MAI 2007
Le visage des troubles d’apprentissage
« Un trouble d’apprenssage consiste en une série de problèmes
neurologiques qui affectent de façon importante la capacité
d’une personne à percevoir, interpréter et gérer l’informaon.
L’idenficaon précoce, les intervenons et le souen sont
nécessaires afin de minimiser l’impact sur les individus et les
coûts que doit défrayer la société canadienne, explique le prési-
dent de TAAC, Fraser Green. Avec le souen nécessaire en place,
les Canadiens qui ont des TA recevront des chances équitables
afin de développer le potenel choisi. »
Les personnes qui ont des TA ont deux fois plus de chances de ne
pas avoir complété l’école secondaire et ont tendance à aban-
donner leurs études avant la graduaon.
Près d’un ers des parents ayant des enfants souffrant de
troubles d’apprenssage n’ont pas les moyens d’acheter le maté-
riel d’apprenssage dont leur enfant a besoin pour réussir à
l’école.
De plus, il est peu probable que les Canadiens souffrant de ce
trouble rapportent qu’ils travaillent – 51 pour cent des adultes
âgés de 30 à 44, comparavement à 89 pour cent de la popula-
on générale du même âge. Ils ont également deux à trois fois
plus de chances de signaler la consultaon de professionnels de
santé mentale, une mauvaise santé mentale et physique et des
niveaux élevés de détresse, dépression, troubles anxieux et des
pensées suicidaires.
« Nous ne pouvons pas ignorer les résultats de cee étude,
déclare Green. Il est évident que l’approche de « ramasser les
pots cassés » ne fonconne pas. Les gouvernements provinciaux
et territoriaux doivent mere en place un système de dépistage
et d’intervenon précoces pour tous les enfants d’âge scolaire.
Un accès plus équitable aux matériels d’apprenssage, des
accommodements adaptés et du souen adéquat sont des
nécessités pour les personnes qui ont des troubles
d’apprenssage. »
Trouver l’employeur qui comprend les troubles d’apprenssage
est l’un des plus grands défis auxquels doit faire face presque
10 pour cent de la populaon canadienne.
Une étude inédite sur les troubles d’apprenssage (TA),
s’étendant sur une période de trois ans, peint un tableau à la
fois troublant et encourageant de la situaon. Le groupe
d’étude a découvert une résistance remarquable de la part des
Canadiens, jeunes et vieux, qui vivent tous les jours avec ce
problème.
Parmi les résultats les plus évidents, on a trouvé que les
personnes ayant un trouble d’apprenssage ont de la difficulté
à obtenir une éducaon. Un défi encore plus grand reste de
persuader les employeurs potenels qu’ils peuvent bien faire
le travail.
Le rapport, Aspect canadien des troubles d’apprenssage, a été
réalisé par Troubles d’apprenssage – Associaon canadienne
(TAAC) au coût de 302 000 $.
L’étude est unique en son genre, affirme Dr Lex Wilson, cocher-
cheur principal et directeur du Centre Meighen de l’Université
Mount Allison. « Elle est la première à avoir demandé accès aux
données des sondages de Stasque Canada au nom de tous
les organismes canadiens pour les personnes handicapées. Dix
séries de données différentes ont été examinées, faisant de
cee étude l’examen le plus complet jamais réalisé sur
l’incidence de vivre avec un trouble d’apprenssage (TA) au
Canada.
L’étude est arrivée à la conclusion que les gouvernements
peuvent faire davantage pour éliminer les obstacles que
doivent affronter les Canadiens ayant des TA et qui n’ont,
souvent, pas la chance de réussir à l’école, au travail et dans les
acvités de tous les jours.
Les réussites sont souvent le fruit de facteurs externes au
souen gouvernemental :
• Trouver un enseignant qui est formé pour travailler avec un
étudiant ayant un TA
• Trouver le « bon » employeur qui comprend les troubles
d’apprenssage et fournit les accommodements nécessaires
• Obtenir du souen familial qui comprend des ressources
financières
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