Information sur le médicament

publicité
Information sur
le médicament
Professions intermédiares
de la médecin
Titulare d’autorisation:
Target BioScience AG
Weingartenstrasse 11
8803 Rüschlikon
Zevalin®
Target BioScience AG
Composition
Zevalin est un kit de marquage de l’ibritumomab tiuxétan par l’indium-111 (Zevalin marqué à
l’indium-111) ou par l’yttrium-90 (Zevalin marqué à l’yttrium-90).
Principe actif
L’ibritumomab tiuxétan est un immunoconjugué créé par la formation d’une liaison thiourée
covalente stable entre l’anticorps monoclonal ibritumomab et un chélateur, le tiuxétan. Le
chélateur forme un site de chélation possédant une haute affinité pour l’indium-111 ou l’yttrium90. L’ibritumomab est un anticorps monoclonal murin recombinant IgG1-kappa, spécialement
dirigé contre l’antigène CD20 des cellules B. L’anticorps, produit par des cellules ovariennes
de hamster chinois (CHO) modifiées par génie génétique, est constitué de deux chaînes
gamma lourdes, composées chacune de 445 acides aminés, et de deux chaînes kappa
légères comprenant chacune 213 acides aminés.
Le radio-isotope ne fait pas partie du kit.
Forme galénique et quantité de principe actif par unité
Zevalin est fourni sous forme de kit contenant 4 flacons pour la préparation d’une monodose
de solution injectable de Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90.
Le flacon 1 contient 2 ml d’une solution d’ibritumomab tiuxétan 1,6 mg/ml (3,2 mg
d’ibritumomab tiuxétan et 17,6 mg de chlorure de sodium, eau pour solutions injectables ad
2 ml).
Le flacon 2 contient 2 ml d’une solution d’acétate de sodium (13,6 mg d’acétate de sodium
trihydraté, eau pour solutions injectables ad 2 ml).
Le flacon 3 contient 10 ml d’une solution-tampon (750 mg d’albumine humaine, 76 mg de
chlorure de sodium, 21 mg de monohydrogénophosphate de sodium heptahydraté, 4 mg
d’acide diéthylènetriaminopentacétique, 2 mg de dihydrogénophosphate de potassium, 2 mg
de chlorure de potassium, eau pour solutions injectables ad 10 ml, pH 7,2).
Le flacon 4 est vide (flacon de réaction).
Indications/Possibilités d’emploi
Traitement de consolidation chez des patients atteints d’un lymphome folliculaire de stade III
ou IV non traités antérieurement, qui sont en rémission après l’induction. Les bénéfices
thérapeutiques suite à un traitement par rituximab associé à une chimiothérapie n’ont pas
encore été suffisamment démontrés.
Traitement d’un lymphome B non hodgkinien indolent, folliculaire, ou transformé, récidivant ou
réfractaire, y compris les lymphomes non hodgkiniens folliculaires réfractaires au rituximab.
La détermination de l’efficacité du traitement par Zevalin dans les groupes de patients
récidivants ou réfractaires est basée sur le taux de réponse global. Les effets du traitement
sur la survie ne sont pas connus.
Posologie/Mode d’emploi
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
1 von 27
Recommandations générales
Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90 doit être préparé et administré uniquement par
du personnel habilité et au bénéfice d’une autorisation officielle d’utiliser et de manipuler des
radionucléides. La fabrication, l’utilisation, le transport, le stockage et l’élimination des
radionucléides sont régis par les dispositions légales et/ou les prescriptions émises à cet effet
par les autorités de surveillance locales.
Les perfusions de Zevalin peuvent être administrées en ambulatoire, pour autant que l’accès
immédiat à l’équipement d’urgence et de réanimation soit garanti, sous la surveillance étroite
d’un médecin expérimenté. Concernant les précautions d’usage d’un point de vue
radiopharmaceutique, voir aussi les paragraphes «Mises en garde et précautions» ainsi que
«Remarques particulières: Remarques concernant la manipulation».
Des médicaments destinés à traiter des réactions d’hypersensibilité, tels que p.ex. de
l’épinéphrine, des antihistaminiques et des corticostéroïdes ainsi que de l’oxygène, doivent
être à disposition immédiate pour le cas où une réaction allergique surviendrait pendant
l’administration de Zevalin.
et précautions»). Après amélioration des symptômes, la perfusion peut être poursuivie à une
vitesse réduite de moitié.
Injection de Zevalin marqué à l’indium-111: dans les 4 heures suivant l’administration de
rituximab, une dose de 185 MBq (dose totale d’anticorps: 1,6 mg) de Zevalin marqué à
l’indium-111 est injectée par voie intraveineuse (i.v.) sur 10 minutes.
Etape 2 (jours 7, 8 ou 9)
L’étape 2 du traitement par Zevalin commence sept à neuf jours après les phases
d’administration de l’étape 1.
Deuxième perfusion de rituximab: perfusion i.v. d’une dose de 250 mg/m² de rituximab à un
débit de perfusion initial de 100 mg/h (50 mg/h si des réactions liées à la perfusion étaient
apparues lors de la première administration). On augmente la vitesse de perfusion de 100
mg/h toutes les 30 minutes, en fonction de la tolérance du patient, jusqu’à 400 mg/h au
maximum.
Injection de Zevalin marqué à l’yttrium-90 pour les patients recevant Zevalin en monothérapie
Une fois préparée, la solution de perfusion ne doit pas être administrée sous forme d’injection
intraveineuse en bolus. La solution de Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90 doit être
préparée conformément aux instructions figurant au chapitre «Remarques particulières:
Méthode de marquage».
Dans les 4 heures suivant la fin de la perfusion de rituximab, Zevalin marqué à l’yttrium-90 est
administré en injection intraveineuse (i.v.) sur 10 minutes: 14,8 MBq/kg (poids corporel) aux
patients ayant >150’000 thrombocytes/mm³ et 11,1 MBq/kg aux patients ayant 100’000–
149’000 thrombocytes/mm³.
Modifier la proportion de l’un des réactifs intervenant dans le processus de radiomarquage
peut modifier défavorablement le résultat thérapeutique. Zevalin, qu’il soit marqué à l’indium111 ou à l’yttrium-90, ne doit pas être utilisé sans administration préalable de rituximab.
Les patients ayant <100’000 thrombocytes/mm³ ne peuvent pas recevoir de Zevalin marqué à
l’yttrium-90.
L’administration de Zevalin s’effectue en deux étapes. La 1ère étape (jour 1) comprend la
perfusion de 250 mg/m² de rituximab, suivie d’une dose de 185 MBq de Zevalin marqué à
l’indium-111 (dose d’anticorps: 1,6 mg) injectée en i.v. sur 10 minutes. La 2e étape (jours 7, 8
ou 9) consiste en une perfusion de 250 mg/m² de rituximab, suivie d’une dose de 14,8 MBq/kg
de poids corporel (max.1184 MBq) de Zevalin marqué à l’yttrium-90 injectée en i.v. sur 10
minutes.
Jour 1
La radioactivité spécifique du flacon de réaction contenant Zevalin marqué à l’indium-111 ou
à l’yttrium-90 doit être mesurée avant l’utilisation du produit. La pureté radiochimique de la
solution radiomarquée est confirmée tant que plus de 95% de l’yttrium-90 est intégré dans
l’anticorps monoclonal.
Vue d’ensemble
Perfusion de 250 mg/m² de rituximab,
en l’espace de 4 heures injection i.v. de Zevalin-111In sur 10 minutes.
Évaluation de la biodistribution
1e image de 2 à 24 h après l’injection de Zevalin-111In.
2e image de 48 à 72 h après l’injection de Zevalin-111In.
Facultatif: 3e image de 90 à 120 h après l’injection de Zevalin-111In.
Biodistribution acceptable?*
La pureté radiochimique de Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90 doit être vérifiée
(voir paragraphe «Remarques particulières: Contrôle de qualité») avant son administration au
patient selon la procédure décrite ci-dessous:
– Oui:
Administration
Jour 7–9
Etape 1 (jour 1)
Perfusion de 250 mg/m² de rituximab,
On procède d’abord à la perfusion de rituximab: le rituximab dosé à 250 mg/m² est administré
en perfusion intraveineuse à un débit de perfusion initial de 50 mg/h. Le rituximab ne doit pas
être dilué, ni mélangé à d’autres médicaments. En l’absence de manifestation
d’hypersensibilité ou de réaction liée à la perfusion, la vitesse de perfusion est augmentée de
50 mg/h toutes les 30 minutes jusqu’à 400 mg/h au maximum. En cas de réaction liée à la
perfusion, la perfusion doit être momentanément ralentie ou interrompue (voir «Mises en garde
en l’espace de 4 heures injection i.v. de Zevalin-90Y sur 10 minutes à raison de:
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
2 von 27
– Non: Ne pas poursuivre.
14,8 MBq/kg lorsque le nombre de plaquettes est normal,
11,1 MBq/kg lorsque le nombre de plaquettes est 100’000 à 149’000 cellules/mm³.
Ne pas traiter si moins de 100’000 plaquettes/mm³.
Dose maximale permise de Zevalin-90Y est 1184 MBq.
3 von 27
* Voir la section Imagerie et interprétation.
Imagerie et interprétation
Injection de Zevalin marqué à l’yttrium-90 chez les patients recevant Zevalin en traitement de
consolidation et qui sont en rémission après l’induction
La biodistribution de Zevalin marqué à l’indium-111 doit être évaluée par scintigraphie du corps
entier en vue antérieure et postérieure à 2–24 h et 48–72 h post-injection. En cas de doute il
est conseillé de réaliser un troisième enregistrement 90–120 h après l’injection. Les images
doivent être prises à l’aide d’une gamma-caméra grand champ équipée d’un collimateur pour
moyenne énergie. Réglages recommandés de la gamma-caméra: matrice image 256× 1024;
pics photoélectriques double énergie de 172 et 247 keV; fenêtre symétrique à 15%; vitesse de
balayage de 10 cm/min pour les scans réalisés après 2–24 heures, 7–10 cm/min pour les
scans après 48–72 h et 5 cm/min pour le scan optionnel après 90–120 h.
Dans les 4 heures suivant la fin de la perfusion de rituximab, Zevalin marqué à l’yttrium-90 est
administré en injection intraveineuse (i.v.) sur 10 minutes: 14,8 MBq/kg (poids corporel) aux
patients ayant >150’000 thrombocytes/mm³.
Les patients ayant <150’000 thrombocytes/mm³ ne peuvent pas recevoir de Zevalin marqué à
l’yttrium-90 en traitement de consolidation.
Il faut éviter une injection paraveineuse de Zevalin marqué à l’yttrium-90 en utilisant une voie
veineuse mise en place préalablement et en s’assurant auparavant de sa perméabilité.
L’injection de Zevalin marqué à l’yttrium-90 doit se faire avec prudence pour éviter une
extravasation; en cas de signes d’extravasation pendant l’injection de Zevalin marqué à
l’yttrium-90, interrompre immédiatement l’injection et poursuivre celle-ci dans une autre veine.
L’activité prescrite, mesurée et administrée de Zevalin marqué à l’yttrium-90 ne doit pas
dépasser l’activité maximum autorisée de 1184 MBq, quel que soit le poids du patient.
Zevalin marqué à l’yttrium-90 peut être administré directement en cas de perfusion passive, le
flux de la perfusion étant alors interrompu et Zevalin étant administré directement par le
système de perfusion. L’administration nécessite de poser entre le patient et l’accès de la
perfusion un filtre de 0,2 ou 0,22 µm avec une faible capacité de liaison aux protéines. Suite à
la perfusion de Zevalin marqué à l’yttrium-90, un rinçage doit être effectué avec au minimum
10 ml de solution saline à 0,9% (9 mg/ml).
Il convient d’observer que la dose de rituximab administrée dans le cadre du schéma de
traitement par Zevalin est moins élevée que lorsque le rituximab est utilisé seul. Le rituximab
ne doit pas être administré en injection intraveineuse rapide (bolus).
Administration répétée
Il n’existe aucune donnée concernant l’administration répétée de Zevalin marqué à l’yttrium90.
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Zevalin n’ont pas à ce jour été étudiées chez l’enfant et
l’adolescent de moins de 18 ans, c’est pourquoi l’utilisation de Zevalin est déconseillée chez
cette catégorie de patients.
Patients âgés
Peu de données sont disponibles sur l’utilisation chez les patients âgés (≥65 ans). De manière
générale, aucune différence n’a été observée entre ces patients et des patients plus jeunes
en termes de sécurité d’emploi ou d’efficacité.
Patients présentant une insuffisance hépatique
La sécurité d’emploi et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les patients présentant une
insuffisance hépatique.
Patients présentant une insuffisance rénale
La sécurité d’emploi et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les patients présentant une
insuffisance rénale.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
4 von 27
La biodistribution attendue de Zevalin marqué à l’indium-111 consiste en:
– une distribution dans le compartiment sanguin aisément identifiée sur les images du 1er jour,
– une diminution de l’activité dans le compartiment sanguin sur les images des 2e et 3e jours,
– une accumulation modérée à prononcée dans le foie sain et la rate saine au 1er jour et sur
les images des 2e ou 3e jours,
– une accumulation assez faible à minime dans les reins, la vessie et les intestins sains sur
les images du 1er jour et des 2e ou 3e jours.
Il y a modification de la biodistribution de Zevalin marqué à l’indium-111:
– si le compartiment sanguin n’apparaît pas sur la première image, ce qui indique une
élimination (clairance) rapide du médicament radioimmunothérapeutique par le système
réticulo-endothélial (foie, rate, moelle osseuse).
– si, sur la deuxième ou troisième image, l’accumulation diffuse dans les poumons ou les reins
normaux dépasse celle du foie.
Dosimétrie
L’yttrium-90 se désintègre en émettant des particules bêta à haute énergie; sa demi-vie
physique est de 64,1 heures (2,67 jours). Le produit de la désintégration radioactive est le
zirconium-90, un élément stable. La portée (X90) des rayons bêta de l’yttrium-90 dans les tissus
est de 5 mm.
La dose absorbée a été estimée par imagerie quantitative de Zevalin marqué à l’indium-111,
un émetteur de rayonnement gamma, et des analyses sanguines et du logiciel MIRDOSE3.
Zevalin marqué à l’indium-111 a toujours été administré immédiatement après une perfusion
de rituximab, à une dose de 250 mg/m² afin d’obtenir une déplétion des cellules CD20+
périphériques et d’optimiser la biodistribution. Après administration de Zevalin marqué à
l’indium-111, des scintigraphies du corps entier, en vues tant antérieures que postérieures, ont
été réalisées jusqu’à huit moments différents. Des prélèvements sanguins, ont été effectués,
également jusqu’à huit moments différents, pour calculer le temps de résidence (MRT) du
produit radiomarqué dans la moelle osseuse rouge.
Sur la base de la dosimétrie de Zevalin marqué à l’indium-111 effectuée, les doses absorbées
par chaque organe après administration de Zevalin marqué à l’yttrium-90 à des doses de 14,8
MBq et de 11,1 MBq ont été calculées suivant la Medical Internal Radiation Dosimetry (MIRD)
(tableau 1). Les doses absorbées, estimées pour les organes sains, se situaient nettement en
dessous des limites supérieures de sécurité généralement acceptées.
Tableau 1
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
5 von 27
Estimations de la dose radioactive absorbée après administration i.v. de Zevalin [90Y] et de
Zevalin [111In]
[90Y]-Zevalin
[111In]-Zevalin
mGy/MBq
mGy/MBq
Médiane Ecarts
Médiane Ecarts
0,3
0,2–0,5
0,3
0,2–0,4
Muscle³
0,3
0,2–0,5
0,1
0,1–0,1
Pancréas³
0,3
0,2–0.5
0,2
0,2–0,3
Peau³
0,3
0,2–0,5
0,1
0,0–0,1
Estomac³
0,3
0,2–0,5
0,2
0,1–0,2
Thymus³
0,3
0,2–0,5
0,1
0,1–0,2
Thyroïde³
0,3
0,2–0,5
0,1
0,0–0,1
Reins¹
0,1
0,0–0,3
0,2
0,1–0,2
0,5
0,4–0,7
0,1
0,1–0,2
Organe
[90Y]-Zevalin
[111In]-Zevalin
mGy/MBq
mGy/MBq
Médiane Ecarts
Médiane Ecarts
Rate¹
9,4
1,8–20,0
0,9
0,2–1,8
Foie¹
4,8
2,9–8,1
0,7
0,4–1,1
4,7
3,1–8,2
0,4
0,2–0,6
3,6
2,0–6,7
0,3
0,2–0,6
2,9
1,5–3,2
0,4
0,2–0,5
Poumons¹
2,0
1,2–3,4
0,2
0,2–0,4
Testicules¹
1,5
1,0–4,3
0,1
0,1–0,3
1,4
0,8–2,1
0,2
0,2–0,3
1,3
0,6–1,8
0,2
0,1–0,2
0,9
0,7–1,3
0,2
0,1–0,2
0,9
0,5–1,2
0,2
0,1–0,2
Ovaires³
0,4
0,3–0,5
0,2
0,2–0,2
Utérus³
0,4
0,3–0,5
0,2
0,1–0,2
³ Intéresse le corps entier.
Surrénales³
0,3
0,2–0,5
0,2
0,2–0,3
Contre-indications
Cerveau³
0,3
0,2–0,5
0,1
0,0–0,1
Zevalin est contre-indiqué chez des patients présentant une hypersensibilité au produit ou à
un ou plusieurs de ses constituants, y compris au rituximab, au chlorure d’yttrium ou d’indium
ou à des protéines murines.
0,3
0,2–0,5
0,1
0,1–0,1
Zevalin ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et la période d’allaitement.
Organe
Paroi de la
vésicule
biliaire³
Paroi du côlon
inférieur¹
Paroi du côlon
supérieur¹
Paroi
cardiaque¹
Corps dans
son entier³
Intestin
grêle¹
Corps restant
(Remainder)
Moelle osseuse
rouge²
homme/femme
effectif
effectif
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
0,239 mSv/MBq
1,681 mSv/MBq
0,219 mSv/MBq
¹ Intéresse un organe particulier.
² Intéresse la zone du sacrum.
Glandes
mammaires³
1,981 mSv/MBq
Femmes: dosage
Surface
osseuse²
0,006 mSv/MBq
Hommes: dosage
Paroi de la
vessie³
0,041 mSv/MBq
6 von 27
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
7 von 27
Mises en garde et précautions
Préalablement à l’utilisation du rituximab dans le cadre du traitement par Zevalin, on prendra
soin de lire également l’information professionnelle sur le rituximab.
L’administration de Zevalin marqué à l’yttrium-90 à des patients chez lesquels la biodistribution
de Zevalin marqué à l’indium-111 est modifiée (voir «Imagerie et interprétation») est
déconseillée.
Une recherche d’anticorps humains antimurins (HAMA) doit être effectuée chez des patients
ayant reçu des anticorps d’origine murine avant le traitement par Zevalin. Les patients ayant
développé des HAMA peuvent présenter des réactions allergiques ou d’hypersensibilité s’ils
sont traités par Zevalin ou par d’autres produits dérivés de protéines murines.
Des réactions d’hypersensibilité sont fréquemment observées après l’administration de
Zevalin. Des réactions d’hypersensibilité sévères, dont l’anaphylaxie, ont été décrites chez
<1% des patients (voir «Effets indésirables»). En cas de réactions d’hypersensibilité telles que
éruption cutanée, détresse respiratoire, oedème, oedème angioneurotique, bronchospasme,
hypotension ou état de choc, la perfusion de Zevalin doit être interrompue immédiatement.
Des médicaments destinés à traiter des réactions d’hypersensibilité, tels que p.ex.
l’épinéphrine, des antihistaminiques et des corticostéroïdes ainsi que de l’oxygène, doivent
être à disposition immédiate pour le cas où une réaction allergique surviendrait pendant
l’administration de Zevalin.
De manière générale, on vérifiera l’absence d’HAMA chez les patients avant toute nouvelle
administration de protéines d’origine murine.
Pendant et après la perfusion de rituximab des réactions liées à la perfusion, majeures et
potentiellement fatales peuvent survenir. Ces réactions majeures surviennent typiquement 30
à 120 minutes après la première perfusion de rituximab. Les constats et les symptômes
possibles sont les suivants: douleurs dans la poitrine, choc cardiogène, infarctus du myocarde,
oedème pulmonaire, fibrillation ventriculaire, apnée, bronchospasme, détresse respiratoire,
oedème angioneurotique, flush, hypotension, syndrome de détresse respiratoire aigu et infiltrat
pulmonaire. Les réactions liées à la perfusion provoquées par Zevalin sont moins fréquentes
et moins sévères.
Les réactions aux perfusions peuvent rendre indispensable l’interruption de l’administration du
rituximab, de Zevalin marqué à l’indium-111 ou de Zevalin marqué à l’yttrium-90.
Des réactions à la perfusion peuvent survenir pendant ou après l’administration de Zevalin
après prétraitement par le rituximab. Les signes et symptômes possibles d’une réaction à la
perfusion incluent des vertiges, de la toux, des nausées, des vomissements, une éruption
cutanée, un prurit, de la tachycardie, de l’asthénie, de la fièvre et des rigidités musculaires
(voir «Effets indésirables»). En cas d’une possible réaction grave à la perfusion, le traitement
doit être interrompu immédiatement.
Chez la plupart des patients, l’administration de Zevalin provoque une cytopénie sévère et
durable, qui est généralement réversible.
Les effets indésirables graves les plus fréquents observés sous Zevalin chez des patients qui
avaient un nombre de plaquettes ≥150’000/mm³ avant le traitement étaient la thrombopénie
(chez 61% des patients avec un nombre de plaquettes <50’000/mm³) et la neutropénie (chez
57% des patients avec un nombre absolu de neutrophiles <1’000/mm³). Chez les patients
légèrement thrombopéniques avant le début du traitement (nombre de plaquettes 100’000–
149’000/mm³), les incidences d’une thrombopénie sévère et d’une neutropénie ont augmenté
pour atteindre respectivement 78% et 74%. Le nadir de plaquettes et de neutrophiles survenait
en moyenne globale des patients après 7–9 semaines, avec une durée moyenne de la
cytopénie de 22–35 jours. Dans <5% des cas, la cytopénie sévère s’est prolongée au-delà de
la durée prospective du traitement définie dans le protocole (12 semaines après administration
de Zevalin). Chez certains de ces patients, la formule sanguine s’est normalisée, d’autres
patients ont vu leur maladie progresser et ont reçu d’autres traitements oncologiques ou sont
morts des suites du lymphome sans s’être rétablis de leur cytopénie. Les cytopénies peuvent
avoir influencé les décisions thérapeutiques subséquentes.
Dans une étude clinique relative à l’utilisation de Zevalin comme traitement de consolidation
après l’administration préalable d’une chimiothérapie de première ligne, il ressort que les
patients ayant été traités par Zevalin dans un délai de 4 mois après une chimiothérapie
combinée comportant de la fludarabine et de la mitoxantrone et/ou du cyclophosphamide,
étaient atteints de neutropénies et de thrombopénies plus fréquentes, plus graves et plus
durables que les patients qui avaient été traités de préférence au moyen d’un autre type de
chimiothérapie. Il pourrait donc s’ensuivre un risque accru en termes de toxicité
hématologique, si Zevalin est utilisé peu de temps (<4 mois) après une thérapie basée sur la
fludarabine.
Après le traitement par Zevalin, on maintiendra une surveillance hebdomadaire de la formule
sanguine avec numération plaquettaire jusqu’à ce que les anomalies se soient normalisées.
La formule sanguine et la numération plaquettaire seront vérifiées plus souvent chez les
patients atteints de cytopénie sévère ou pour lesquels l’indication clinique est posée.
Zevalin marqué à l’yttrium-90 ne doit pas être administré à une dose égale ou supérieure à
11,1 MBq/kg à des patients qui ont une forte probabilité de développer des signes de toxicité
hématologique mettant en jeu le pronostic vital.
Les patients recevant Zevalin dans le cadre d’une consolidation devront, avant l’administration
de Zevalin, être remis d’une chimiothérapie inductive et avoir atteint un nombre de neutrophiles
>1’500/mm³ et de plaquettes >150’000/mm³.
Zevalin ne doit pas être administré:
– aux patients dont plus de 25% de la moelle osseuse est infiltrée par des cellules
lymphomateuses,
Quelques patients inclus dans des études cliniques ont présenté des hémorragies, dont des
hémorragies cérébrales mortelles. Compte tenu du risque de cytopénie et de ses
complications (p.ex. neutropénie fébrile, hémorragie), le patient doit être attentivement
surveillé sur une période allant jusqu’à 3 mois et recevoir un traitement approprié, le cas
échéant. La prudence s’impose chez les patients qui recevraient des médicaments agissant
sur la fonction plaquettaire ou la coagulation après leur traitement par Zevalin; ces patients
doivent être étroitement surveillés.
– aux patients dont plus de 25% de la moelle osseuse active a été traitée auparavant par une
radiothérapie externe,
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
8 von 27
– aux patients qui reçoivent Zevalin en monothérapie et ont un nombre de plaquettes
<100’000/mm³, ainsi qu’aux patients qui reçoivent Zevalin en traitement de consolidation dans
le cadre d’une rémission après induction et dont le nombre de plaquettes est <150’000/mm³,
– aux patients ayant un nombre de neutrophiles <1’500/mm³,
9 von 27
– aux patients ayant reçu auparavant une transplantation de moelle osseuse ou un traitement
par des cellules-souche,
– en cas de modification de la biodistribution de Zevalin marqué à l’indium-111.
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Zevalin n’ont pas à ce jour été étudiés chez l’enfant et
l’adolescent de moins de 18 ans.
Afin d’évaluer correctement l’adéquation de la réserve médullaire et en raison de la possible
sensibilité aux radiations des cellules myéloïdes à division rapide, les patients s’abstiendront
de prendre tout traitement contenant des facteurs de croissance comme le G-CSF, pendant
les 3 semaines précédant le traitement et les 2 semaines suivant la fin du traitement par
Zevalin.
Le risque de déplétion de la moelle osseuse appelle une prudence particulière.
En lien avec l’utilisation thérapeutique de Zevalin, qui inclut l’administration de rituximab et de
Zevalin marqué radioactivement, de rares cas de réactions aggravées des muqueuses ont été
rapportés, y compris le syndrome de Stevens-Johnson, avec des issues mortelles. Ces
réactions sont apparues dans des délais variant de l’ordre de quelques jours à quelques mois.
Les patients sujets à des réactions des muqueuses, ne devraient plus recevoir aucun des
composants du traitement par Zevalin.
La sécurité d’emploi et l’efficacité des vaccins, en particulier des vaccins à virus vivants, après
traitement par Zevalin n’ont fait l’objet d’aucune étude. En raison du risque potentiel de
développer des infections virales, il n’est pas recommandé d’administrer des vaccins à virus
vivants aux patients ayant récemment reçu Zevalin (voir «Interactions»). Après le traitement
par Zevalin, il faut prendre en compte la possible limitation de la capacité d’induction d’une
réponse humorale primaire ou de rappel à un vaccin quelconque, celle-ci n’ayant pas été
étudiée.
Aucune donnée n’est disponible concernant les patients atteints d’un lymphome du SNC car
ces patients n’ont pas été inclus dans les essais cliniques. L’utilisation de Zevalin est par
conséquent déconseillée chez les patients présentant un LNH avec atteinte du SNC.
Pendant l’injection de Zevalin, il est nécessaire de surveiller soigneusement les signes d’une
extravasation, afin d’éviter des lésions tissulaires dues aux rayonnements. En cas de signes
ou de symptômes d’extravasation, la perfusion doit être immédiatement interrompue et
recommencée dans une autre veine.
Zevalin contient comme adjuvant de l’albumine extraite de plasma humain provenant de
centres de transfusion agréés par les autorités sanitaires. Le procédé de préparation
comprend plusieurs étapes d’inactivation virale. Lors de l’utilisation de médicaments fabriqués
avec des constituants de sang ou de plasma humain, on ne peut totalement exclure le risque
d’une transmission de germes pathogènes connus ou inconnus. Le risque théorique de
transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob est considéré comme extrêmement faible. On
ne connaît aucun cas de transmission par l’albumine d’une infection virale ou de la maladie de
Creutzfeldt-Jakob.
Des 349 patients traités par Zevalin dans le cadre d’études cliniques, 38% (132) étaient âgés
de 65 ans ou plus et 12% (41) de 75 ans ou plus. Dans l’ensemble, aucune différence au
niveau de la sécurité d’emploi ou de l’efficacité n’a été observée entre ces patients et des
patients plus jeunes, mais on ne peut exclure une sensibilité accrue chez certains patients
âgés.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
10 von 27
Les produits radiopharmaceutiques doivent être manipulés avec une attention particulière et
en respectant strictement les exigences en matière de radioprotection, de manière à minimiser
l’irradiation du patient et du personnel soignant.
Chaque administration d’une substance radioactive à un patient est de la compétence et de la
responsabilité exclusive du médecin. Les traitements par ces substances ne sont indiqués que
lorsque le bénéfice attendu dépasse le risque inhérent à l’exposition au rayonnement
occasionné. Cette remarque vaut particulièrement pour l’administration à des enfants ou à des
adolescents, ainsi que pendant la grossesse ou l’allaitement.
Dans tous les cas, l’administration doit être effectuée en respectant les mesures usuelles de
radioprotection.
Interactions
(in vivo)
Les interactions médicamenteuses n’ont pas été étudiées. En raison de l’incidence élevée de
thrombopénies sévères et prolongées, le bénéfice de médicaments agissant sur la fonction
plaquettaire et/ou la coagulation doit être pesé en regard du risque accru d’hémorragie lié à
leur emploi. Les examens de laboratoire visant à vérifier l’absence de thrombopénie seront
plus fréquents chez les patients auxquels de tels médicaments auront été prescrits. En outre,
compte tenu du risque accru d’hémorragie, la pratique transfusionnelle devra éventuellement
être modifiée chez ces patients.
Aucun traitement par un facteur de croissance de type G-CSF ne doit être administré aux
patients dans les 3 semaines précédant l’administration de Zevalin, ainsi que pendant les 2
semaines suivant la fin du traitement (voir également «Mises en garde et précautions»).
Une étude clinique a montré que le risque de toxicité hématologique peut être augmenté
lorsque Zevalin est administré au cours des 4 mois suivant des protocoles contenant de la
fludarabine (voir également «Mises en garde et précaution»).
La sécurité d’emploi et l’efficacité des vaccins, en particulier des vaccins à virus vivants, après
traitement par Zevalin n’ont fait l’objet d’aucune étude (voir également «Mises en garde et
précautions»).
Grossesse/Allaitement
Grossesse
Il n’existe aucune étude examinant la toxicité de Zevalin pour la reproduction ou le
développement embryonnaire. Les femmes en âge de procréer, ainsi que les hommes, doivent
recourir à une contraception efficace pendant le traitement par Zevalin et les 12 mois suivant
son arrêt.
Une grossesse doit être exclue chez la patiente avant le début du traitement.
On vérifiera l’existence éventuelle d’une grossesse chez toute patiente en âge de procréer
pour laquelle un traitement par Zevalin est envisagé. Toute femme ayant un retard de règles
doit, jusqu’à preuve du contraire, être considérée comme enceinte et se voir proposer d’autres
méthodes de traitement ne faisant pas appel à des radiations ionisantes.
Allaitement
Un traitement par Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90 est contre-indiqué en période
d’allaitement.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
11 von 27
On ignore si l’ibritumomab tiuxétan passe dans le lait maternel. Etant donné que les IgG
maternelles sont connues pour être excrétées dans le lait maternel et que le risque
d’absorption et d’immunosuppression chez le nourrisson n’est pas connu, l’allaitement doit
être interrompu pendant le traitement et pendant les 12 mois qui suivent ce traitement.
– Anémie.
Fertilité
– Hémorragie intracrânienne liée à la thrombopénie.
Aucune étude sur des animaux n’a été menée afin de déterminer les effets de Zevalin sur la
fertilité des mâles ou des femelles. Il existe un risque potentiel que la radiation ionisante par
[90Y]-Zevalin puisse avoir des effets toxiques sur les gonades femelles et mâles (voir
«Données précliniques»). Les patients doivent être informés en conséquence.
– Réactions cutanéo-muqueuse, y compris syndrome de Stevens-Johnson.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
Le traitement par Zevalin entraînant fréquemment des vertiges comme effet secondaire,
l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines peut être affectée.
Effets indésirables
– Pancytopénie.
– Hémorragie liée à la thrombopénie.
Les fréquences des effets indésirables dont le lien avec le traitement par Zevalin après
prétraitement par le rituximab a été considéré comme pouvant au moins être possible, sont
présentées dans le tableau ci-dessous. Ces effets indésirables reposent sur des données
issues de 349 patients présentant un lymphome non hodgkinien à cellules B de bas grade,
folliculaire, ou transformé, en rechute ou réfractaire, qui ont été analysées dans le cadre de
cinq études cliniques. En outre, les effets indésirables marqués par ** ont été observés lors
d’une étude portant sur 204 patients recevant Zevalin en tant que traitement de consolidation
après induction d’une rémission par le traitement de première ligne.
Le profil de sécurité général de Zevalin après prétraitement par le rituximab repose sur des
données issues de 349 patients présentant un lymphome non hodgkinien à cellules B de bas
grade, folliculaire, ou transformé, en rechute ou réfractaire, qui ont été analysées dans le cadre
de cinq études cliniques, sur des données issues d’une étude portant sur 204 patients recevant
Zevalin en tant que traitement de consolidation après induction d’une rémission par le
traitement de première ligne, ainsi que sur des données issues de la surveillance postmarketing.
Chez la majorité des patients, il y a lieu de s’attendre à la survenue d’effets indésirables. La
fréquence respective des réactions indésirables mentionnées ci-dessous (très fréquent ≥1/10,
fréquent ≥1/100 à <1/10, occasionnel ≥1/1’000 à <1/100, rare ≥1/10’000 à <1/1’000, très rare
<1/10’000) se fonde sur les données recueillies dans des études cliniques, indépendamment
d’un lien de causalité avec Zevalin.
Le traitement par Zevalin incluant l’emploi du rituximab, il importe de tenir également compte
de l’information professionnelle sur Mabthera (rituximab).
Les effets indésirables rapportés peuvent avoir un lien avec l’utilisation de Zevalin.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patients recevant Zevalin
après prétraitement par le rituximab sont des thrombopénies, des leucopénies, des
neutropénies, une anémie, des infections, de la fièvre, des nausées, de l’asthénie, des rigidités
musculaires, des pétéchies et de la fatigue.
Les effets indésirables les plus graves chez les patients recevant Zevalin après prétraitement
par le rituximab sont:
– Cytopénies graves et prolongées (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
– Infections.
– Hémorragie liée à la thrombopénie.
– Réaction cutanéo-muqueuse grave (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
– Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde.
Des issues fatales ont été rapportées pour chacun des effets indésirables graves au
médicament suivants. Ces rapports proviennent soit d’études cliniques, soit de l’expérience
post-marketing.
Les effets indésirables reposant sur l’expérience post-marketing seront mentionnés
séparément.
Au nombre des effets indésirables les plus graves provoqués par Zevalin figurent des
infections (surtout bactériennes), des réactions allergiques (bronchospasme et oedème de
Quincke) et des hémorragies (parfois mortelles) durant la phase de thrombopénie. D’autre
part, certains patients ont développé des tumeurs malignes et des dysplasies médullaires
après un traitement par Zevalin. Dans certains cas, des réactions liées à la perfusion de
rituximab ont eu une issue fatale (voir «Mises en garde et précautions»).
Des effets indésirables graves ou compromettant le pronostic vital sont apparus chez 1–5%
des patients. Il s’agissait de cas de pancytopénie (2%), de réactions allergiques (1%),
d’hémorragies du tube digestif (1%), de méléna (1%), de douleur tumorale (1%) et d’apnée
(1%). Les effets indésirables graves ou potentiellement mortels mentionnés ci-après ont été
observés chez <1% des patients: oedème de Quincke, tachycardie, urticaire, arthrite, oedème
pulmonaire, embolie pulmonaire, encéphalopathie, hématémèse, hématome sous-dural et
saignement vaginal.
Réactions anaphylactiques et hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité sévères, dont l’anaphylaxie, ont été décrites chez <1% des
patients.
– Pneumonie.
Des médicaments destinés à traiter des réactions d’hypersensibilité, tels que p.ex.
l’épinéphrine, des antihistaminiques et des corticostéroïdes ainsi que de l’oxygène, doivent
être à disposition immédiate pour le cas où une réaction allergique surviendrait pendant
l’administration de Zevalin.
– Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde.
Effets indésirables hématologiques
– Infection.
– Sepsis.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
12 von 27
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
13 von 27
Une toxicité hématologique a été très souvent observée dans les études cliniques; cette
toxicité est dose-limitante. Le temps moyen d’atteinte des nadirs plaquettaires et
granulocytaires était d’environ 60 jours après l’administration de Zevalin.
Dans des études cliniques où l’indication était un LNH réfractaire et récidivant, des cas de
thrombopénie et de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été rapportés, avec des délais moyens
de rétablissement respectifs de 13 et 21 jours pour les thrombopénies et de 8 et 14 jours pour
les neutropénies.
Après traitement par Zevalin dans le cadre d’un traitement de consolidation dans un contexte
de rémission induite par l’induction de première ligne, le délai moyen de rétablissement était
de 20 et de 35 jours pour les thrombopénies de grade 3 ou 4, et de 20 et 28 jours pour les
neutropénies de grade 3 ou 4.
Infections et infestations
Données de 349 patients présentant un lymphome non hodgkinien à cellules B de bas grade,
folliculaire, ou transformé, en rechute ou réfractaire, qui ont été analysées dans le cadre de
cinq études cliniques:
Au cours des 13 premières semaines de traitement par Zevalin, les patients ont très souvent
présenté des épisodes infectieux, les infections de grade 3 et 4 étant fréquentes. Il en a été
de même au cours de la période de suivi, le grade 3 étant fréquent, le grade 4 peu fréquent.
Données de 204 patients recevant Zevalin en tant que traitement de consolidation après
induction d’une rémission par le traitement de première ligne:
Des infections ont très fréquemment été observées.
Les infections peuvent être bactériennes, fongiques ou virales, y compris la réactivation de
virus latents.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Des cas d’extravasation avec réaction ultérieure au site de perfusion ont été rapportés, par
exemple une dermatite, une desquamation et un ulcère.
La radiation associée à Zevalin peut endommager les tissus entourant le lymphome et
provoquer des complications liées à la tuméfaction de celui-ci.
Affections du système immunitaire
Données de 349 patients présentant un lymphome non hodgkinien à cellules B de bas grade,
folliculaire, ou transformé, en rechute ou réfractaire, qui ont été analysées dans le cadre de
cinq études cliniques:
Des réactions d’hypersensibilité consécutives à l’administration de Zevalin ont été
fréquemment observées. Des réactions d’hypersensibilité sévères (grade 3/4), dont une
anaphylaxie, ont été décrites chez moins de 1% des patients (voir également «Mises en garde
et précautions»).
Syndrome myélodysplasique (SMD)/leucémie aiguë myéloblastique (LAM)
Chez 2,5% (19/746) des patients atteints d’un lymphome non hodgkinien récidivant réfractaire,
un syndrome myélodysplasique (SMD) ou une leucémie aiguë myéloblastique (LAM) avaient
été rapportés au bout d’une durée d’observation médiane de 4,4 ans.
Sur 204 patients ayant reçu Zevalin en tant que traitement de consolidation après induction
d’une rémission par le traitement de première ligne, un SMD ou une LAM avaient été rapportés
au bout d’une durée médiane d’observation de 7,3 ans chez 3,4% (7/204) des patients, par
rapport à 0,5% (1/205) dans le groupe de contrôle.
Immunogénicité
Sur 211 patients qui ont été suivis pendant 90 jours après avoir reçu un traitement par Zevalin
dans des études cliniques, on a décelé chez 8 patients (3,8%) des anticorps humains
antimurins (HAMA, n= 5) ou des anticorps humains antichimériques (HACA, n= 4) à un
moment ou un autre de l’étude. De faibles titres d’HAMA étaient décelables chez 2 patients
déjà avant le début du traitement; l’un des deux est resté positif sans que son titre n’augmente,
tandis que l’autre patient a présenté un titre négatif après le traitement. Trois patients avaient
développé des HACA avant le début du traitement par Zevalin; chez l’un des trois, le titre de
HACA a accusé une hausse prononcée, tandis que chez les deux autres, le titre était négatif
après le traitement. Parmi les trois patients ayant des titres négatifs de HAMA ou HACA avant
le traitement par Zevalin, deux patients ont développé des HAMA sans HACA, et le dernier
avait un titre positif à la fois de HAMA et de HACA. L’immunogénicité peut être masquée chez
un patient lymphopénique. Les HAMA et les HACA n’ont pas fait l’objet d’études adéquates à
des moments plus tardifs, c.-à-d. au bout de 6–12 mois dans la période de rétablissement
après la lymphopénie, qui permettraient de répondre à la question de savoir si un masquage
de l’immunogénicité pourrait intervenir plus tôt. Les données indiquent les pourcentages de
patients dont les résultats des immuno-essais enzymatiques cliniques pour les anticorps antiibritumomab ou anti-rituximab ont été jugés positifs. L’incidence d’un résultat positif au test
immunologique observée dépend dans une large mesure de la sensibilité et de la spécificité
du test et peut être influencée par plusieurs facteurs tels que la manipulation des échantillons
et la médication associée. La comparaison de l’incidence d’HAMA/HACA sous traitement par
Zevalin avec celle d’anticorps dirigés contre d’autres substances peut induire en erreur.
Incidences des effets indésirables classés par systèmes d’organes
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des effets indésirables classés par système d’organes
selon MedDRA.
Dans l’ensemble et toutes causes confondues, les infections sont très fréquentes; elles sont
répertoriées dans le tableau ci-dessous selon les définitions spécifiques correspondantes.
Infections
Très fréquent: Infections*.
Fréquent: Septicémie*, pneumonie*, infection des voies urinaires, candidose buccale.
Néoplasies bénignes, malignes et non spécifiées (y compris kystes et polypes)
Néoplasmes (bénins et malins)
La dose de rayons due à l’exposition thérapeutique à Zevalin radiomarqué à l’yttrium-90 peut
provoquer le développement de malignités secondaires et de défauts héréditaires. Il faut
absolument s’assurer que les risques dus à l’irradiation soient plus faibles que les risques dus
à la maladie elle-même.
Fréquent: Douleurs tumorales, syndrome myélodysplasique/leucémie myéloïde aiguë*.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
14 von 27
Rare: Méningiome.
Circulation sanguine et lymphatique
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
15 von 27
Très fréquent: Thrombopénie: grade 3 (58,1%), grade 4 (8,6%); Leucopénie: grade 3 (43,8%),
grade 4 (16,7%), Granulopénie: grade 3 (29,0%), grade 4 (31,9%); Ecchymose (10,0%);
Anémie*: grade 3 (13,3%), grade 4 (4,3%).
Fréquent: Neutropénie fébrile, pancytopénie*, lymphopénie, pétéchies, anémie hypochrome.
Rare: Lymphadénopathie, anémie hémolytique, cyanose, tendance aux hématomes,
granulocytose, lymphangite.
Système immunitaire
thrombophlébite, vasodilatation, augmentation de la pression veineuse, hémorragies
intracrâniennes pendant une thrombopénie*.
Organes respiratoires
Très fréquent: Toux (15,2%), dyspnée (13,3%).
Fréquent: Rhinite, infection, bronchospasmes, sinusite, épistaxis, bronchite, modification de la
voix, douleurs dans la poitrine, pharyngite.
Fréquent: Réactions d’hypersensibilité.
Rare: Asthme, épanchement pleural, pneumopathie, trouble de la fonction pulmonaire,
hypersalivation, hypoventilation, hypoxie, affection pleurale.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent: Anorexie (10,4%).
Très fréquent: Nausées (37,9%), douleurs abdominales (19,4%), vomissements (17,5%),
irritation de la gorge (13,3%), diarrhée (12,3%).
Fréquent: Angio-oedème, augmentation de la LDH, déshydratation, hyperglycémie,
augmentation de la phosphatase alcaline, oedèmes, augmentation des ASAT,
amaigrissement, hyperurémie, hypocalcémie, augmentation des ALAT.
Rare: Cachexie, augmentation de la créatinine, oedème facial, hypercalcémie, hypoglycémie,
hypokaliémie, bilirubinémie, hyperlipidémie, hypernatrémie, hyperuricémie, hypomagnésémie,
hypophosphatémie, soif, prise de poids.
Troubles psychiques
Fréquent: Angoisse, troubles du sommeil.
Rare: Dysphagie, éructation, oesophagite, flatulence, gastrite, gingivite, ictère, trouble de la
fonction hépatique, moniliase buccale (candidose), stomatite ulcérante, augmentation de
l’appétit, cholangite, gastroentérite, glossite, hémorragies gastro-intestinales, insuffisance
hépatique, troubles du transit intestinal, dysfonction rectale, ténesmes, affections buccolinguales et dentaires, ulcérations buccales.
Troubles cutanés
Troubles du système nerveux
Très fréquent: Prurit (11,4%).
Très fréquent: Vertiges (12,3%), céphalées (16,6%).
Fréquent: Dépression, paresthésie, hypoesthésie, somnolence, vasodilatation, céphalées.
Rare: Agitation, labilité émotionnelle, démarche anormale, tremblements, ataxie, confusion,
crampes, troubles de la coordination, encéphalopathie, hématome sous-dural, hyperkinésie,
nervosité, névralgie, névrite, hypersalivation, troubles de l’élocution, troubles de la pensée,
convulsions, vertiges rotatoires, dysgueusie, agueusie.
Troubles oculaires
Fréquent: Eruption cutanée, urticaire, transpiration nocturne, affections cutanées, herpès
simplex.
Rare: Zona, éruption maculo-papuleuse, peau sèche, acné, dermatite fongique, eczéma,
furonculose, hypertrophie cutanée, plaies suintantes, éruption pustuleuse.
Troubles musculo-squelettiques
Très fréquent: Arthralgies (10,0%), maux de dos (10,4%).
Fréquent: Myalgie, douleurs osseuses, cervicalgies, crampes dans les jambes.
Fréquent: Conjonctivite, amblyopie, troubles visuels.
Rare: Diplopie, affection oculaire, douleurs oculaires, cataracte, sécheresse oculaire,
hémorragie rétinienne, kératite, troubles de la sécrétion lacrymale.
Rare: Myasthénie, arthrite, fracture osseuse spontanée, affection articulaire, affection
tendineuse.
Troubles rénaux et urinaires
Troubles de l’oreille et du conduit auditif
Rare: Dysurie, incontinence urinaire, miction impérieuse, albuminurie, hématurie, calculs
rénaux, insuffisance rénale, nycturie, oligurie, affections uro-génitales, troubles de la
miction/rétention urinaire.
Rare: Otite externe, acouphènes.
Troubles cardio-vasculaires
Fréquent: Hypotension, hypertension, tachycardie, pâleur, crises de tachycardie, saignement
lors d’une thrombopénie*, pétéchies**.
Rare: Arythmie, affection cardiovasculaire, extrasystoles ventriculaires, ischémie
myocardique, migraine, phlébite, thrombophlébite profonde, angine de poitrine, anomalies
artérielles, anomalies vasculaires, cardiomyopathie, embolie pulmonaire, fibrillation
auriculaire, insuffisance cardiaque droite, syncope, tachycardie supraventriculaire,
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
Fréquent: Constipation, troubles digestifs, sécheresse de la bouche, affections gastrointestinales, stomatite, hémorragies rectales, saignements des gencives, méléna.
16 von 27
Troubles du système reproducteur et des seins
Fréquent: Aménorrhée.
Rare: Saignements vaginaux, fibrose utérine dégénérée.
Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
17 von 27
Très fréquent: Faiblesse (49,3%), frissons (28,9%), fièvre (25,6%), douleurs générales
(16,1%), fatigue.
Fréquent: Bouffées de chaleur, infection, sensation de malaise général/asthénie,
ballonnements, symptômes grippaux, oedèmes périphériques, sudation excessive, affections
des muqueuses, phénomènes de surdosage, douleurs axillaires, douleurs pelviennes,
douleurs au site d’injection.
Rare: Cellulite, symptômes d’un refroidissement, blessure accidentelle, ascite, hypothermie,
diminution des immunoglobulines, augmentation des immunoglobulines, infection bactérienne,
douleurs dans les flancs, inflammation au site d’injection, saignement au site d’injection.
* Au cours des études cliniques ou dans la phase post-marketing, des issues fatales ont été
observées.
** A été observé lors d’une étude portant sur 204 patients recevant Zevalin en tant que
traitement de consolidation après induction d’une rémission par le traitement de première
ligne.
Les termes les plus pertinents selon MedDRA Version 9.1. ont été utilisés pour la description
d’une réaction spécifique ainsi que de son synonyme et des états pathologiques associés.
Dans une étude incluant 204 patients recevant Zevalin en tant que traitement de consolidation
dans le cadre d’une rémission suite à une induction de première ligne, les infections ont été
observées plus souvent (très fréquemment) que dans les cas décrits ci-dessus.
En outre, les réactions médicamenteuses indésirables suivantes ont été observées dans cette
étude:
MedDRA SOC – troubles généraux et accidents liés au site d’administration
Fatigue (très fréquent).
MedDRA SOC – troubles vasculaires
Pétéchies (très fréquent), hypertension (fréquent), hypotension (fréquent).
MedDRA SOC – troubles des organes de reproduction et des seins
Surdosage
Des surdoses jusqu’à 19,2 MBq/kg de Zevalin marqué à l’yttrium-90 ont été administrées dans
des études cliniques. Comme on s’y attendait, une toxicité hématologique allant jusqu’aux
grades 3 et 4 a été observée. Les patients se sont rétablis de ces toxicités et les surdosages
n’ont en aucun cas été associés à une évolution grave ou fatale.
Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage de Zevalin marqué à l’yttrium-90. Le
traitement par Zevalin devrait être interrompu et des mesures de soutien, qui peuvent inclure
des facteurs de croissance, devraient être instaurées.
Si possible, il conviendrait d’administrer des cellules souches autologues, afin de maîtriser la
toxicité hématologique.
Propriétés/Effets
Code ATC: V10XX02
L’ibritumomab tiuxétan se lie à l’antigène CD20 localisé à la surface des lymphocytes B malins
et normaux. Pendant la maturation des lymphocytes B, le CD20 est exprimé pour la première
fois au stade précurseur des lymphoblastes B (cellules pré-B), ainsi que sur ≥90% des cellules
de lymphome B non hodgkinien; ce n’est que dans la dernière phase de maturation des
cellules B (c.-à-d. leur différenciation en plasmocytes) que celles-ci perdent leur marqueur de
surface CD20. La molécule de CD20 n’est pas libérée par la surface cellulaire ni internalisée
lors du processus de liaison antigène-anticorps. L’anticorps conjugué a une constante d’affinité
de 14–18 nM vis-à-vis de l’antigène CD20.
Les régions de l’ibritumomab qui déterminent la complémentarité se lient à l’antigène CD20
des lymphocytes B. A l’instar du rituximab, l’ibritumomab induit l’apoptose des lignées de
cellules B CD20+ in vitro. Le chélateur tiuxétan, qui fixe solidement l’indium-111 ou l’yttrium90, est lié de manière covalente aux groupes amines exposés des molécules de lysine et
d’arginine faisant partie de l’anticorps. Les particules bêta émises par l’yttrium-90
endommagent les cellules par la formation de radicaux libres dans les cellules-cible et les
cellules avoisinantes.
Une liaison ibritumomab-tiuxétan aux cellules lymphoïdes de la moelle osseuse, des ganglions
lymphatiques, du thymus, de la pulpe rouge et de la pulpe blanche de la rate, ainsi que des
follicules lymphoïdes des amygdales et d’autres organes comme l’intestin grêle et le gros
intestin, a été observée in vitro. Aucune liaison n’a pu être observée au niveau des tissus non
lymphoïdes et des gonades.
Aménorrhée (fréquent).
Expérience post-marketing
MedDRA SOC – troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
De rares cas de réactions muco-cutanées, dont un syndrome de Steven Johnson d’issue
fatale, ont été rapportés.
MedDRA SOC – troubles généraux et accidents liés au site d’administration
Quelques cas isolés d’extravasation avec les réactions suivantes au point d’injection ont été
rapportés: dermatite, desquamation et ulcères.
Quelques cas isolés prouvent que les rayonnements associés au traitement par Zevalin
peuvent endommager les tissus situés autour du lymphome. En outre, des complications
consécutives à une tuméfaction du lymphome ont été rapportées.
Propriétés physiques/radiochimiques de l’indium-111
L’indium-111 se désintègre en capturant des électrons; sa demi-vie physique est de 67,3
heures (2,81 jours). Le produit de la désintégration radioactive est le cadmium-111, non
radioactif.
Le débit de dose équivalente ambiante pour l’indium-111 est de h10= 0,082 (mSv/h)/GBq.
Conformément à l’«Ordonnance sur la radioprotection» réglementant l’utilisation de
substances radioactives, cette source de rayonnement gamma doit être manipulée en
respectant scrupuleusement les mesures de protection appropriées.
Le traitement par Zevalin incluant aussi l’administration de rituximab, il est recommandé de
consulter également l’information professionnelle du rituximab relative aux effets indésirables.
Propriétés physiques/radiochimiques de l’yttrium-90
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
18 von 27
19 von 27
L’yttrium-90 se désintègre en émettant des particules bêta à haute énergie; sa demi-vie
physique est de 64,1 heures (2,67 jours). Le produit de la désintégration radioactive est le
zirconium-90, un élément stable. La pénétration tissulaire (X90) des rayons bêta de l’yttrium90 est de 5 mm.
Données importantes sur l’émission radioactive de l’yttrium-90
Rayonnement
Bêta négatif
circulante non liée est éliminée avec l’urine. La demi-vie effective moyenne de Zevalin marqué
à l’yttrium-90 est d’environ 28 h dans le sérum. Environ 5,9% de la dose injectée est éliminée
avec l’urine sur une période de 7 jours, dont 70% dans les 4 premiers jours.
Situations cliniques où la cinétique est modifiée
% par désintégration
Energie
(moyenne)
moyenne (keV)
Aucune corrélation significative sur le plan clinique n’a pu être constatée entre les paramètres
pharmacocinétiques et la toxicité hématologique (nombre de plaquettes et de neutrophiles aux
nadirs respectifs, nombre de jours jusqu’à normalisation du nombre de neutrophiles et de
plaquettes).
100
750–935
Données précliniques
Rayonnement externe: le débit de dose équivalente directionnelle pour l’yttrium-90 est de
h0,07= 1000 (mSv/h)/GBq. Conformément aux prescriptions en matière de radioprotection en
vigueur dans le département concerné, ce rayonnement bêta doit être absorbé par un écran
approprié.
Zevalin marqué à l’indium-111
La biodistribution de Zevalin peut être vérifiée par l’administration de Zevalin marqué à
l’indium-111 (voir «Posologie/Mode d’emploi: Imagerie et interprétation»).
Zevalin marqué à l’yttrium-90
Le marquage de l’ibritumomab tiuxétan à l’yttrium-90 (Zevalin marqué à l’yttrium-90) permet
une irradiation spécifique et ciblée qui, sans traitement préalable, s’étendrait cependant aux
lymphocytes B tant malins que normaux. Pour cette raison, on utilise Zevalin marqué à
l’yttrium-90 en association avec l’anticorps monoclonal rituximab qui se lie également à
l’antigène CD20 mais n’est pas radioactif. Ce prétraitement par le rituximab écarte les
lymphocytes B circulants, permettant ainsi une irradiation ciblée du tissu lymphomateux par
l’yttrium-90.
Pharmacocinétique
Distribution
Pour les études de biodistribution, on a utilisé Zevalin conjugué à l’indium-111, un émetteur
de rayonnement gamma normalement utilisé en scintigraphie. L’utilisation de Zevalin marqué
à l’indium-111 a permis de réaliser des études de biodistribution basées sur la scintigraphie
qui exposaient les patients à des doses de rayonnement acceptables.
Chez les patients ayant reçu des perfusions i.v. de rituximab (250 mg/m²) suivies d’injections
i.v. de Zevalin marqué à l’yttrium-90 à raison de 14,8 MBq/kg, les doses moyennes de
radiations absorbées par les organes normaux étaient respectivement de 742 cGy pour la rate,
450 cGy pour le foie, 211 cGY pour les poumons, 62 cGy pour la moelle osseuse rouge, 23
cGy pour les reins, 87 cGy pour la paroi vésicale, 54 cGy pour la surface osseuse et 40 cGy
pour la glande thyroïde.
La dose moyenne estimée de rayonnement absorbée par le tissu tumoral était d’environ 1480
cGy.
Les études précliniques sur la toxicité en cas d’administration unique ou répétée ne font
ressortir aucun risque potentiel spécifique pour l’être humain.
Une estimation de la dose de rayonnement reçue par l’humain, obtenue par extrapolation des
données d’études de biodistribution de l’ibritumomab tiuxétan marqué à l’indium-111 ou à
l’yttrium-90 chez la souris, a permis de montrer que l’irradiation du squelette et de la moelle
osseuse était limitée et que l’exposition au rayonnement des tissus humains sains se situait
dans des valeurs acceptables. Le chélateur tiuxétan formant un complexe stable avec les
radio-isotopes yttrium-90 et indium-111, on ne doit s’attendre qu’à une faible radiolyse et à une
quasi-absence de libération de radio-isotopes.
Des études de toxicité après administration unique ou répétée de l’anticorps non radiomarqué,
seul ou associé au rituximab, à des singes Cynomolgus n’ont montré aucun effet toxique, si
ce n’est la diminution prévue du nombre de cellules B; elles n’ont donc mis en évidence aucun
risque inattendu pour l’être humain.
Il n’existe pas d’études concernant la toxicité de reproduction et la toxicité pour le
développement embryonnaire, vu qu’elles n’ont pas été considérées nécessaires pour ce type
de produit (voir «Mises en garde et précautions» et «Grossesse/Allaitement»).
Dans les études cliniques, [90Y]-Zevalin après prétraitement par le rituximab entraîne une dose
de radiation significative des testicules. La dose de radiation des ovaires n’a pas été établie. Il
existe un risque potentiel que [90Y]-Zevalin après prétraitement par le rituximab puisse avoir
des effets toxiques sur les gonades mâles et femelles.
Aucune étude sur le potentiel mutagène et carcinogène de Zevalin n’a été menée à ce jour.
L’exposition à des rayonnements ionisants émis par le radio-isotope oblige à prendre en
considération le risque d’effets mutagènes et carcinogènes (voir «Effets indésirables»).
Remarques particulières
Incompatibilités
Zevalin ne doit pas être mélangé à d’autres substances durant sa préparation et son
administration. On n’a pas constaté d’incompatibilités entre Zevalin et des systèmes de
perfusion.
Conservation
Voies d’élimination et vitesse d’élimination
Conserver le kit à 2–8 °C à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Chez les patients ayant reçu des perfusions i.v. de rituximab (250 mg/m²) suivies d’injections
i.v. de 14,8 MBq/kg de Zevalin marqué à l’yttrium-90, la faible proportion de radioactivité
Zevalin ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le
récipient.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
20 von 27
21 von 27
Une solution pour perfusion de Zevalin doit être utilisée immédiatement après sa préparation.
En cas de contretemps, la solution préparée doit être conservée à 2–8 °C à l’abri de la lumière.
Dans ces conditions, la solution peut encore être utilisée dans les 8 heures (90Y-Zevalin) ou
encore dans les 12 heures (111In-Zevalin) qui suivent sa préparation. Zevalin ne contient pas
d’agents de conservation antibactériens; il importe donc de veiller à préserver la stérilité de la
solution préparée.
rouler sur un plan horizontal pour mélanger la solution; il faut éviter de secouer vivement le
flacon pour éviter la formation de mousse.
Remarques concernant la manipulation
Prélever la solution tampon à l’aide d’une seringue stérile de 10 ml munie d’une aiguille de
gros calibre (18–20 G). Peu avant la fin de la période d’incubation de 30 minutes, prélever du
flacon de réaction un volume d’air suffisant pour compenser la surpression dans le flacon. A
la fin du temps de réaction de 30 minutes, injecter la solution tampon dans le flacon de réaction
jusqu’à concurrence d’un volume total de 10 ml; ceci met fin à l’incubation.
Méthode de marquage
Veuillez lire attentivement la totalité des instructions avant de commencer à préparer le produit.
On veillera notamment à l’observation des techniques d’asepsie lors de la fabrication et au
respect des mesures de précaution applicables à l’utilisation de produits radioactifs. Des gants
étanches doivent être portés pendant la fabrication et la détermination de la pureté
radiochimique de Zevalin marqué.
L’administration de produits radiopharmaceutiques expose des tierces personnes au
rayonnement externe et au risque de contamination par des projections d’urine, de
vomissements etc. susceptibles de les mettre en danger. Il est par conséquent impératif de
respecter les mesures de radioprotection prescrites par la loi du pays d’utilisation.
Marquage de Zevalin à l’indium-111
Du chlorure d’indium-111 stérile et apyrogène doit être utilisé pour la préparation de Zevalin
marqué à l’indium-111. Le chlorure d’indium-111 utilisé doit répondre aux spécifications
requises pour le chlorure d’indium-111 par la Pharmacopée Européenne.
Le kit de Zevalin réfrigéré doit être porté à température ambiante (25 °C) avant le marquage.
Tous les bouchons en latex (ceux des flacons utilisés pour le marquage et celui du flacon de
chlorure d’indium-111) doivent être désinfectés au moyen d’un tampon d’alcool approprié et
laissés à sécher à l’air.
Poser le flacon vide (flacon de réaction) dans une protection appropriée (conteneur en
plastique entouré de plomb).
Etape 1: Transfert de la solution d’acétate de sodium dans le flacon de réaction
A l’aide d’une seringue de 1 ml stérile, transférer la solution d’acétate de sodium dans le flacon
vide (flacon de réaction). Le volume de la solution d’acétate de sodium correspond à 1,2 fois
le volume du chlorure d’indium-111 ajouté à l’étape 2.
Etape 2: Transfert de la solution de chlorure d’indium-111 dans le flacon de réaction
A l’aide d’une seringue stérile de 1 ml, transférer sous conditions d’asepsie 203,5 MBq de la
solution de chlorure d’indium-111 dans le flacon de réaction contenant la solution d’acétate de
sodium introduite à l’étape 1. Dissoudre complètement le contenu en mouillant la paroi interne
du flacon de réaction sur toute sa surface. Agiter lentement le flacon en le retournant ou le
rouler pour mélanger la solution; il faut éviter de secouer vivement le flacon pour éviter la
formation de mousse.
Etape 3: Transfert de la solution d’ibritumomab tiuxétan dans le flacon de réaction
A l’aide d’une seringue stérile de 2–3 ml, transférer 1 ml de la solution d’ibritumomab tiuxétan
dans le flacon de réaction. Dissoudre complètement le contenu en mouillant la paroi interne
du flacon de réaction sur toute sa surface. Agiter lentement le flacon en le retournant ou le
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
22 von 27
Laisser incuber la solution de chlorure d’indium-111/acétate de sodium/ibritumomab tiuxétan
à température ambiante pendant exactement 30 minutes.
Etape 4: Transfert de la solution tampon dans le flacon de réaction
Ajouter la solution-tampon en la faisant couler doucement le long de la paroi du flacon de
réaction. Le mélange ne doit pas être secoué et la formation de mousse doit être évitée.
Etape 5: Contrôle de la pureté radiochimique de la solution de Zevalin marqué à l’indium-111
(voir «Contrôle de qualité»)
La pureté radiochimique de la solution radiomarquée est considérée comme suffisante, tant
que plus de 95% de l’indium-111 est intégré dans l’anticorps monoclonal.
Une solution pour perfusion de Zevalin marqué à l’indium-111 doit être utilisée aussitôt
préparée. En cas de contretemps, la solution préparée doit être conservée à 2–8 °C à l’abri de
la lumière. Dans ces conditions, la solution peut encore être utilisée dans les 12 heures qui
suivent sa préparation. Zevalin ne contient pas d’agents de conservation antibactériens; il
importe donc de veiller à préserver la stérilité de la solution préparée.
Remarque concernant la méthode de marquage de Zevalin à l’indium-111
Du chlorure d’indium-111 doit être utilisé pour la préparation de Zevalin marqué à l’indium111.
Propriétés de l’indium-111
Rayonnement
gamma-2
gamma-3
% par désintégration (moyenne)
90,2
94,0
Energie moyenne (keV)
171,3
245,4
Marquage de Zevalin à l’yttrium-90
Du chlorure d’yttrium-90 stérile, apyrogène et autorisé en Suisse doit être utilisé pour la
préparation de Zevalin marqué à l’yttrium-90. Le chlorure d’yttrium-90 utilisé doit posséder les
propriétés indiquées dans le paragraphe «Remarques concernant la méthode de marquage».
Le kit de Zevalin réfrigéré doit être porté à température ambiante (25 °C) avant le marquage.
Tous les bouchons en latex (ceux des flacons utilisés pour le marquage et celui du flacon de
chlorure d’yttrium-90) doivent être désinfectés au moyen d’un tampon d’alcool approprié et
laissés à sécher à l’air.
Poser le flacon vide (flacon de réaction) dans une protection appropriée (conteneur en
plastique entouré de plomb).
Etape 1: Transférer la solution d’acétate de sodium dans le flacon de réaction
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
23 von 27
A l’aide d’une seringue stérile de 1 ml, transférer la solution d’acétate de sodium dans le flacon
vide (flacon de réaction). Le volume de la solution d’acétate de sodium correspond à 1,2 fois
le volume du chlorure d’yttrium-90 ajouté à l’étape 2.
décontaminés ou traités comme des déchets radioactifs et éliminés en conformité avec les
exigences réglementaires nationales et internationales. Tout matériel contaminé sera traité
comme du déchet radioactif et éliminé conformément aux prescriptions.
Etape 2: Transférer la solution de chlorure d’yttrium-90 dans le flacon de réaction
Remarque concernant la méthode de marquage de Zevalin à l’yttrium-90
A l’aide d’une seringue stérile de 1 ml, transférer sous conditions d’asepsie 1480 MBq de la
solution de chlorure d’yttrium-90 dans le flacon de réaction contenant la solution d’acétate de
sodium introduite à l’étape 1. Dissoudre complètement le contenu en mouillant la paroi interne
du flacon de réaction sur toute sa surface. Agiter lentement le flacon en le retournant ou le
rouler pour mélanger la solution; en raison du risque de formation de mousse, il faut éviter de
secouer vivement le flacon.
Du chlorure d’yttrium-90 stérile, exempt de pyrogène et autorisé en Suisse doit être utilisé pour
la préparation de Zevalin marqué à l’yttrium-90. Le radionucléide doit posséder les propriétés
suivantes:
Etape 3: Transférer la solution d’ibritumomab tiuxétan dans le flacon de réaction
A l’aide d’une seringue stérile de 2–3 ml, transférer 1,3 ml de la solution d’ibritumomab tiuxétan
dans le flacon de réaction. Dissoudre complètement le contenu en mouillant la paroi interne
du flacon de réaction sur toute sa surface. Agiter lentement le flacon en va-et-vient ou le rouler
sur un plan horizontal pour mélanger la solution; il faut éviter de secouer vivement le flacon
pour éviter la formation de mousse.
Activité totale extractible
disponible au moment de
l’utilisation
≥1,48 GBq
Concentration de radioactivité
au moment de l’administration
1,67 à 3,34 GBq/ml
Concentration de HCl
0,035–0,045 M
Laisser incuber la solution de chlorure d’yttrium-90/acétate de sodium/ibritumomab tiuxétan à
température ambiante pendant cinq minutes. Un temps d’incubation de plus de six minutes ou
de moins de quatre minutes produit des taux inadéquats d’incorporation du radionucléide.
Présence de chlorure
positif
Présence d’yttrium
positif
Etape 4: Transférer la solution-tampon dans le flacon de réaction
Pureté radiochimique
≥95% yttrium-90
de la solution de
ionique libre
Prélever la solution-tampon à l’aide d’une seringue stérile de 10 ml montée d’une aiguille de
gros calibre (18–20 G). Peu avant la fin de la période d’incubation de 5 minutes, prélever du
flacon de réaction un volume d’air suffisant pour compenser la surpression dans le flacon. A
la fin du temps de réaction de 5 minutes, injecter la solution-tampon dans le flacon de réaction
jusqu’à concurrence d’un volume total de 10 ml; ceci met fin à l’incubation.
Ajouter la solution-tampon en la faisant couler doucement le long de la paroi du flacon de
réaction. Le mélange ne doit pas être secoué et la formation de mousse doit être évitée.
Etape 5: Contrôle de la pureté radiochimique de la solution de Zevalin marqué à l’yttrium-90
(voir «Contrôle de qualité»)
La pureté radiochimique de la solution radiomarquée est considérée comme suffisante, tant
que plus de 95% de l’yttrium-90 est intégré dans l’anticorps monoclonal.
chlorure d’yttrium-90
Endotoxines bactériennes
≤150 EU/ml
Stérilité
Pas de croissance
Pureté du radionucléide
≤0,74 MBq
Teneur en strontium-90
strontium-90/37
GBq yttrium-90
Avant toute administration au patient, le taux de radioactivité mesuré en pourcentage de la
solution de Zevalin marqué à l’yttrium-90 doit impérativement faire l’objet d’une procédure de
«Contrôle de qualité».
Impuretés métalliques
Total métaux*
≤50 ppm
Attention: la dose administrée au patient ne doit pas dépasser 1184 MBq.
Métaux (teneur individuelle)*
≤10 ppm
Une solution pour perfusion de Zevalin radiomarqué doit être utilisée aussitôt préparée. En
cas de contretemps, la solution préparée doit être conservée à 2–8 °C à l’abri de la lumière.
Dans ces conditions, la solution peut encore être utilisée dans les 8 heures qui suivent sa
préparation. Zevalin ne contient pas d’agents de conservation antibactériens; il importe donc
de veiller à préserver la stérilité de la solution préparée.
* La nature des métaux à analyser varie en fonction des procédés de fabrication spécifiques.
L’analyse de ces métaux peut s’effectuer dans le cadre d’une validation de procédure ou avant
la libération du produit pour l’utilisation clinique.
Autres analyses potentiellement nécessaires dans le cadre du contrôle de qualité:
Après utilisation, tout le matériel utilisé pour la fabrication et l’administration de la préparation
radiopharmaceutique, y compris les produits non utilisés et leurs récipients, doivent être
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
24 von 27
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
25 von 27
Contaminations spécifiques aux processus
Carbone organique
Taux inférieurs aux
total (p.ex.
seuils de détermination*
2) A l’aide d’une seringue pour insuline de 1 ml, déposer une goutte en suspension («spot» de
7–10 µl) de Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90 sur le point d’application de la
plaque de CICM. Préparer trois plaques de CICM en ne déposant le spot que sur une plaque
à la fois.
3) Installer la plaque de CICM dans la chambre de développement et laisser migrer jusqu’à ce
que le front de l’éluant ait arrivé à la marque de 8,5 cm.
chélateurs organiques)
Déchets de production
Taux inférieurs aux
(p.ex. ammoniac,
seuils de détermination*
4) Retirer la plaque de CICM aussitôt que le front de l’éluant ait arrivé à la marque de 8,5 cm
et la couper immédiatement le long de la ligne de coupe de 5 cm. Mesurer la radioactivité
(CPM) de chacune des surfaces de coupe formées pendant 1 minute à l’aide d’un compteur
approprié (selon les spécifications fournies par le fabricant de l’appareil) et consigner les
valeurs nettes corrigées après déduction du bruit de fond.
nitrate)
Contaminations alpha
Taux inférieurs aux
(total)
seuils de détermination*
Ensemble des autres
Taux inférieurs aux
contaminations bêta
seuils de détermination*
5) Calculer la pureté radiochimique moyenne (RCP) comme suit:
% RCP = [CPM nets de la moitié inférieure: (CPM nets de la moitié supérieure + CPM nets de
la moitié inférieure)] × 100.
6) Le médicament ne doit pas être administré si sa pureté radiochimique moyenne est
inférieure à 95%.
Dispositions légales, directives de radioprotection, élimination des déchets
(sans strontium-90)
Contaminations gamma
Taux inférieurs aux
(total)
seuils de détermination*
* Doit être inclus en vue de la libération ou doit être contrôlé par une validation de procédure
si la valeur est supérieure au seuil de détermination.
Contrôle de qualité
Dans le cadre du contrôle de qualité, la pureté radiochimique de la solution pour injection de
Zevalin marqué à l’indium-111 ou à l’yttrium-90 est vérifiée par chromatographie instantanée
en couche mince (Instant Thin Layer Chromatography = ITLC) selon la procédure suivante:
L’utilisation de substances radioactives chez l’homme est réglementée par l’«Ordonnance sur
la radioprotection» du 22.06.94. Une autorisation spéciale délivrée par l’Office fédéral de la
santé publique est nécessaire pour pouvoir utiliser des substances radioactives. Lors de
l’utilisation de substances radioactives et pour l’élimination des déchets radioactifs qui s’en
suit, les mesures de protection mentionnées dans cette ordonnance sont à respecter, afin
d’éviter toute irradiation inutile des patients et du personnel soignant. Les solutions
radioactives non utilisées et les objets contaminés par celles-ci doivent être conservés dans
une zone spécialement conçue à cet effet, jusqu’à la diminution de l’activité au-dessous de la
valeur seuil pour cet isotope radioactif.
Chambre de développement pour chromatographie.
En vertu des règles de radioprotection, le patient doit être traité dans un service bénéficiant
d’une autorisation en vue de l’utilisation thérapeutique de sources de rayonnements non
scellées. Le patient pourra être libéré si les taux d’exposition sont conformes aux
réglementations en vigueur.
Phase mobile: solution de chlorure de sodium 0,9%, sans bactériostatiques.
Numéro d’autorisation
Seringue pour insuline de 1 ml, stérile, montée d’une aiguille de 25–26 G.
56114 (Swissmedic).
Plaques de CICM (p.ex. papier de chromatographie micro-fibres de verre imprégnées de
silicagel, art. n° SGI0001, Varian/Agilent Technologies (Schweiz) SA, Bâle); dimensions:
env. 1 cm × 11 cm, point de départ de la migration: env. 1,5 cm, ligne de coupe: env. 5 cm,
front de l’éluant: env. 8,5 cm.
Présentation
Appareil adéquat pour la mesure de la radioactivité (p.ex. compteur gamma, compteur à
scintillation liquide).
Target BioScience AG
Matériel nécessaire non contenu dans le kit Zevalin
Procédure d’analyse
1) Verser la solution de chlorure de sodium 0,9% dans la chambre de développement et
s’assurer que le niveau de la solution n’atteint pas la marque du point d’application à 1,5 cm
du bord inférieur de la plaque.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
26 von 27
Zevalin 1 kit avec 4 flac. (A)
Titulaire de l’autorisation
8803 Rüschlikon
Mise à jour de l’information
Juillet 2013.
Zevalin (Fachinformation für AIPS)
27 von 27
Adverse events should be reported.
Reporting forms and information can be found at
www.swissmedic.ch/marktueberwachung.
Adverse events should also be reported to:
MA number: 56114 (Swissmedic)
Marketing Authorisation Holder:
Target BioScience AG
Weingartenstr.11
8803 Rüschlikon
Prepared: Mar 2015
Part Number: PP-ZEV-06-0002
E-mail: [email protected]
Phone: 0080052948545
Fax: 0044 1748 828 801
2015 Spectrum Pharmaceuticals, Inc. All Rights Reserved. May not
be reproduced, altered, or distributed without express permission.
SPECTRUM PHARMACEUTICALS, INC.® and ZEVALIN® are registered
trademarks of Spectrum Pharmaceuticals, Inc. and its subsidiaries.
The Spectrum Pharmaceuticals logo and ZEVALIN logo are trademarks
owned by Spectrum Pharmaceuticals, Inc. and its subsidiaries.
Téléchargement