TD n°5 - UE Bactériologie Virologie Vaccins - DFASP-1 - 2016-2017
Révisions
Tableaux à compléter
Citer 2 types de bactéries (espèce, genre ou groupe de bactéries) pouvant être identifiés au cours de bactériémies selon
la porte d’entrée de l’infection.
Porte d’entrée
Bactérie 1
Bactérie 2
- cutanée
- bucco-dentaire
- digestive
- urinaire
- respiratoire
Renseigner le tableau suivant pour 2 bactéries responsables d’infections sexuellement transmissibles.
Bactérie 1 :
……………………...
Bactérie 2 :
……………………...
Pathologie(s) engendrée(s)
Méthode diagnostic
principalement utilisée
Modalités du traitement
antibiotique de première
intention
Cas clinique - 10 points -
Le samedi 20 février 2010, les pompiers de l’Hérault signalaient à l'Agence régionale de santé une quinzaine de
personnes présentant douleurs abdominales, nausées et vomissements parmi les participants au cocktail servi lors d’un
match de rugby au Stade Yves du Manoir (Montpellier).
1- Comment qualifier ce type de situation ?
L’enquête épidémiologique a mis en évidence deux vagues épidémiques, une précoce et une tardive, avec des
symptomatologies distinctes et des durées médianes d’incubation respectivement de 3 heures et de 30 heures. Les
résultats de l’enquête épidémiologique et des analyses biologiques étaient en faveur d’une intoxication des cas précoces
par ingestion de mini-jambonneau contaminés par une bactérie et d’une intoxication des cas tardifs par consommation
d’huîtres contaminées par un virus.
En ce qui concerne les cas précoces :
2- Quelle bactérie a vraisemblablement causé ces cas ?
3- Quel type de mécanisme physiopathologique est en cause ?
4- Comment expliquer la survenue précoce des symptômes cliniques après la contamination ?
5- Ces patients présentaient-ils de la fièvre ? Pourquoi ?
6- Quelle est la conduite à tenir pour les patients contaminés ?
7- Quelles autres investigations ont du être conduites pour trouver l’origine de la bactérie ayant contaminé le mini-
jambonneau et comment ?
8- Citer 2 autres bactéries pouvant être responsable de situations similaires et agissant par le même mécanisme
physiopathologique.
En ce qui concerne les cas tardifs :
9- Quel virus a vraisemblablement causé les cas tardifs ?
10- Quelle est la caractéristique structurale de l’agent infectieux qui permet d’expliquer sa persistance dans les
aliments ?
Exercice
Un biologiste doit valider les 4 résultats suivants de sérologie CMV. Les techniques utilisées sont des approches ELISA
pour les IgM et IgG. Les résultats obtenus figurent dans le tableau suivant :
Patient 1 Patient 2 Patient 3 Patient 4
IgM Négatif Négatif Positif Traces
IgG (seuil 5UI/ml) <5 180 15 200
Pour chaque profil, donnez vos conclusions ?
Le patient n°4 est en une femme enceinte à 20 SA. Quelle question fondamentale doit-on se poser devant ce
résultat ? Quel complément technique pourrait apporter des arguments
QROC
A propos de l’infection par le VIH-1 :
1- Quels sont les éléments principaux du suivi des patients séropositifs pour le VIH ? Quels renseignements
donnent-ils ?
2- Comment affirmer ou exclure une infection par le VIH d’un nouveau-né, né d’une mère séropositive ?
3- Citer au moins deux schémas thérapeutiques qui pourraient être proposés à un patient infecté par le VIH.
4- Quel est l’intérêt des multi-thérapies dans ces schémas thérapeutiques ?
QROC
Expliquer la différence entre un antibiotique temps-dépendant et un antibiotique concentration-dépendant. Citer un
exemple d’antibiotique pour chaque type d’activité. Illustrer par la courbe décrivant l’activité des aminosides.
Cas clinique
Une femme de 30 ans se présente à votre officine pour se procurer sans prescription médicale la spécialité Uridoz®
(fosfomycine-trométamol, 3g) en signalant qu’elle en a déjà pris à plusieurs reprises avec succès pour les mêmes
symptômes. Vous refusez de lui délivrer ce produit, mais vous l’informez et la conseillez.
1- Quelle pathologie devez-vous évoquer ?
2- Dans quel cas cette pathologie est considérée comme récidivante ?
Vous posez des questions simples à la patiente pour évaluer la gravité de la pathologie. Elles portent sur 2 signes
cliniques et un état physiologique particulier.
3- Quels sont ces 2 signes cliniques et cet état physiologique particulier ?
La patiente répond non aux 3 questions.
4- Quels conseils d’hygiène de vie allez-vous donner à cette patiente ?
5- Quel traitement de phytothérapie pouvez-vous conseiller ? Sur quel critère allez-vous choisir la spécialité de
phytothérapie à délivrer ?
L’année suivante, la patiente se présente avec une prescription d’Uniflox® (ciprofloxacine 500 mg monodose). Elle vous
montre aussi les résultats d’un examen cytobactériologique des urines (ECBU) :
pH urinaire : basique
Examen direct :
Leucocytes : 105 / ml
Hématies : 103 / ml
Présence de cellules épithéliales
Cultures positives :
Escherichia coli : 106 UFC / ml
Antibiogramme (partiel) :
amoxicilline : Résistant
amoxicilline / acide clavulanique : Intermédiaire
norfloxacine : Sensible
ciprofloxacine : Sensible
céfotaxime : Résistant
6- Interpréter chaque élément des résultats de l’ECBU. Peut-on conclure avec certitude à une infection urinaire ?
L’antibiogramme montre que la bactérie en cause produit une béta-lactamase à spectre étendu.
7- Ce résultat est-il étonnant dans le contexte général de l’infection de cette patiente ? Pourquoi ?
8- La prescription antibiotique vous paraît-elle adaptée ? Replacer cette prescription dans le cadre des
recommandations actuelles.
1 )-Numération des Lct T CD4 (0.5) (cytométrie en flux) pour suivre le statut immunitaire
(0.5)
-Mesure de la Charge virale VIH (0.5) (RT-PCR quantitative) pour apprécier le statut
virologique (réplication virale) (0.5)
2 )-Uniquement par du diagnostic direct (RT-PCR ARN du VIH = charge virale ou PCR
ADN proviral) naissance, 1mois, 3 mois, 6 mois et 1 an.
(1)
3 ) -2 Inhibiteurs nucléosidiques de la RT + 1 Inhibiteur non nucléosidiques de la RT
-2 Inhibiteurs nucléosidiques de la RT + 1inhibiteur de protéase
-2 Inhibiteurs nucléosidiques de la RT + 1inhibiteur d’intégrase
(1)
4 )-Augmentation de la puissance virologique (0.5)
-Diminution de la probabilité d’émergence de résistance (0.5)
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