sur les 280 patients traités, le traitement chirurgical seul a été envisagé dans
236 cas. La méthode orthopédique : Le blocage intermaxillaire a été utilisé dans 9 cas,
les immobilisations maxillo-faciales sont notées dans 20 cas. Le traitement chirurgical
associé au traitement orthopédique a été préconisé dans 15 cas, les voies d‟abord
utilisées sont : la voie vestibulaire, la voie externe ou les deux associées, les résultats
étaient satisfaisants,
Discussion : les fractures isolées de la mandibule représentent les lésions les plus
fréquentes de l‟étage moyen et inférieur de la face. Dans notre série, elles sont le plus
souvent dominées par les agressions, suivies par les AVP. Le traitement chirurgical a
été la méthode la plus utilisée dans notre série, est celle qui a donné des résultats
satisfaisants.
Keywords: Treatment, Fractures, Mandible
Mots clés : Traitement, Fractures, Mandibule
25-Co-Ch4a
Fracture de l’angle mandibulaire et dent de sagesse
K. Riah*, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi.
Service de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale, hôpital 20 Août,
- 132 -
Casablanca, Maroc.
*[email protected] - 00 212 6 60 40 79 09
Les fractures de l'angle mandibulaire sont très fréquentes. Elles surviennent en général à
la suite d‟un traumatisme avec point d'impact direct, les accidents de la voie publique sont
les principales causes suivies des agressions et des accidents de travail.
La présence de la dent de sagesse dans la région angulaire est un facteur favorisant de
survenue des fractures à ce niveau. Les complications infectieuses des fractures sont de
loin plus fréquentes en sa présence. Par ailleurs, la dent de sagesse représente un élément
de stabilité dans la réduction des fractures angulaires. D‟où la problématique de la
conservation de la dent de sagesse lors du traitement de ces fractures.
La dent de sagesse peut être conservée si elle est en place sur l‟arcade et indemne de
foyers infectieux ou bien si elle est complètement incluse et qu‟elle est un facteur de
stabilité pour la réduction de la fracture. Elle devra être extraite si elle est luxée, fracturée
ou infectée, si elle est en cours d‟éruption et enfin si elle pose des problèmes pour la
réduction où l'ostéosynthèse de la fracture..
Keywords: mandibular fracture, extraction, conservation
Mots clés : fracture mandibulaire, dent de sagesse, extraction, conservation.
181-Co-Ch4a
Traitement des fractures mandibulaires linéaires non-comminutives à
l’aide d’une seule plaque AO 2.0 unilock à reconstruction: une
deuxième plaque type "hauban" est-elle toujours nécessaire ?
P. Scolozzi
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Buccale, Département de
Chirurgie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Rue Gabrielle Perret-Gentil 4, 1211
Genève 14
[email protected] - Tél: +41 (0) 22 372 80 02, Fax: +41 (0) 22 372 80 05
Introduction : Le but de cette étude était d‟évaluer prospectivement l‟utilisation d‟une
seule plaque AO 2.0 unilock à reconstruction pour le traitement des fractures
mandibulaires linéaires non-comminutives sans l‟utilisation d‟une deuxième plaque de
type "hauban".
Matériel et méthodes : Nous avons analysé les données cliniques et radiologiques de
45 patients avec 74 fractures (21 fractures uniques, 22 fractures bifocales et 2 fractures
trifocales). Les localisations des fractures étaient les suivantes: symphyse (n=35;
47.3%), branche horizontale (n=15; 20.3%) et angle (n=24; 32.4%). Le mécanisme de
l‟accident, le temps écoulé entre l‟admission à l‟hôpital et l‟intervention chirurgicale,
l‟âge, le sexe, le blocage maxillo-mandibulaire (BMM) et sa durée et l‟approche
chirurgicale ont été répertoriés et étudiés. Les complications post-chirurgicales ont été
classifiées comme : a) mineures si une reprise chirurgicale n‟était pas nécessaire et b)
majeures si une reprise chirurgicale était nécessaire.
Résultats : Tous les patients ont bénéficié d‟une réduction satisfaisante de la fracture
sans complications majeures. Dix patients (22.2%) ont développé des complications
mineures.
Discussion : Cette étude préliminaire a montré que d‟une seule plaque AO 2.0 unilock à
reconstruction pour le traitement de fractures mandibulaires linéaires noncomminutives, a été associée à une guérison osseuse optimale chez tous les patients sans
complications majeures.Keyswords:
Mots clés : Fractures mandibulaires, ostéosynthèse, plaque unilock
- 133 -
41-Co-Ch4a
Les complications des fractures mandibulaires. Expérience du service
de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU de Casablanca
Z. Fahmy*, A. Oukeroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, hôpital 20 aout, CHU de
Casablanca, Maroc
*[email protected] - 00212610605667
Introduction : le traitement des fractures mandibulaires est de plus en plus codifié. Des
complications peuvent survenir prolongeant la durée du traitement, et compromettant
les résultats.
Patients et méthodes : à partir d‟une étude rétrospective étalée sur 4 ans (2006-2010),
nous avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et
évolutives de 280 patients traités pour fractures mandibulaires au service de
stomatologie et de chirurgie maxillo faciale à l‟hôpital 20 aout du CHU de Casablanca.
Nous rapportant les complications survenues chez ces malades.
Résultats : 42 patients ont présenté des complications sur une période moyenne de suivi
de 6 mois.il s‟agissait d‟une ostéite, de 2 cas de désunion muqueuse, de 3 cas de douleur
résiduelle, de 3 cas de dysfonctionnement de l‟articulation temporo-mandibulaire,de 3
cas de limitation de l‟ouverture buccale, de 4 cas de dénudation de matériel
d‟ostéosynthèse, de 7 cas de suppuration, de 9 cas de troubles sensitifs labio-mentonnier
et de 10 cas de troubles de l‟articulé dentaire.
Discussion : les complications des fractures mandibulaires ne sont pas rares. Plusieurs
facteurs y prédisposent notamment le terrain, la nature du traumatisme, l‟hygiène
bucco-dentaire, le délai de prise en charge, l‟insuffisance de contention et la mise en
fonction immédiate. Ces complications peuvent être d‟ordre infectieux, fonctionnel ou
esthétique.
Elles peuvent survenir malgré un traitement approprié. Une prise en charge adéquate à
temps, en collaboration avec un patient sensibilisé permet d‟éviter un grand nombre de
ces complications.
Keywords: Mandibular Fractures, Complications
Mots clés : Fractures Mandibulaires, Complications
Hors thème
Responsable scientifique de la séance : Joël FERRI
Traumatologie
Vendredi 1er octobre 2010 - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
76-Co-Ch4a
- 134 -
Intérêt de l’examen orthoptique clinique et coordimétrique dans la
prise en charge des fractures du plancher de l’orbite. A propos d’une
étude prospective de 47 patients.
A. S. Ricard (1), M. Donadille(1), B. Mortemousque(2), C. Majoufre-Lefebvre (1), F.
Siberchicot (1), M. Laurentjoye (1).
Service de Chirurgie Maxillofaciale. Chu Pellegrin. Place Amélie Raba-Léon. 33076
Bordeaux
Service d‟Ophtalmologie. Chu Pellegrin. Place Amélie Raba-Léon. 33076 Bordeaux
*[email protected]
Introduction : l‟orthoptie a pour objectif d‟analyser la vision binoculaire qui peut être
altérée lors des fractures du plancher de l‟orbite. Le but de cette étude était d‟évaluer
l‟intérêt de l‟examen orthoptique dans la prise en charge de ces fractures.
Matériel et méthode : 47 patients présentant une fracture du plancher de l‟orbite ont été
inclus dans cette étude prospective. Des consultations en orthoptie et chirurgie maxillofaciale étaient systématiquement et régulièrement réalisées. Chaque fois la diplopie et la
motilité étaient étudiées. Un examen coordimétrique selon la technique de Hess-Lees
était systématique.
Résultats : l‟examen coordimétrique post traumatique retrouvait 19% de troubles de la
motilité chez des patients asymptomatiques. On n‟observait plus de diplopie ni de
troubles de la motilité clinique à 1 et 2 mois et le Hess-Lees était normalisé à 2 et 3
mois respectivement pour les patients non-opérés (26) et opérés (21).
Conclusions : l‟examen orthoptique est nécessaire dans la prise en charge des fractures
du plancher de l‟orbite pour diagnostiquer le type de diplopie, les troubles de la motilité
et indiquer un examen coordimétrique en cas de diplopie. Il est indiqué pour tous les
patients entre 5 et 10 jours suivant le traumatisme. En cas de traitement conservateur,
une consultation en orthoptie et chirurgie est nécessaire à 1 mois. En cas de traitement
chirurgical, un contrôle post-opératoire à 15 jours en chirurgie, un examen orthoptique à
2 mois et, un contrôle chirurgical à 6 mois, sont indiqués.
Keywords: Orbital Fractures, Diplopia, Ocular Motility Disorders
Mots clés : Fractures Orbitaires, Diplopie, Troubles De La Motilité Oculaire
59-Co-Ch4a
Intérêt des guides chirurgicaux dans
repositionnement de
l'os zygomatique
les
ostéotomies
de
S*. Galmiche, F. Le Page, J. Yachouh.
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Lapeyronie, 371 avenue du
doyen Gaston Giraud, 34295 Montpellier, France
* [email protected]
00 33 6 85 89 19 82
Introduction : les malpositions post traumatiques de l'os zygomatique posent
le
problème de leur correction chirurgicale. Il est en effet difficile de
positionner l'os
zygomatique dans les trois plans de l'espace après l'ostéotomie
par manque de repères
osseux.
Matériels et méthodes : nous présentons les cas de deux patients victimes d'accident
de la voie publique qui présentaient des séquelles d'une fracture complexe du tiers
moyen. Nous avons procédé à une simulation de l'emplacement idéal de l'os
zygomatique par mirroring informatique de l'os zygomatique controlatéral. A partir de
ces données, nous avons conçu une prothèse permettant de guider les ostéotomies et le
- 135 -
repositionnement de l'os zygomatique.
Résultats : nous avons évalué les résultats selon des critères cliniques et radiologiques
sur le scanner.
Discussion : les simulations chirurgicales sont une aide indispensable pour
le
repositionnement de l'os zygomatique. Elles permettent de mettre en évidence
la
perte de volume osseux qui se produit dans les foyers de fracture. Leur
réalisation
pose le problème de la définition d'un plan de symétrie du squelette
facial. Nous
évaluons la possibilité de confectionner des guides de plus petite
taille et guidant au
mieux le repositionnement osseux.
Keys words : Zygoma, Osteotomy
Mots clés: Os Zygomatique, Ostéotomie
39-Co-Ch4
L’orbite traumatique: épidémiologie, prise en charge thérapeutique,
expérience du service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de
Casablanca
M. Moukram*, A. Oukeroum, F. Slimani, M. Abdane, A. Benjelloun, A. ChekkouryIdrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
C.H.U. de Casablanca, Maroc
*[email protected] - 00 212 (0) 6 71 90 40 45
Introduction : l‟orbite traumatique tient une grande place dans la pratique quotidienne
d‟un service de chirurgie maxillo-faciale. Elle se caractérise par une fréquence élevée,
qui est le plus souvent liée à des traumatismes violents dans le cadre des accidents de la
voie publique, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire. Le but de ce travail est
d‟analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiographiques et
thérapeutiques.
Matériels et méthodes : nous rapportons une étude rétrospective des patients colligées
au service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale de Casablanca, menée entre
Mars2006 et Mars 2010. Les auteurs ont recensé 64 fractures de l‟orbite, traitées au
service. Sur le plan épidémiologique, ont été étudiés le sexe, l‟âge, l‟étiologie et le coté
intéressé par la fracture. L‟attitude thérapeutique a été guidée par l‟examen clinique et
l‟imagerie.
Résultats : dans la majorité des cas, le traumatisme est secondaire à un AVP dans 93%.
L‟âge moyen est de 31 ans. Le délai moyen du traumatisme et la date de l‟opération est
d‟une moyenne de 15 jours compte tenue du contexte du service et de nos patients, 59
patients ont bénéficié d‟une ostéosynthèse, l‟évolution a été favorable dans 71%.
Discussion : l‟orbite traumatique est le plus souvent secondaire à des traumatismes
craniofaciaux. Le traitement fait appel à l‟ostéosynthèse et la pose éventuelle de
biomatériaux d‟interposition au niveau du foyer de fracture en cas de defect osseux, Les
séquelles restent minimes grâce à la prise en charge multidisciplinaire.
Keywords:
Mots clés : orbite, traumatisme, épidémiologie, traitement
22-Co-Ch4a
La voie d'abord caronculaire dans la fracture de la paroi interne de
l’orbite
- 136 -
F. Slimani* 1, R. Hamzy 2, A.Benjelloun 1, K. Zaghloul 2, A. Amraoui 3, A.
Chekkoury-idrissi 1
1 Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale Hôpital 20 Aôut – C.H.U. Ibn
Rochd de Casablanca, Maroc
2 Service d‟ophtalmologie pédiatrique, C.H.U. Ibn Rochd de Casablanca, Maroc
3 Service d‟ophtalmologie adulte, C.H.U. Ibn Rochd de Casablanca, Maroc
* [email protected] - +212 6 63 49 97 36
Introduction : les fractures de la paroi interne de l‟orbite sont rares. Elles se
manifestent par un blocage de l‟adduction, une diplopie horizontale et une énophtalmie.
La reconstruction des fractures déplacées de la paroi interne de l‟orbite devrait être
obligatoire.
Matériel et méthodes : nous rapportons deux cas de fracture de la paroi interne de
l‟orbite traités au service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale du C. H. U. de
Casablanca. Un de ces deux patients a eu un blow-out concomitant du plancher de
l‟orbite. Nous avons réalisé la voie conjonctivale caronculaire chez les deux patients
pour reconstruire la paroi interne de l‟orbite par du biomatériau non résorbable en
polyéthylène poreux après désincarcération du contenu orbitaire. L'incision a été faite
juste en arrière de la caroncule et prolongée dans les conjonctives supérieure et
inférieure dans les fornix. Des greffes; ont pu être insérées pour la reconstruction de la
paroi interne et du plancher de l‟orbite. Aucune complication postopératoire n'a été
retrouvée.
Discussion : les fractures de la paroi interne de l‟orbite sont rares. C'est la présence
d'une incarcération du muscle droit interne avec limitation de l'adduction qui permet
d'évoquer le diagnostic. La tomodensitométrie précise l‟incarcération du muscle droit
interne au sein de la lame papyracée de l‟éthmoïde fracturée confirmée par le test de
Lancaster. Elle recherche par ailleurs une autre fracture associée. Les voies d‟abord de
cette paroi sont multiples. La voie caronculaire permet un excellent accès, sans cicatrice
visible et des suites opératoires légères.
Keywords:
Mots clés : Fracture de l‟orbite, diplopie, énophtalmie.
26-Co-Ch4a
Fracture du plancher de l’orbite type « Blow out pur »
K. Riah*, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi.
Service de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale, hôpital 20 Août,
Casablanca, Maroc.
* [email protected] - 00 212 6 60 40 79 09
Les fractures du plancher de l‟orbite type « Blow out pur» se définissent comme étant un
effondrement localisé du plancher orbitaire sans atteinte de la margelle inférieure,
secondaires le plus souvent à un traumatisme indirect. Elles constituent une urgence
chirurgicale.
Observation : il s‟agit de Mr N.aziz âgé de 28 ans, victime d‟un accident de la voie
publique, présentant une fracture du plancher gauche type « Blow out pur ».l‟examen
avait retrouvé une diplopie avec une limitation de l‟élévation du globe. Il a bénéficié
d‟une intervention chirurgicale pour désincarcération musculaire et mise en place de
medpore. les suites post opératoires ont été simples
Discussion : leur fréquence reste faible, environ 3% des fractures de la région orbitaires,
les accidents de la voie publique sont les principales causes de ces fractures « Blow out »
suivis des agressions et des accidents de travail.
- 137 -
Ces fractures se manifestent cliniquement par une diplopie, un trouble de la mobilité
oculaire, une hypoesthésie du V2 ou une enophtalmie.
La tomodensitométrie faciale permet un diagnostique lésionnel précis.
Lorsqu‟il existe une incarcération musculaire, ce type de fracture représente une
urgence chirurgicale.
Le traitement chirurgical a pour but la restauration des fonctions visuelles et esthétiques.
Il est consiste en la désincarcération du contenu orbitaire souvent hernié et sur
l‟interposition de biomatériau, de cartilage ou d‟os.
Keywords: « Pure Blow out » fracture, emergency, surgical treatment.
Mots clés : fracture “Blow out pur”, urgence, traitement chirurgical
29-Co-Ch4a
Traitement chirurgical des fractures du tiers moyen de la face
A. Mrani*, A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, hôpital 20 Août, Casablanca,
Maroc
* [email protected] - Tel : 00212 6 18 68 12 55
Introduction : la prise en charge des traumatismes crânio-faciaux a bénéficié, au cours
des deux dernières décennies, des progrès de l‟imagerie et du matériel d‟ostéosynthèse.
Les premiers ont permis d‟améliorer le diagnostic lésionnel et de montrer la complexité,
jadis insoupçonnée, des fractures médiofaciales.
L‟amélioration des matériaux d‟ostéosynthèse, leur miniaturisation, leur stabilité et leur
capacité à s‟ostéointégrer ont simplifié les voies d‟abord et limité la durée des
interventions et du blocage intermaxillaire. Nous rapportons à travers ce travail notre
expérience dans le traitement chirurgical des traumatismes du tiers moyen de la face
Observations : il s‟agit de 4 patients qui ont été hospitalisés au service de stomatologie
et de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Casablanca durant la période 2008-2009.
Après bilan radio clinique précis, Tous les cas ont présenté des fractures complexes. Ils
ont bénéficié d‟une approche thérapeutique chirurgicale utilisant une ou la combinaison
de 2 ou plus des méthodes suivantes:
• Ostéosynthèse par mini et/ou microplaques
• Reconstruction par plaque MEDPOR
• Réduction instrumentale au crochet de Ginestet
• Blocage intermaxillaire
• Contention par fil d‟acier
Discussion : les fractures médio faciales peuvent mettre en jeu le pronostic vital et se
compliquer d‟atteinte neurologique, respiratoire, oculaire, olfactive, ou masticatoire.
Ainsi, leur traitement ne doit pas être différé, afin d‟éviter les séquelles fonctionnelles et
esthétiques ; reposant essentiellement sur l‟abord des foyers de fractures et
l‟ostéosynthèse par plaques miniaturisées vissées.
Keywords:
Mots clés : traumatisme, fractures mediofaciales, ostéosynthèse.
15-Co-Ch4a
Séquelles sensitives après fractures du massif facial
M. De Boutray*, E. Maladière, R. Andrianaivo, C. Gas, J. L. Rakotoarimanana, C.
Payrot.
- 138 -
Service de stomatologie et CMF, CH de Perpignan, av. du languedoc, BP 49954, 66046
Perpignan cedex 9; tel: 0468616661
Introduction : les fractures faciales, notamment mandibulaires, zygomatiques et
orbitaires, sont à l‟origine de nombreuses plaintes fonctionnelles à moyen et long terme.
Les hypoesthésies par atteinte du trijumeau sont fréquentes et leur évolution reste
difficile à prévoir.
Notre objectif était d‟étudier ces séquelles sensitives et leur évolution à 3 ans.
Matériel et Méthodes : notre étude incluait les patients hospitalisés au CH de
Perpignan pour fracture d'un territoire de la face (mandibule, zygomatique, plancher de
l‟orbite ou Lefort) entre janvier 2006 et Décembre 2007 et qui se sont présentés en
consultation de réévaluation entre février et mars 2010. Les fractures complexes
associant plusieurs territoires ont été exclues.
Les séquelles trigéminales étaient évaluées via 2 tests sensitifs ( pic-touche et
discrimination épicritique ) et une autoévaluation des répercutions sur la qualité de vie.
Puis une comparaison était faite avec les évaluations cliniques à l‟entrée et en postopératoire immédiat.
Résultats : 46 patients ont été inclus, dont 45,7% de fracture du malaire, 37% de
mandibule, 13% de planchers orbitaires et 4,3% de Lefort. Ils présentaient
respectivement une hypoesthésie initiale dans 71, 82 et 83% des cas et une hypoesthésie
séquellaire dans 24, 53, et 17% des cas.
Les facteurs prédictifs de séquelles sensitives étaient la localisation du foyer de fracture
et son caractère déplacé.
Discussion : l‟atteinte du nerf trijumeau est une complication très fréquente des
fractures faciales. Il en résulte des hypoesthésies dans le territoire correspondant, qui
cependant régressent voire disparaissent dans un grand nombre de cas.
De plus, les patients conservant des séquelles sensitives à long terme n‟apparaissent
finalement que peu gênés par ce déficit dans leur vie quotidienne.
Keywords: Facial Fracture, Trigeminal Hypoesthesia, Sensitive Séquelles
Mots clés : Fracture Faciale, Hypoesthésie Trigéminale, Séquelles Sensitives
46-Co-Ch4a
Intubation sous-mentale
M. Abdane*, F. Slimani, A. Oukerroum A. Benjelloun, A. Chekkoury
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital 20 août,Chu Ibn
Rochd, Casablanca, Maroc
*[email protected] - Tel : 00 212 6 64 86 26 93
Introduction : l'intubation par voie sous-mentale est une variété d'intubation orotrachéale utilisée chez des patients présentant l'association d'une fracture de la base du
crâne ou de la pyramide nasale et des fractures faciales nécessitant un contrôle de
l'articulé dentaire.
Observation : notre observation porte sur une patiente de 46 ans, victime d‟un accident
de la voie publique ayant occasionné un fracas facial avec fracture bifocale de la
mandibule , fractures et disjonction des maxillaires, fracture des 2 planchers orbitaires,
fracture bifocale de l‟arcade zygomatique gauche et fracture multifragmentaire des os
propres du nez avec déviation septale. La prise en charge de ce traumatisme maxillofacial complexe a nécessité la réalisation d‟un blocage inter-maxillaire per-opératoire.
L‟intubation sous-mentale fut réalisée devant la contre-indication de l‟intubation nasotrachéale par le traumatisme nasal.
Discussion : la chirurgie des fractures maxillo-faciales impose le contrôle de l‟articulé
dentaire et donc un champ opératoire libre de toute sonde d‟intubation orotrachéale
- 139 -
voire nasotrachéale en cas de fracture de la base du crâne ou de la pyramide nasale. La
trachéotomie est la technique de référence dans ces cas. Cependant, elle comporte un
risque élevé de complications dont les sténoses trachéales, les fistules trachéales et les
cicatrices disgracieuses. L‟intubation sous-mentale, décrite par Altemir en 1986 , est
une technique simple et de faible rançon cicatricielle qui apparaît comme une alternative
à la trachéotomie chez les patients ne nécessitant pas une intubation de durée supérieure
à 48 heures.
Keywords:
Mots clés : Intubation sous-mentale, trachéotomie
134-Co-Ch4a
L’intubation sous mentale. Etude prospective de 16 cas
M. El Bouihi*, N. Mansouri-Hattab, A. Bouaichi, H. Nejmi, M. Khallouki, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 6 41 04 04 19
Introduction : la gestion des voies aériennes supérieures en traumatologie maxillofaciale pose problème en cas d‟atteinte des trois étages de la face.
Le but de notre travail est d‟évaluer l‟apport de l‟intubation sous mentale comme
alternative à la trachéotomie en traumatologie maxillo-faciale.
Malades et méthodes : étude prospective de 16 cas de fracas de la face traités à l‟unité
chirurgie maxillo-faciale du CHU Mohammed VI de Marrakech sur une période de un
an (avril 2009-avril 2010).
Il a été observé le temps de réalisation de la technique, la douleur spécifique à l‟abord
pelvi-buccal, la gêne fonctionnelle, l‟hématome postopératoire et l‟infection. Le
jugement des patients sur la rançon cicatricielle.
Résultats : le temps moyen de réalisation était de 15minutes, la douleur spécifique
selon l‟échelle EVA était en moyenne de 3/10, il n‟a pas été noté de gêne à l‟élocution
ni cas d‟hématome ou infection postopératoires. La cicatrice a été jugée bonne dans 13
cas.
Discussion : décrite pour la première fois en 1986, l‟intubation sous-mentale offre
l‟avantage de sa simplicité. Elle nécessite une courbe d‟apprentissage qui permet
d‟écourter le temps de réalisation. La douleur postopératoire est maitrisable. La
connaissance parfaite de l‟anatomie de la région permet de créer un passage sans risque
d‟hématome. Le méchage permet de réduire l‟inoculum bactérien et ainsi réduire le
risque infectieux. La présence de la cicatrice de 2cm dans une région de transition entre
zone d‟ombre et de lumière lui permet un camouflage certain.
Keywords:
Mots clés : intubation sous mentale, fracas de la face, ostéosynthèse, trachéotomie
187-Co-Ch4a
Place de l’intubation sous-mentonnière dans les traumatismes maxillofaciaux au CHRU de Lille
F. Nunes 1*, G. Raoul 2,3,4, J. Ferri2,3,4, E. Boufflers 3, B. Tavernier 2,5, E. Wiel 2,6
1. Service de réanimation polyvalente, CH D'ARMENTIERES, ARMENTIERES,
- 140 -
2. Univ. Lille Nord de France, UDSL, PRES, F-59000, Lille, France,
3. Département Universitaire de Chirurgie Maxillofaciale et Stomatologie, Hôpital
Roger Salengro CHULille, F-59000, Lille, France,
4. Unité INSERM U1008, Médicaments et Biomatériaux à Libération Contrôlée, F59000, Lille, France
5. Département d'anesthésie réanimation, CHRU de Lille,
6. UFRH, Pôle de l'urgence, CHRU de Lille, Lille, France
* [email protected]
Introduction : Les traumatismes maxillo-faciaux sont fréquents et touchent une
population jeune. L'intubation naso et orotrachéale est parfois contre-indiquée dans
l'association de fractures impliquant l'articulé dentaire et la région centro-faciale.
Une analyse des fractures des patients pris en charge au CHRU de Lille a été faite afin
d'introduire l'intubation sous-mentonnière qui représente une alternative à la
trachéotomie dans certains cas.
Matériel et méthodes : Une étude rétrospective, monocentrique, menée dans le service
de chirurgie maxillo-faciale du CHRU de Lille, de novembre 2005 à juillet 2009, a
permis d'établir un recueil de données des différentes fractures maxillo-faciales.
L'intubation sous-mentonnière a été secondairement présentée à l'équipe médicochirurgicale selon un protocole. Cette technique permet en effet de prendre en charge
certaines associations de fractures en un seul temps opératoire.
Résultats : 1081 patients ont été répertoriés sur une période de 35 mois avec un total de
1847 fractures, soit un ratio de 1,7 fractures/patient. Une indication théorique
d'intubation sub-mentonnière aurait dû être posée pour 25 des patients. Suite à ce
travail, trois intubations sub-mentonnières ont été réalisées dans le service. Aucune
séquelle n'a été recensée.
Discussion : L'intubation sous-mentonnière est une technique simple, de faible
morbidité permettant de traiter l'association de fractures en un seul temps chirurgical
sans avoir recours à la trachéotomie. Les anesthésistes et chirurgiens du CHRU de Lille
s'inscrivent dans une optimisation des pratiques professionnelles. La trachéotomie de
principe devrait être abandonnée. Son utilisation dans d‟autres circonstances que la
traumatologie est aussi envisageable.
Keywords:
Mots clés : Intubation, sous-mentonnière, traumatismes maxillo-faciaux
130-Co-Ch4a
Limites de l’anesthésie locorégionale « ALR »
maxillo-faciale
en traumatologie
N. Mansouri Hattab*, S. Baki, S. Lahmiti, S Aimadeddine, M. Bouanani, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 673083988
Introduction: l'anesthésie loco-régionale (ALR) garde une place primordiale dans la
prise en charge des urgences faciales traumatiques. Sa simplicité et son efficacité font
d'elle une technique de choix. A travers une série d'urgences faciales traumatiques nous
revoyant l'intérêt et les limites de l'ALR de la face.
Matériel et méthodes: il s'agit d'une étude prospective réalisée du 01/06/2008 au
30/10/2009 dans l'unité de chirurgie maxillo-faciale de Marrakech. L'ALR a été réalisée
par des résidents de chirurgie maxillo-faciale préalablement formés à la réalisation
- 141 -
d'ALR et selon des protocoles pré-établis. Elle a été pratiquée pour des plaies faciales et
pour la réalisation de geste de réduction ou de contention pour des fractures faciales.
Résultats: 1000 patients présentant une plaie faciale et 73 patients ayant une fracture
faciale ont été pris en charge sous ALR. On note une prédominance masculine (sex
ratio=5/1). L'âge moyen de nos patients est de 27ans (±16). 43% des plaies ont été
réparés sous anesthésie locale et 57% par ALR ou par l'association des deux. Les blocs
les plus utilisés pour les plaies faciales sont le bloc supra-orbitaire ± le bloc supratrochléaire (61%), infra-orbitaire (27%) et mentonnier (12%). Parmi les 73 fractures
faciales on dénombre 13 fractures mandibulaires, 33 fractures alvéolo-dentaires et 27
fractures de l'os propre du nez prises en charges par ALR adaptée à la localisation.
Discussion: l‟ALR présente une technique de choix en traumatologie faciale à condition
de bien choisir ses indications et de respecter les limites et contre-indication des
produits utilisés. Les indications de l'ALR de la face aux urgences sont larges et peuvent
s'étendre à toute plaie de topographie adaptée à l'ALR, nécessitant et autorisant une
anesthésie par infiltration, sans critères d'âge ni de nombre de points estimé.
L'utilisation de l'ALR permet de diminuer la quantité du produit d'infiltration et d'offrir
au patient une analgésie postopératoire. Son inconvénient reste la durée d'efficacité
limitée
Keywords:
Mots clés : Traitement d‟urgence, plaie faciale, anesthésie
- 142 -
Chapitre 4b
Responsable scientifique : Jean-Paul MENINGAUD
La reconstruction du maxillaire
Jeudi 30 septembre - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
La reconstruction du maxillaire
121-Co-Ch4b
Vascularisation du maxillaire - étude anatomique et applications
chirurgicales
G. Touré (1), J. P. Méningaud (2), L. Lantiéri (2)
1. Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie Hôpital Villeneuve St Georges
2. Paris 12, Faculté de Médecine - Service de Chirurgie Plastique Reconstructrice et
Esthétique, Groupe Henri Mondor-Albert Chenevier, Assistance Publique Hôpitaux de
Paris, France
Introduction : le maxillaire est une structure cavitaire à parois fines en contact avec les
cavités importantes de la face. La pratique de l‟allotransplantation des tissus composites
au niveau de l‟extrémité céphalique donne un nouvel intérêt à l‟étude de sa
vascularisation. Afin d‟établir les différentes modalités de prélèvement des maxillaires
nous avons réalisé une étude anatomique.
Matériel et méthodes : Llinjection au latex a été effectuée sur 10 hémi-têtes afin
d‟étudier la participation respective de l‟artère maxillaire par ses branches dans la fosse
ptérygo – maxillaire et de l‟artère faciale « artère maxillaire externe » par ses
collatérales ( labiale supérieure et palatine ascendante) .
Résultats : nous avons noté :
les différents modes de distribution de l‟artère maxillaire dans la fosse ptérygopalatine,
le mode de terminaison de l‟artère palatine descendante (nombre et diamètre des
branches)
les variations d‟origine de l‟artère palatine ascendante et l‟existence ou non
d‟anastomose avec les branches de l‟artère palatine descendante
des anastomoses intraosseuses et extraosseuses et des anastomoses entre les artère
maxillaire et faciale.
Discussion : le prélèvement maxillaire et du palais doit être fait sur l‟artère maxillaire ;
cependant l‟artère faciale par ses collatérales est une voie de suppléance. Cette étude a
permis également de préciser :
les modes de division de l‟artère palatine descendante et les types d‟anastomoses
favorisant les complications hémorragiques en implantologie et en chirurgie
orthognathique.
Les formes anatomiques d‟artère faciale défavorable à une suppléance.
- 143 -
Keywords: Anatomy – Vascularization – Maxillary – Transplantation – Facial Artery
Mots clés : Anatomie - Vascularisation - Maxillaire – Transplantation – Artère Faciale
160-Co-Ch4b
Reconstruction du prémaxillaire par distraction. A propos de 3 cas
E. Kaluzinski*, H. Bénateau**, D. Labbé**, M. Mundreuil*
*Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie - CH Louis Pasteur – 50100
Cherbourg
**Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique - CHU Côte de Nacre – 14033
Caen Cedex
E. Kaluzinski - Tel :02 33 78 51 10 - Fax :02 33 78 51 21 - Email : [email protected]
Introduction : la reconstruction du prémaxillaire est connue pour sa difficulté et
nécessite classiquement un apport osseux par greffons ou lambeaux, dont les résultats à
moyen et long terme restent aléatoires et la morbidité lourde. C‟est pourquoi, à la suite
de leur expérience et de leurs résultats en matière de distraction mandibulaire et
maxillaire, les auteurs proposent l‟application du principe de distraction ostéogénique à
la reconstruction du prémaxillaire.
Cas cliniques : trois cas sont présentés : deux hypoplasies du prémaxillaire séquellaires
d‟une fente faciale et d‟une édentation traumatique ancienne et une perte de substance
prémaxillaire post-traumatique balistique. Il s‟agissait respectivement de deux femmes
et un homme, tous adultes. Le dispositif de distraction du prémaxillaire est endobuccal
extramuqueux, personnalisé à chaque patient et réalisé en préopératoire après étude
orthognatique. La technique chirurgicale est une ostéotomie maxillaire segmentaire
classique respectant le périoste palatin, associée à la pose du distracteur.
Résultats : dans les trois cas, avec un recul de 30 à 10 mois, la reconstruction du prémaxillaire par distraction ostéogénique est jugée satisfaisante et stable, à la fois sur le
plan osseux mais aussi des parties molles, montrant en particulier une très bonne
expansion de la fibro-muqueuse palatine et autorisant la réhabilitation dentaire sur
implants endo-osseux ou non.
Discussion : le principe de distraction ostéogénique adapté à la reconstruction du
prémaxillaire montre, dans notre série, de très bons résultats fonctionnels et esthétiques,
ceci grâce à une technique simple et de faible morbidité, et à un matériel de distraction
de conception facile et peu onéreux.
Keywords:
Mots clés : distraction, prémaxillaire, fente, balistique
3-Co-Ch4b
Reconstruction du prémaxillaire par technique de Masquelet modifiée
pour séquelle de fente nasolabiopalatine : revue littérature à propos
d’un cas
M. Meziane*, G. Lebourg, B. Laure, F. Sury, B. Bonin Goga, D. Goga
Service de chirurgie maxillo-faciale, Hopital Trousseau, 37170 , Chambray les Tours,
France
[email protected] - 00 212 665221915
- 144 -
Introduction : La reconstruction du prémaxillaire fait appel classiquement à des
protocoles lourds et complexes, pas toujours réalisables. La possibilité thérapeutique
proposée à partir de ce cas semble être une alternative intéressante.
Cas clinique : Le cas rapporté est celui d‟une femme de 51 ans, multioperée d‟une fente
nasolabiopalatine bilatérale avec ablation du bourgeon médial dans l‟adolescence.
Devant l‟impossibilité de reconstruire par moyens locaux et lambeaux libres, la
technique de Masquelet modifiée a été choisie. Dans un premier temps il a été mis en
place un mainteneur d‟espace par une plaque de reconstruction leibinger ( 2,8mm , 13
trous). Une gouttière thermoformée (inion) a été fixée à la plaque, puis comblée par de
l‟hydroset®. La fermeture a été réalisée sans tension par libération muqueuse élargie. A
j 21, la gouttière et l‟hydroset® ont été déposés, et de l‟os spongieux tassé au préalable
(crête iliaque) a été utilisé pour combler la coque néoformée. A 3mois, le résultat
montre une ostéointégration satisfaisante et un résultat esthétique acceptable.
Discussion : A propos de ce cas, les données de littérature sont discutées permettant de
proposer cette technique simple et rapide comme une potentialité d‟avenir dans ce type
de reconstruction.
Keywords:
Mots clés : reconstruction prémaxillaire, masquelet , fente nasolabiopalatine bilatérale
58-Co-Ch4b
Allotransplantation et reconstruction du maxillaire.
J. P. Meningaud, M. Hivelin, M. D. Benjoar, P. Grimbert, P. Lang, L. Lantieri.
Université du Val de Marne-Paris12, Créteil, F-94000 France, CHU Henri Mondor,
Service de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique, 51 av. du Maréchal de
Lattre de Tassigny, 94010 Créteil cedex
Objectif : les tentatives de suicide par fusil de chasse pose le problème de la
reconstruction concomitante de la mandibule et du maxillaire. Les techniques d‟auto
transfert ostéo-musculo-cutanné sont maintenant bien maitrisées. Pourtant, force est de
constater que dans nombre d‟hypothèses, le résultat n‟est pas à la hauteur des
espérances. Une alternative repose sur les possibilités de l‟allotransplantation. A partir
de 2 cas, cette étude se propose d‟analyser l‟apport de l‟allotransplantation dans la
reconstruction du maxillaire.
Méthode : 2 patients présentant des pertes de substance typiques de tentative de suicide
par fusil de chasse ont bénéficié d‟une allotransplantation en mars et aout 2009
intéressant notamment le maxillaire. Les résultats sont analysés sur le plan de la
cicatrisation, de l‟alimentation, du sevrage de la trachéotomie, de l‟alimentation et de
l‟esthétique.
Résultats : dans les 2 cas, la cicatrisation muqueuse a été obtenue en 15 jours sans
désunion ou souffrance locale. Il n‟y a pas eu ni nécrose osseuse ni perte dentaire à 9 et
14 mois. Les 2 patients on pu être sevré de la trachéotomie. Dans les 2 cas, la phonation
a été considérablement améliorée avant et naturellement après sevrage de la
trachéotomie. Le premier patient a pu être sevré de sa gastrostomie. Le second, qui avait
déjà été sevré, a obtenu un confort alimentaire considérable. Les deux patients on dû
être réopérés pour ablation d‟un excédent cutané cervical. Le second a eu une
ostéotomie mandibulaire dans le même temps pour remise en occlusion. Sur le plan
esthétique, le premier greffon s‟est très bien intégré aussi bien sur le plan de la forme,
de la couleur et de la motricité. Le second a un retard de récupération motrice à droite et
reste plus foncé que le receveur à 9 mois.
Conclusion : l‟allotransplantation risque de devenir la méthode de référence pour les
tentatives de suicide par fusil de chasse intéressant le maxillaire, permettant de réduire
- 145 -
considérablement le nombre d‟étapes de reconstruction et le préjudice final.
Keywords:
Mots clés :
113-Co-Ch4b
Reconstruction pluritissulaire de l’étage moyen de la face par
distraction ostéogénique chez des patients traumatisés balistiques
H. Bénateau1*, D. Labbé1, N. Leprovost1, P. Delcampe2, R . Garmi1, P. Sabin2, J. F.
Compère1
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Caen, 14 033 Caen Cedex, France
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU de Rouen, 76 000 Rouen, France
* [email protected] - 0033 2 31 06 48 15
Introduction : à l‟étage moyen de la face, les pertes de substances sont le plus souvent
pluritissulaires (peau, muscle, muqueuse, os). La distraction ostéogénique permet cette
reconstruction. Après l‟avoir utilisé à l‟étage inférieur, le distracteur DEOS est ici
présenté pour la reconstruction de l‟étage moyen, chez 2 patients traumatisés
balistiques.
Cas cliniques : les 2 patients présentaient des pertes de substances des étages inférieur
et moyen de la face. Suite à leur prise en charge primaire, tous 2 étaient porteurs d‟une
BMR. Après reconstruction de l‟étage inférieur par le DEOS, le même matériel était
utilisé pour une distraction du zygoma, puis pour une distraction maxillaire. D‟autres
gestes chirurgicaux ont été réalisés secondairement (greffes osseuses, lipofilling, pose
d‟implants…). Le recul est de 4 et 5 ans par rapport à la distraction.
Discussion : dans les pertes de substances d‟origine balistique où les cicatrices sont
importantes, la distraction ostéogénique est un procédé intéressant pour la
reconstruction de l‟étage moyen de la face. Même si son but initial est la reconstruction
osseuse, le bénéfice est au moins aussi important sur la reconstruction des parties molles
(peau, gencive, muscle, nerf). Les tissus mous ainsi reconstruits gardent une innervation
sensitive et motrice, améliorant la symétrie faciale lors de la mimique. Les autres
avantages de la technique sont l‟absence de palette cutanée dyschromique, la faible
morbidité de l‟acte opératoire, la courte durée d‟hospitalisation et l‟absence de contreindication liée au statut BMR+.
L‟inconvénient principal est la durée du traitement et l‟encombrement du distracteur
externe, même sur mesure, nous poussant à évoluer vers un système interne.
Keywords: : Osteogenesis Distraction, Maxilla
Mots clés : Distraction Osseuse, Os Maxillaire
188-Co-Ch4b
Reconstruction maxillo-mandibulaire avec un lambeau libre de péroné
B. Laure, F. Sury, D. Goga
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, CHU Trousseau, 37044
Tours cedex, France
Introduction : La reconstruction simultanée du maxillaire et de la mandibule avec un
seul transfert de péroné est inhabituelle en microchirurgie. Les auteurs rapportent et
- 146 -
décrivent la technique chirurgicale d‟une reconstruction osseuse maxillo-mandibulaire
en un seul temps opératoire.
Observation : Un homme de 38 ans a été pris en charge pour un traumatisme balistique
avec délabrement panfacial. Après la prise en charge initiale, la reconstruction osseuse
maxillo-mandibulaire a été réalisée par un seul lambeau libre de péroné.
Discussion : Les déficits maxillaires et mandibulaires concomitants sont rares. Les
traumatismes balistiques et les lésions tumorales en sont les deux principales causes.
Cette méthode originale permet de reconstruire les bases osseuses en un seul temps
opératoire.
Keyswords :
Mots clés :
Chirurgie reconstructrice crânio-maxillo-faciale (malformations
exclues)
Communications hors thème
64-Co-Ch4b
Devenir de l’ossification et aspects cliniques dans les cranioplasties en
hydroxyapatite pour les larges defects craniens.
H. Hardy*1, E. Tollard2, S. Derrey3, P. Delcampe1, J. M. Péron1, P. Fréger3, F. Proust3
Service de chirurgie maxillofaciale, CHRU Charles Nicolle, 76031 Rouen Cedex,
France
Service de neuroradiologie, CHRU Charles Nicolle, 76031 Rouen Cedex, France
Service de neurochirurgie, CHRU Charles Nicolle, 76031 Rouen Cedex, France
* Hubert Hardy - [email protected] - 0033 2 32 88 82 46
Résumé :
Objectifs : la cranioplastie est une préoccupation quotidienne en neurochirurgie, en
particulier dans le cas des craniectomies décompressives. Notre équipe chirurgicale
utilise les implants sur mesure en hydroxyapatite pour defects crâniens larges et/ou
complexes.
Patients et méthode : le but de notre étude était d‟évaluer l‟efficacité de ces prothèses
et la satisfaction des patients. Nous avons étudié huit cas. Chaque patient a décrit sa
satisfaction et sa tolérance de l‟implant et a bénéficié d‟une tomodensitométrie pour
évaluer quantitativement et qualitativement l‟ossification de ces prothèses.
Résultats : quatre patients (50%) étaient très satisfaits du résultat esthétique et quatre
(50%) étaient satisfaits avec la prothèse. Concernant l‟ossification, deux patients (25%)
avaient un score de « 0 », trois d‟entre eux (37.5%) un score de « 1 », un (12.5%) un
score de « 2 », et deux (25%) un score de « 4 ».
Discussion : les implants sur mesure en hydroxyapatite pour les cranioplasties
apparaissent idéales pour leurs bons résultats esthétiques et leur tolérance. C‟est
pourquoi nous les recommandons pour les enfants et dans les cas de defects complexes
tels que la région ptérionale. L‟ossification de la prothèse n‟a pas pu être évaluée
objectivement dans chaque cas.
Keywords: Cranioplasty, Hydroxyapatite, Custom Made Implant, Allograft
Mots clés : Cranioplastie, Hydroxyapatite, Prothèse Sur Mesure, Allogreffe
72-Co-Ch4b
- 147 -
Prise en charge de l’ostéoradionécrose mandibulaire par lambeau
ostéopériosté
G. Dubois*, R. Lopez, F. Boutault, F. Lauwers
Service de chirurgie maxillofaciale et esthétique de la face, CHU Toulouse Purpan,
Place du Dr Baylac – TSA 40031 – 31059 Toulouse cedex 9, France
* [email protected] - 05 61 77 97 75
Introduction : l‟ostéoradionécrose (ORN) mandibulaire est une complication majeure
de la radiothérapie qui peut compromettre le pronostic fonctionnel voire vital du patient.
Sa physiopathologie et les propriétés ostéogéniques du périoste dressent la place d‟un
lambeau libre périosté vascularisé.
Le lambeau ostéopériosté supracondylien médial de fémur est utilisé dans le traitement
des pseudarthroses des os longs, et reste peu ou pas utilisé dans cette indication.
Nous rapportons l‟expérience du CHU de Toulouse à propos de 6 cas.
Observation : une étude anatomique documente en amont de notre expérience clinique
la variabilité des vaisseaux descendants du genou. Six patients atteints d‟ORN
mandibulaire stade 2 ou 3 de Marx ont bénéficié de ce lambeau depuis Juillet 2007. Les
résultats comptent quatre succès dont deux avec production osseuse et développement
d‟un véritable cal osseux et 2 échecs primaires. La place de l‟imagerie vasculaire en
pré-opératoire est discutée.
Discussion : l‟ORN est un effet secondaire souvent catastrophique pour le patient et son
traitement reste un défi en Chirurgie Maxillo-Faciale. La place des lambeaux osseux
revascularisés est de mieux en mieux définie au prix d‟une certaine morbidité. Le
rétablissement de la balance entre résorption et production osseuse par l‟apport d‟un
lambeau ostéopériosté vascularisé est une solution séduisante sur le papier. Notre petite
expérience semble faire état d‟un indication relativement précoce ou interceptive dans
l‟évolution de la maladie. Du fait de sa faible morbidité et du bénéfice potentiellement
attendu, ce lambeau a, selon nous, toute sa place dans l‟arsenal thérapeutique de l‟ORN.
Keywords: : Periosteum, Surgical Flap, Osteoradionecrosis, Mandible.
Mots clés : Périoste, Lambeau, Ostéoradionécrose, Mandibule
- 148 -
73-Co-Ch4b
Etude anatomique préliminaire de la vascularisation d’un lambeau
composite par l’artère faciale.
M. Laurentjoye (1, 2), A. S. Ricard (1), M. Bondaz (1), C. Majoufre-Lefebvre (1), F.
Siberchicot (1), P. Caix (1,2),
Service de Chirurgie Maxillofaciale. Chu Pellegrin. Place Amélie Raba-Léon. 33076
Bordeaux
Laboratoire d‟anatomie médicochirurgicale appliquée. Université Bordeaux 2.
[email protected]
Introduction : l‟objectif de ce travail est d‟évaluer la vascularisation d‟un lambeau
composite facial qui après anastomose chirurgicale des artères faciales.
Materiel et méthode : les possibilités de vascularisation ont été étudiées par
artériographie des artères faciales. Cette étude concernait 3 lambeaux cutanéo-musculoaponévrotiques et 3 lambeaux composites comprenant la mandibule et l‟étage moyen de
la face sur pièces anatomiques. Nous avons en outre analysé 4 artères faciales in vivo.
Résultats : la répartition des branches collatérales de l‟artère faciale était variable.
L‟artère faciale ne vascularisait pas le territoire nasal homolatéral dans 2 cas. Les 2
artères faciales permettent dans 100% des cas la vascularisation du lambeau composite.
In vivo, il existe une balance hémodynamique médiane entre les 2 artères faciales.
Conclusion : l‟anastomose chirurgicale des 2 artères faciales semble théoriquement
suffisante pour assurer la vascularisation d‟un lambeau composite de face en recréant un
équilibre physiologique vasculaire. L‟anastomose d‟une seule artère faciale risquerait
d‟être insuffisante en cas d‟artère faciale faible. La vascularisation profonde des
structures osseuse est assurée par les anastomoses entre le système facial et le système
maxillaire. Les ostéotomies doivent préserver les foramens mentonniers, infra-orbitaires
et zygomatiques .La réalisation d‟une imagerie pourrait être proposé avant le
prélèvement en cas d‟anastomose d‟une seule artère faciale.
Keywords: Anatomy, Face, Arteries, Face Transplantation
Mots clés : Anatomie, Face, Artères, Transplantation Faciale
149-Co-Ch4b
Lambeau antébrachial radial composite dans la reconstruction
mandibulaire et reconstruction du site par biomatériau
L. A. See, A. Duvernay, M. Roche, R. Cherif, O. Trost, G. Malka, N. Zwetyenga.
Service de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et esthétique, chirurgie de la
main, CHU Dijon, France
* [email protected]
Introduction : dans les reconstructions des cancers de la cavité buccale nécessitant un
apport osseux, le lambeau antébrachial radial composite est peu proposé. A travers une
note technique, nous en détaillons les avantages et les inconvénients dans les
reconstructions des pertes de substance osseuse et des parties molles de la cavité de la
partie inférieure de la face.
Technique opératoire : la levée du lambeau a commencé comme dans la technique
classique. Ensuite, une dissection péri-radiale et une ostéotomie marginale de cet os ont
été effectuées. La levée s‟est poursuivie par une dissection disto-proximale, suivant le
pédicule. Le modelage du lambeau (ostéotomies, ostéosynthèse par plaque) a été fait
celui-ci non sevré.
- 149 -
Le site donneur a été comblé par du biomatériau associé à du greffon spongieux
d‟origine iliaque enchâssés dans une plaque de titane. Le membre est ensuite
immobilisé par une attelle. La durée moyenne de la levée du lambeau a été 60 minutes.
Avantages : ce type de lambeau est moins sujet à l‟athérosclérose et est fiable. De plus,
il permet la couverture de presque toutes les pertes de substance, y compris des parties
molles des cancers de la cavité buccale nécessitant une résection composite et la qualité
des tissus mous prélevés est supérieure à celle d‟autres types de lambeaux (trapèze ou
fibula).
Enfin, la longueur du pédicule permet des anastomoses controlatérales en cas
d‟adénopathie(s) homolatérale(s) nécessitant un sacrifice des vaisseaux cervicaux. Cela
n‟est pas possible avec les autres lambeaux libres.
Inconvénients : il existe un risque accru de fracture secondaire du radius, remédié par
la reconstruction du site donneur. D‟autre part, la baguette osseuse est souvent plus fine
que celle du lambeau de fibula.
Ce lambeau devrait trouver une pratique plus large en reconstruction maxillo-faciale.
Keywords: Surgical Flap; Head And Neck Neoplasms; Microsurgery; Post Operative
Radius Fracture; Bone Substitute.
Mots clés : Lambeau ; Cancers Cervico-Faciaux; Micro-Chirurgie ; Fracture Du Radius
Post-Opératoire ; Substitut Osseux
114-Co-Ch4b
Reconstruction mandibulaire par fibula et réanimation labiale par
myoplastie d’allongement du temporal en un temps opératoire
H. Bénateau*, D. Labbé, L. Ory, M. Mundreuil, E. Soubeyrand, M. R. Guillou-Jamard,
J. F. Compère
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU côte de nacre, 14033 Caen
Cedex, France
* [email protected] - 0033 2 31 06 48 15
Introduction : le but de cette communication est de montrer la faisabilité de
l‟association reconstruction mandibulaire par lambeau libre de fibula et réanimation
labiale par myoplastie d‟allongement du muscle temporal dans le même temps
opératoire. Les indications sont rares.
Cas cliniques : les auteurs présentent 2 cas cliniques avec des reculs allant de 4 ans à 8
mois.
Résultats : les 2 interventions se sont déroulées sans problème. Aucune patiente n‟a été
trachéotomisée. Les durées d‟intervention étaient de 8 et 9 heures. L‟articulé dentaire
est bon dans les 2 cas. L‟amplitude de contraction du tendon du muscle temporal
transféré est moins importante pour le premier cas, lié à l‟antécédent de radiothérapie et
à la fonte du corps adipeux buccal.
- 150 -
Discussion : l‟histoire de la chirurgie montre une évolution vers le tout en un temps :
chirurgie carcinologique et reconstruction par un ou plusieurs lambeaux libres,
chéilorhinoplastie dans les fentes labiales bilatérales….). Dans les 2 cas présentés, la
reconstruction mandibulaire par lambeau libre de fibula a été effectuée dans le même
temps que la myoplastie d‟allongement du muscle temporal. La succession des temps a
été la suivante : préparation du site receveur mandibulaire et recherche des vaiseaux en
cervical, puis myoplastie du temporal et prélèvement de la fibula, puis temps
microvasculaire et reconstruction mandibulaire. Les résultats présentés doivent inciter
les autres opérateurs à associer ces 2 gestes en cas d‟indication équivalente.
Keywords: Fibula, Facial Paralysis, Temporal Muscle, Surgery
Mots clés : Fibula, Paralysie Faciale, Muscle Temporal, Chirurgie
138-Co-Ch4b
Les pertes de substance apexo-collumelaire
A. Bouaichi*, N. Mansouri-hattab, S. Lahmiti, A. Hiroual, S. Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00212661543447
Introduction : la région apexo collumelaire est une sous unité esthétique nasale
authentique de situation difficilement camouflable, dont les pertes de substances
constituent un défi chirurgical pour le praticien. L‟objectif de ce travail : rapporter notre
expérience et proposer notre choix technique se résumant à la réserve frontale
Matériels et méthodes : nous présentons le cas de 25 patients, dont l‟âge moyen était
de 49 ans présentant une perte de substance apexo-collumelaire transfixiante
consécutives essentiellement à une origine tumorale, traumatique et malformative, les
patients ont bénéficié d‟une reconstruction nasale par mobilisation de lambeaux
frontaux armés en respectant les sous unités esthétiques nasales décrites par Burget
Résultats : le lambeau frontal a assuré la couverture des pertes de substances. Les
résultats obtenus ont été qualifiés satisfaisant par nos patients sans complication
hormis un cas de nécrose limitée chez une toxicomane.
Discussion : le lambeau frontal représente une excellente réserve tissulaire pour la
réparation des pertes de substances nasales grâce à ses qualités vasculaire tissulaire et sa
simplicité de réalisation technique. Son efficacité décrite par plusieurs auteurs a été
largement constatée lors de notre étude .L‟absence de complications et la haute qualité
plastique de ses résultats morphologiques légitime son utilisation malgré la nécessité
d‟un deuxième temps du sevrage et de retouche essentielle pour parfaire les résultats.
Des alternatives existent et seront discutées
Keywords: Reconstructive Surgery, Nose, Flap
Mots clés : Chirurgie Reconstructrice, Lambeau, Nez.
16-Co-Ch4b
Our experience in mandible
stereolithographic lodels process
free
flap
reconstruction
with
P. Martínez Seijas, J. A. Arruti-González, J. Martín-Rodríguez, F. Esnal-Leal, J. RadCarrera, L. Díaz-Galvis, G. Díaz-Basterra.
- 151 -
Oral and Maxillofacial Surgery Department. Hospital Donostia. San Sebastián. SPAIN
Objectives : we present the medical application of stereolithographyc (SLTG)
anatomical models to enhance diagnosis, treatment plans and surgical simulation for
orofacial free flaps reconstruction surgery. Our experience in Mandible free flap
reconstruction with stereolithographic models process.
Material and methods : we discuss their use to facilitate individualization and better
results reconstructive microvascular free flap surgery (fibular appropriate osteotomies
and 3-D mandible location) and placement of osteosyntesis plate.
Discussion : we present this procedure (immediately or deferred reconstruction,
mandible and jaw position) and its results 2007-2010.
Conclusions : SLTG Models are useful in maxilla and mandible reconstruction. They
improve diagnostic, surgery planning as a guide to plate adaptation.
In microvascular free flap surgery, we can recreate the shape, size and configuration of
the bone graft previous to the surgery.
They decrease operating time to performed osteotomies, bending plate and plate
adaptation.
Keywords: Biomodel, Stereolithografic Model, Free Flap, Mandible, Peroneus Free
Flap
50-Co-Ch4b
Evaluation objective fonctionnelle du lambeau antérolatéral de cuisse
dans la reconstruction pelvilinguale: à propos d’un cas.
C. Dissaux*1, F. Guilleré2, P. Schultz2, S. Riehm3, A. Wilk1, F. Bodin1
[1]
Service de chirurgie maxillo-faciale, plastique, esthétique et reconstructrice, CHU
Strasbourg, 1 place de l'hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg Cedex, France
[2]
Service d‟oto-rhino-laryngologie, CHU Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, avenue
Molière, 67098 Strasbourg Cedex, France
[3]
service de radiologie, CHU Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, avenue Molière,
67098 Strasbourg Cedex, France
* [email protected] - 00 33 6 86 64 73 13
Introduction : actuellement, la reconstruction par lambeaux libres des pertes de
substances pelvilinguales secondaires à la chirurgie carcinologique est devenue le
traitement de référence. Elle a pour but de rétablir les fonctions de phonation et
déglutition. Récemment, le lambeau antérolatéral de cuisse a été proposé comme
alternative au lambeau ante-brachial radial. Une analyse objective de la déglutition et
de la phonation reste cependant nécessaire afin de conforter les bons résultats
fonctionnels de ce lambeau rapportés dans la littérature.
Observation : à Strasbourg, la première reconstruction des 2/3 antérieurs de la langue
mobile par lambeau antérolatéral de cuisse a été évaluée sur le plan fonctionnel à 3 mois
post-opératoires. L‟évaluation classique de la déglutition et de la phonation, réalisée par
nasofibroscopie, vidéofluoroscopie et enregistrement audio, a été complétée par une
ciné-IRM de déglutition et de phonation et par une analyse acoustique du signal de
parole. Le lambeau antérolatéral de cuisse a montré d‟excellents résultats fonctionnels :
la prononciation distincte de phonèmes occlusifs antérieurs et postérieurs est rendue
possible par une élévation globale de la langue venant en contact avec le palais. En
déglutition, le défaut de propulsion est compensé par un mouvement lingual postéroantérieur.
Discussion : notre protocole d‟évaluation fonctionnelle a permis dans ce cas de
reconstruction par lambeau antérolatéral de cuisse d‟objectiver les bons résultats
- 152 -
fonctionnels décrits dans la littérature et de les comparer à ceux obtenus avec d‟autres
lambeaux. La ciné-IRM est une véritable innovation pour objectiver les résultats de ces
techniques reconstructives, comprendre les mécanismes de compensation développés
par le patient et ainsi compléter les données de la vidéofluoroscopie.
Keywords: Surgical Flap, Reconstructive Surgical Procedures, Magnetic Resonance
Imaging-Cine, Speech Production Measurement.
Mots clés : Lambeau, Techniques Chirurgicales Reconstructives, Ciné-IRM, Mesure De
La Phonation.
Posters du chapitre 4 :
5-P-Ch4
La Dacryocystorhinostomie endonasale sous guidage endoscopique
T. Labiad*, F. Slimani, R. Hamzy**, A. Benjelloun, M. El Belhajji**, Zaghloul**, A.
Chekkoury-Idrissi
* Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale.
**Service d‟ophtalmologie pédiatrique. Hôpital 20 août – C.H.U. Ibn Rochd de
Casablanca
[email protected]
Introduction : La dacryocystorhinostomie (DCR) endonasale sous guidage
endoscopique est une des solutions thérapeutiques mini-invasives des obstructions
basses des voies lacrymales. Elle présente un regain d‟intérêt grâce à l‟instrumentation
et aux moyens optiques modernes.
Matériel et méthodes : Les auteurs rapportent les résultats obtenus après des
interventions de DCR endonasale sous guidage endoscopique, dans le service de
stomatologie et chirurgie maxillo-faciale de l‟hôpital 20 août – C.H.U. de Casablanca
Discussion : La dacryocystorhinostomie (DCR) est l‟intervention de choix dans les
obstructions lacrymales dont le siège se situe entre le sac lacrymal et l‟orifice inférieur
du canal lacrymo-nasal. Ces sténoses, relativement fréquentes, se manifestent par une
épiphora, des épisodes aigus de dacryocystites et un état de dacryocystite chronique. La
DCR endonasale est une technique largement évaluée et elle s‟est simplifiée au cours
des années. Cette technique permet une visualisation directe d‟éventuelles anomalies
anatomiques nasales, pouvant déterminer l‟échec de la chirurgie conventionnelle. La
transillumination du sac lacrymal facilite le repérage du champ lacrymal et permet de
réaliser une stomie d‟avant en arrière sans aucune difficulté. La DCR endonasale se
justifie en première intention dans le traitement de l‟obstruction basse des voies
lacrymales par : son caractère fonctionnel, sa rapidité d‟exécution, ses taux de succès.
Conclusion : la transillumination préopératoire du sac lacrymal permet la réalisation de
la stomie suivie de la mise en place d‟une sonde bicanaliculaire de silicone assurant
ainsi la perméabilité et garantissant une parfaite cicatrisation muqueuse. Certains
auteurs la recommandent en première intention.
Keywords: Dacryocystorhinostomy, Peroparative Transillumination, Lacrimal Stenosis
Mots clés : DCR, Endoscopie, Transillumination Préopératoire, Sténose Du Sac
Lacrymal.
9-P-Ch4
- 153 -
Rhinopoïéses, techniques et indications
Moumine M, Abouchadi A, Choumi F, Lakouichmi M, Nassih M, Rzin A
Service de stomatologie chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique
Hôpital militaire d‟instruction Mohammed V Rabat
Introduction : le but d‟une rhinopoïéses est la restauration la plus naturelle possible en
remplaçant chaque tissu par son meilleur équivalent.
Matériel et méthodes : nous rapportons les patients traités au service entre 1999 et
2008 pour perte de substance nasale ; les différents aspects épidémiologiques, cliniques
et les procédés de réparation.
Résultats : 159 patients avaient bénéficié de rhinopoïése, l‟âge moyen était 51 ans, le
sexe ratio : 2 ; L‟étiologie était tumorale dans 83,2% des cas et traumatique dans 16,8%
des cas.
La reconstruction était faite par suture directe 10%, cicatrisation dirigée 4%, greffe de
peau 10%, lambeau glabellaire 10%, lambeau d‟avancement en U 6%, lambeau de
transposition en LLL 4%, lambeau naso-génien 25%, lambeau d‟avancement jugal 7%,
lambeau frontal 12%, lambeau scalpant un patient, l‟association lambeau nasogenien et
frontal 6%.
Discussion : l‟âge moyen de notre série est de 51 ans ; relativement jeune par rapport
aux séries de l‟hôpital saint louis de Paris et du CHU de Grenoble ; La prédominance
masculine s‟explique par le milieu militaire.
Le choix du procédé de réparation a été dicté par la localisation, l‟étendu de la perte de
substance ainsi que le terrain ; L‟association de 2 lambeaux a été préconisée pour des
pertes de substances pluritissulaires.
Les résultats fonctionnels ont été satisfaisants ;pour les résultats esthétiques les
lambeaux locaux sont supérieurs aux locorégionaux.
Keywords:
Mots clés : Rhinopoïése, épidémiologie, techniques
12-P-Ch4
La réparation des pertes de substance par lambeau pédiculé du grand
pectoral en chirurgie Maxillo-faciale du CHU de Treichville
Assouan C*, Konan E, Millogo M, Anzouan K, Nguessan N, Diomandé A, Assa A.
Servive de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie CHU de Treichville ABIDJAN
CÔTE D‟IVOIRE
[email protected] - 0022505603019
Introduction : les pertes de substance maxillofaciales sont consécutives à diverses
lésions. Elles ont des repercussions aux plans fonctionnel, psychologique et social
losrqu‟elles ne sont pas correctement prise en charge.
L‟objectif de ce travail est de montrer l‟intérêt du lambeau du grand pectoral dans la
réparation des pertes de substance maxillo-faciales.
Matériel et méthode : c‟est une étude rétrospective menée dans le service de chirurgie
maxillo-faciale et stomatologie du CHU de Treichville sur une période de 10 ans entre
2001 et 2010. Durant la période de l‟étude, nous avons colligé 8 cas de perte de
substance ayant bénéficié d‟une réparation par lambeau de grand pectoral.
Résultats : la moyenne d‟âge était de 38 ans, avec des extrêmes de 7 et 65 ans.
L‟échantillon était à majorité masculine, avec un sex ratio à 7 hommes pour une femme.
Trois principales étiologies ont été retrouvées : les tumeurs malignes (5 cas), les
- 154 -
infections (2 cas) et les traumatismes (1 cas). Des complications ont été retrouvées en
post opératoire, à type d‟hématome, de suppuration, de lâchage ou de nécrose partielle
du lambeau. Les résultats fonctionnel et esthétique ont été satisfaisants dans l‟ensemble.
Discussion : la principale indication du lambeau du grand pectoral dans cette étude
réside dans les réparations des pertes de substance consécutives à la chirurgie
carcinologique. Le lambeau de grand pectoral a un avantage carcinologique, car situé à
distance de la zone envahie et donc compatible avec un curage ganglionnaire étendu.
Keywords:
Mots clés : lambeau, grand pectoral, perte de substance, face
17-P-Ch4
Our experience in formation and consolidation of an oral and
maxillofacial microsurgery unit
P. Martínez Seijas, J. Martín-Rodríguez, J. A. Arruti-González, F. Esnal-Leal, J. RadCarrera, L. Díaz-Galvis, G. Díaz-Basterra.
Oral and Maxillofacial Surgery Department. Hospital Donostia. San Sebastián. SPAIN
Objectives : we present the growth (2003-2006) and consolidation (2007-2010) period
of our microsurgery reconstruction unit established in Hospital Donostia of San
Sebastian (Spain). This unit conducts reconstructive surgical procedures requiring free
flaps.
Material and methods : oral and Maxillofacial Surgery Department staff: period 20032006 (Head of Department and four oral and maxillofacial surgeons. Three surgeons
perform microsurgical techniques and all perform ablative and free flap dissection) and
period 2007-2010 (Head of Department and six oral and maxillofacial surgeons. Three
surgeons perform microsurgical techniques, two junior in microsurgical techniques and
all perform ablative and free flap dissection).
Bibliographical search on surgical techniques, free flap dissection, microsurgical
techniques, microsurgical lab, anesthesia and free flaps books. The microsurgical skills
were first mastered in the lab. The microsurgical lab has a dual role for residents and
specialized surgeons: develop and training in microsurgical skills. We realize practical
raising free flap on cadaver: classics flaps and perforator flaps.
We assisted in order a microsurgical reconstructive center in order to learn patient
management and logistics. Preparatory tests: Allen test for radial fasciocutaneus and CT
angiography. Stererolitographic models as a reference for jaw reconstruction.
We use surgical microscope, loupes, microsurgical instruments and post-anesthesia care
unit.
Discussion : we analyzed our results in two periods: initial and consolidation
Results : The development of microsurgery enabled the implementation on head and
neck free flaps reconstruction.
Free flaps commonly used are: fibular osteocutaneus, radial fasciocutaneus, latissimus
dorsi and ALT.
Keywords: free flap reconstruction, head and neck cancer, sterolithographic model,
microsurgical lab.
19-P-Ch4
Immediate postoperative Nursing Care of Oral and Maxillofacial freeflap reconstruction patients
- 155 -
P. Martínez Seijas, M. Zenagui, J. Martín-Rodríguez, C. Igea, J. A. Arruti-González, F.
Esnal-Leal, J. Rad-Carrera, L. Díaz-Galvis, G. Díaz-Basterra.
Oral and Maxillofacial Surgery Department. Hospital Donostia. San Sebastián. SPAIN
Introduction : free-flap reconstruction in Oral and Maxillofacial Surgery is an
extremely complex procedure in which many material and human resources are needed
and used for its success. Therefore, the unified and specialized postoperative nursing
care becomes especially important for the survival of the free-flap.
Objectives : to give actuation guidelines for the immediate postoperative Nursing Care
of the patient in order to assure correct monitoring and management of the free-flap;
improve nursing valuation of the free-flap reconstruction patient and hence, increase the
early detection of potential complications.
Nursing Care:
Temperature: - Avoid local warmth and avoid local coldness.
Position:
- Raise bed headboard 30º-45º.
- Keep the head in a neutral position.
Observation: - Color.
- Swelling.
- Capillary filling.
- Free-flap skin temperature.
Other care tips:-Avoid drain displacements, avoid blood pressure fluctuations, follow
prescript thrombosis prophylaxis. Avoid sudden pressure changes.
Watching up complications: Venous thrombosis. Arterial ischemia. Hematoma and
infection.
Discussion : the above mentioned parameters must be evaluated and recorded:
At patient arrival to the Post Anaesthetic Care Unit.
Once every shift.
After risks: Compression
Sudden blood pressure changes
High Pmax on the ventilator
Valsalva maneuvers
Patient mobilization
Conclusion : this way Nurses, who really are at patient‟s bedside, can collaborate with
the medical team, take part on the monitoring of the free-flap, and early detect the
complications, always caring for the patient.
Keywords: Free flap management, nursing care, free flap reconstruction, complications,
prevention.
30-P-Ch4
Reconstruction nasale par lambeau frontal : à propos de 15 cas.
A. Mrani*, A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, Hôpital 20 Août, CHU de
Casablanca, Maroc
* [email protected] - 00 212 6 18 68 12 55
Introduction : les pertes de substance nasales sont le plus souvent secondaires à une
chirurgie d‟exérèse tumorale. Leur reconstruction est difficile, vu que dans notre
contexte, les patients porteurs de tumeurs de la pyramide nasale consultent à un stade
avancé. Nous rapportons notre expérience dans la reconstruction nasale par lambeau
frontal.
- 156 -
Matériel et méthodes : quinze patients ont été inclus entre 2005 et 2009, colligés au
service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale de Casablanca. Une fiche
d‟exploitation précisant l‟âge, le sexe, l‟étiologie de la perte de substance, la
localisation, le traitement et le suivi postopératoire, a été établie.
Résultats : 66% des patients récents étaient de sexe masculin. L‟âge moyen était de 60
ans. L‟origine tumorale de la perte de substance était dominée par les carcinomes basocellulaires (80%). La localisation la plus fréquente était la face latérale du nez (53%). Le
suivi post opératoire était de 6 mois pour le dernier cas. Le résultat esthétique final était
satisfaisant pour 13 des 15 cas.
Discussion : la coloration, la texture, l‟épaisseur et la souplesse, font des téguments
frontaux une zone donneuse privilégiée pour la reconstruction nasale, dès que l‟étendue
de la perte de substance dépasse les possibilités des lambeaux locaux. Ainsi, le lambeau
frontal peut être employé dans toutes les situations, de la reconstruction de la pointe du
nez à la reconstruction nasale totale (faisant appel à la prothèse d‟expansion et la
chirurgie en deux temps : exérèse puis reconstruction).
Keywords: Reconstructive Surgical, Nose Neoplasms, Tissue Expansion
Mots clés : Reconstruction Chirurgicale, Tumeurs Nasales, Expansion Tissulaire
37-P-Ch4
Reconstruction des pertes de substances de la lèvre inférieure par des
lambeaux locaux. Expérience du service de stomatologie et de
chirurgie maxillo-faciale de Casablanca.
M. Moukram*, F. Slimani, A. Oukeroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale, Hôpital du 20 Août
C.H.U. de Casablanca. Maroc
*[email protected] - 00 212 (0) 6 71 90 40 45
Introduction : la reconstruction des pertes de substances de la lèvre inférieure a pour
but de restaurer non seulement l‟esthétique du visage, mais également, la fonction de
la parole, de la mimique et de la continence labiale lors de l‟alimentation, Les pertes de
substances sont le plus souvent secondaires à une chirurgie d‟exérèse tumorale
carcinologique. Leur reconstruction obéit à des règles de base nécessitant une
connaissance parfaite de l‟anatomie et des différentes techniques de lambeaux.
Matériel et méthodes : à travers une étude rétrospective portant sur la reconstruction
des pertes de substances de la lèvre inférieure, nous rapportons 29 observations
colligées au service de stomatologie et chirurgie maxillo- faciale du CHU de Casablanca
sur une période de cinq ans entre janvier 2005 et janvier 2010. Nous avons évalué les
indications, les principes thérapeutiques et les résultats de différents types de lambeaux
utilisés. Les données sont recueillies à partir de l‟étude des dossiers médicaux.
Résultats : tout les cas étaient secondaires à l‟exérèse de tumeurs malignes. La prise en
charge nécessitait l‟utilisation de lambeaux locaux chez tout les patients quelle que soit
les dimensions de la perte de substance de la lèvre inférieure. Cinq patients ont présenté
une microstomie et qui ont bénéficié d‟une reprise chirurgicale.
Discussion : d‟après une revue de littérature des pertes de substances de la lèvre
inférieure, les principaux lambeaux utilisés sont des lambeaux d‟avancement, les
lambeaux de transposition nasogéniens ou bien, les lambeaux de rotation péribuccaux.
Selon notre expérience les lambeaux de rotations sont de pratique quotidienne et qui ont
donné peu de microstomie.
Keywords: Lip, Cancer, Reconstructive Surgical, Flap
Mots clés : Lèvre, Cancer, Reconstruction, Lambeaux
- 157 -
42-P-Ch4
Reconstruction des pertes de substance palpébrales post tumorales
M. Belhallaj*, A. Oukerroum, F. Slimani, A. Benjelloun, A. Chekkoury Idrissi
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale de l‟hôpital du 20 Août du CHU
Ibn Rochd de Casablanca, Maroc
*[email protected] - 0021268484692
Introduction : la reconstruction des pertes de substance palpébrales (PDS) doit
idéalement s‟attacher à restituer l‟ensemble des particularités morphologiques et
structurales des paupières, pour obtenir les meilleurs résultats fonctionnels et
esthétiques possibles.
Patients et méthode : notre étude est rétrospective concernant 18 cas de reconstruction
des PDS palpébrales colligés au service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo
Faciale du CHU de Casablanca entre janvier 2003 et Mars 2010.
Résultats : les PDS palpébrales ont représenté entre le quart et les trois quarts de la
longueur palpébrale. Elles ont été principalement d‟origine tumorale maligne;
carcinome basoocellulaire (72,2%), spinocellulaire (22,2%), mélanome (5,5%). La
paupière inférieure a été atteinte (61%), la paupière supérieure (11%), le canthus interne
(22,2%) et le canthus externe (5,5%). Leur prise en charge a nécessité dans la majorité
des cas l‟utilisation d‟un lambeau de Mustardé (66,6%), une greffe de peau totale
(16,5%) et lambeau tarsoconjonctival (11%) . Les résultats fonctionnels et esthétiques
ont été satisfaisants dans 89% des cas.
Discussion : certaines techniques sont spécifiques à la reconstruction palpébrale
supérieure ou inférieure, alors que d‟autres sont utilisables pour les deux paupières.
L‟utilisation de greffes chondromuqueuses nasales ou fibromuqueuses palatines, permet
d‟apporter au contact du globe oculaire une surface muqueuse, mais dépourvue des
sécrétions conjonctivales. Le procédé d‟Esser-Mustardé et le procédé de Cutler et
Beard, nécessitent une occlusion palpébrale pendant plusieurs semaines et un second
temps opératoire pour sevrer le lambeau. Le lambeau de Tenzel ne permet de
reconstruire que des PDS limitées, inférieures à la moitié de la longueur palpébrale.
Keywords: Reconstruction, Eyelid, Defect, Palpebral tumor
Mots clés : Reconstruction, Paupière, Perte de substance, Tumeur palpébrale
54-P-Ch4
Reconstruction des grandes pertes de substances latérales de la face
d’origine tumorale. Expérience du service de stomatologie et chirurgie
maxillo-faciale du CHU de Casablanca
M. Moukram, A. Benjelloun, A. Eladaoui, A. Hannouni, M. Naji, F. Slimani, A. I.
Chekkoury
Service de stomatologie et chirurgie maxillo faciale CHU IBNOU Rochd Casablanca
[email protected] Tel : +212661099595
Introduction: les pertes de substances latérales de la face sont fréquentes dans notre
contexte. Elles sont le plus souvent secondaires à l‟exerèse de tumeurs malignes des
régions temporale, parotidienne et latéro-jugale . Leur reconstruction est délicate car
soumise à des impératifs liés à leurs particularités fonctionnelles et cosmétiques. Il
- 158 -
existe de nombreux procédés de reconstruction des pertes de substance latérales de la
face en fonction de la taille et de la profondeur de l‟exerèse lésionnelle. Les auteurs
proposent d‟en illustrer, à travers des cas cliniques très différents, les procédés les plus
fiables et reproductibles.
Matériels et méthodes: à travers une étude rétrospective portant sur la reconstruction
des pertes de substances latérales de la face supérieures à 100 mm d‟origine tumorale,
nous rapportons 13 observations colligées au service de stomatologie et chirurgie
maxillo-faciale du CHU de Casablanca sur une période de cinq ans entre mars 2005 et
mars 2010. Nous avons évalué les indications, les principes thérapeutiques de
reconstruction et les résultats des différents types de lambeaux utilisés. Les données
sont recueillies à partir de l‟étude des dossiers médicaux, incluant l‟évaluation des
différents types de pertes de substances (transfixiante ou non de la joue, avec ou sans
résection osseuse, avec ou sans curage ganglionnaire), la nature des lambeaux utilisés
(loco-régionaux, à distance et libres revascularisés) , la survenue de complications, et le
suivi postopératoire
Résultats : tout les cas étaient secondaires à l‟exérèse de tumeurs malignes de la région
latérale de la face, les plus grandes dimensions de la perte de substance étaient
comprises entre 100 mm et 160 mm, avec une moyenne de 130 mm. La prise en charge
nécessitait l‟utilisation de lambeaux locorégionaux dans deux cas, De lambeaux à
distance pédiculés dans neuf cas (quatre lambeaux musculo-cutanés du lassitimus dorsi ,
cinq lambeaux de pectoralis mayor et deux lambeaux libres de lassitimus dorsi et antébrachial). Ces lambeaux ont été associés dans huit cas à des lambeaux locaux. Les
résultats fonctionnels et esthétiques jugés par les patients et l‟opérateur étaient
satisfaisants dans dix cas. Parmi les complications observées une nécrose d‟un lambeau
libre (grand dorsal) et une surinfection avec exposition ndu matériel et une surinfection
du site donneur (lambeau anté-brachial).
Discussion : D‟après une revue de la littérature des grandes pertes de substance latérales
de la face, les principaux lambeaux utilisés sont des lambeaux composites du pectoralis
mayor, du lassitimus dorsi et anté-brachial pour la reconstruction des parties molles. Les
lambeaux libres (péroné, scapula) sont utilisés en cas de perte de substance osseuse
associée mais nécessitent une équipe experimentée. Selon notre expérience les
lambeaux pédiculés musculo-cutanés du lassitimus dorsi et de pectoralis mayor sont de
pratique quotidienne dans notre service pour la fiabilité de leur pédicule et la simplicité
de leur prélèvement.
Conclusion: la réparation par lambeau pédiculés composites se révèle extrêmement
fiable et de qualité, elle est devenue la technique de référence en matière de
reconstruction des grandes pertes de substances latérales de la face dans notre unité
spécialisée.
Keywords: Reconstruction, Face, Flap, Lassitimus Dorsi, Pectoralis Mayor
Mots clés : Reconstruction, Face, Lambeau, Lassitimus Dorsi, Pectoralis Mayo
63-P-Ch4
Greffe de muqueuse jugale pour le traitement d’une sténose urétrale
J. Elbaz1*, E. Le long2, F. Dugardin2, L. Sibert2, J. M. Peron1
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, centre hospitalier universitaire
Charles-Nicolle, 1 rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France.
Service d‟urologie, andrologie, transplantation rénale, centre hospitalier universitaire
Charles-Nicolle, 1 rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France.
*[email protected] - 06 22 30 44 23
Introduction : l‟indication de la greffe de muqueuse jugale dans le cadre de
l‟urétroplastie a beaucoup évolué ces dernières années. Son prélèvement aisé, ses
- 159 -
propriétés immunohistologiques ainsi que ses résultats satisfaisants en font à l‟heure
actuelle une méthode de choix. Nous présentons un cas clinique de greffe de muqueuse
jugale pour reconstruction d‟une sténose urétrale.
Observation : un patient de 48 ans a bénéficié d‟une urétroplastie par greffe de
muqueuse prélevée au niveau de la joue afin de corriger une sténose urétrale post
infectieuse. Une greffe jugale droite a été prélevée puis mise en place. L‟évolution post
opératoire a été satisfaisante avec absence de douleur précoce, reprise d‟une
alimentation habituelle au 12ème jour, amélioration significative de la débitmétrie au
21ème jour. L‟examen de la 7ème semaine retrouvait une ouverture buccale à 40 mm avec
une cicatrisation complète.
Discussion : la greffe de muqueuse jugale possède actuellement les taux de succès les
plus élevés par rapport aux autres techniques chirurgicales. Son prélèvement peut être
unique ou multiple suivant la quantité de tissu nécessaire et doit rester à distance du
canal de Sténon et de la commissure labiale. Les complications du site donneur, rares,
peuvent être caractérisées par une sensation d‟engourdissent ainsi qu‟une limitation de
l‟ouverture buccale persistantes. Tissu aux propriétés immunohistologiques proches de
celles de l‟urothélium, la greffe de muqueuse jugale tant à devenir le gold standard pour
ce type de reconstruction.
Keywords: Graft, Buccal Mucosa, Urethral Stricture
Mots clés : Greffe, Muqueuse Buccale, Sténose De L‟urètre
67-P-Ch4
Signification et conséquences des calcifications de pédicules de
lambeau libre osseux.
L. Myon* (1), J. Ferri (1), M. Genty (2), G. Raoul (1)
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Roger Salengro, Inserm
U1008, CHULille, F-59000 Lille, France, UDSL, Univ Lille Nord de France, F-59000
Lille, France
Service de l'Information et d'Archives Médicales, Pôle de Santé Publique, EA2694,
CHULille, F-59000 Lille, France, UDSL, Univ Lille Nord de France, F-59000 Lille,
France
* [email protected] - 00 33 6 78 87 96 99
Introduction : l‟utilisation de lambeaux libres osseux est fréquente en chirurgie
maxillo-faciale. L‟un des plus employés est celui de fibula. Lors du suivi, nous avons
noté chez certains patients l‟apparition de calcification radiologique englobant le
pédicule du lambeau. Les pathologies traitées concernaient des affections néoplasiques
et ballistiques. L‟hypothèse de l‟ossification du périoste en contact étroit avec le
pédicule a été avancée. Le but de ce travail est d‟envisager des hypothèses
physiopathologiques et les conséquences de ce phénomène sur la vitalité des lambeaux
concernés.
Matériel et méthode : 136 lambeaux libres de fibula ont été réalisés entre 2003 à 2009.
Nous avons réalisé une étude rétrospective.
Discussion : nous rapportons 8 cas lors de reconstructions mandibulaires et 3 cas lors
de reconstructions maxillaires. La médiane d‟âge est de 52 ans. Le délai de survenu de
calcification est compris entre 92 et 366 jours post-opératoires. La principale hypothèse
physiopathologique est la calcification d‟un manchon périosté en contact intime avec le
pedicule. Les facteurs susceptibles d‟influencer ce phénomène sont : le débit sanguin du
lambeau, la localisation de la reconstruction, la radiothérapie, les facteurs hormonaux.
Un cas a nécessité l‟exérèse de cette calcification du pédicule en raison d‟algies
importantes. Cinq cas ont été rapportés dans la littérature internationale.
- 160 -
La survenue de la calcification du périoste situé au contact du pédicule peut-être évitée
en modifiant la technique de prélèvement du lambeau. La survenue de ce phénomène est
un signe indirect de bonne vitalité du lambeau libre. Son exérèse doit être réservée aux
situations invalidantes.
Keywords:
Mots clés : Calcification, lambeau libre, pédicule
Conflits d’intérêt : Les auteurs déclarent n‟avoir aucun conflit d‟interêt
81-P-Ch4
Y-a-t-il une alternative au lambeau frontal pour la reconstruction du
tiers inférieur de la pyramide nasale ?
J. Ozeel, F. Jalbert, R. Lopez, J. Bessard, F. Boutault, F. Lauwers*.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique de la Face, CHU de Toulouse Purpan,
1 place du Docteur Baylac 31300 Toulouse, France.
*[email protected] - 0561779544
Introduction : le lambeau frontal est la technique de référence pour la reconstruction du
tiers inférieur de la pyramide nasale. Cette procédure exige plusieurs temps opératoires
et laisse une rançon cicatricielle non négligeable. Une reconstruction par un lambeau
composite vascularisé auriculaire de la racine de l‟hélix semble être une alternative
séduisante. Les auteurs rapportent ici leur expérience à propos d‟un cas.
Méthode : une patiente de 8 ans présentant une perte de substance du tiers inférieur de
la pyramide nasale intéressant principalement l‟aile du nez droite dans les suites d‟une
morsure de chien a bénéficié d‟une reconstruction primaire par un lambeau composite
vascularisé auriculaire de la racine de l‟hélix. Le lambeau est prélevé à rétro sur les
vaisseaux temporaux superficiels et anastomosé microchirurgicalement aux vaisseaux
faciaux dans le sillon naso-génien.
Résultats : ce type de reconstruction a pour avantage de minimiser les cicatrices et
l‟impact esthétique d‟un lambeau frontal chez une jeune enfant. Elle permet également
une chirurgie en un temps, évitant la procédure contraignante d‟un lambeau frontal
nécessitant 2 à 3 temps chirurgicaux voire 4 en cas d‟expansion cutanée préalable.
Conclusion : la reconstruction du tiers inférieur de la pyramide nasale par un lambeau
auriculaire composite libre micro-anastomosé constitue une alternative attractive au
lambeau frontal. Le tégument auriculaire est une zone donneuse intéressante car elle
offre des tissus de couleur, d‟épaisseur et de rigidité très proches des structures nasales
d‟origine.
Keywords:
Mots clés : lambeaux chirurgicaux, autogreffe
Présentation orale 7min
Conflits d’intérêts : aucun
90-P-Ch4
Revue de la littérature des techniques de surveillance des lambeaux
libres.
A. Turki, F. Bodin, A. Wilke.
Service de chirurgie maxillo-faciale et réparatrice, hôpital civil, 1 place de l‟hôpital BP
N 426 67091 Strasbourg cedex.
*[email protected] - 0658445642
- 161 -
Introduction : la détection fiable de problèmes circulatoires menaçant la viabilité d‟un
lambeau est essentielle pour une ré- intervention chirurgicale rapide de sauvetage. Le
but de ce travail est d‟identifier la technique de surveillance idéale permettant le
sauvetage en temps opportun des lambeaux libres.
Matériels et Méthodes : nous avons réalisé une revue de littérature des moyens de
surveillance des lambeaux libres, utilisant le moteur de recherche de données
bibliographiques PubMed. On a inclut les articles originaux, les mises au point et revues
générales, les cas cliniques originaux, les notes techniques et les lettres à la rédaction.
Les résumés et les travaux publiés qui n'étaient pas disponibles ou accessibles en format
pleine longueur ont également été exclus. Seuls les travaux publiés en anglais et en
français ont été inclus dans l'analyse. la dernière recherche a daté d‟avril 2010.
Résultats : le principe, les avantages et les inconvénients des méthodes de surveillance,
sont présentés, un aperçu est donné de leur potentiel en tant que méthode de
surveillance idéal.
Discussion : la surveillance clinique reste la technique de référence de surveillance des
lambeaux micro-anastomosés.
Aucune technique de surveillance n‟est idéale pour la surveillance de tous les types de
transferts de tissus libres.
La surveillance par la sonde doppler veineuse implantable, la microdialyse, la
spectroscopie infrarouge et le laser Doppler semblent être les techniques les plus
prometteuses, elles ont fait la preuve de leur efficacité à travers des études venant de
centre de microchirurgie à travers le monde entier.
Keywords:
Mots clés : lambeau libre, surveillance, microchirurgie.
101-P-Ch4
Réparation de séquelles de noma par lambeau cerf-volant
S. Toure1, B. K. Diallo2, R. Diop3, A. Sankalé3, M. Ndiaye2, E. S. Diom2, D. Toure1,
E. M. Diop2.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHU A. LE DANTEC,
Service d‟ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale CHU A. LE DANTEC,
Service de Chirurgie Plastique, CHU A. LE DANTEC,
Introduction : le Noma ou Cancrum Oris est une gingirostomatite ulcéronécrosante qui
survient souvent chez l‟enfant dénutri et (ou) immunodéprimé. Les lésions guérissent en
laissant des cicatrices disgracieuses de réparation souvent difficile.
Observation : une jeune fille de 06 ans présentant des séquelles de Noma localisées au
niveau de la joue avec communication entre la cavité buccale et la peau sous forme
d‟orostome est opérée avec succés par lambeau cerf-volant.
Discussion : le lambeau cerf-volant est un lambeau à pédicule sous-cutané souvent
utlisé en chirurgie dermatologique. Son utilisation dans la cure des séquelles de noma
est inhabituelle et n‟a pas encore été rapportée à notre connaissance.
Ce lambeau local d‟utilisation simple donne de bons résultats si l‟indication est bien
posée.
Il a sa place dans les réparations de séquelles de noma
Keywords: Cancrum Oris, Island Flap, Kite Flap
Mots clés : Noma, Lambeau En Ilot, Lambeau Cerf-Volant
132-P-Ch4
- 162 -
Réparation d’une perte de substance vestibulaire inférieure posttraumatique par lambeau FAMM. A propos d’un cas.
M. El Bouihi*, N. Mansouri-Hattab, S. Aimadeddine, S. Lahmiti, S. Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 6 41 04 04 19
Introduction : la reconstruction des pertes de substance endobuccale mandibulaire
post-traumatiques posent le problème de couverture d‟un os basal à nu. Elle peut faire
appel à un simple redéploiment muqueux sinon, et quand elle est plus étendue, seul un
apport tissulaire locorégional permet la couverture. Le but de notre travail est d‟exposer
l‟apport du lambeau FAMM (facial artery musculomucosal flap) dans le cas d‟une
réparation de perte de substance post-traumatique vestibulaire.
Observation : il s‟agit d‟une une fracture comminutive symphysaire mandibulaire chez
un patient de 19 ans avec déchaussement gingival réparées par ostéosynthèse et
rapprochement des berges muqueux.
Les suites immédiates à J+5 ont imposés un parage appuyé d‟une nécrose tri-tissulaire
symphysaire endobuccale vestibulaire mettant à nu l‟os basal qui a été couvert par un
lambeau de transposition musculo-muqueux droit type « FAMM » en plastie autofermante.
Les résultats post-opératoires ont été satisfaisants.
Discussion : les pertes de substances(PDS) endobuccales gingivo-mandibulaires posttraumatiques étendues au vestibule sont difficilement suturables. Elles imposent un
apport tissulaire sûr, fiable et étendu.
Seuls les lambeaux loco-régionaux permettent cette réparation tels la transposition
musculo-muqueuse type FAMM, les lambeaux naso - géniens, le lambeau sous mental,
le lambeau de langue voir le déploiement du corps adipeux de Bichat.
Le lambeau de FAMM représente une excellente alternative car il offre un apport
tissulaire similaire, une rançon cicatricielle absente et l‟exécution technique simple dans
le même champ opératoire.
Son inconvénient réside dans les variations anatomiques probables de son pédicule et la
bride cicatricielle du pied du lambeau.
Keywords: Trauma, Mouth, Reconstruction
Mots clés : Traumatisme, Cavité Buccale, Reconstruction
133-P-Ch4
Une complication inhabituelle d’une plaie faciale : la fistule jugulocarotidienne
S. Lahmiti*, N. Mansouri-Hattab, M. Elbouihi, S. Aimadeddine, S. Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 618080070
Introduction : la fistule jugulo-carotidienne est une complication rare mais possible des
plaies de la face. Nous rapportans le cas d‟un patient ayant des plaies faciales multiples
compliquées d‟une fistule jugulo-carotidienne.
- 163 -
Observation : il s‟agit d‟un patient de 35 ans victime d‟une agression par arme blanche.
Il s‟est présenté aux urgences dans un état de choc avec de multiples plaies faciales. Le
patient a bénificié d‟une réparation chirurgicale de ses plaies après stabilisation de son
état hémodynamique. Revu en consultation à 1 mois de l‟agression le patient se
plaignait d‟acouphène et de sensation de souffle gênant le sommeil. L‟examen clinique
a objectivé un souffle carotidien haut manifeste. L‟echodoppler a confirmé la présence
d‟une fistule jugulo-carotidienne. Le patient a bénéficié d‟une cure de sa fistule et les
suites opératoires étaient simples à 1 an de recul.
Discussion : les plaies faciales est un motif fréquent de consultation aux urgences. Elles
nécessite une attention particulière pour différencier une plaie simple d‟une plaie
complexe. La fistule jugulo-carotidienne représente une complication exceptionnelle
des plaies faciales. Seule l‟exploration adéquate des plaies faciales en urgences et le
suivi adéquat des malades permet de diagnostiquer ce genre de complication.
Keywords: Fistula, Wound, Face
Mots clés : Fistule, Plaie, Face
136-P-Ch4
Place du lambeau de Juri dans la réparation des pertes de substance
temporales
A. Hiroual*, N. Mansouri-hattab, M. Elbouihi,S. Baki, H. Elhaoury, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 671518409
Introduction : la prise en charge des pertes de substances(PDS) temporales fait appel à
la mobilisation de lambeaux locorégionaux, et pose le problème essentiel de la patte
chevelue véritable unité esthétique du paysage latéro-facial.
L‟objet de ce travail est de discuter l‟apport du lambeau de juri dans la réparation des
PDS temporales à partir de notre expérience confrontée aux données de la littérature.
Matériels est méthodes : étude rétrospective de 11 cas de PDS limitées en temporal
dans 7 cas et étendue en fronto-temporale dans 4cas.
Leur réparation a fait appel à la mobilisation de lambeaux locorégionaux chevelues ou
préalablement expansés tout en respectant les impératifs techniques et esthétiques
Résultats : toutes les pertes de substance ont pu être recouvertes par des plasties autofermantes hormis 2 cas d‟insuffisance de couverture; avec une patte chevelue
symétrique, une ligne capillaire continue, et un sens d‟implantation des cheveux
satisfaisant. L‟alopécie cicatricielle a été constatée chez tous les patients.
Discussion : les pertes de substances temporales chevelues constituent jusqu‟à présent
un défi techniques pour le chirurgien ; tenant compte de :
La panoplie technique
Les exigences esthétiques et anatomiques
Imposant une stratégie thérapeutique adéquate et adaptée .Dans notre expérience le
lambeau de Juri et le déploiement de la réserve fronto-temporale étaient nos techniques
de choix.
Keywords: Reconstructive Surgical Procedures, Loss Of Substance, Flap
Mots clés : Chirurgie Reconstructive, Perte De Substance, Lambeau
139-P-Ch4
- 164 -
Que reste-t-il de l’expansion cutanée dans la chirurgie du neavus geant
de la face
A. Bouaichi*, N. Mansouri-hattab, S. Baki,A. Hiroual, H. Saidi, T. Fikry `
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00212661543447
Introduction : le traitement chirurgical du Naevus géant est incontestable vu son
préjudice esthétique et son risque de transformation maligne.
Le choix technique et le moment de l‟intervention constitue un véritable challenge pour
le chirurgien .Nous proposons notre philosophie chirurgicale à travers une série de
patients.
Matériel et méthode : il s'agit d'une étude rétrospective de dossiers de 14 patients sur
une durée de 3 ans. Elle exclue les lésions naeviques de petite taille et concerne des
patients tous opérés par le même chirurgien et selon les mêmes modalités
Résultats : nous avons pu réaliser 9 cas d‟exérèse itérative, 5 cas d‟expansions cutanée,
2 plasties, 2 dermabrasions et 1 greffe de peau totale. Les résultats esthétiques et
fonctionnels obtenus ont été qualifiés comme satisfaisants par nos patients sans aucune
complication.
Discussion : cette étude permet de revoir les apports des protocoles classiques dans le
traitement chirurgical du neavus géant après une revue de la littérature.
les protocoles établis, concernant le moment de la réparation, sont encore contestables
Les auteurs exposent cette expérience chirurgicale personnelle du chirurgien opérateur,
visant à réparer les pertes de substance conséquentes de l‟exérèse et partagent une
réflexion chirurgicale entre l‟expansion cutanée et le retour actuel vers les exérèses
itératives facilement réalisables .Les techniques de traitement sont en cours d‟évolution
cependant le traitement classique basé sur l‟exérèse réparation garde ses indications
particulièrement dans notre contre contexte.
Keywords: Expansion Tissulaire, Naevus, Face
Mots clés : Tissue Expansion, Nevus, Face
140-P-Ch4
Les pertes de substance traumatiques de la face : notre philosophie
chirurgicale
S. Lahmiti*, N. Mansouri-Hattab, M. Elbouihi, A. Bouaichi, S Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 618080070
Introduction: les PDS post-traumatiques de la face posent le problème de leur prise
en charge en urgence quant au moment de la réparation et la stratégie thérapeutique.
Elle confronte deux attitudes : l‟abstension à la réparation chirurgicale urgente que
nous avons adoptée dans cette étude.
Patients et méthodes: étude prospective de 53 PDS faciales avec étude
épidemiologique des données en rapport avec le traumatisme et le traumatisé. Le recueil
des données était fait par l'interne de chirurgie maxillo-faciale. La réparation de la PDS
- 165 -
était faite par l'équipe de garde. Les résultats esthétiques et fonctionnels ont été évalués
avec un recul variant de 1mois à 1an.
Résultats: notre étude comportait 53 PDS des parties molles. L'attitude de réparer en
urgence dépend de la localisation de la PDS, de sa taille ainsi que de son état. La
décision de réparation immédiate était prise après concertation de l'équipe de chirurgie
maxillo-faciale de garde. 49 PDS (92%) ont été réparées en urgence.
Discussion: la réparation en urgence semble être une attitude thérapeutique défendable
sous réserve d‟avoir des conditions favorables dont le plateau technique et disponibilité
de l‟équipe chirurgicale. Le résultat obtenu sur le plan esthétique et fonctionnel semble
être satisfaisant. Notre série renforce cette idée concernant nos résultats. Les indications
d'une réparation urgente dépendent des caractères propres de la PDS, de son degré de
souillure, du délai de consultation et surtout de l'expérience du chirurgien. Sinon le
mode de réparation classique au stade de séquelles reste l‟attitude adopté par la majorité
des auteurs.
Keywords:
Mots clés : plaie faciale, plastie, lambeau
141-P-Ch4
Prise en charge des fracas de la face au service de chirurgie maxillofaciale du CHU de Marrakech. Etude prospective de 16 cas
M. El Bouihi*, N. Mansouri-Hattab, A. Bouaichi, S. Baki, S. Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 6 41 04 04 19
Introduction : la prise en charge des fracas de la face posent le problème complexe
organisationnel et technique dans la cadre du poly-traumatisme.
Le but de notre étude est d‟exposer notre philosophie de prise en charge des fracas de la
face à Marrakech.
Malades et méthodes : étude prospective de 16 cas pris en charge à l‟unité de chirurgie
maxillo-faciale du CHU de Marrakech, sur une période de un an (avril 2009-avril 2010).
Trois paramètres sont arbitrairement étudiés : délai de prise en charge, principes
techniques et séquelles. Tous les patients ont bénéficié d‟une intubation sous mentale et
traités en double équipe neurochirurgico-maxillo-faciale.
Résutlats : tous nos patients étaient des hommes avec un âge moyen de 30ans. Le délai
moyen de prise en charge est de 13jours. La durée moyenne de réparation en double
équipe est de 08 heures. 2/3 des patients ( 11/16) nécessiterons des retouches mineures
type rhinoplastie ou lipo-filling et 1/3 nécessiterons des retouches majeurs type
ostéotomies malaires et orbitaires et de chirurgie orthognatique.
Discussion : dans les fracas de la face tous les patients bénéficient d‟une chirurgie dans
des délais dictés par leur état générale et leur bilan lésionnel. Techniquement la
reconstruction se fait de bas en haut et d‟une manière concentrique. Ces principes sont
en fait incontournables dans la prise en charge de ces polytraumatisés. La même attitude
a été adoptée chez nos patients. Les séquelles sont incontournables mais minimisés par
une attitude stéréotypée de prise en charge précoce et pluridisciplinaire systématique.
Keywords: Face, Skull Fractures, Reconstruction
Mots clés : Face, Fractures, Reconstruction
142-P-Ch4
- 166 -
Qu’en est-il de l’exérèse ittérative dans la réparation des plages
cicatricielles faciales : à propos de 20 cas
A. Hiroual*, N. Mansouri-Hattab, M. Elbouihi, S. Slimani, A. Chekkoury Idrissi, T.
Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
Introduction : la réparation des plages cicatricielles de la face est incontestable vu le
préjudice esthétique et psychologique engendré par la lésion.
Nous proposons notre point de vue technique à travers une série de 20 patients dont les
plages cicatricielles faciales ont été réparées grâce a une série d‟exérèses itératives.
Matériel et méthode : il s'agit d'une étude rétrospective de dossiers de 20 patients
opérés entre 2OO6 et 2009, avec un recul de 1 an à 3ans. Elle exclue les lésions
suturables et les lésions réparées a l‟aide d‟associations techniques et concerne des
patients porteurs de plages cicatricielles faciales avec gêne esthétique exclusive, tous
opérés au moins deux fois ,par le même chirurgien et selon les mêmes modalités .
Résultat : localisation jugale dans 9 cas, temporale dans 5 cas, frontale dans 4 cas et
naso-palpébrale dans 2 cas. L‟Exérèse complète dans tous les cas avec une dystrophie
cicatricielle chez 2 patients.
Discussion : les exérèses itératives comme technique simple, efficace, à rançon
cicatricielle minime gardent leurs indications dans la réparation des plages cicatricielles
faciales sous réserve de respecter les impératifs techniques et le calendrier
thérapeutique.
Ce protocole chirurgical appliqué à cette série fait d‟exérèse à intervalles de temps
suffisants nous a permis le relâchement et l‟expansion cutané progressive et la
réduction d‟une cicatrice élargie en cicatrice fine.
Keywords:
Mots clés : cicatrice, face, plastie, expansion cutanée
144-P-Ch4
Place de l’otopoeise dans les PDS traumatique du pavillon de l’oreille
S. Aimadeddine*, N. Mansouri-Hattab, M. Elbouihi, S. Baki, S Fawzi, T. Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 673036953
Introduction : les pertes de substances traumatiques du pavillon de l'oreille
représentent une situation fréquente et problématique. D'une part, du fait du moment,
d‟autre part, du choix technique en cas de réparation à distance.
A travers une série 44 patients nous revoyons les particularités et les différentes
possibilités d'otopoiese dans les PDS traumatique de l'oreille.
Matériel et méthodes : étude rétrospective de 44 otopoeièses. L'exploitation des
dossiers a porté sur les données démographiques du patient, son terrain, les
circonstances du traumatisme, la prise en charge initiale, le protocole d'otopoeise et le
suivi du patient.
- 167 -
Résultats : 12 femmes et 32 hommes, 9 enfant 35 adultes. Sont incriminés les
accidents de la voie publique, les morsures et les agressions par armes blanches. La
perte de substance était supérieure à 2 cm pour 28 patients, avec 27 otopoièses sur
maquettes cartilagineuses costales, 1 réimplantation selon Mladick, et 16 réparations
locales. Il a été constaté 2 nécroses cutanées limitées, 1 cas d'infection et 1 cas
d'exposition et lâchage du fils.
Discussion : la réparation initiale des PDS traumatiques de l'oreille est indiquée lorsque
le patient est vu précocement avec un fragment amputé bien conservé et une équipe
chirurgicale disponible. Deux
techniques sont utilisables la réimplantation
enfouissement selon Mladick ou la réimplantation microchirurgicale. Quand le
fragnment n‟a pas été conservé une otopoièse en urgence est faisable mais contestable,
attitude que nous adoptons a chaque fois que cela est possible . Dans les formes vues au
stade de séquelles, l'otopoiese
reste une solution adéquate dans des mains
expérimentées.
Keywords: : Ear, Reconstructive Surgical Procedures, Trauma
Mots clés : Oreille, Procédés De Reconstruction, Traumatisme
155-P-Ch4
Reconstruction d’un traumatisme balistique par fixateur externe et
distracteur : a propos d’une observation clinique
M. K. Koffi*, P. Pierrillas, T. Alix, P. Breton
Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale et Pastique de la Face : 165
chemin du grand revoyet, 69495 PIERRE BENITE cedex
* [email protected]
Introduction : les traumatismes maxillo-faciaux par armes à feu sont de plus en plus
fréquents et surviennent généralement dans un contexte de suicide. Leur prise en charge
reste complexe, notamment dans la gestion des pertes de substances osseuses
mandibulaires, autant lors du temps initial que lors des différentes étapes de la
reconstruction secondaire. Selon la topographie de cette perte de substance osseuse,
différentes alternatives thérapeutiques sont envisageables. L‟intérêt de notre travail est
d‟avoir fait une reconstruction mandibulaire par distraction osseuse axiale et ensuite un
rétablissement de la courbure symphysaire par une ostéotomie.
Observation : nous rapportons l‟observation d‟un patient de 75 ans admis dans les
suites d‟une tentative d‟autolyse. L‟examen à l‟entrée a mis en évidence : un important
délabrement ostéo-musculo-cutané intéressant les niveaux 1 et 2 (M1 et M2). Nous
avons opté en traitement secondaire pour la pose d‟un fixateur externe associé a un
distracteur osseux multidirectionnel axial, permettant de dissocié la prise en charge de la
perte tégumentaire et osseuse. Faute de disponibilité d‟un appareil de distraction
circulaire, la gestion de la courbure symphysaire, a associé à la distraction axiale une
ostéotomie mandibulaire
Discussion : la reconstruction des pertes de substances interruptrice de la mandibule est
un véritable challenge pour le chirurgien maxillo-facial et les attitudes thérapeutiques
sont fonction des écoles, du plateau technique et de l‟expérience du praticien. Diverses
méthodes existent pour la prise en charge de ses grands traumatisés : greffes osseuses,
transfert libre osseux revascularisé, la reconstruction prothétique et la distraction
osseuse.
Conclusion : la complexité et la singularité de chaque cas,empêche d‟établir une réelle
conduite à tenir référente et ne laissent place qu‟à des grands principes de prise en
charge. Nous présentons donc un exemple de prise en charge atypique.
Keywords:
- 168 -
Mots clés : traumatisme balistique, facial, distracteur, fixateur externe, ostéotomie
159-P-Ch4
VACuthérapie et greffe de peau utilisées conjointement sur la face ; à
propose d’un cas.
J. M. Foletti1*, L. Guyot2, L. Brignol1, G. Thiery1
1
Service de chirurgie maxillo faciale, stomatologie et plastique de la face, hôpital
Laveran, 4 bd Alphonse Laveran - 13384 Marseille cedex 13
2
Service de chirurgie maxillo faciale, stomatologie et plastique de la face, hôpital Nord,
Chemin des Bourrely 13915 Marseille Cedex 20
*[email protected] 0619390984
Introduction : l‟utilisation de pansement aspiratif à pression négative (ou
VACuthérapie) a été initialement décrite dans le traitement des plaies suppuratives. Ses
bénéfices sur la cicatrisation et le bourgeonnement des escarres sont admis. Nous
rapportons le cas d‟une patiente présentant une escarre du menton, traitée par
VACuthérapie avant, mais aussi après greffe de peau totale.
Matériel et méthodes : une étude prospective a été conduite pendant 3 mois, sur 1 cas
d‟escarre mentonnière de stade IV. La patiente a été traitée par VACuthérapie continue
à -100mmHG pendant 8 jours. Une auto greffe de peau totale a été réalisée à J10. Une
VACuthérapie continue à -50mmHg a été poursuivie en postopératoire 5 jours. La
patiente a été revue à 1 et 3 mois avec contrôle clinique, bilan photographique et
questionnaire de satisfaction.
Résultats : l‟utilisation préopératoire de la VACuthérapie a permis l‟obtention rapide
du bourgeonnement nécessaire à la greffe. Une récupération complète du volume du
galbe mentonnier est constatée. Les résultats esthétiques sont très satisfaisants à 1 et 3
mois.
Discussion : l‟accélération du bourgeonnement est un bénéfice connu de la
VACuthérapie. La récupération du volume et du galbe d‟une structure convexe est un
atout supplémentaire. L‟utilisation post-greffe de la VACuthérapie au niveau du visage,
favorise un contact intime du greffon avec le site receveur malgré les mouvements
inhérents à la mimique, à la mastication et à la parole assurant « l‟immobilité dans la
mobilité » donc une prise rapide et complète du greffon
Keywords:
Mots clés :
180-P-4
Les urgences traumatiques maxillo-faciales au CHU de Conakry :
aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques
OR. DIALLO1, IS. SOUARE 2, A. T BAH1, A. D CAMARA1
1. Service d‟Odontostomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale Hôpital Donka
2. Service de Neurochirurgie Hôpital Donka CHU de Conakry
[email protected]
Introduction : Les urgences traumatiques maxillo-faciales (UTMF) sont l‟ensemble
des traumatismes affectant la face, nécessitant un diagnostic et un traitement précoces
pour prévenir les complications et les séquelles. Les objectifs de cette étude étaient de
- 169 -
déterminer la fréquence des UTMF, de décrire les caractéristiques cliniques et la prise
en charge de ces urgences.
Matériel et méthodes : Une étude prospective de type descriptif portant sur 846 cas
d‟urgences traumatiques maxillo-faciales a été réalisée d‟Avril 2008 à Mars 2009 (soit
douze mois) dans les services d‟Odontostomatologie /chirurgie maxillo-faciale et des
Urgences Chirurgicales de l‟hôpital national Donka.
Tous les patients consultés et pris en charge pour une urgence traumatique maxillofaciale dans un délai inférieur ou égal à 12 heures ont été inclus dans l‟étude.
Les patients présentant un traumatisme maxillo-facial, reçus plus de 12 heures après
l‟accident ainsi que les patients évadés ou décédés avant toute prise en charge
spécialisée ont pas été exclus.
Résultats : L‟étude a porté sur les patients des deux sexes dont 71,50% hommes et
28,47% de femmes. La majorité des patients (55,31%) était âgés de 11 à 30 ans. Les
élèves étaient les plus concernés par ces traumatismes (26,12%). Les accidents de la
voie publique étaient la cause principale des lésions dans 61,70% des cas. Dans
34,04% des cas les patients ont été reçu dans un état de perte de connaissance et
12,76% ont bénéficié de libération des voies aériennes supérieures.
Le délai de prise en charge était dans 41,49 % compris entre une heure et 12 heures. Le
résultat du traitement était favorable dans 90,20% des cas. Le recul de l‟étude est en
moyenne de 6 mois.
Discussion : Les urgences traumatiques maxillo-faciales ont des répercussions
esthétiques et fonctionnelles graves. Elles sont au mieux traiter par une prise en charge
précoce et adéquate afin d‟éviter les complications et les séquelles. Ces lésions
deviennent de plus en plus fréquentes en Guinée en rapport avec les accidents de la voie
publique. C‟est une pathologie de l‟adulte jeune avec une prédominance masculine. La
prise en charge doit être précoce et répondre à des gestes codifiés pour réparer les
lésions. Réalisée précocement, elle permet de préserver l‟avenir psycho-socioprofessionnel des malades.
Keyswords:
Mots clés : Urgence – Traumatisme maxillo-facial –Traitement
- 170 -
Chapitre 5
Responsables scientifiques : Franck BOUTAUT, Patrick JAMMET
Chirurgie esthétique de la face et du cou
Chirurgie cutanée
Jeudi 30 septembre - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
Résumé
Les chirurgies fonctionnelles labiales supérieures et inférieures dans la prise en
charge des dysmorphoses dento-squelettiques : indications et techniques
chirurgiales
N. BEDHET
236-Co-Ch5
Le sourire gingival (prise en charge orthognatique)
T. Piral
Service de chirurgie maxillofacial Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph
Praticien libéral - 01 47 04 79 37
Le sourire se fait grâce à l‟action des muscles dilatateurs de l‟orbiculaire des lèvres. La
mobilisation crescendo de ces muscles permet de définir les différents stades du sourire
du pré-sourire au pré-rire en passant par le sourire dento-labial.Dans le cas du sourire
gingival, la découverte des muqueuses gingivales est excessive lors du pré-rire voir du
sourire dento-labial.
Plusieurs anomalies dento-maxillaire en sont la cause, l‟excès vertical maxillaire global
(ou excès de développement des procès alvéolaires), la promaxillie et la proalvéolie,
enfin l‟excès vertical antérieur. Pour chacune de ces causes l‟auteur propose une prise
en charge thérapeutique adaptée illustrée par un cas clinique correspondant.
Mots clés : Sourire gingival, Ostéotomie maxillaire, Chirurgie orthognatique
Keywords : Gummy smile, Maxillary osteotomy, Orthognathic surgery
243-Co-Ch5
Traitement médical du sourire gingival
D. Batifol1, B. Harding-Kaba2, I. Breton1, P. Jammet1
1. Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie Montpellier
2. Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital de Cocody, Abidjan
- 171 -
Introduction : il y a actuellement des techniques médicales permettant d‟améliorer le
sourire des personnes découvrant trop leur gencive. Le principal produit est la toxine
botulinique. On peut dans certains cas compléter le geste avec de l‟acide hyaluronique.
Technique :
Nous injectons de la toxine botulinique de type A. L‟effet de la toxine est la
décontraction musculaire.
Une dose de 20 U BOTOX est nécessaire au niveau de l‟orbiculaire des lèvres.
4 points sont marqués dans la portion haute de la lèvre supérieure en évitant la ligne
médiane. 5 U BOTOX sont injectées dans chaque point.
Pour améliorer le résultat, on peut être amené à injecter de l‟acide hyaluronique dans la
lèvre supérieure.
Discussion : l‟injection de toxine botulinique agit au bout d‟une semaine en moyenne.
L‟orbiculaire est alors atone et le patient sourit en contractant ses muscles zygomatiques
et buccinateur.
Il ne découvre plus sa gencive lors du sourire.
Dans le cas des personnes ayant une lèvre supérieure fine, on peut compléter le geste en
ajoutant de l‟acide hyaluronique au niveau du bord inférieure de la lèvre.
C‟est un acide hyaluronique de viscosité moyenne. Le produit alourdit la lèvre et
augmente la hauteur de la lèvre rouge pour en abaisser encore le bord.
Il n‟y a pas d‟augmentation de volume.
L‟effet de la toxine botulinique dure de 4 à 6 mois.
L‟effet de l‟acide hyaluronique est d‟un an environ.
Keywords:
Mots clés : Toxine botulinique, Acide hyaluronique, Orbiculaire des lèvres, Sourire
241-Co-Ch5
Chéiloplastie des lèvres minces par ostéotomie combinée maxillomandibulaire
F. Boutault, S. Martel-Lambert, A. Zakhar, J. Bessard, F. Jalbert
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie - CHU Toulouse Purpan
Les rétrusions bilabiales constituent un préjudice esthétique majeur aboutissant à un
handicap psychologique évident. Lorsqu‟il s‟agit d‟un sujet jeune et motivé chez qui les
procédés de comblement apparaissent insuffisants et nécessairement répétitifs, il faut
parfois s‟interroger sur des possibilités offertes par la chirurgie orthognathique, même
en l‟absence de véritable anomalie occlusale.
Connaissant l‟impact favorable des avancées maxillaires sur la projection des lèvres, et
on peut dans certains cas s‟orienter vers une chirurgie combinée maxillo-mandibulaire
qui vise non pas à modifier la situation occlusale mais au contraire à la maintenir tout en
modifiant en bloc la position du complexe alvéolodentaire dans le sens antéropostérieur.
S‟agissant d‟une chirurgie plus orthomorphique qu‟orthognathique, se pose bien
évidemment le problème de la détermination quantitative des déplacements et de la
visualisation prévisionnelle du résultat escompté.
La présentation d‟un cas clinique permet d‟illustrer les possibilités offertes par la
simulation 3D dans ce type de démarche. Outre une optimisation du geste chirurgical,
elle permet de faire participer le patient à la décision thérapeutique.
La discussion porte sur les procédures alternatives et le rapport bénéfice-risque.
Keywords :
Mots clés :
- 172 -
242-Co-Ch5
Toxine botulinique : quelques erreurs à éviter lors de l’injection
esthétique du visage
D. Batifol1, B. Harding-Kaba2, P. Jammet1
1. Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie Montpellier
2. Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital de Cocody, Abidjan
Lorsque nous injectons le haut d‟un visage à visée esthétique , il est nécessaire de faire
un interrogatoire et un examen clinique minutieux .Certaines erreurs peuvent provoquer
le mécontentement de nos patients . Nous présentons ici 4 exemples de problèmes à
éviter :
1. La balance des sourcils : avant l‟injection du frontal, vérifier l‟aspect des paupières
supérieures; en effet, après l‟injection , le patient ne pourra plus contracter le ventre
frontal de l‟occipito-frontal pour tendre “le surplus” palpébral et son regard en sera
changé.
S‟il ne désire pas faire de blépharoplastie, il devra savoir qu‟un front lisse équivaut pour
lui à une fente palpébrale diminuée et une diminution des possibilités d‟expression au
niveau du regard
2. La forme des sourcils : suivant la forme et la longueur des sourcils le risque d‟avoir
un « Méphisto » varie et on doit adapter l‟injection du ventre frontal de l‟occipitofrontal.
La technique qui permet d‟ouvrir le regard en n‟injectant pas les tempes, donne une
bascule du sourcil antéro-inférieure. Lorsque les sourcils sont courts et droits, ont
obtient de manière systématique un aspect « Méphisto ».
3. Le drainage lymphatique des yeux : à vérifier avant toute injection des orbiculaires.
Lorsque le drainage est mauvais ou à peine suffisant, la diminution de tonicité des
orbiculaires va provoquer des œdèmes.
L‟interrogatoire permet de déceler tout antécédent et a l‟avantage de faire prendre
conscience du problème au patient.
4. Attention aux chauves ! Injecter le frontal chez un chauve peut être un piège, car la
jonction entre le muscle frontal très tonique et les muscles crâniens peu mobiles donne
facilement un aspect « Belzebuth » !
Même en faisant un nappage soigné de la zone, on peut avoir cette réaction.
D‟où l‟importance d‟en avoir parlé au patient qui revient alors compléter son injection.
Une discussion détaillée de ces points avec le patient avant l‟injection a l‟avantage de
désamorcer un conflit en cas de problème.
Keywords :
Mots clés :
211-Co-Ch5
Intérêt des LED dans le rajeunissement péribuccal
S. Boisnic1,2
1. Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
2. Groupe d‟Etude et de Recherche en Dermatologie et Cosmétologie (GREDECO), 121
rue de la Pompe, 75116 Paris
- 173 -
[email protected]
Le concept de photorajeunissement péribuccal a pour but d‟améliorer l‟héliodermie par
des moyens non ablatifs, c‟est à dire sans élimination des couches superficielles de la
peau et sans effets secondaires. Mac Daniel a été le premier à utiliser des sources
lumineuses froides comme les LED (émettant de 0,01 à 2 joules /cm2) pour améliorer la
peau. Cet effet avait été historiquement mis en évidence par la NASA lors des premiers
vols en apesanteur : l‟absence de gravité ralentit à l‟extrême l‟activité cellulaire et
l‟exposition à la lumière visible la « réveille ».
Les LED sont donc ces nouvelles sources de lumière mises au service de la beauté pour
obtenir un rajeunissement. Leur principe est d‟utiliser un rayonnement lumineux
monochromatique dans le spectre de la lumière visible dont les photons vibrent à la
même fréquence mais pas dans la même direction, contrairement au laser. Le principe
de photobiomodulation des LED se rapproche de la photosynthèse avec, pour l‟homme,
une absorption de la lumière dans les membranes mitochondriales. Une augmentation de
la production d‟énergie (ATP) est ainsi obtenue avec la possibilité pour la cellule de
répondre à son environnement : modulation de la production de radicaux oxygénés
(oxygène singulet) dans un premier temps, réduction de l‟apoptose, stimulation de
l‟angiogénèse et induction des facteurs transcriptionnels. Secondairement, il y a
augmentation de la prolifération cellulaire (fibroblastes pour la peau) et modulation du
niveau des cytokines (interleukines, facteurs de croissance, médiateurs inflammatoires).
Le traitement consiste en la réalisation de séances de LED : 2 sessions par semaine
pendant 1 mois puis 1 session par mois pendant 4 mois en utilisant une émission dans le
rouge, le jaune ou une association de plusieurs couleurs (violet, jaune , rouge et
orange). Il en résulte une peau plus éclatante et plus lisse avec amélioration de la
texture cutanée et de la tonicité par resserrement des pores. En utilisant certaines
longueurs d‟onde de LED, on peut obtenir une uniformisation du teint avec
dépigmentation des tâches brunes et à l‟inverse augmentation de la pigmentation des
zones dépigmentées. L‟effet anti-âge des LED peut être majoré en associant des
topiques (gel de Silicium, Rétinol, Vitamine C) ou des phénomènes physiques comme
le microcourant.
Les LED possèdent également un effet anti-inflammatoire par action sur les
macrophages et sécrétion de cytokines (émission dans le rouge à 630-660nm). Elles sont
utilisées pour diminuer l‟érythème post Laser ou IPL au niveau du visage et notamment
de la zone péri-buccale.
Keywords : Light, Skin Aging
Mots clés : LED, Vieillissement Cutané
190-Co-Ch5
Les génioplasties esthétiques
B. Ricbourg
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU-Hôpital Minjoz, boulevard Fleming, 25000
Besançon, France
*Auteur correspondant : [email protected]
La Génioplastie esthétique est essentiellement une génioplastie d‟augmentation de
projection antéro postérieure par addition ou par ostéotomie du menton.
Nous ne parlerons pas de la mise en place des prothèses mentonnières qui donnent un
résultat immédiat favorable mais sont souvent source de complications à distance.
Les indications les plus fréquentes de génioplasties esthétiques sont celles couplées avec
une rhinoplastie de réduction ; ce sont les reliquats ostéo cartilagineux qui vont
- 174 -
constituer le volume nécessaire ; nous avons maintenant bien codifié le geste opératoire.
Dans les liftings l‟indication est également fréquente mais beaucoup moins souvent
accepté par les patientes d‟autant qu‟un geste osseux est cette fois nécessaire.
Des exemples précis illustreront ces données.
Keyswords :
Mots clés :
210-Co-Ch5
Liposuccion assistée par radiofréquence
M. Divaris
Service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale, APHP- groupe hospitalier Pitié
Salpêtrière, 47-83, boulevard de l‟hôpital, 75651 Paris cedex 13, France
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
La liposuccion assistée par radiofréquence (RFAL pour Radio Frequency Assisted
Liposuction) associe une liposuccion assistée par vaccum pour aspirer la graisse et un
traitement par RFAL. Il en résulte un chauffage homogène et contrôlé du tissu cutané
aboutissant à une rétraction cutanée. Des études histologiques ont confirmé cet effet.
Cette nouvelle technique est simple d'utilisation et rapide. Sa sécurité, son excellente
tolérance et la rapidité de ses effets procurent une importante rétraction cutanée stable à
long terme (6 mois), sans réel effet de « stretch back ». Elle a été appliquée dans des
zones variées, y compris la région péribuccale.
Keywords : Liposuction, Medical Devices
Mots clés : Liposuccion, Appareils Médicaux
209-Co-Kiné
« Kinéscuplture » faciale post injectionnelle
I. Breton-Torres1, C. Lefebvre2, P. Jammet3
1. Kinésithérapeute, Service de Chirurgie Maxillo – Faciale
Hôpital Lapeyronie Montpellier
2. Kinésithérapeute Montpellier
3. Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie hôpital Lapeyronie Montpellier.
Introduction : les auteurs rapportent leur expérience de la prise en charge
kinésithérapique des patients traités par matériaux de comblement des parties molles de
la face résorbables.
Technique : le traitement débuté très précocement après l'injection permet
d'homogénéiser la répartition du produit et d'éviter ainsi la formation de nodules.
La technique associe des massages manuels à des drainages lymphatiques (qui
permettent la résorption plus rapide d'éventuels hématomes)
Le thérapeute va dans un premier temps effectuer des manœuvres de type pli roulé pour
dissocier les différents plans cutanés puis de pétrissage avec un abord exo et endo
buccal afin de favoriser une diffusion homogène du produit dans la totalité de la zone
prédéfinie par l‟injecteur.
Les patients décrivent une disparition de l'aspect "cartonné" dès la première séance, et
chez aucun d‟entre eux ne sont apparu de nodules ni de zone de fibrose.
Discussion : il est important que le kinésithérapeute connaisse la nature des autres
produits éventuellement injectés (contre indication au massage dans les injections de
- 175 -
type Coleman ou de toxine botulique) et la localisation exacte de la zone à traiter afin de
bien se conformer aux schémas de l‟injecteur.
La présence du rééducateur au moment de l'injection quand elle est possible, permet
cette collaboration, ainsi qu'une prise en charge immédiate.
Le couplage injection rééducation doit être anticipé lors de la prise de rendez vous du
patient (et une fiche navette contenant toutes les indications, contre indications, schéma
des zones d'injections, remise au patient)
Conclusion : cette association médecin injecteur / kinésithérapeute initialement mise au
point dans la prise en charge des complications de tri thérapie avec d'importante
quantité de produit injecté à été étendue aux patients en esthétique faciale.
Keywords: Massage, Hyperemia, Physical Therapy (Specialty)
Mots clés : Massage, Hyperhémie, Kinésithérapeute
112-Co-Ch5
Test prédictif de Manktelow appliqué à l’utilisation de la toxine
botulique
A. Veyssiere*, L. Ory, D. Labbé, P. Guerreschi, M. R. Guillou-Jamard, C. Caufourier,
H. Bénateau
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Côte de Nacre, 14033 CAEN
Cedex, France
*[email protected] - 0033 2 31 06 48 15
Introduction. la toxine botulique est largement utilisée en chirurgie maxillo-faciale.
Cependant, la quantité et la zone à injecter, ne sont pas toujours aisées à déterminer. Un
test à la xylocaïne avant l‟injection de toxine, comme décrit par Manktelow, peut être
une aide.
Matériels et méthodes. ce test à la xylocaïne a été utilisé chez 16 patients (14 séquelles
de paralysie faciale, 2 à visée esthétique). 0,1ml de xylocaïne adrénalinée 1% a été
injecté à chaque point du schéma d‟injection prévu. Après 5 minutes, si le résultat était
satisfaisant, 2,5 mU de toxine botulique étaient injectés exactement aux mêmes points.
Un enregistrement vidéo numérique a été réalisé chez tous les patients, avant et après
injection. Un questionnaire téléphonique standardisé a complété l‟étude.
Résultats. après test à la xylocaïne, 15 patients ont bénéficié de l‟injection de toxine
botulique aux mêmes points, une a refusé.
Les réponses au questionnaire mettent en évidence :
une meilleure compréhension de l‟action de la toxine (13 patients)
un résultat identique entre le test et l‟action de la toxine (11 patients)
une diminution de l‟appréhension (8 patients)
l‟absence de douleur supplémentaire (10 patients)
Discussion. le test à la xylocaïne est donc une aide simple, rapide et fiable pour le
praticien. Il ne génère aucune douleur supplémentaire. Il permet une meilleure
compréhension et une participation « éclairée » du patient, souvent rassuré.
Keywords: Botulinum Toxin, Facial Palsy, Xylocaine
Mots clés : Toxine Botulique, Paralysie Faciale, Xylocaïne
148-Co-Ch5
Le vieillissement méso facial
N. Mansouri-hattab *, S. Baki, S. Lahmiti,M. Elbouhi, S Fawzi, T. Fikry
- 176 -
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 673083988
Introduction : la prise en charge du vieillissement mésio-facial confronte le chirurgien
à deux difficultés : celle la panoplie technique dont il dispose et les exigences d‟un
patient réclamant résultat au prix d‟un geste mineur.
L‟objet de ce travail est d‟illustrer notre philosophie de prise en charge à travers notre
propre évolution technique sur une durée de 18 ans.
Matériels est méthodes : étude analytique rétrospective sur une durée de 18 ans des
techniques classiques du lifting cervico-facial jadis utilisé par l‟auteur et les techniques
dites mini-invasives dont le mini-lifting et le comblement actuellement adoptée par
l‟auteur.
Résultats : techniques classiques : stabilité des résultats mais d‟exécution plus longues,
à suites plus lourdes et à rançon cicatricielle avérée.
Techniques mini-invasives : stabilité des résultats mais d‟exécution plus rapide, à suites
plus simple et à rançon cicatricielle minimes.
Discussion : la stabilité des résultats des techniques classiques font d‟elles des
indications de choix dans le relâchement facial important malgré leurs inconvénients
constatés au niveau de nos résultats. Cependant l‟évolution actuelle des idées tend vers
une chirurgie peu invasive répondant aux attentes des patientes qui sont différentes des
nôtres nous chirurgiens. Cette Attitude adaptative à approche simple dont les
miniliftings et les comblements et que nous avons adopté, nous a permis de relever
des avantages incontestables. Néanmoins elle impose une expérience suffisante du
chirurgien.
Keywords:
Mots clés : lifting, lipostructure, vieillessement, méso face
137-Co-Ch5
Le midface lift : Etude rétrospective de 17 cas
M. El Bouihi*, N. Mansouri-Hattab, A. Hiroual, S. F. Slimani, A. Chekkoury-Idrissi, T.
Fikry
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Service de chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie-CHU Ibn Rochd-Casablanca
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
* [email protected] - 00 212 6 41 04 04 19
Introduction : le lifting vertical est un ensemble de techniques de rajeunissement
utilisant des vecteurs de correction verticales. Il constitue une réponse à une demande
pressante de jeunes patientes pour des techniques allégées avec des résultats naturels. Le
but de notre étude est d‟évaluer l‟apport de cette technique chez 17patientes opérés en
Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU de Marrakech.
Malades et méthodes : étude rétrospective de 17 cas opérés en Chirurgie MaxilloFaciale du CHU de Marrakech sur une période de 3ans. Il a été étudié l‟âge des
patientes, le type d‟anesthésie, les gestes réalisés, la durée d‟éviction professionnelle, la
stabilité des résultats et la satisfaction des patientes.
Résultats : la moyenne d‟âge des patientes était de 43ans, 2/3 des patientes ont été
opérées sous anesthésie locale, 70% ont subi une voie d‟abord pré auriculaire avec une
plastie en Z asymétrique rétro capillaire temporale, 30% ont subi une voie d‟abord
- 177 -
temporale. Les fils de suspensions étaient résorbables pour plicature du SMAS préparotidien, non résorbable pour les suspensions temporales. Il a été réalisé dans tous les
cas des gestes associés type blépharoplastie ou lipoaspiration sous mentale. La durée
moyenne de l‟éviction professionnelle était de 07 jours (5-15jours). Toutes les patientes
étaient satisfaites avec résultats jugés stables à 3 ans dans 80%.
Discussion : le lifting vertical est une technique praticable sous anesthésie locale avec
suites opératoires simples. L‟effet obtenu est naturellement rajeunissant et naturellement
embellissant (effet volumique). Néanmoins cette technique nécessite une étude précise
des cas à opérer et une maitrise des techniques.
Keywords: Lifting, Face
Mots clés : Lifting, Face
245-Co-Ch5
Le lifting de l’ovale du visage : une technique de rajeunissement facial
micro invasive
JM. Foletti1*, L. Guyot2, L. Brignol1, G. Thiery1
1
Service de chirurgie maxillo-faciale, stomatologie et plastique de la face, hôpital
Laveran 4, bd Alphonse Laveran - 13384 Marseille cedex 13
2
Service de chirurgie maxillo-faciale, stomatologie et plastique de la face, hôpital Nord,
Chemin des Bourrely 13915 Marseille Cedex 20
* [email protected] - 0619390984
Introduction : la demande de rajeunissement facial est une constante en chirurgie
maxillo-faciale. Toutefois, le lifting chirurgical classique est souvent considéré comme
trop invasive par nos patients. L‟essor des techniques non invasives de médecine
esthétique permet des corrections partielles, dont l‟effet est souvent limité transitoire. Le
Lifting de l‟Ovale du Visage (LOV®®) est une technique simple, rapide, et peu
invasive, aux effets durables.
Matériel et méthode : il s‟agit d‟une étude prospective réalisée sur 3 ans. 45 patients
ont été inclus (40 femmes âgées de 50 à 75 ans, 5 hommes âgés de 57 à 59 ans). Les
patients sont vus en consultations 2 fois à 15 jours d‟intervalle et reçoivent une
information claire, loyale et appropriée. L‟intervention est réalisée sous anesthésie
locale Les patients ont été revus à 7 jours et à 12 mois post opératoires, avec contrôle
clinique, bilan photographique et questionnaire de satisfaction.
Résultats : 100% des patients considèrent le geste comme minime, 98% l‟intervention
comme courte. La reprise professionnelle a été possible le lendemain chez 97% des
patients. Malgré une récidive partielle de la laxité quasi systématique, le taux de
satisfaction est de 93% à 12 mois.
Discussion : le LOV® est une technique d‟indication large, réalisable sous anesthésie
locale. C‟est donc une alternative intéressante aux chirurgies classiques, plus invasives.
Elle permet d‟obtenir une satisfaction durable avec un minimum de complications et un
faible retentissement social
Keywords:
Mots clés :
145-Co-Ch5
Profil de la cicatrice faciale à Marrakech
S. Aimadeddine*, N. Mansouri-Hattab, M. Elbouihi, S. Baki, S Fawzi, T. Fikry
- 178 -
Unité de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie
Service de traumatologie A- CHU Mohammed VI-Marrakech
Faculté de médecine-Université Cadi Ayyad- Marrakech. Maroc
*Auteur correspondant :
La cicatrice faciale est le fruit de plusieurs facteurs dont certains dépendent du patient;
d‟autres du chirurgien. Le but de notre travail est d‟étudier e profil épidémiologique de
la cicatrice faciale dans la région de Marrakech; expliquer sa fréquence évaluer le
traitement et élaborer un schéma de prise en charge adapté à notre contexte.
Matériels et méthodes : l‟étude a porté sur 100 dossiers de patients vus en consultation
de chirurgie maxillo-faciale du CHU Mohamed VI de Marrakech durant une période de
10 mois allant de Mai 2007 à Février 2008.
Résultats : l‟âge moyen des patients est de 27ans, le sexe ratio est de S. es
circonstances de survenue sont dominées par l‟agression (65%) qui est due le plus
souvent à l‟arme blanche. La localisation jugale gauche est prédominante, le défaut
d‟orientation la dyschromie l‟élargissement et la dystrophie sont les défauts tes plus
fréquents. La réparation primaire a été non médicalisée (67,6%) la reprise chirurgicale a
concerné 68% des cicatrices.
Discussion : le profil épidémiologique de la cicatrice faciale a plusieurs particularités
dans notre contexte l‟âge jeune; l‟exclusion sociale conséquente; la survenue sur une
peau mate, La localisation jugale gauche secondaire le plus souvent à l‟agression qui
rosie l‟étiologie la plus fréquente. La réparation chirurgicale réservée pour les cicatrices
anciennes et disgracieuses signifie la réinsertion sociale de nos patients. Seule
l‟amélioration de la qualité de fa réparation primaire des traumatismes maxillo-faciaux
permettra d‟éviter le vécu psychologique de la disgrâce et de la défiguration.
Keywords:
Mots clés : cicatrice, épidémiologie, plaie faciale, plastie
- 179 -
Chapitre 6
Responsables scientifiques :
Pierre BOULETREAU, François CHEYNET, Jean Baptiste
KERBRAT
Chirurgie orthognatique - SAOS
Jeudi 30 septembre - Amphithéâtre Gustave Roussy
20-Co-Ch6
Effet de l’orthèse d’avancée mandibulaire sur le syndrome d’apnées
obstructives du sommeil. Suivi de cohorte
P. Morros, J. M. Collet, I. Arnulf, J.B. Kerbrat, P. Goudot, V. Attali.
Service de Pathologies du Sommeil, Troubles Respiratoires et Neurologiques du
sommeil et Service de Stomatologie-Chirurgie Maxillo-Faciale. 47-83, boulevard de
l'Hôpital 75651 PARIS Cedex 13
Introduction : l‟orthèse d‟avancée mandibulaire (OAM) induit une propulsion
mandibulaire
contrôlée et représente une alternative à la ventilation en pression positive continue
(PPC) pour traiter le syndrome d‟apnées obstructives du sommeil (SAOS).
Matériel et méthode : quatre-vingt-dix patients présentant un SAOS confirmé en
polysomnographie et les critères de prescription d‟une OAM, (SAOS légers à modéré
ou intolérance à la PPC), ont été pris en charge par un spécialiste du sommeil et un
stomatologue depuis janvier 2009. Un bilan maxillo-facial et une céphalométrie latérale
ont été réalisés pour chaque patient.
Résultats : cinq patients ont été récusés (maladie parodontale, pathologie de
l‟articulation temporo-mandibulaire, usure dentaire, moins de 8 dents saines par arcade),
12 perdus de vue. 73 patients étaient éligibles à une OAM (âge 62 ans, index d‟apnées
hypopnées [IAH] 33.9±16.7/h). L‟OAM a été réalisée à partir des empreintes dentaires.
L‟avancée mandibulaire initiale a été déterminée à partir des mesures de propulsion et
d‟ouverture maximales du patient, puis augmentée progressivement sur des critères
cliniques (symptômes de SAOS et niveau maximal de confort). 24 patients ont eu un
contrôle polygraphique à ce jour. L‟IAH a significativement diminué chez 20 patients
(14.4±7.0 versus 37.2±15.2 p<0.0001). La tolérance a été excellente. 4 patients ont
majoré leur IAH (1 ne portait pas l‟OAM, 1 avait des apnées centrales et 2 avaient pris
du poids).
Discussion : l‟OAM est réalisable dans 81% des cas. Elle est efficace et bien tolérée y
compris pour des IAH>30. Il n‟a pas été identifié de profil de répondeur. Les résultats
sont à confirmer sur l‟échantillon total.
Keywords:
Mots clés :
- 180 -
80-Co-Ch6
Syndrome d’apnée du sommeil et classe II : test prédictif de guérison
par prothèse d’avancée mandibulaire
JL. Béziat*, A. Gleizal, B. Babic.
Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Groupement Hospitalier Nord, 103 grande rue
de la Croix-Rousse, 69317 Lyon Cedex 04.
* [email protected] - 04 72 07 17 20
Introduction : en présence d‟un SAOS chez un patient en classe II il est impossible
de dire si la correction chirurgicale de sa dysmorphose le guérira. Le but de ce travail
est de juger de la valeur prédictive d‟un test de 3 mois par prothèse d‟avancée
mandibulaire.
Matériel et méthode : une série de 10 patients a fait l‟objet du protocole suivant :
tracé polysomnographique initial pour confirmer le SAOS
port pendant 3 mois, la nuit, d‟une prothèse d‟avancée mandibulaire réalisée
spécifiquement par le laboratoire de prothèse du service
tracé de contrôle à l‟issue
le tracé étant normalisé, traitement orthodontico-chirurgical
3 à 6 mois plus tard, contrôle polysomnographique.
Deux autres patients dont le tracé est resté pathologique ont été éliminés.
Résultats : les 10 patients retenus ont tous eu une prothèse d‟avancée mandibulaire
assurant une propulsion d‟au moins 10 mm. L‟amplitude de l‟avancée mandibulaire a
été égale ou supérieure à 10 mm. Ils n‟ont cliniquement plus présenté de troubles.
Leur tracé polysomnographique post-opératoire a été totalement normalisé dans 8 cas
et a objectivé la persistance de quelques anomalies minimes dans 2 cas.
Discussion : le test proposé est donc fiable.Sa positivité permet de proposer un
traitement dans le but de guérir le SAOS. En cas de test négatif il faut prévenir le
patient que son syndrome ne sera pas guéri et n‟envisager, s‟il le souhaite, un
traitement correcteur de sa dysmorphose que pour d‟autres raisons.
Keywords:
Mots - clefs : SAOS, Classe II
82-Co-Ch6
Retentissement morphologique des avancées bimaxillaires associées à
une génioplastie d’avancée chez les patients porteurs d’un SAOS.
C. Wirth*, A. Wiss, A. Delforge, G. Raoul, J. Ferri
Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologique, Hôpital Roger Salengro, CHRU
Lille, Bd du Pr Emile LAINE, 59037 Lille Cedex.
* [email protected] - 00 33 6 89 12 58 40
Introduction : le syndrome d‟apnée obstructive du sommeil (SAOS) affecterait 5% de
la population générale. Couplé à une dysmorphose dentofaciale, il est accessible à un
traitement « curatif » associant une ostéotomie bimaxillaire, une génioplastie d‟avancée,
et une uvuloglossoplastie de réduction. Le but de notre travail était de confronter les
résultats fonctionnels aux retentissements morphologiques du geste.
Matériel et Méthode : nous avons mené une étude rétrospective incluant les patients
porteurs d‟une dysmorphose dentofaciale et d‟un SAOS, ayant été opérés entre 2004 et
- 181 -
2009. Le résultat fonctionnel était considéré comme satisfaisant lorsque l‟Index
Apnée/Hypopnée postopératoire était inférieur à 15/h et/ou qu‟il était réduit de moitié.
Le retentissement morphologique de la chirurgie était analysé en étudiant l‟évolution de
la masse, du profil cutané et des rapports ostéocutanés sur les téléradiographies de profil
avant et après chirurgie, ainsi que sur l‟analyse subjective du patient. Quatre points
céphalométriques ostéocutanés et trois angles ont été utilisés pour suivre l‟évolution
morphologique.
Résultats : sur 22 patients, la majorité présentait une dysmorphose par rétromandibulie.
Plus de 80% présentait un résultat fonctionnel satisfaisant à 1 an. Celui-ci
s‟accompagnait d‟un amaigrissement et d‟une modification morphologique caractérisée
par une augmentation de la projection globale du massif facial. La majorité des patients
considérait le résultat morphologique satisfaisant.
Discussion : la chirurgie des SAOS est une chirurgie fonctionnelle. Cependant, son
retentissement morphologique ne doit pas être méconnu. L‟augmentation de projection
du massif facial est responsable d‟un rajeunissement, qui, devant des résultats
fonctionnels satisfaisants, offre à cette chirurgie un atout supplémentaire.
Keywords: Orthognathic Surgical Procedure, Obstructive Sleep Apnea Syndrome
Mots clés :
127-Co-Ch6
Expérience bisontine dans la prise en charge des syndromes d’apnées
du sommeil par orthèses d’avancée mandibulaire
A. Curlier*, B. Chatelain, J. M. Petrowsky, C. Meyer
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU-Hôpital Minjoz, boulevard Fleming, 25000
Besançon, France
* [email protected] - 0033613996640
Introduction : le syndrome d‟apnées obstructives du sommeil représente une
pathologie dont la prise en charge est une priorité de santé publique. Les modalités
thérapeutiques peuvent être multidisciplinaires, mais les ressources maxillo-faciales
sont nombreuses : chirurgicales ou non ; les orthèses d‟avancée mandibulaire étant une
alternative à la ventilation à pression positive nocturne(VPPN)
Matériels et méthodes : ce travail cherchait àidentifier les indications et les
conséquences (bénéfices ou effets secondaires négatifs) du port de ces orthèses. Nous
avons revu les dossiers des patients suivis dans notre service, ayant necessité cette
thérapeutique secondairement à la VPPN. Notre étude rétrospective a permis de
recenser 26 patients (5 femmes, 21 hommes) et pour chacun, un recueil de données fut
réalisé concernant la gravité des index d‟apnées/hypopnées pré et post-thérapeutiques,
la clinique, les facteurs aggravants et le parcours médicochirurgical
(polysomnographies, chirurgies associées…). Un questionnaire leur a été également
envoyé pour déterminer les facteurs subjectifs d‟efficacité et tolérance.
Résultats : après la titration de leur orthèse afin d‟en améliorer l‟efficacité
thérapeutique, certains patients restent encore insuffisamment traités vis-à-vis des
risques secondaires au syndrome d‟apnées du sommeil, et l‟un d‟eux a repris la VPPN.
Nos questionnaires permettent de révéler le confort ressenti avec l‟orthèse.
Discussion : les résultats obtenus corroborent les indications de l‟orthèse, relevant des
syndromes modérés ou si intolérance définitive à la VPPN. Les critères subjectifs
d‟amélioration du confort nocturne des patients améliorent la compliance et donc
favorise cette thérapeutique. Il serait envisageable de promouvoir cette orthèse en
complément de la VPPN.
- 182 -
Keywords: Sleep Apnea Syndrome, Mandibular Advancement, Continuous Positive
Airway Pressure
Mots clés : Syndrome D‟apnées Du Sommeil, Avancée Mandibulaire, Ventilation A
Pression Positive Continue
77-Co-Ch6
Qualité de vie en chirurgie orthognathique
M. Ziade, S. Galmiche, S. Guillaume, J. Yachouh, P. Goudot.
Service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie, CHU Lapeyronie, 371
avenue du doyen Gaston Giraud, 34295 Montpellier, France
* [email protected] - 00 33 6 85 89 19 82
Introduction : si l'on admet aujourd'hui que la dysmorphose maxillo
mandibulaire entraine une diminution de la qualité de vie et une altération de
la perception de soi, le bénéfice de la chirurgie orthognathique en revanche,
n'a pas été démontré dans l'amélioration de ces 2 facteurs.
Méthodes : notre étude prospective a porté sur 40 patients de plus de 13 ans
qui ont bénéficié d‟une ostéotomie des machoires de septembre 2007 à
décembre 2009. Nous leur avons remis un questionnaire préopératoire et un
an après l‟intervention portant sur l‟estime de soi (Echelle de Rosenberg) , la
confiance en soi (Echelle de Rathus), la dépression (Echelle de Beck) et la
satisfaction.
Résultats: si le taux de satisfaction atteignait 95%,il n'existait pas en revanche de
modification significative à un an de l‟estime de soi, de la confiance en soi et de la
dépression.
Analyse: l'évaluation de ces 3 critères à un an postopératoire est apparue précoce pour
permettre au patient d'intégrer les modifications esthétiques et fonctionnelles
consécutives à la chirurgie orthognathique. Une évaluation à 5 ans paratrait nécessaire
pour étudier ces modifications à distance.
keywords: Orthognathic Surgery, Quality Of Life
Mots clés : Chirurgie Orthognathique, Qualité De Vie
166-Co-Kiné
Bilan pré et post opératoires en chirurgie orthognatique
I. Breton-Torres*, C. Lefebvre, P. Jammet, J. Yachouh
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie Montpellier
* Kinésithérapeute
Introduction : si au cours des 20 dernières années, une prise de conscience de
l‟importance de la normalisation de la fonction dans la stabilité du résultat en ODF a eu
lieu, c‟est seulement depuis les 10 dernières années qu‟une collaboration étroite s‟établit
au sein de certaines équipes dans les traitements chirurgicaux des dysmorphose faciales.
L‟équipe Montpelliéraine, précurseur dans ces prises en charge pluri disciplinaires
présente le bilan kinésésithérapique pré et post chirurgical et son intérêt dans la
chirugie orthognatique.
Le bilan pré opératoire est généralement réalisé lors d‟une hospitalisation de jour,
permet de dépister les dyspraxies linguales, labiales et respiratoires ainsi que les para
- 183 -
fonctions. Il a aussi pour but de mettre en évidence des anomalies posturales cervico
céphaliques.
On recherche aussi des signes de dysfonction de l‟articulation temporo mandibulaire
antérieur au traitement.
Il va nous permettre d‟évaluer la motivation du patient et sa capacité à collaborer à la prise en
charge orthodontique et chirurgicale.
Suivi d‟une réunion pluri disciplinaire il permet :
- d'optimiser les indications opératoires
- d‟établir un programme de rééducation pré opératoire le mieux adapté
- d‟anticiper et d‟optimiser la prise en charge postopératoires en ciblant très
précocement les objectifs à atteindre
En post opératoire immédiat, le bilan va évaluer : la ventilation, l‟occlusion labiale,
l‟articulé dentaire, les tensions musculaires faciales et cervicales
Ce bilan va permettre de donner si besoin des conseils à l‟équipe infirmière, d‟établir
outre le programme de rééducation une fiche d‟exercice remise au patient, et en cas de
trouble de l‟articulé d‟en identifier la cause afin de le réduire.
En post opératoire à distance, il permet de surveiller la survenue d'éventuelles
récidives par l'évaluation de l'automatisation des corrections des dyspraxies et troubles
posturaux.
Conclusion : ce bilan, réalisé de façon très minutieuse, apporte une certaine traçabilité
de cette prise en charge kinésithérapique. Il permet d‟anticiper et d‟optimiser la prise en
charge en ciblant très précocement les objectifs à atteindre et ce à chaque étape du
traitement. Il permet d‟orienter le patient vers un rééducateur spécialisé.
D‟un point de vue médico-légal le dépistage de certains signes de dysfonctions de
l‟articulation temporo-mandibulaire antérieurs à la mise en place du traitement permet
d‟éviter qu‟ils soient imputables à la chirurgie.
En cas de récidive, le dépistage précoce des dysfonctions, la prescription de
rééducation, et l‟orientation vers un rééducateur spécialisé, mettent en évidence que
l‟obligation de moyen à bien été respectée.
Keyswords : Physical Therapy (Specialty), Pain Measurement, Physical Therapy
(Specialty), Maxillofacial, Muscle Hypotonia, Muscle Hypertonia
Mots clés : Kinésithérapeute, Evaluation De La Douleur, Maxillofaciale, Hypotonie
Musculaire, Hypertonie Musculaire
- 184 -
Chapitre 7a
Responsable scientifique : Etienne SIMON
Prise en charge chirurgicale des malformations crâniomaxillo-faciales
Jeudi 30 septembre - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
106-Co-Ch7 a
La reconstruction orbitaire chez l’enfant
E. Simon*, J. Davrou, M. Stricker
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy, avenue
du Maréchal de Lattre de Tassigny . C.O. n°34 54035
N ANCY CEDEX
* [email protected] - (33)3 83 85 12 88
Résumé : chez l‟enfant la cavité orbitaire peut être altérée par des tumeurs qui en
envahissent tout ou partie. L‟exérèse de celles ci durant cette période en raison du
principe de conformation fonctionnelle et donc de la dépendance contenant–contenu, peut
être responsable d‟une diminution des dimensions de la cavité et d‟autant que le geste
aura été précoce.
La reconstruction orbitaire chez l‟enfant sera donc souvent complexe allant de la simple
réparation d‟une paroi, à une reconstruction totale portant à la fois sur les structures
osseuses, oculaire et palpébrales.
Dans ce cas la reconstruction chirurgicale devra alors être discutée, une épiprothèse
semblant parfois préférable à une médiocre reconstruction.
Keywords:
Mots clés : Cavité orbitaire, ostéotomies, techniques chirurgicales, implant orbitaire
Références :
1. Tessier P. Expansion chirurgicale de l'orbite. Les orbites trop petites. Exorbitismedes
dysostoses craniofaciales. Anophtalmie, microphtalmie congenitales. Atresies orbitaires
de jeunes enucléés. Tumeurs orbitaires (angiomes, méningiomes, Recklinghausen). Ann
Chir Plast 1969;14:207-14
2. Stricker M. Simon E. Reconstruction orbitaire de l‟enfant. Neurochirurgie 2010;56:
287-93
1-Co-Ch7a
Kyste congénital du dorsum nasal à extension intracrânienne
J. Champin*, MJ. Fotso, J. Mortier, AS. Russel-Robillard, T. Alix, P. Seguin
- 185 -
Service de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et esthétique et Stomatologie
Service de Neurochirurgie
Service de Radiologie
Hôpital Nord, CHU de Saint Etienne, 42055 Saint Etienne Cedex 02, France
* [email protected] - 00 33 6 14 21 95 29
Introduction Les kystes du dorsum nasal sont dus à un défaut de fermeture du
neuropore antérieur. Différentes hypothèses embryopathogéniques existent pour en
expliquer le mécanisme. Leur mode de révélation le plus fréquent est la déformation du
dorsum, par une tuméfaction rénitente.
Observation : Un enfant de 3 ans 6 mois a présenté une tuméfaction du dorsum nasal,
de consistance molle et indolore, évoluant depuis l‟âge d‟un an.
L‟IRM a mis en évidence une lésion évocatrice d‟un kyste congénital du dorsum nasal
avec prolongement endocrânien.
La prise en charge chirurgicale a comporté lors d‟une intervention en double équipe un
premier temps neurochirurgical avec volet bi frontal, exploration extradurale et exérèse
de la lésion dans sa partie haute ; puis un deuxième temps maxillo-facial avec abord
vertical médian sur le dorsum, dissection et exérèse monobloc du kyste et de son trajet
fistuleux.
L‟examen anatomopathologique a confirmé la nature de kyste épidermoïde de la lésion
sans signe de malignité. Les suites post opératoires ont été simples hormis une anosmie
séquellaire persistante avec un recul de 18 mois.
Discussion : Les kystes du dorsum nasal évoluent fréquemment vers la surinfection et
la fistulisation. Des complications plus rares existent. Le bilan d‟imagerie est le
préalable à tout geste thérapeutique. Il recherche une extension intra-crânienne et
élimine une encéphalocèle. Le traitement est chirurgical, par exérèse complète du kyste
et de son trajet fistuleux, sous peine de récidive.
Keywords: Dermoid Cyst, Congenital, Head
Mots- clés : Kyste Epidermoïde, Congénital, Tête
7-Co-Ch7a
Lambeau D’abbé et réparation des séquelles de fentes labiales.
propos d’un cas
A
T. Labiad*, F. Slimani, A. Oukerroum, A. Benjelloun, A. Chekkoury-Idrissi
Service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Hôpital 20 août – C.H.U. Ibn
Rochd de Casablanca
*[email protected]
Introduction : le lambeau hétérolabial d‟Abbé est un lambeau prélevé sur la lèvre
inférieure pour reconstruire la lèvre supérieure. Son principe a été développé par
Eslander dès 1872. En 1898, Abbé l‟utilise dans la réparation de séquelles de fentes
labiales.
Observation : nous rapportons le cas d‟un patient âgé de 21 ans présentant une séquelle
de fente labio-palatine gauche, opéré à 2 reprises. Le premier temps opératoire, réalisé à
l‟âge de 4 mois, a consisté à corriger la fente labiale par la technique de Millard. A l‟âge
de 6 mois, le patient a bénéficié d‟une fermeture du voile et du palais osseux.
L‟évolution a été marquée par l‟apparition d‟une cicatrice rétractée avec un diastasis du
muscle orbiculaire au niveau du philtrum. Plusieurs solutions étaient possibles. Nous
avons opté pour la réparation par un lambeau d‟Abbé.
Discussion : le lambeau d‟abbé trouve naturellement sa place dans la réparation des
séquelles sévères de fentes labiales unilatérales ou bilatérales. La technique à adopter
- 186 -
pour la révision labiale dépend de la qualité et de la quantité du tissu disponible au
centre de la lèvre. Si ces tissus ne sont pas trop cicatriciels, on peut effectuer une
révision labiale en un temps avec exérèse de la zone cicatricielle, repositionnement et
suture des muscles orbiculaires. Par contre, lorsque le philtrum est atrophique, un
lambeau d‟Abbé est indispensable.
Keywords: Surgical Flaps, Cleft Lip, Complications
Mots clés : Lanbeau Chirugical, Fente Labiale, Complications
56-Co-Ch7a
Etude anatomopathologique de l’hypercondylie mandibulaire. A
propos de 14 cas.
A. Wiss*, G. Raoul, C. Wirth, X. Leroy, C. Hossein-Foucher, J. Ferri
Département universitaire de Chirurgie maxillo-faciale et Stomatologie, Hôpital Roger
Salengro CHU-Lille, F-59000, Lille, France
*[email protected] (03 20 44 63 90)
Introduction : l‟hypercondylie mandibulaire, décrite initialement par Adams en 1836,
reste une pathologie rare et bénigne, caractérisée par un excès de croissance du cartilage
condylien occasionnant alors une asymétrie faciale typique. Même si la description
clinico-radiologique est maintenant assez bien connue, l‟aspect histologique
essentiellement à visée étiopathogénique demeure imprécis.
Matériel et Méthode : nous avons effectué une étude rétrospective incluant 14 patients
traités par condylectomie dans le cadre d‟une hypercondylie. Après une étude clinique,
radiologique, et scintigraphique, une analyse anatomopathologique a permis de corréler
l‟histologie aux différents signes d‟évolutivité de la dysmorphose. Nous avons mesuré
l‟épaisseur totale de la coiffe cartilagineuse et de la zone de croissance et nous avons
recherché des inclusions cartilagineuses au sein du tissu osseux.
Résultats : l‟examen microscopique concluait pour tous les patients à un épaississement
global de la coiffe cartilagineuse et de la zone de croissance.
Les inclusions cartilagineuses, pourtant considérées comme pathognomoniques de
l‟hypercondylie, n‟étaient retrouvées que dans 3 cas sur 14.
Discussion : l‟augmentation du rapport d‟épaisseur préchondroblastes / coiffe totale
témoigne d‟une rupture d‟équilibre entre prolifération cellulaire et ossification
cartilagineuse. Les inclusions cartilagineuses, quant à elles, témoignent de la sévérité de
cette pathologie qui demeure une atteinte focale de la coiffe cartilagineuse.
Keywords: Hypertrophy, Mandibular Condyle, Surgical Procedure
Mots clés : Hypertrophie, Condyle Mandibulaire, Procédure Chirurgicale.
94-Co-Ch7a
Prise en charge des malformations faciales de patients atteints d’un
syndrome de Marfan dans le service de Chirurgie Maxillo-Faciale de
l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de LYON.
J. C. Bayol*, A. Ducrot, C. Paulus
Service de chirurgie maxillo-faciale et de stomatologie, Hôpital Femme-Mère-Enfant,
59 boulevard Pinel 69677 BRON
*[email protected] - 06 24 39 56 40
- 187 -
Introduction : le syndrome de Marfan est une pathologie héréditaire du tissu conjonctif
pouvant affecter le cœur, les vaisseaux, les poumons les os et les ligaments. Il est
transmis sur le mode autosomique dominant et d‟expressivité variable. Il est dû à la
mutation d‟un gène situé sur le chromosome 15 codant pour une protéine fibrillaire. Les
manifestations dentaires fréquentes sont des dents longues, étroites et cariées associées
une atteinte parodontale sévère. Les manifestations maxillo-faciales fréquentes sont une
endognathie maxillaire, une voûte palatine ogivale, un excès vertical antérieur, une
classe II squelettique par rétro-mandibulie, une béance antérieure et un articulé inversé
postérieur. Ce syndrome peut être diagnostiqué au cours d‟une prise en charge odontostomatologique.
Le but de cette communication est de détailler la prise en charge orthodonticochirurgicale de deux patients atteint de ce syndrome dans le service.
Observation : deux patients atteints de ce syndrome ont été traités dans le service.
Chaque geste a été encadré par une antibiothérapie prophylactique du fait du risque
d‟endocardite lié à une valvulopathie mitrale. Une remise en état buccodentaire et une
prise en charge parodontale ont précédé la préparation orthodontique. La préparation a
nécessité une distraction maxillo-mandibulaire pour le sens transversal avant
l‟alignement dentaire. Une chirurgie bimaxillaire était nécessaire pour le sens vertical et
sagittal.
Discussion : la revue de la littérature nous a permis d‟appliquer un protocole de prise en
charge multidisciplinaire pour ces patients et de corriger la dysmorphose en considérant
les anomalies associées des fonctions oro-faciales de ce syndrome.
Keywords: Maxillofacial Abnormalities, Surgical Procedures
Mots clés : Anomalies Maxillo-Faciales, Procédures Chirurgicales
107-Co-Ch7a
La transition fronto-temporale dans les trigonocéphalies
M. Stricker *, J. Davrou, E. Simon
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy, avenue du
Maréchal de Lattre de Tassigny . CO n°34 54035 NANCY CEDEX
*Michel Stricker : [email protected] - (33)3 83 85 12 8!
Résumé : la trigonocéphalie, déformation crânienne antérieure résultant de la synostose
prématurée de la suture métopique, associe à des degrés divers :
- une déformation du front
- une déformation des orbites, triangulaire à angulation supéro-interne,
- un hypotélorisme avec ou sans épicanthus
- une briéveté de l‟étage antérieur de la base du crâne entraînant une briéveté de
la fosse temporale.
La remise en forme du front et des orbites, le plus souvent satisfaisante, est grevée d‟une
difficulté morphologique : la transition fronto-temporale, marquée par un décalage osseux
disgracieux par rupture de la continuité du relief latéral en marche d‟escalier.
La correction secondaire fait appel à un apport osseux, graisseux, voire par implant inerte,
mais il est souhaitable de prévenir cette imperfection lors du traitement primaire en
alignant la fosse temporale sur le frontal :
- par la volte à 180° de la fosse temporale
- par l‟avancée temporale selon John
- par la taille d‟un lambeau chauve-souris emportant les fosses temporales
solidaires du bandeau frontal remodelé.
Keywords: Craniosynostosis, Surgical Procedures, Operative, Complications
Mots clés : Craniosynostoses, Procédures Chirurgicales, Complications
Références :
- 188 -
Van der Meulen JJ, Nazir PR, Mathijssen IM, van Adrichem LN, Ongkosuwito E, StolkLiefferink SA, Vaandrager MJ.Bitemporal depressions after cranioplasty for
trigonocephaly: a long-term evaluation of (supra) orbital growth in 92 patients..
J Craniofac Surg. 2008 Jan;19(1):72-9.
Hilling DE, Mathijssen IM, Mulder PG, et al. Long-term. Aesthetic results of frontoorbital
correction for frontal plagiocephaly.J Neurosurg 2006;105:21
119-Co-Ch7a
Fentes labio-palatines : observation de 10 cas de greffes osseuses
alvéolaires avec implants suivis 10 ans
C. Paulus*, P. Martin
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et stomatologie infantiles
Hôpital Femme-Mère-Enfant - 59, boulevard Pinel - 69500 Bron
[email protected] - 0427856143
Résumé : l‟arcade maxillaire des patients présentant une fente labio-palatine nécessité
fréquemment une greffe osseuse. Celle-ci peut être nécessaire pour stabiliser l‟arcade ou
pour des raisons parodontales ou alors pour prévoir le remplacement de l‟incisive
latérale manquante par un implant dentaire.
Nous avons analysé 10 patients consécutifs de fentes alvéolaires ayant bénéficié de
greffe osseuse suivis 10 ans.
Introduction : la fente alvéolaire dans le cadre des fentes labio-palatines constitue une
préoccupation permanente de l‟équipe prenant en charge l‟enfant. En effet à ce niveau la
prise en charge est pluridisciplinaire et nécessite l‟intervention du chirurgien, de
l‟orthodontiste, du parodontologiste et de l‟implantologiste. La reconstruction osseuse
permet une stabilisation des fragments maxillaires, le remplacement de l‟incisive
latérale au mieux par un implant dentaire et constitue une base pour un aspect
parodontal normal.
Matériel et méthodes : dix cas consécutifs greffés et implantés ont été analysés durant
10 ans depuis la greffe osseuse. Les patients avaient suivi le même protocole quant à la
chirurgie initiale, ont été opérés par le même opérateur et ont été greffés par le même
chirurgien selon la chronologie de la chirurgie secondaire précoce.
Nous avons analysé le site du prélèvement osseux, l‟évolution de la hauteur d‟os jusqu‟à
la mise en place de l‟implant, la nécessité d‟une deuxième greffe osseuse et de gestes
parodontologiques associés.
Résultats : parmi les 10 cas 9 prélèvements osseux ont été iliaques, un pariétal. L‟âge
moyen de la greffe osseuse à été 125 mois. L‟âge moyen de la prise en charge
implantaire a été de 210 mois. Avant la mise en place de l‟implant 2 cas ont nécessité
une greffe osseuse complémentaire. Sept cas ont nécessité une greffe conjonctivale
enfuie à visée parodontologique lors de là mise en place de l‟implant.
Discussion : la greffe osseuse est une étape systématique dans le protocole de traitement
des fentes labio-palatines du service. L‟implant dentaire en remplacement de l‟incisive
latérale est également systématiquement évoqué. L‟étude de ces 10 cas consécutifs
suivis longtemps a permis de confirmer le bien-fondé de cette attitude. La greffe osseuse
a permis dans tout les cas de mettre en place un implant dentaire malgré une période
d‟attente longue.
Keywords: Cleft Lip, Cleft Palate, Dental Implants
Mots clés : Fente Labiale, Fente Palatine, Implants Dentaire
Conflits d’intérêt : aucun
- 189 -
192-Co-Ch7a
Intérêt des techniques d’imagerie modernes dans la prise en charge
chirurgicale des malformations faciales
C. Kitsiou*, E. Simon, JF. Chassagne
Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Plastique, Hôpital Central CHU Nancy, avenue du
Maréchal de Lattre de Tassigny. CO n°34 54035 NANCY CEDEX
*Auteur correspondant : Kitsiou Christos : [email protected] (33)3 83 85 12 88
Introduction : Si les techniques classiques d‟imagerie permettent un diagnostic précis
des malformations de la face, les nouvelles techniques, tel que la tomodensitométrie 4D,
en facilitent la prise en charge chirurgicale.
Observation : Nous rapportons les cas de 2 patients ayant bénéficiés de ces nouvelles
techniques d‟imagerie dynamique en préopératoire.
Discussion : Cette technique d‟imagerie, par la qualité de ses images, facilite le geste
chirurgical en permettant une planification précise de celui-ci, qu‟il s‟agisse de
pathologie malformative articulaire ou de lésions hyper vascularisées. L‟importance de
l‟irradiation doit conduire néanmoins à en restreindre les indications.
Keywords: : Four-Dimensional Computed Tomography, Maxillofacial Abnormalities,
Surgical Procedures
Mots-clés : Tomodensitométrie 4D, Malformations Maxillo-Faciales, Procédures
Chirurgicales
- 190 -
Chapitres 2d et 7b
Responsable scientifique : Pierre SEGUIN
Handicap
Chirurgie humanitaire
Jeudi 30 septembre - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
177-Co-Ch2d
Prise en charge des personnes avec handicap, du dépistage au
traitement
M. Simounet
Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie
9 Ave de Pontillac, 17200 ROYAN
05 46 39 80 80 - 06 22 77 80 80
Introduction : la personne avec handicap devrait pouvoir accéder aux soins aussi
facilement et naturellement qu'une personne sans handicap. C'est loin d'être le cas. Il
s'avère que cette accessibilité varie selon les différentes régions de France.
Après un rappel de la définition de la personne avec handicap l'auteur fait constater que
la multiplicité et la diversité des solutions apportées révèle en fait une carence
constitutionnelle à laquelle il conviendrait de remédier. Certes une prise de
conscience de l'état existe comme en attestent le tout récent rapport de l' HAS sur
l'accès aux soins des personnes avec handicap ou l'engagement en mars 2010 de
Mme Nadine MORANO secrétariat d'état chargée de la famille et de la solidarité.
Mais les familles, impatientes démoralisées, doivent encore trop souvent subir le
parcours du "combattant" pour se faire soigner .
Analyse de la situation : Il faut identifier les freins que rencontrent cette
population dans son accès aux soins dentaires avec des particularismes pour les
handicaps moteurs, mentaux, et sensoriels.
- obstacles généraux liés à la personne, aux professionnels, aux structures et à
l'environnement
- obstacles particuliers liés au type de handicaps et sa personnalité, aux
différentes missions de santé publique (dépistage , diagnostics et soins )
- obstacles financiers.
Quelles sont les pistes de réponses ? Il faut recenser :
- les partenaires naturels et acteurs régionaux
- les expérimentations menées avec leur efficacité et leurs limites en
Charentes maritime et en métropole
Il faudrait proposer un plan concret d'amélioration de la situation actuelle et une
uniformisation des prises en charges "vers l'excellence". Il faut favoriser le "concret"
, sans frilosité, au détriment de l'excès d'audits et de commissions d'études.
Autrement dit, « soignons d'abord, mesurons les multiples impacts par la suite ».
En conclusion : Afin d'éviter des soins trop invasifs, il est indispensable de
- 191 -
promouvoir de actes de prévention et d'hygiène. Les soins
L'information, la formation, la motivation des familles et des
que la reconnaissance par les institutions doivent permettre
dentaires aux personnes avec handicap dans des conditions
normalité.
Keywords:
Mots clés :
doivent être facilités.
professionnels ainsi
de dispenser des soins
se rapprochant de la
184-Co-Ch7b
Rapport de mission team 47 au Noma Children Hospital of Sokoto
N. Zwetyenga(1), D. Martin(1), A. Amparanza(2), G. Delia(3), F. Rusé (1), J. P.
Bérard(1), V. Morando(1), S. Heeg(4) T. Lavicka(5)
1-France ; 2-Espagne ; 3-Italie ; 4-Allemagne ; 5-Pays-Bas
Introduction : La chirurgie en situation précaire présente plusieurs particularité d‟une
part en fonction des équipes et d‟autres part en fonction du lieu où se déroule la mission.
Les auteurs exposent leur expérience récente.
Matériel et méthodes : Il s‟agissait de patients pris en charge durant 15 jours dans le
cadre de la 46ème mission au Noma Children Hôpital de Sokoto au nord du Nigéria en
mai 2010. Les patients ont été opérés après une répartition selon plusieurs critères.
Résultats : 84 patients ont été pris en charge. Ils se répartissaient en : 12 cas de noma,
16 fentes labiales et/ou division palatines, 25 tumeurs, 17 séquelles liées aux brûlures, 3
cas de neurofibromatoses et 11 autres diverses interventions. Les pertes de substances
ont été reconstruites grâce à plusieurs types de lambeaux. Les complications immédiates
2 patients : une surinfection et un cas de détresse durant l‟induction anesthésique.
Discussion : A Sokoto, il y a de moins en moins de cas de Noma. Cela est
probablement lié à une amélioration globale des conditions de vie. Mais de plus en plus
de tumeurs importantes et de séquelles de brûlures compliquées. Cela implique une
adaptation des équipes dans des conditions précaires (microchirurgie et chirurgie de la
main). Des équipes sont déjà en cours de constitution pour l‟année 2011.
Keyswords : Noma, Bruns, Tumours, Microsurgery.
Mots clés : Noma, Brûlures, Tumeurs, Microchirurgie.
99-Co-Ch7b
Mission chirurgicale de catastrophe en Haïti
B. Carlot*, J. Devaux1, F. X. Verdot2, C. Mallaval1, G. Gachet3, P. Seguin , T. Alix.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Saint-Etienne, 42 055 SaintEtienne cedex 2.
Service des Urgences, CH Feurs (Loire)
Service d'Orthopédie-Traumatologie, CHU Saint-Etienne
Service des Urgences, CHU Saint-Etienne.
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Plastique, CHU Saint-Etienne, 42055 SaintEtienne cedex 2
*Auteur correspondant: Dr Brice Carlot - [email protected] - 0618997255
Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter s'est abattu sur
la ville de Port-au-Prince, causant 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 millions de
sans-abris.
- 192 -
L'Organisation Non Gouvernementale stéphanoise "Pompiers Humanitaires Français" a
déployé aussitôt une première équipe constituée de pompiers professionnels et
volontaires, d'infirmières et d'un médecin urgentiste, puis une seconde équipe
comprenant un chirurgien orthopédiste. La 3e équipe, partie le 28 janvier, comprenait un
des praticiens et un interne du Service de Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU de SaintEtienne, contactés 48 heures avant le départ.
Nous rapportons la préparation logistique et notre semaine de travail au cœur d'une
clinique haïtienne reconvertie en hôpital de campagne, où exerçaient chirurgiens et
médecins français et américains. L'activité de Chirurgie Maxillo-Faciale a été
finalement très réduite, mais nous avons pu faire bénéficier de nombreux patients de
notre expérience en Chirurgie Plastique et Reconstructrice pour la couverture de pertes
de substance des membres.
Keywords:
Mots clés : Médecine de catastrophe, Chirurgie Plastique, Traumatologie, Urgences
175-Co-Ch6
Prise en charge des ankyloses temporo-mandibulaires à Mayotte. Une
expérience chirurgicale dans un département d’Outre-Mer français
L Guyot*1, N Lari 1, P Salles 1, P Pariaud 2, J Pariaud 2, G Thiery 3
1- Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Plastique de la face, CHU
Nord, Chemn des Bourelys, 13915 Marseille cedex 20
2- Service d‟ORL, CH de Mamoutzou, BP 04, 97600 Mamoutzou
3- Service de Chirurgie Maxillo-faciale, Stomatologie et Plastique de la face, HIA
Laveran, 13 Bd Laveran, 13013 Marseille
Auteur correspondant : Pr Laurent Guyot ([email protected], 04 91 96 45 51)
Introduction : Le département de Mayotte fait partie de l‟archipel des Comores dont
toutes les îles sont indépendantes, l‟île d‟Anjouan est la plus proche à 50 km.
Matériel et méthodes : 5 cas d‟ankyloses temporo-mandibulaires ont été prise en
charge au CH de Mamoutzou, Préfecture de Mayotte, afin d‟éviter des évacuations
sanitaires complexes et coûteuses. Tous les cas, post-traumatiques, étaient liés à des
chutes de hauteur d‟arbre (cocotier) et intéressaient des enfants de 10 à 15 ans. 3 formes
étaient bilatérales et 2 unilatérales. L‟ouverture buccale initiale était inférieure à 10 mm.
Les interventions ont été réalisées sous intubation naso-trachéale par nasofibroscopie et
un cas avec trachéotomie.
La résection du bloc d‟ankylose (au minimum de 10 mm) a été suivie d‟une
interposition d‟aponévrose temporale repliée sur elle-même (4 cas) et de muscle
temporal (1 cas). 3 cas ont bénéficié de coronoïdectomie uni ou bilatérale.
Résultats : Les suites opératoires ont été simples avec de bons résultats (ouverture
buccale minimale 30 mm). Une kinésithérapie post-opératoire a été entreprise
systématiquement.
Discussion : Notre série retrouvait des cas post-traumatiques par absence ou erreur de
diagnostic lors de la prise en charge initiale. 3 cas sur 5 étaient originaires de l‟île
d‟Anjouan où les soins médicaux sont déficients. Cette proportion est également le
reflet de l‟importante population clandestine issue des îles voisines et d‟Anjouan,
environ 60 000 habitants, ne pouvant être évacués en métropole. La situation justifie
l‟organisation de missions « humanitaires » à Mayotte dont les infrastructures médicales
sont très proches de celles de la métropole.
Keyswords : TMJ Diseases, Mandibular Fractures, Ankylosis
Mots clés : Pathologie Temporo-Mandibulaire, Factures Mandibulaires, Ankylose
- 193 -
198-Co-Ch 7b
Missions humanitaires et mortalité post-opératoire
P. Seguin, L. Guyot, P. Belliti, H. Métafiot, M. Russier , R.Allary
Les auteurs rapportent 3 cas de décès post-opératoires (PNO bilatéral, choc septique,
décompensation cardiaque), sur une série de 1500 opérés
La revue de la littérature sur ce thème est particulièrement peu informative
Les situations à risque (intubation, extubation, hémorragie massive, hématome
suffocant, décompensation de tare pré-existante insoupçonnée) sont détaillées
En l‟absence d‟imagerie et de service de réanimation, la plus grande prudence est
nécessaire pour toutes les indications de chirurgie un peu risquée. Des complications
gérables dans les hôpitaux européens peuvent devenir rapidement mortelles en
conditions précaires.
Keywords: Medical mission – Mortality
Mots clés : Chirurgie Humanitaire – Mortalité
199-Co-Ch 7b
Table ronde : Que reste –t-il de nos missions ?
H. Benateau, I. Barthélémy, A. Gleizal, L. Guyot, R. Sokolo, N. Zwetyenga, P. Seguin
Toutes les ONG, se plaisent à présenter des rapports de mission avec de bons chiffres et
de belles photos avant-après.
Ce bel aspect de la vitrine est-il le seul impact de nos missions ?
La réalité est plus vaste et plus contrastée.
Présentation puis table ronde avec la salle.
Keywords: Medical Mission – Orgazinational Efficiency
Mots clés : Mission Humanitaire – Efficacité
- 194 -
Chapitre 8a
Responsable scientifique : Francis DUJARRIC
Amélioration de la sécurité au bloc opératoire : rôle du
processus d’accréditation
Vendredi 1er octobre - Amphithéâtre Bilski-Pasquier
206-Co-Ch8
La sécurité au bloc opératoire : jusqu'où importer le modèle
aéronautique ?
Dr René Amalberti
Conseiller sécurité des soins à la direction de l‟Amélioration de la qualité et de la
sécurité des soins : Haute Autorité de Santé Santé - 2, avenue du Stade de France 93218 Saint-Denis La Plaine cedex
L'importation de concepts de l'aéronautique en médecine, principalement des check lists
et des briefings, constitue une avancée potentielle forte pour la sécurité au bloc
opératoire. Ces outils visent à la fois à s'éviter des situations indésirables par défauts de
vérification préalable des conditions nécessaires à l'intervention, et à obtenir une
meilleure coopération mutuelle des acteurs du bloc sur le cas traité (par le partage de
l'information).
On doit cependant noter que l'usage final de ces outils peut significativement varier en
fonction du niveau de culture de sécurité des acteurs du système socio-technique
considéré. En aéronautique, le système bénéficie, au delà des outils, d'une
protocolisation stricte, d'un univers où les acteurs professionnels sont considérés
équivalents entre eux, et d'une mise sous supervision permanente (Contrôle aérien,
enregistreurs). Ce n'est pas encore le cas en médecine; un long chemin d'apprentissage
et de convergence est encore à envisager. L'exposé développe ces éléments comparatifs,
les bénéfices immédiats espérés, et aussi les limites de la comparaison aéronautiquemédecine même à long terme. René Amalberti
Keywords:
Mots clés :
207-Co-Ch8a
La sécurité au bloc opératoire : la chek-list et ses difficultés de mise en
œuvre
Frédérique Pothier
- 195 -
Chef du service évaluation et amélioration des pratiques
Direction de l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
Haute Autorité de Santé - 2, avenue du Stade de France - 93218 Saint-Denis La Plaine
cedex
Parmi les outils d'amélioration de la sécurité du patient au bloc opératoire, la check-list
figure en bonne place. Sa mise en oeuvre est devenue obligatoire dans la cadre de la
certification des établissements de santé depuis janvier 2010 et fait partie du programme
de réduction des risques inter-spécialités dans le cadre de l'accréditation des médecins
depuis juin 2010. Les résultats d'une enquête sur son utilisation, réalisée auprès des
médecins engagés dans l'accréditation réalisée fin juin, seront présentés.
Keywords:
Mots clés :
232-Co-Ch8
Présentation de Maxillorisq
M. DURAND
Expert Maxillorisq
Carcassonne
Notre organisme agréé accréditation (OAA) « maxillorisq », partie intégrante de la
fédération de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale (FSCMF) a été créé en 2008,
notre spécialité entrant dans le cadre d‟une liste exhaustive fixée par la HAS des
spécialités à risque. Le dispositif d‟accréditation s‟inscrit dans la démarche
d‟amélioration de la qualité des soins qui s‟impose à tout praticien et qui vaut DPC.
Dix experts de notre spécialité ont été formés pour répondre à l „analyse et au
traitement des risques ainsi qu‟à l‟accompagnement des médecins dans l‟amélioration
de leurs pratiques.
Les experts travaillent en binômes soit par liaison téléphonique soit en réunion physique
pour l‟analyse des évènements porteurs de risque (EPR) décrits par les praticiens
engagés.
L‟expert :
 vérifie que l‟événement déclaré correspond bien aux critères d‟un EPR :
événement indésirable survenant dans une situation qui s‟écarte des procédures
ou des résultats escomptés habituellement et qui serait potentiellement source
de dommage
 caractérise le type d‟EPR (communication, gestion du patient performance
clinique pré-acte, de l‟acte ou post acte) ainsi que le type de cause (facteur
organisationnel, technique, humain …) donc de définir un arbre des causes
(cause primaire et secondaires) à l‟origine de cet EPR .
 Valide le bilan du médecin (accréditation ou annuel)
Quand l‟EPR analysé est validé par l‟expert il est enregistré et anonymisé dans la base
REX-HAS.
Cette base REX, base de données alimentée en permanence par les déclarations d‟EPR
de toutes les spécialités concernées est consultée régulièrement afin de définir les EPR
les plus décrits et de dégager lors de commissions risque spécialité et inter-spécialités
des recommandations de bonnes pratiques qui sont intégrées dans le programme de la
spécialité, ce programme évoluant au fil des années. L‟exploitation de cette base de
données devenue au fil du temps très volumineuse, est permise par un outil puissant
utilisé par les experts, qui ont reçu une formation complémentaire, permettant des
requêtes dans un dispositif appelé Infocentre.
- 196 -
Pour informer les médecins engagés dans l‟accréditation, nous avons créé une lettre
trimestrielle « maxillorisq news » envoyée via internet à tous les médecins engagés(
info pratiques , trucs et astuces …) .
Keywords:
Mots clés :
233-Co-Ch8
Présentation du nouveau programme d’accréditation de la spécialité
PY. BLANCHARD
Expert Maxillorisq
Responsable de la commission risque
Maisons Laffitte.
Depuis sa création en 2006 la démarche d‟accréditation s‟est imposée dans l‟univers des
spécialités interventionnelles à risque. Dans les démarches d‟élévation des performances
représentée par le Développement Professionnel Continu, l‟engagement individuel dans
l‟accréditation doit suivre l‟orientation actuelle de la continuité dans l‟évaluation des
pratiques professionnelles.
De ce fait la seule déclaration d‟évènements porteurs de risque, ciblés sur deux ou trois
situations à risque serait une caricature réductrice du « challenge » qui s‟offre à nous
pour confirmer notre volonté d‟améliorer la qualité et la sécurité de nos exercices.
L‟influence de l‟expérience acquise par les autres spécialités chirurgicales (l‟orthopédie
n‟avait pas attendu la protocolisation de la Haute Autorité de Santé pour mettre en place
son propre outil de réduction des risques) nous conduit à harmoniser les programmes
des différentes spécialités afin de les rendre toujours plus pertinents. Comparativement
le renouvellement des orientations de nos évaluations évite redondance et monotonie.
Ainsi le deuxième, programme d‟accréditation de notre spécialité se met en place,
apportant quelques nouveautés intéressantes.
Keywords:
Mots clés :
- 197 -
Session des kinésithérapeutes
Responsable scientifique : Isabelle BRETON-TORRES
Samedi 2 octobre - Amphithéâtre Gustave Roussy
156-Co-Kiné
Approche masso-kinésithérapique des pathologies de la face et du cou
G. Ferrand
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, groupe hospitalier Pellegrin, Place Amélie Raba
Léon, 33076 Bordeaux Cedex
[email protected] - 05 57 82 06 2 - 06 71 93 98 26
Introduction : la rééducation de l'extrémité céphalique représente une thérapeutique de
choix au service du patient qui le nécessite. Le Masseur-Kinésithérapeute est un
partenaire efficient pour le chirurgien Maxillo Facial et ORL, le médecin stomatologue,
l'orthodontiste, l'occlusodontiste, le dentiste.
Matériel et méthodes quelque soit notre secteur d'activité, nous nous occupons des
mêmes patients, avec les mêmes pathologies mais avec pour certains, une phase aigue
qui correspond à celle de l'hospitalisation.(3 jours, 12 jours,... 2 mois) Nous allons
préciser nos secteurs d'interventions.
Rééducation après exérèse des cancers des voies aéro digestives et évidement
ganglionnaire, dans les traumatismes de la face, les fracas de la face par trauma
balistique, après fractures condyliennes et de la mandibule, après parotidectomie, des
pathologies ATM nécessitant intervention, Sadam, avant un traitement orthodontique ou
une chirurgie orthognatique, apnées du sommeil, conseils dans la prévention et le
traitement des cicatrices.
Discussion : en effet, nous nous adressons à des personnes perturbées dans leur schéma
corporel, mais aussi dans leur image identitaire, dans ce visage que l'on offre en premier
au regard de l'autre, et si de plus partager un repas, moment convivial, devient difficile,
voire impossible, le patient bien que soutenu par sa famille risque de se replier sur lui
même.
En tant que rééducateur, notre rôle est gratifiant auprès de ces patients par les nouvelles
possibilités que nous leur apportons. Une étroite collaboration se met à l'œuvre et plus
ils s'approprient nos techniques et deviennent de vrais acteurs de leur rééducation plus
les résultats qui s'ensuivent sont positifs.
Avec les médecins, c'est de façon pluri disciplinaire que nous portons attention à nos
patients.
C'est pour cela que nous nous mobilisons, en voulant partager nos connaissances et
continuer notre réflexion.
Key-words : Kinesitherapy, Maxillofacial Practice
Mots clés : Kinésithérapie, Maxillo-Faciale
157-Co-Kiné
- 198 -
Intérêts et buts des bilans en rééducation maxillo-faciale
D. Manèle
[email protected] - 06-83-17-47-27
Les différents bilans spécifiques sont primordiaux dans la prise en charge d'un patient
en rééducation maxillo-faciale.
Ils permettront la mise en place du protocole de traitement de la rééducation et son
évolution.
Dans le cas d'un "DAM" avec subluxation méniscale réductible ou irréductible :
Le bilan articulaire revêt toute son importance et motivera le patient. La mesure de la
mobilité en ouverture buccale à l'aide d'un pied à coulisse est déterminante.
Le bilan de la douleur module et influence en permanence le bilan articulaire. On notera
son ancienneté, sa localisation, sa fréquence, ses facteurs déclenchants et aggravants.
Cependant, l'appareil manducateur s'adapte à la fonction quotidiennement selon l'état
psychique du patient et ses activités. Le suivi du patient et l'attention du praticien à cet
état en début de chaque séance permettront l'adaptation de la prise en charge.
Le bilan cutané et cicatriciel est à notifier régulièrement afin d'orienter le protocole du
massage, la modalité des exercices fasciaux et des muscles peauciers, des exercices
lunguaux, mandibulaires et cervicaux.
Le bilan des claquements ou des craquements aux différents stades de l'ouverture
buccale, des diductions et de la propulsion modifiera le protocole des exercices maxillofaciaux et des exercices lunguaux.
Le bilan musculaire qualitatif des différentes zones et points de tensions déterminera le
temps du massage aidant ainsi à la prise de consciente du patient de ses habitudes
nocives.
Le bilan postural lungual, dentaire, occulaire, cervical, rachidien dans son ensemble, des
ceintures scapulaire, pélirienne, des membres inférieurs et du pied sont désormais
indispensables dans la visualisation et le traitement global du patient.
Les bilans spécifiques ATM et le bilan postural permettront un traitement
interdisciplinaire en vue de rééquilibrer le patient dans son ensemble évitant ainsi des
récidives à long terme du "DAM".
Keywords:
Mots clés : bilans spécifiques ATM, bilan postural, équilibre global, interdisciplinarité
specific temporomaxillary joints - check-ups (postural check up) - global balance interdisciplinarity
162-Co-Kiné
Bilan cervico-maxillo- facial dans les pathologies et la chirurgie
reconstructive de l’oropharynx.
J. M. Hebting, F. Libes
Masseurs-kinésithérapeutes,
[email protected]
61
rue
du
Faubourg
Boutonnet
Il n‟est de rééducation que de bilan rigoureux.
Partant de ce constat, nos organismes de tutelle nous demandent depuis quelques années
de voir à pratiquer des bilans pré et post kinésithérapiques, allant même jusqu‟à les
inclure dans la nomenclature.
Nous avons donc imaginé un tel bilan pour intervenir dans la chirurgie carcinologique, de
lecture simplifiée.
- 199 -
Le bilan que nous avons créé, permet de visualiser instantanément les fonctions
nécessitant une attention particulière de la part du praticien. Il peut, à partir de là adapter
les orientations qui guident son action en fonction des progrès réalisés.
Les deux exemples de bilans que nous vous présentons concernent :
- un patient présentant un jabot, après chirurgie cervicale.
- un patient ayant subi une chirurgie reconstructrice de l‟oro-pharynx.
Ce bilan précis vise à :
- visualiser les divers déficits
- indiquer les axes autour desquels s‟articule la réhabilitation
- établir un langage commun aux divers thérapeutes
- véhiculer les informations entre ces thérapeutes.
Keywords:
Mots clés : BDK: bilan diagnostic kinésithérapie- cancer-cervico maxillo facial- jabot chirurgie reconstrutive.
163-Co-Kiné
Rééducation du sadam
G. Ferrand°
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, groupe hospitalier Pellegrin, Place Amélie Raba
Léon, 33076 Bordeaux Cedex
[email protected] - 05 57 82 06 26
06 71 93 98 26
Introduction : les patients qui nous sont adressés, présentent un dysfonctionnement de
l‟ATM uni ou bilatéral. Le plus souvent les symptômes sont anciens , c‟est
l‟aggravation ou la douleur qui les amènent a consulter.
Ici , nous présenterons la rééducation du complexe temporo mandibulo dentaire qui
associe finesse et puissance des mouvements .
Lors du premier contact avec le patient, après un interrogatoire précis de ses symptômes
et une analyse de la cinétique mandibulaire qui met en évidence les
dysfonctionnements, un projet rééducatif va être proposé au patient qui s'inscrira si
besoin dans un prise en charge globale du patient, (problèmes cervicaux, troubles
posturaux, problèmes psychiques...)
Matériel et méthodes : le masseur kinésithérapeute avec l‟adhésion du patient va
entreprendre une reprogrammation neuro motrice de la cinétique mandibulaire.
Elle sera bien sur différenciée selon la pathologie mise en évidence et présentée ici :
syndrome dysfonctionnel par laxité ligamentaire ou luxation méniscale réductible voire
irréductible.
La majorité des patients présente un état de stress, qui se traduit par:
des dents serrés dans la journée, des tensions excessives des muscles masticateurs, des
muscles peauciers, mais aussi par du bruxisme la nuit, générateur de douleurs au réveil.
Discussion : la rééducation consiste en première intention a faire prendre conscience au
patient de la position physiologique de repos mandibulaire .Le massage externe et
endo-buccal va participer au relâchement des tensions musculaires.
Puis des exercices spécifiques à la pathologie seront mis en place, pour corriger les
mauvaises praxies, améliorer la propulsion si nécessaire, retrouver un chemin correct
d‟ouverture, fermeture de bouche.
Nous nous référons à la physiologie normale de l'ouverture de bouche et nous essayons
de retrouver en rééducation les trois temps :
1. l'abaissement de la mandibule ou "décoaptation," sans avancée mandibulaire
2. puis la propulsion ou translation
3. l'ouverture finale.
Nous observerons la langue et ses positionnements au repos, à la déglutition et si besoin
- 200 -
demanderont au patient un travail proprioceptif de repositionnement, de réappropriation.
Pour gérer les troubles de son dysfonctionnement, le patient voit se mettre en œuvre une
étroite collaboration pluri disciplinaire tant dans la prise en charge initiale que dans le
suivi à moyen et long terme .Néanmoins le patient est un membre actif de la réussite de
cette rééducation et nous devons lui fournir toutes les explications et les conseils
nécessaires à une bonne compréhension afin d‟obtenir des résultats positifs qui se
pérennisent dans le temps.
Keywords:
Mots clés : sadam –kinésithérapie-proprioception-patient
21-Co-Kiné
Dysfonctions de l’appareil manducateur : Influence de la pratique
instrumentale chez les violonistes et instrumentistes à vent
I. Breton Torres*, C. Lefebvre**
* Kinésithérapeute Chirurgie Maxillo - Faciale, Hôpital Lapeyronie Montpellier
* * Kinésithérapeute, Montpellier
Les auteurs présentent l‟influence posturale de la pratique instrumentale chez les
Violonistes et instrumentistes à vent sur l‟apparition du syndrome algo dysfonctionnel
de l‟appareil manducateur.
Ils définissent les grandes lignes de la rééducation dont but est de faire disparaître les
différentes composantes neuro-musculaires et algiques, de diminuer ou faire disparaître
les facteurs causaux ou aggravants (rééduquer les dyspraxies, corriger la posture
cervico-céphalique ), de reprogrammer le schéma moteur sur une cinétique
mandibulaire corrigée.
Le traitement est adapté à chaque patient et précédé d‟un bilan.
La rééducation comprend trois temps :
- recherche d‟une libération des tensions musculaires et lutte contre les parafonctions ;
- rééducation des dyspraxies ;
- reprogrammation sensori-motrice.
Cette rééducation, complément du traitement médical, permet d‟en accélérer les
résultats et de les fixer dans le temps.
Keywords:
Mots clés : Syndrome myoarticulaire, Levées de tension endobuccales,
Reprogrammation motrice
164-Co-Kiné
Approches kinésithérapiques du muscle ptérygoïdien latéral
Ch. Fauconnier*, S. Medin Rey, E. Boutremans, I. Loeb
*Kinésithérapeute (Service de chirurgie maxillo-faciale, hôpital Saint-Pierre)
[email protected] - 00 32 2 535 44 17
Le dysfonctionnement de l‟appareil manducateur est souvent associé à une contracture
musculaire. De nombreux muscles font l‟objet d‟une approche rééducative en
kinésithérapie maxillo-faciale, cependant la controverse1 concernant l‟accès endobuccal
du muscle ptérygoïdien latéral élude fréquemment sa prise en charge thérapeutique. Ce
- 201 -
muscle est pourtant un carrefour d‟implications incontournables dans le cadre de ces
dysfonctions.
La complexité neuro-anatomique de ce muscle, ainsi que sa participation perpétuelle
dans l‟ensemble des mouvements des articulations temporo-mandibulaires en font une
entité capitale qu‟il serait utile de traiter par abord direct ou indirect.
Des études récentes2, avec la mise en place de protocoles mieux adaptés, ouvrent de
nouveaux horizons thérapeutiques par abord direct, sans pour autant tourner le dos à des
techniques de traitements plus indirectes, comme Jones ou d‟autres approches de
facilitation neuro-musculaire. Il ne semble donc pas inutile de détailler ces techniques
manuelles et d‟envisager d‟en choisir la plus efficiente sur base d‟une étude statistique
randomisée.
Keywords: Temporomandibular Joint Disorders, Lateral Pterygoid Muscle, Palpation,
Exercise Therapies.
Mots clés : Dysfonctions Appareil Manducateur, Muscle Ptérygoïdien Latéral,
Palpation, Exercices Thérapeutiques.
165-Co-Kiné
Kinésithérapie et Syndrome d'apnée obstructive du sommeil
I. Breton-Torres1*, C. Lefebvre1*, M. Fournier2*, P. Goudot2
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie, Montpellier
Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie hôpital Salpetrière, Paris
* Kinésithérapeutes
Introduction : pendant 5 ans la prise en charge pluridisciplinaire au CHU de
Montpellier d‟une série de patients traités pour des SAOS nous a permis de mettre en
évidence des dyspraxies linguales systématiques chez les patients apnéiques.
Les auteurs expliquent comment la correction des dyspraxies linguales, associée un
travail de relâchement des muscles supra hyoïdiens et à la correction posturale cervico
céphalique (diminution de l'hyper lordose), participent à la diminution du phénomène
d‟obstruction mécanique.
Technique : la rééducation va favoriser une libération de la filière aérienne (en
dégageant l‟oropharynx) par :
- La tonification musculaire qui permet de modifier l‟équilibre entre les différents
muscles linguaux. En favorisant le travail des muscles permettant à la langue de se
rétracter, on obtient une modification du volume qu‟elle occupe : la langue est moins
étalée
- La modification de la position de repos (proprioception et tonification des muscles du
plancher) qui donne un point d‟ancrage de la pointe de langue au palais, entraîne une
modification de la position de la base de langue et donc une diminution de la glosso
ptose et permet aux muscles linguaux de participer à la suspension de la mandibule.
- La prise en charge des dysfonctions éventuelles de l'ATM (levées de tension de
tension sur les muscles élévateurs, décompression des ATM, rééducation dyspraxie
linguale) permet une meilleure tolérance des OAM ( orthèses d'avancée mandibulaire)
-Un travail de modification de la posture cervico céphalique dans le sens de la
diminution de l‟hyper-lordose cervicale : détente des supra hyoïdiens par des
manœuvres de massages et de levées de tension, étirement des pectoraux, tonification
des muscles posturaux profonds.
- Une automatisation de la respiration nasale stricte (Maryvonne Fournier)
Discussion : la position avancée de la tête pendant le sommeil sert à dégager
l‟oropharynx obstrué par des amygdales hypertrophiées et par la glossoptose. Cette
position d‟hyper extension cervicale s‟accompagne d‟une respiration buccale, d‟une
- 202 -
attitude en béance et d‟un recul de la mandibule par rétraction des supra hyoïdiens ainsi
que de contractures souvent douloureuses des muscles cervicaux profonds (Cheynet F).
La possibilité d'une ventilation naso-nasale stricte est la condition sine qua non de cette
prise en charge.
Conclusion : l‟amélioration de la ventilation (voire l‟obtention d‟une ventilation naso
nasale diurne et nocturne) va permettre de faire céder ce cercle vicieux. L‟obtention
d‟une occlusion labiale de repos corrige l‟attitude en béance antérieure de la mandibule
elle même responsable d‟une rétraction des supra hyoïdiens (et par la d‟un rétro
positionnement de la base de langue favorisant le SAOS).
Keyswords : Sleep Apnea Syndromes, Physical Therapy (Specialty), Respiration
Disorders, Muscle Hypertonia, Deglutition Disorders, Patient Positioning
Mots clés : Syndrome D‟apnées Du Sommeil, Kinésithérapie, Trouble Respiratoire,
Hypertonie Musculaire, Déglutition, Posture
47-Co-Kiné
Nécessité de la mise en oeuvre de la posture linguale de repos dans la
prise ne charge les pathologies fonctionnelles orofaciales
Lapierre Sylvie
kinésithérapeute
11, bd des Italiens, 75002 PARIS
[email protected] - 01 42 96 13 99 - 06 09 26 35 93
Si les prescriptions de rééducation de la posture linguale de repos sont désormais
d‟usage dans le cadre de traitements orthodontiques, l‟impact de la langue dépasse
largement la seule indication du maintien de l‟alignement dentaire.
En effet, l‟apprentissage du placement lingual en dôme, tapissant le palais, est la clef de
voûte de la prise en charge des pathologies fonctionnelles de la sphère oro faciale,
comme les dysfonctionnements de l‟appareil manducateur et le syndrome d‟apnée du
sommeil.
D‟une part, la praxie nociceptive de serrage, reconnue comme responsable des troubles
de l‟articulation temporo mandibulaire, ne peut être déprogrammée sans la prise de
conscience de la valence contenu - contenant : La langue doit devenir le point d‟ancrage
d‟une mâchoire en suspension.
D‟autre part, le fonctionnement de ce couple est conditionné par l‟installation préalable
d‟une ventilation naso-nasale.
L‟implémentation de ce tryptique physiologique, libérant le carrefour aéro-pharyngien.
crée un environnement favorable à l‟amélioration des indicateurs du syndrome
obstructif du sommeil :l‟efficacité du sommeil, le nombre et la durée des apnées ainsi
que la saturation en oxygène.
Pilier incontournable, la rééducation de la posture linguale de repos ne doit plus être
considérée comme un simple adjuvant.
La langue ne doit plus rester dans l‟ombre, il est nécessaire de lever le voile sur son rôle
fondamental.
Keywords:
Mots clés : Posture linguale de repos, suspension mandibulaire, ventilation naso –nasale
57-Co-Kiné
Traitement fonctionnel exclusif du trouble de l’articulé dans les
fractures du condyle mandibulaire
- 203 -
I. Breton-Torres*. C. Lefebvre**, P. Jammet***, J. Yachouh***
*Kinésithérapeute, Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital
Lapeyronie Montpellier)
**Masseur kinésithérapeute Montpellier
***Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie
Montpellier.
Les auteurs rapportent la technique de réduction par traitement fonctionnel exclusif des
troubles de l‟articulé liés à des fractures uni ou bi condyliennes de la mandibule.
Ce traitement fonctionnel utilise un travail isométrique de mordu sur abaisse-langue en
bois, basé sur le principe du blocage inter maxillaire sur cale et sur élastique( décrit par
Delaire en 1975).
Un travail dynamique et actif en propulsion centrée et diductions y est associé.
Cette rééducation comprend des mouvements induits par pro-tractions linguales et des
mouvements en autocorrection guidés par un marquage au feutre et facilités par des
abaisse-langues.
Les limites et les indications de ce traitement sont posées ainsi que le calendrier de prise
en charge.
Cette prise en charge conduite par un rééducateur rompu à ces techniques spécifiques,
peut donc être envisagé comme faisant partie intégrante des moyens thérapeutiques à la
disposition du stomatologiste ou du chirurgien maxillo-facial.
Keywords:
Mots clés :
166-Co-Kiné
Bilan pré et post opératoires en chirurgie orthognatique
I. Breton-Torres*, C. Lefebvre, P. Jammet, J. Yachouh
* Kinésithérapeute, Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital
Lapeyronie Montpellier
Introduction : si au cours des 20 dernières années, une prise de conscience de
l‟importance de la normalisation de la fonction dans la stabilité du résultat en ODF a eu
lieu, c‟est seulement depuis les 10 dernières années qu‟une collaboration étroite s‟établit
au sein de certaines équipes dans les traitements chirurgicaux des dysmorphose faciales.
L‟équipe Montpelliéraine, précurseur dans ces prises en charge pluri disciplinaires
présente le bilan kinésésithérapique pré et post chirurgical et son intérêt dans la
chirugie orthognatique.
Le bilan pré opératoire est généralement réalisé lors d‟une hospitalisation de jour,
permet de dépister les dyspraxies linguales, labiales et respiratoires ainsi que les para
fonctions. Il a aussi pour but de mettre en évidence des anomalies posturales cervico
céphaliques.
On recherche aussi des signes de dysfonction de l‟articulation temporo mandibulaire
antérieur au traitement.
Il va nous permettre d‟évaluer la motivation du patient et sa capacité à collaborer à la prise en
charge orthodontique et chirurgicale.
Suivi d‟une réunion pluri disciplinaire il permet :
- d'optimiser les indications opératoires
- d‟établir un programme de rééducation pré opératoire le mieux adapté
- d‟anticiper et d‟optimiser la prise en charge postopératoires en ciblant très
précocement les objectifs à atteindre
- 204 -
En post opératoire immédiat, le bilan va évaluer : la ventilation, l‟occlusion labiale,
l‟articulé dentaire, les tensions musculaires faciales et cervicales
Ce bilan va permettre de donner si besoin des conseils à l‟équipe infirmière, d‟établir
outre le programme de rééducation une fiche d‟exercice remise au patient, et en cas de
trouble de l‟articulé d‟en identifier la cause afin de le réduire.
En post opératoire à distance, il permet de surveiller la survenue d'éventuelles
récidives par l'évaluation de l'automatisation des corrections des dyspraxies et troubles
posturaux.
Conclusion : ce bilan, réalisé de façon très minutieuse, apporte une certaine traçabilité
de cette prise en charge kinésithérapique. Il permet d‟anticiper et d‟optimiser la prise en
charge en ciblant très précocement les objectifs à atteindre et ce à chaque étape du
traitement. Il permet d‟orienter le patient vers un rééducateur spécialisé.
D‟un point de vue médico-légal le dépistage de certains signes de dysfonctions de
l‟articulation temporo-mandibulaire antérieurs à la mise en place du traitement permet
d‟éviter qu‟ils soient imputables à la chirurgie.
En cas de récidive, le dépistage précoce des dysfonctions, la prescription de
rééducation, et l‟orientation vers un rééducateur spécialisé, mettent en évidence que
l‟obligation de moyen à bien été respectée.
Keyswords : Physical Therapy (Specialty), Pain Measurement, Physical Therapy
(Specialty), Maxillofacial, Muscle Hypotonia, Muscle Hypertonia
Mots clés : Kinésithérapeute, Evaluation De La Douleur, Maxillofaciale, Hypotonie
Musculaire, Hypertonie Musculaire
55-Co-Kiné
Kinésithérapie : intérêt de la prise en charge péri-opératoire dans la
chirurgie des dysmorphoses dento-maxillaires
B. Quilis*, G. Faure, L. Caquand, J. Mortier, T. Alix, P. Seguin
Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU St Etienne 42055 St Priest en Jarez, France
*[email protected] - 00 33 6 30 97 18 22
Introduction : la prise en charge par un kinésithérapeute compétant en rééducation
orofaciale a toute sa place en période pré et post opératoire ; chacune de ces deux phases
vise des objectifs spécifiques. Les dysfonctions préexistantes ou consécutives à
l‟intervention, identifiée par le kinésithérapeute, conditionnent le protocole de prise en
charge.
Techniques : en préopératoire le bilan mettant en évidence une respiration buccale et
une langue basse aboutit à la mise en œuvre de techniques de correction : apprentissage
de la respiration strictement naso-nasale, de la position de repos linguale, renforcement
des muscles labiaux et linguaux, prise de conscience et automatisation de la déglutition
langue haute ;
en postopératoire le kiné a pour mission de rassurer le patient, de
réduire le lymphoedeme,de traiter les phénomènes douloureux et de récupérer une
mobilité mandibulaire physiologique, particulièrement dans les cas de trismus
réactionnel ; les techniques mises en œuvre sont essentiellement manuelles et dérivées
des méthodes classiques de rééducation musculo- articulaires : étirements, travail
isométrique en contracté relâché, mobilisation active et passive, massages
décontracturants, physiothérapie.
Discussion : le kinésithérapeute est le lien privilégié entre le chirurgien et son patient il
participe au suivi post opératoire, il est à même de détecter toute anomalie dans les
suites et d‟en informer le chirurgien ; sachant que les ostéosynthèses doivent être
sollicitées avec des forces modérées au cours des premières semaines , son expérience
en la matière doit l‟amener à une prise en charge douce et prudente évitant ainsi tout
- 205 -
risque de complications ; son intervention semble donc essentielle pour l‟obtention
d‟une récupération précoce
Keywords:
Mots clés : déglutition, respiration naso nasale, trismus
167-Co-Kiné
Le rire et le sourire
A. M. Chevalier*
Kinésithérapeute, Paris, Présidente de l‟ACTTC
Dans certaines atteintes maxillo faciales, notamment dans les atteintes du nerf facial,
les patients peuvent être privés momentanément de leurs mimiques. Si le rôle du
kinésithérapeute est d‟établir des bilans spécifiques (sensibilité, du tonus, force
musculaire) puis de rééduquer de manière spécifique chaque muscle déficitaire, la
quête de l'individu est de retrouver son identité et surtout sa capacité de correspondre de
façon spontanée ou volontaire aux sollicitations des autres.
Dans ces rééducations souvent longues et fastidieuses, le sourire est la première
préoccupation des patients, l‟expression qu'ils veulent récupérer en priorité Mais ont ils
raison?
Le mot sourire vient du latin « subridere » rire sans éclater ou aussi rire silencieux
discret. Le sourire est un acte volontaire.
Ce même terme regroupe néanmoins l‟expression de nombreux sentiments, exprimés en
fonction des muscles ou groupes musculaires recrutés: il peut être ironique : « sourire
de quelqu'un», c'est se moquer légèrement. IL se manifeste alors unilatéralement, par un
léger mouvement homolatéral de la bouche et de l'œil. Il donne au visage un air
sarcastique
En bilatéral on retrouve le sourire énigmatique de « Mona Lisa »c'est un sourire qui
n'est pas franc mais dubitatif.
Le rictus, sourire forcé et grimaçant laisse voir toutes les dents par contraction des
releveurs des lèvres et des abaisseurs de la commissure labiale .Il donne au visage
l'expression ou l'apparence du rire, rictus moqueur.
Il peut refléter la sensation de bien être, de satisfaction ne dit on pas « sourire aux
anges » dés notre naissance reflétant la réplétion et le bien être. Ce sourire silencieux
bilatéral s'exprime dans des amplitudes excessivement variables le sourire doux, le
sourire tranquille sans contraction musculaire exagérée manifeste la joie de l'âme en
présence d'un événement heureux et inattendu, à la vue ou à la pensée d'un objet qui
nous intéresse vivement. Le visage manifeste aux autres la bienveillance, la joie douce
et la satisfaction intérieure. Ne dit on pas un sourire engageant. Sourire à quelqu'un c'est
témoigner de l'estime de la complaisance ou de l'affection.
Le sourire n'est qu'une expression particulière des muscles du visage à laquelle les
phénomènes de la respiration restent à peu prés étrangers. Le sourire est donc une des
communications non verbales volontaires
Par contre le rire, consiste en une série de petites expirations saccadées plus ou moins
bruyantes dues à la contraction du diaphragme et s'accompagnent en outre de
contractions également involontaires des muscles du visage .On peut rire la bouche
ouverte ou fermée Différentes expressions définissent le rire. Ne parle t on pas d'éclats
de rire, de fou rire, rire de bon cœur, rire aux larmes, rire à gorge déployée Il est
impossible à dominer et il est souvent contagieux, rire inextinguible. etc......
Ce qui cause le rire c'est le contraste, le désaccord entre ce que nous attendons et se qui
se produit réellement. Dans une parodie on rit du contraste qu'il y a entre la gravité du
modèle et le burlesque.( Bergson livre sur le rire 1900 essai sur le comique).
Dans le rire les commissures remontent souvent au maximum par l'action des
- 206 -
zygomatiques on a une fermeture des yeux plus ou moins complète c'est pourquoi on
dit rire avec ses yeux. Mais ce rire qui exprime la gaité peut être aussi vu d'un côté
négatif rire du bout des lèvres, rire jaune, rire à contre cœur, rire intérieurement, rire
sous cape etc...
Le rire sardonique est un rire forcé souvent amer qui exprime la moquerie, rire de
quelqu'un.
Tous ces concepts sur le sourire et le rire sont des éléments essentiels de la personnalité.
Quand un sujet est atteint au niveau de son visage, il se sent privé de ses expressions
propres donc de sa vie de relation empathique avec les autres.
Le problème posé au rééducateur est que la quête de l'individu de récupération de son
ou de ses sourires, est en totale contradiction avec les impératifs d‟une bonne
récupération faciale.
En effet les muscles dilatateurs buccaux (permettant le sourire) sont les plus forts et les
plus proches du tronc nerveux et récupèrent trop vite au détriment des muscles distaux
(les muscles orbiculaires qui ferment les cavités). Le travail du kinésithérapeute sera
donc d‟informer puis de former les patients à leur pathologie, en leur expliquant que le
fait de forcer sur le sourire et le rire vont a l'encontre d'un bon équilibre facial en début
de traitement. Car le sourire sera acquis de toute façon trop vite et trop fortement par
rapport aux autres muscles.
La déception et la frustration des patients a qui nous demandons de s'abstenir de rire est
certes compréhensible mais elle est la condition sinéquanone de la récupération
harmonieuse du visage équilibré ultérieur du patient.
Keyswords : Facial Expression, Bell's Palsy, Physical Therapy (Specialty)
Mots clés : Expression Faciale, Paralysie Faciale
209-Co-Kiné
« Kinéscuplture » faciale post injectionnelle
I.Breton-Torres*, C Lefebvre**, P. Jammet***
*Kinésithérapeute, Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital
Lapeyronie Montpellier)
**Masseur kinésithérapeute Montpellier
***Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, Hôpital Lapeyronie
Montpellier.
Introduction : les auteurs rapportent leur expérience de la prise en charge
kinésithérapique des patients traités par matériaux de comblement des parties molles de
la face résorbables.
Technique : le traitement débuté très précocement après l'injection permet
d'homogénéiser la répartition du produit et d'éviter ainsi la formation de nodules.
La technique associe des massages manuels à des drainages lymphatiques (qui
permettent la résorption plus rapide d'éventuels hématomes)
Le thérapeute va dans un premier temps effectuer des manœuvres de type pli roulé pour
dissocier les différents plans cutanés puis de pétrissage avec un abord exo et endo
buccal afin de favoriser une diffusion homogène du produit dans la totalité de la zone
prédéfinie par l‟injecteur.
Les patients décrivent une disparition de l'aspect "cartonné" dès la première séance, et
chez aucun d‟entre eux ne sont apparu de nodules ni de zone de fibrose.
Discussion : il est important que le kinésithérapeute connaisse la nature des autres
produits éventuellement injectés (contre indication au massage dans les injections de
type Coleman ou de toxine botulique) et la localisation exacte de la zone à traiter afin de
bien se conformer aux schémas de l‟injecteur.
- 207 -
La présence du rééducateur au moment de l'injection quand elle est possible, permet
cette collaboration, ainsi qu'une prise en charge immédiate.
Le couplage injection rééducation doit être anticipé lors de la prise de rendez vous du
patient (et une fiche navette contenant toutes les indications, contre indications, schéma
des zones d'injections, remise au patient)
Conclusion : cette association médecin injecteur / kinésithérapeute initialement mise au
point dans la prise en charge des complications de tri thérapie avec d'importante
quantité de produit injecté à été étendue aux patients en esthétique faciale.
Keywords: Massage, Hyperemia, Physical Therapy (Specialty)
Mots clés : Massage, Hyperhémie, Kinésithérapeute
- 208 -
Session des psychologues cliniciens,
psychanalystes, psychosomaticiens
et psychiatres
Responsable scientifique : Houchang GUILLYARDI
Samedi 2 octobre - Amphithéâtre Gustave Roussy
210-Co-Psy
Présentation générale
Houchang GUILYARDI, Psychanalyste, Psychiatre des Hôpitaux
Unité de Psychologie clinique, Psychanalyse, Psychosomatique et Psychiatrie
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale
Hôpital de la Salpêtrière, Paris
Université Pierre et Marie Curie, Paris VI
Peu nombreux sont les stomatologistes, ou les services de stomatologie et chirurgie
maxillo-faciale qui travaillent régulièrement avec des psychologues, psychiatres ou
encore avec des psychanalystes. Quelques fois sporadiquement, parfois jamais…
Pourtant la nécessité d‟un abord, d‟une aide, d‟un soutien psychique est évoquée de
manière récurrente, presque incantatoire.
Mais qui sont-ils ? Que font-ils ? Esotériques, inefficaces ? Méconnaissances…
L‟expérience de plus de 20 années de travail commun dans le service de Chirurgie
maxillo-faciale et stomatologie de la Pitié-Salpêtrière, avec une équipe à la présence
quotidienne, progressivement étoffée, organisée, diversifiée, jusqu‟à être désormais
composée de plus de quinze acteurs : psychologues cliniciens, psychanalystes,
psychiatre, étudiants… a montré les précieux services qu‟elle peut rendre, aux patients,
aux médecins, chirurgiens, et équipes soignantes, ainsi qu‟aux familles, de manière
sensible et parfois vitale.
L‟insertion d‟une telle équipe dans un cadre clinique concret et en lien constant avec
tous les acteurs de l‟engagement médical, avec ses situations douloureuses, dégradantes,
facilite et allège le travail, permettant son efficacité, évitant les pertes de temps et
certaines erreurs de diagnostic.
Douleurs, dépressions, cancers, suicides, agressions, angoisse immobilisante,
dysmorphoses, phobies, etc… adressés ou signalés par les patients, leurs proches, et tout
membre des équipes, problèmes institutionnels, désarroi des soignants… la liste des
possibilités et nécessités est longue.
Lors de cette session, plusieurs membres de l‟équipe présenteront des exemples
d‟interventions cliniques, un bref aperçu du travail effectué derrière le décor, le rideau
du théâtre des signes et des symptômes, afin de permettre mise en perspective et
ouvertures.
- 209 -
211-Co-Psy
"Le trauma balistique, d'un trauma... à l'autre"
Réflexions cliniques autour des tentatives de suicides par arme à feu et du
délabrement facial.
Véronique MIALOT, Psychologue clinicienne
Une scène traumatique peut-être vécue de manière passive par un sujet qui ne parvient
pas à la comprendre et à l'intégrer dans son histoire. C'est dans l'après-coup, à l'occasion
d'un nouveau traumatisme que cette scène initiale peut parfois prendre sa valeur
traumatique, être historicisée et reconnue comme telle par le sujet. Chez certains
patients, le trauma balistique permet à ce trauma psychique de s'inscrire physiquement,
la destruction du visage ouvrant les voies d'une possible reconstruction identitaire.
212-Co-Psy
"Symptôme "psychosomatique" et demande de soins médicaux",
Comment l'entendre ? Comment y répondre ? Quand écouter c'est agir :
illustrations cliniques.
Emmanuelle DELFORGE, Psychanalyste
213-Co-Psy
"De bouche à oreille"
Agnès DUTHOIT, Psychanalyste
Médecin, psychanalyste, sommes convoqués par le patient en souffrance à ce carrefour
aéro-digestif que constitue la bouche. Qu'est-ce qu'une bouche lorsqu‟il n'y a pas de
réponse universelle de la douleur à un symptôme ? Expériences cliniques.
214-Co-Psy
"A propos d’une légère dysplasie"
Quand le délai du diagnostic ne compromet pas un bon pronostic. Clinique
oncologique.
Michèle NEY, Psychanalyste
Accueil d'une jeune patiente, là où l'angoisse de la maladie "alimente" l'angoisse
existentielle et pose la question du devenir.
215-Co-Psy
"Ma langue ne pense qu'à ça"
- 210 -
Martine DOMBROSKY, Psychanalyste
A partir de vignettes cliniques (glosso-stomatodynies) et au plus près des maux énoncés
par les patients, comme si la solution à ce douloureux mystère se trouvait là.
216-Co-Psy
"La prise en charge de patients atteints de cancer"
Les enjeux de la relation médecin-malade : l’importance des notions
d’information, d’écoute et de temps.
Lidia STEVANATO, Psychologue clinicienne
L‟annonce de la maladie et du traitement implique chez le patient un travail de deuil et
des réaménagements psychiques. La compliance passera nécessairement par la prise en
compte du vécu du patient… et un véritable travail d‟équipe.
217-Co-Psy
"Atteintes narcissiques et monstruosité faciale"
Un cas clinique illustre la manière dont le sujet met en mots son histoire au
cours de la psychothérapie et évolue vers une acceptation de son visage.
Caroline DEMEULE, Docteur en Psychologie clinique et Psychanalyse - Psychologue
clinicienne
Lorsque le visage est gravement malformé, le sujet est réduit à faire figure de monstre.
La souffrance narcissique peut le conduire à adresser aux soignants d‟incessantes
demandes de chirurgie « miraculeuse ». Le travail de reconstruction psychique permet
d‟aborder la reconstruction physique avec des attentes plus réalistes. Parallèlement à la
prise en charge chirurgicale, l‟accompagnement psychologique amène ainsi le patient à
sortir de la monstruosité pour retrouver son statut de sujet.
218-Co-Psy
"Immotus : entre trauma et symptôme"
Quelques considérations sur un entretien clinique.
Paolo LOLLO, Psychanalyste
L‟ablation d'une partie de la mâchoire gauche et le creux au cœur du visage
n‟empêchent pas monsieur Jean de sortir de sa réserve et de parler librement. Ses mots
font ressurgir de l‟oubli des scènes traumatiques restées longtemps enclavées et
silencieuses. Le patient retrouve, avec sa parole singulière, des affects tenus longtemps
à l‟écart, bloqués, figés, immobiles.
179-Co-Psy
- 211 -
Importance de l’accompagnement psychologique des patients
en chirurgie orthognathique
F. Magnard, P. Bouletreau
Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Centre Hospitalier Lyon Sud, PIERRE
BENITE
Introduction : La chirurgie orthognathique entraîne des modifications esthétiques et
fonctionnelles qui peuvent être considérables. Ces modifications ont des conséquences
importantes sur la vie psychique du patient et plus précisément sur son sentiment
identitaire dont le visage joue un rôle de support. Plusieurs cas de décompensation
(trouble de dépersonnalisation, décompensation dépressive ou psychotique) ont
d‟ailleurs été observés en postopératoire.
Observations : Depuis septembre 2007, pour prévenir ces mécanismes de
décompensation, un accompagnement psychologique des patients candidats à une
chirurgie orthognathique a été mis en place à l‟hôpital Lyon Sud.
Une psychologue participe ainsi aux consultations pré-chirurgicales dans le but
d‟évaluer la préparation psychologique des patients à la chirurgie. Cette évaluation se
base sur une analyse clinique des comportements du patient en consultation et s‟assortit
dans les cas plus complexes d‟une étude plus poussée du fonctionnement du patient par
des entretiens cliniques et/ou des tests de personnalité (Rorschach, TAT).
Pour les patients les plus fragiles, un suivi psychologique en préopératoire permet de
les soutenir dans leur construction identitaire, avec parfois la nécessité de repousser la
date opératoire. Ce suivi consiste à préparer le patient au changement de visage, à le
guider dans la préparation de son hospitalisation et de sa convalescence et à mettre du
sens sur sa chirurgie afin que le patient s‟approprie la demande d‟intervention.
Discussion : La question de la place du psychologue dans les services de chirurgie
maxillo-faciale se pose clairement, sa présence devrait-elle être systématisée ? Nous
réfléchissons actuellement aux bénéfices du passage du psychologue durant
l‟hospitalisation de chaque patient, l‟objectif étant de proposer au patient un soutien,
une écoute et surtout un éclairage sur les étapes qu‟il est amené à traverser durant sa
convalescence. Enfin, nous pouvons nous interroger sur l‟intérêt du développement de
cet accompagnement psychologique pour toute chirurgie qui modifie notablement la
face, tant l‟altération et/ou la modification de la face sont liées aux aspects identitaires.
Key-words : psychology, identity crises, Orthognathic Surgical Procedures
Mots clés : psychologie, identité, chirurgie orthognathique
- 212 -
Session des infirmières diplômées d’Etat
Responsable : Marie Pierre GUILLAUME
Vendredi 1 octobre - Amphithéâtre Gustave Roussy
168-Co-IDE
Sécurité au bloc : la check list, une affaire d’équipe
B. Cunat
Cadre supérieur de santé, IBODE,
Lacassagne 69003 Lyon
Direction Centrale des Soins, 162 avenue
Dans le cadre du programme « La chirurgie sure sauve des vies », l‟OMS a publié en
2008 des recommandations pour la sécurité en chirurgie, elle a proposé une check-list
de 19 item et a testé son efficacité sur près de 8000 interventions chirurgicales réalisées
dans 8 pays.
A l‟initiative de la HAS, les représentants des professionnels travaillant au bloc
opératoire, en association avec les représentants des patients, ont adapté au contexte
français, une check-list inspirée de celle de l‟OMS. Son utilisation est obligatoire pour
les blocs opératoires depuis le 1er janvier 2010, elle fait partie des pratiques exigibles
prioritaires pour la prochaine certification (critère 26a).
Sécurité et qualité des soins sont au centre de nos préoccupations. La sécurité du patient
au cours de sa prise en charge en chirurgie, et particulièrement au bloc opératoire, est le
résultat, non seulement d‟un ensemble d‟actes de soins rigoureux, planifiés, organisés,
mais aussi de vérifications, de contrôles par les différents professionnels.
La check list est un outil « interprofessionnel », elle standardise la communication entre
les acteurs et impose la verbalisation et la vérification croisée des informations relatives
au patient. Elle ne remplace ni les échanges d‟informations qui ont pu être réalisés en
pré opératoire (staff, colloque), ni les actions réalisées dans l‟unité de soins (contrôles
d‟identité, vérification du dossier, marquage). Comme les maillons d‟une chaîne, ce
sont toutes ces actions et vérifications, jusqu‟à celles, ultimes, de la check list, qui vont
concourir à sécuriser la prise en charge.
Mais comme toute nouvelle procédure, sa mise en œuvre ne s‟improvise pas, elle se
prépare. Les différents acteurs représentatifs de tous les métiers du bloc opératoire
doivent réfléchir en amont sur la façon de passer en revue tous les items dans un objectif
d‟intégration aux pratiques et d‟amélioration de la sécurité.
A l’attention de tous les métiers du bloc, il est nécessaire,:
 de faciliter la compréhension des items et d‟homogénéiser leur verbalisation
 de légitimer le rôle du coordonnateur
 de préciser le rôle des répondants et les attendus pour les réponses
 d‟annoncer l‟évaluation de la réalisation de la check list dans un objectif de
progression
La réalisation de la check list doit devenir partie intégrante de notre culture sécurité.
L‟enjeu majeur est de l‟intégrer à nos pratiques et de rendre sa réalisation pérenne.
Keywords:
Mots clés :
- 213 -
169-Co-IDE
Désinfection des mains par friction
M. P. Guillaume
Directrice de l‟école d‟IBODE des Hospices Civils de Lyon
Paris SFSCM septembre octobre 2010
Depuis les travaux d‟Ignaz Philipp Semmelweis (1818-1865) et de Louis Pasteur (18221895), le rôle majeur des mains dans la transmission croisée de micro-organismes n‟est
plus à démontrer.
Aujourd‟hui, une étape majeure a été franchie dans la prévention des Infections
Associées aux Soins avec la mise en place en 2001 de la friction des mains avec un
produit hydro alcoolique (PHA).
Les recommandations de bonnes pratiques françaises (Société Française d‟Hygiène
Hospitalière 2001 et 2009) ou étrangères (Organisation Mondiale de la Santé 2006 ou
Centers for Disease Control 2007) accumulent les preuves sur l‟efficacité de ce geste de
soin, malgré une observance globale inférieure à 70%.
Les techniques de traitement des mains par PHA ont été réactualisées en juin 2009 sous
la supervision du conseil scientifique de la SFHH1.
Ces recommandations abordent : le choix de la technique en fonction du niveau de
risque infectieux du soin (traitement hygiénique des mains par friction (THF) ou
désinfection chirurgicale des mains par friction (DCF), la connaissance des normes pour
un choix éclairé au sein des PHA disponibles sur le marché, et l‟argumentaire pour
l‟utilisation des PHA à la place des savons antiseptiques qui doivent être abandonnés.
Les pré requis spécifiques à l‟utilisation d‟un PHA sont : avoir les mains sèches, sans
poudre et macroscopiquement propres, sans souillures organiques.
La principale modification des recommandations de 2009 concerne la mise en œuvre de
la DCF : en effet, après l‟étape de lavage des mains au savon doux, il est recommandé
d‟attendre le séchage complet des mains pendant au moins 10mn, avant de procéder à la
DCF, une meilleure efficacité et une meilleure tolérance du produit sur peau
parfaitement sèche ayant été scientifiquement démontrée.
1
Recommandations pour l‟hygiène des mains – SFHH – Juin 2009 – www.sfhh.fr
Keywords:
Mots clés :
170-Co-IDE
Préparation cutanée et endobuccale de l’opéré
M. P. Guillaume
Directrice de l‟école d‟IBODE des Hospices Civils de Lyon
La préparation cutanée et endobuccale de l‟opéré en chirurgie maxillo faciale s‟inscrit
dans le cadre de la gestion pré opératoire du risque infectieux et regroupe l‟ensemble
des soins corporels locaux et généraux réalisés en période pré opératoire : avant
l‟hospitalisation, en unité d‟hospitalisation et au bloc opératoire.
- 214 -
Elle contribue à la prévention des infections de site opératoire (ISO) en réduisant le
risque de contamination per opératoire d‟origine endogène, et doit ainsi être considérée
par l‟équipe soignante médicale et para médicale comme un soin à part entière.
Sur un nombre d‟opérés estimés à 6 millions par an en France 2, 2 à 3% d‟entre eux
développent une ISO. En chirurgie ORL et maxillo facile, selon l‟enquête de prévalence
nationale de 20063, sur une cohorte de 46 807 interventions, le pourcentage d‟infections
de site opératoire varie de 0.4% à 16.6 %, en fonction de l‟index NNIS, combinaison
des trois facteurs : nature et durée de l‟intervention, état général du patient.
Les mesures recommandées pour limiter les ISO sont celles dont l'efficacité est
démontrée par des études de niveau scientifique le plus élevé possible. Nous nous
référons ainsi aux recommandations issues de la Conférence de consensus « Gestion
préopératoire du risque infectieux » tenue en mars 2004 sous l‟égide de la Société
Française d‟Hygiène Hospitalière4. Parmi ces recommandations, les bonnes pratiques de
la « désinfection cutanée et muqueuse du site opératoire » sont indiquées et un premier
audit national est publié en décembre 2008 par le Groupe d‟Evaluation des Pratiques en
Hygiène Hospitalière5 .
Le protocole validé en chirurgie maxillo-faciale du Groupement Hospitalier Sud des
Hospices Civils de Lyon respecte les différentes étapes de détersion et de désinfection
du site opératoire préconisées dans la conférence de consensus de mars 2004. Un soin
s‟ajoute à cette préparation : l‟application la veille et le matin de l‟intervention d‟une
noisette de Bétadine 10% gel dans les fosses nasales de l‟opéré, ceci afin de réduire la
contamination ORL par le staphylocoque doré, bactérie très souvent responsable des
infections de site opératoire.
Keywords:
Mots clés :
1
Infection du site opératoire, CCLIN Sus Est, J Hajjar, Fiches conseil pour la prévention du risque infectieux, Août
2008
1
Institut de Veille Sanitaire, Surveillance des Infections du Site Opératoire, France, 1999 à 2006, Résultats RAISIN
2008
1
www.sfhh.fr
1
www.grephh.fr
238-Co-IDE
Rôle infirmier dans la prise en charge des traumatismes maxillofaciaux
Zamojciowna N. * Cadre Bloc opératoire chir. maxillo-faciale, GH Pitié Salpêtrière,
47-83 Bd de l‟Hôpital 75651 Paris cedex 13
[email protected]
Tél. : 01 42 16 12 90
Charbonnier S.
Cadre Hospitalisation chir. maxillo-faciale, GH Pitié Salpêtrière,
47-83 Bd de l‟Hôpital 75651 Paris cedex 13
Leclerc L.
IBODE chir. maxillo-faciale, GH Pitié Salpêtrière,
47-83 Bd de l‟Hôpital 75651 Paris cedex 13
- 215 -
Rousseau P.
IDE Consultation chir. maxillo-faciale, GH Pitié Salpêtrière,
47-83 Bd de l‟Hôpital 75651 Paris cedex 13
Oliveira Pinheiro C. IDE Hospitalisation chir. maxillo-faciale, GH Pitié Salpêtrière,
47-83 Bd de l‟Hôpital 75651 Paris cedex 13
Le Pironnec C.
IDE Hospitalisation chir. maxillo-faciale, GH Pitié Salpêtrière,
47-83 Bd de l‟Hôpital 75651 Paris cedex 13
L‟équipe de chirurgie de Maxillo-Faciale de l‟Hôpital de la Salpêtrière se propose de
présenter le parcours d‟un patient traumatisé de la face.
La prise en charge infirmière du patient est retracée dans les différents secteurs du
service (urgence, hospitalisation, bloc).
Une coordination permanente entre ces différentes unités assure une prise en charge
efficace, garante d‟un accueil personnalisé, des soins de qualité, et d‟une durée
moyenne de séjour optimisée.
Keywords :
Mots clés : Chirurgie maxillo-faciale, Prise en charge infirmière
239-Co-IDE
Les Rhinoplasties : grands principes de la chirurgie et ses
complications
Karine Crivelli
Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Plastique, CHU de Nancy
29, Avenue de Lattre de Tassigny, 54000 Nancy
[email protected] - Tél professionnel : (33) 3 83 85 12 88
Les Rhinoplasties représentent des interventions fréquentes, non seulement en chirurgie
Maxillo-Faciale, mais aussi dans d‟autres spécialités telles que la chirurgie Plastique et
la Chirurgie Oto-Rhino-Laryngologique. Ces interventions, d‟obédience multiple, si
elles ont un intérêt à la fois esthétique et fonctionnel, font appel à des techniques bien
codifiées.
Nous exposerons les grands principes de la chirurgie, non seulement dans sa
préparation, mais également dans sa réalisation, en particulier dans les gestes visant à
réduire les cyphoses du dorsum et les anomalies de la pointe. Enfin, nous présenterons
les principales complications de ce type de chirurgie, ainsi que les précautions à
prendre.
Si les Rhinoplasties sont des interventions fréquentes, le taux de complications et
d‟insatisfaits n‟en est pas moins important.
Keywords : Rhinoplasty, Nurse, Surgical procedures.
Mots clés : Rhinoplastie, Infirmière, Techniques chirurgicales.
240-Co-IDE
Les risques liés à l’installation du patient pour une chirurgie
orthognathique
Françoise Dirand
- 216 -
Bloc maxillo-faciale CHLS, 165 chemin du grand Revoyet, 69495 Pierre-Bénite
[email protected] - Tel. : 04 78 86 11 13
L‟objet de la présentation est de parler des risques liés à l‟installation du patient pour
une chirurgie orthognathique.
Nous rappellerons le cadre réglementaire de la profession d‟IBODE.
Nous aborderons la méthode d‟installation d‟un patient en toute sécurité pour une
chirurgie orthognatique nécessitant pour l‟infirmière de bloc opératoire d‟identifier et
d‟analyser les besoins du patient et d‟adapter son installation en fonction de ceux-ci afin
de permettre l‟intervention et d‟éviter les risques inhérents à celle-ci.
Nous ferons un rappel des mécanismes générateurs des risques, de l‟anatomie
pathologie et une présentation du matériel et de ses spécificités pour une installation en
chirurgie orthognathique.
Un cas concret sera présenté sous forme d‟un diaporama afin de visualiser les
équipements mis en œuvre et les positions recommandées.
Keywords :
Mots clés : Installation, Orthognathique, Risques, Patient
- 217 -
SYMPOSIUMS
PIERRE FABRE :
Les algies faciales et stomatologiques, étiologie et diagnostic
avec le Dr Gaétan Thiery :
Vendredi 1er octobre de 12h à 14h, salle des Thèses
BRAINLAB :
Intérêt de la navigation en Chirurgie Maxillo-faciale
Atelier pratique de planification pré opératoire
avec le Dr Florian Jalbert :
Vendredi 1er octobre de 16h30 à 18h30, salle Club
ADVMED :
La Microdialyse
avec le Dr Boris Laure :
Jeudi 30 septembre de 12h à 14h, salle des Thèses
MEDICALOO :
Nouvelles Techniques
RFAL BODY TITE pour le VISAGE (Face Contourning - Lipo avec Effet Tenseur )
et LED TRIWINGS pour la PDT (phototh. dynamique : cicatrisation et antiaging)
avec le Dr Marc Divaris :
Jeudi 30 septembre de16h30 à 18h30, salle des Thèses
GESTION DU CABINET LIBERAL :
Les Nouveaux Outils de gestion
animés par Robert Poujaud Docteur en économie, D.E.A droit
TROIS MODULES PAR JOUR les jeudi et vendredi
Salle Augusta Déjerine (2ème étage)
LA MONDIALE :
Ateliers Congrès 2010
animés par Pierre Guardiola, conseiller certifié
TROIS ATELIERS PAR JOUR les jeudi et vendredi, Salle Club
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Prochain congrès
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