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diminuées de 10 à 20% dans les agglomérations et les zones rurales des deux côtés 
des Alpes». 
Par  ailleurs,  nous  saluons  les  mesures  volontaires  prises  par  les  entreprises 
concernées par des émissions de COV, en contrepartie d’une exonération de la taxe 
d’incitation sur ces derniers, introduite en 2000, étant par ailleurs entendu que, comme 
le relève le rapport explicatif de l’objet soumis à la présente audition : «Ces conditions 
d’exonération ont favorisé la mise en place d’installations d’épuration des effluents à 
haut  rendement  avec  une  disponibilité  temporelle  élevée,  qui  ont  entraîné  une 
réduction importante des émissions» et que : «Un arrêt de la possibilité d’exonération 
[de la taxe d’incitation sur les COV] au 31 décembre 2012 [délai d’expiration selon le 
texte de l’ordonnance actuelle] pénaliserait lourdement la centaine d’entreprises qui en 
bénéficient chaque année. Certaines entreprises auraient à verser une taxe d’incitation 
sur les COV pouvant aller jusqu’à 1,4 million de francs par an». 
Nous avons ainsi pris bonne note du fait qu’une nouvelle possibilité d’exonération est 
proposée dans le  cadre du  présent  projet de  révision et  qu’elle  vise à  induire des 
progrès  économiquement  supportables  en  matière  de  pollution  environnementale. 
Nous soulignons surtout que le projet soumis à la présente audition ne limite plus dans 
le temps la possibilité d’exonération de la taxe d’incitation sur les COV, ce qui fait qu’il 
offre aux entreprises concernées une sécurité de planification à long terme de leurs 
efforts de réduction des émissions de ces derniers et qu’il vise par ailleurs à améliorer 
la transparence et simplifier les procédures administratives. 
A l’inverse, nous relevons que le rapport explicatif de cette modification de l’OCOV 
mentionne  clairement  que :  «Satisfaire  aux  nouvelles  conditions  d’exonération 
impliquera  (…)  des  coûts  pour  les  entreprises.  Selon  l’état  actuel  de  l’installation 
stationnaire, des investissements seront nécessaires (…), il faut aussi s’attendre à des 
coûts  fixes  liés  à  la  formation  des  collaborateurs  et  au  contrôle  du  respect  des 
instructions de travail. » 
En définitive, nous pouvons cependant soutenir le projet de modification de l’OCOV tel 
que présenté, puisque, comme le relève le rapport explicatif et vérification faite auprès 
de  scienceindustries  Switzerland,  cette  solution  a  été  proposée  et  élaborée 
conjointement par les branches concernées et sa faisabilité examinée dans plusieurs 
entreprises. 
 
 
Nous vous remercions de l’attention que vous voudrez bien porter à cette prise de 
position  et  vous  prions  d’agréer,  Madame,  l’assurance  de  notre  considération 
distinguée. 
 
 CENTRE PATRONAL 
 
 
   
Patrick Eperon