Nouvelles de la société et du secteur

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Nouvelles
de la
Title Akkurat
Light Pro
société
et du secteur
30/34 (30)
Rapport sur les initiatives et développements
de CIBC Mellon à l’intention des participants au
marché financier canadien.
N u m é r o d e n ov e m b r e 2 0 1 6
L’innovation fait avancer CIBC Mellon et favorise
l’expérience client
Le secteur des services financiers au Canada est en effervescence dans le monde de la
technologie financière, étant donné qu’il se caractérise par une série de partenariats entre les
entreprises de technologie financière et les banques ainsi que la chaîne de blocs qui ne montre
aucun signe de ralentissement. CIBC Mellon est reconnue pour ses services de garde et d’actifs;
à ce titre, la confiance est un facteur important pour l’expérience de nos clients. En outre, nous
découvrons les moyens de faire innover cette expérience de manière réfléchie, dans la mesure
où nous cherchons toujours à améliorer la précision, l’efficacité opérationnelle et la cohérence.
L’immobilisme n’est pas une option dans le cadre d’un contexte qui se caractérise par l’innovation
et les changements technologiques.
RICHARD ANTON EST PREMIER VICEPRÉSIDENT ET CHEF DES OPÉRATIONS
À CIBC MELLON. IL ASSUME LA
RESPONSABILITÉ GÉNÉRALE DE LA
DIRECTION DES OPÉRATIONS DE LA
SOCIÉTÉ. IL POSSÈDE PLUS DE 17
ANNÉES D’EXPÉRIENCE DANS LE
SECTEUR DES SERVICES FINANCIERS,
PRINCIPALEMENT DANS LA GESTION
DES OPÉRATIONS ET DES RELATIONS.
Nous expérimentons et examinons, de façon réfléchie, la meilleure approche pour développer la
technologie et la mettre à la disposition des clients. Par exemple, nous sommes actuellement en
phase de développer un programme pilote en robotique dont l’objectif est d’améliorer l’efficacité et
l’exactitude des tâches répétitives au niveau des multiples systèmes. Nous explorons également
une nouvelle technologie comme la chaîne de blocs – une technologue du grand livre distribué –
ayant pour but de tirer profit des caractéristiques de la chaîne de blocs et d’explorer ses capacités
pour la conduite des transactions. En collaboration avec notre société mère, BNY Mellon, CIBC
Mellon a créé un prototype de validation de principe pour tester les avantages potentiels de cette
technologie. Nous continuons de nous appuyer sur notre expertise et nos relations avec des
fournisseurs tiers afin d’être mieux à même d’adopter des solutions technologiques de pointe.
Étant donné que la technologie est nouvelle et qu’elle est probablement loin d’être déployée, nous
envisageons de mieux comprendre la technologie émergente telle que la chaîne de blocs afin de
libérer un grand potentiel et de faire avancer l’expérience client. Notre personnel est au centre
de l’innovation à une étape où nous concevons les services financiers de demain. J’attends avec
impatience les possibilités à venir.
Contenu :
Couvrir ou ne pas couvrir
Accès aux nouveaux marchés
d’investissements chinois
Par Catalin Codita, gestionnaire de
produits, Marchés des capitaux,
Par Paul Pierce, directeur, Gestion de
produits
2
4
Tendances dans la répartition
d’actifs non traditionnels au
Canada et dans le monde
Par Claire Johnson, vice-présidente principale,
Stratégie et Expansion de l’entreprise
7
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 1
Tirer profit des fonds
négociés en bourse
Par directeur général, Services de négociation
de FNB, Marchés des capitaux CIBC
10
par Catalin Codita
gestionnaire de produits, Marchés des capitaux
Couvrir ou ne pas couvrir : Gestion du risque de change
Les investisseurs institutionnels subissent une pression accrue pour atteindre un meilleur
rendement. Dans l’environnement actuel de taux d’intérêt bas, les investisseurs doivent
continuellement rechercher des rendements et effectuer des placements au niveau mondial,
tout en gérant le risque. La volatilité actuelle représente un risque pour le rendement du
placement, lorsqu’un investisseur achète un actif non canadien.
Catalin Codita, gestionnaire
de produits, Marchés des
capitaux, CIBC Mellon M. Codita
est responsable des services
de change offerts aux clients
par BNY Mellon et CIBC ainsi que
d’autres services de marchés
de capitaux tels que les titres
à revenu fixe, les actions et le
courtage de premier ordre. M.
Codita compte plus de 20 ans
d’expérience des marchés de
capitaux.
Pour de plus amples
renseignements sur les services
de couverture de change, veuillez
communiquer avec le directeur
des relations ou le gestionnaire de
comptes à CIBC Mellon.
Retour à la page 1
Raisons pour lesquelles les investisseurs institutionnels peuvent couvrir le
risque de change
Lors de l’achat d’un actif étranger, les placements sous-jacents sont effectués en devise
étrangère; de ce fait, l’appréciation ou la dépréciation de la monnaie en question par rapport
au dollar canadien peut, soit améliorer, soit affaiblir le rendement total. On ne peut pas
toujours recourir à des stratégies visant à atténuer le risque de change; un fonds peut être
exposé entièrement aux fluctuations de la devise ou il pourrait être totalement couvert sur le
plan des devises, éliminant ou réduisant ainsi l’exposition.
Certains investisseurs privilégient la couverture de change comme moyen de protéger leurs
portefeuilles contre les mouvements de change, par exemple une appréciation du dollar
canadien ou une chute des devises étrangères. Cette approche vise à atténuer l’incidence des
taux de change et de la volatilité, tout en bénéficiant toujours du placement dans des marchés
étrangers. L’objectif de la couverture de change consiste à éliminer les effets des variations
du taux de change, fournissant ainsi aux investisseurs un rendement qui reflète généralement
le rendement de leur marché local respectif. Par conséquent, la couverture de change vise à
faire en sorte que la répartition par devise soit séparée de la répartition des actifs, et ce, sans
qu’il y ait pour autant une incidence sur la répartition du placement sous-jacent.
Un programme de couverture du change vise à offrir plusieurs avantages notamment les
suivants :
•
Une utilisation plus efficace du budget de risque au niveau de l’ensemble du portefeuille.
•
L’accès à la prime de risque des comptes étrangers sans l’incidence des mouvements des
devises.
•
La protection contre la dévaluation des devises étrangères.
•
Des coûts de mise en œuvre relativement bas.
•
Réduction de la volatilité due aux fluctuations des taux de change.
•
Protection de la valeur de la monnaie de base des investissements étrangers pour
permettre le maintien du financement des prochains paiements au titre des passifs.
Trouver le meilleur modèle d’affaires pour répondre à vos besoins en
matière de couverture de change – Internalisation ou externalisation?
En ce qui concerne les propriétaires d’actifs institutionnels, une décision clé exige le choix
des activités de couverture qui doivent être traitées à l’interne et celles qui sont les mieux
gérées à l’externe. De nombreux facteurs doivent être pris en considération lorsqu’on décide
si une organisation donnée a le potentiel de s’engager dans un programme de couverture
de change à l’interne – par exemple, a-t-elle le temps, la technologie et les ressources
pour gérer un programme? Pour certaines entreprises il est plus facile d’affronter les
complexités de la couverture de change en externalisant ces domaines et en se focalisant
plutôt sur leurs décisions fondamentales en matière d’investissement. En recourant aux
services d’administration des devises, les fonds peuvent atteindre un plus haut niveau
d’automatisation et d’efficacité et réduire le risque opérationnel et l’exposition. Un autre
point à considérer est la question de savoir si la couverture de change et actuellement mise
en œuvre de manière passive ou dynamique. En d’autres termes, il s’agit de savoir si on a
recours à une couverture de change pour protéger les fonds ou pour obtenir les avantages des
fluctuations de la devise.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 2
Couvrir ou ne pas couvrir : Gestion du risque de change
Recours à un tiers pour l’exécution, l’administration et les opérations de
couverture
Par l’intermédiaire des sociétés mères de CIBC Mellon, les clients peuvent exploiter le service
d’administration des devises de BNY Mellon ou le service de couverture de l’indice de référence
des Marchés mondiaux CIBC qui intègre et administre un programme de couverture de change
passive lequel comprend des services d’exécution des opérations de change. Grâce à cette
approche, les investisseurs retiennent tous les décisions de gestion des investissements.
Les questions et les mesures
clés que les investisseurs
institutionnels doivent prendre en
considération :
•
Quelle est l’exposition de
votre portefeuille mondial?
Tout externaliser – des décisions de gestion des investissements et de
couverture jusqu’à l’exécution et le post-marché
Les investisseurs peuvent choisir d’externaliser les décisions de gestion de la couverture de
change également.
•
Comment gérez-vous le
risque de change?
•
Quelles sont vos attentes en
matière d’investissement?
•
Votre politique de placement
comporte-t-elle des
contraintes?
•
Préférez-vous une solution
externalisée?
•
Envisagez-vous de générer
alpha à partir d’opérations
croisées en devises autres
que le dollar canadien?
•
Quelle est votre stratégie de
couverture privilégiée?
Gestion d’actifs CIBC
Gestion d’actifs CIBC offre une plateforme d’envergure avec des transactions annuelles
atteignant approximativement 117 milliards de dollars canadiens par an1. Fort de plus de
40 ans d’expérience en gestion active de placements, Gestion d’actifs CIBC est l’un des plus
importants gestionnaires d’actifs au Canada. Gestion d’actifs CIBC adopte des stratégies de
devises couvrant plus de 30 marchés nationaux, y compris plus de 18 devises de marchés
émergents. Ses courtiers possèdent une grande expérience dans les opérations de postmarché qui leur permet de prendre en considération l’ensemble du processus de mise en
œuvre parallèlement à l’exécution. Gestion d’actifs CIBC possède également un important livre
de devises qui est géré activement au niveau d’un large éventail de marchés des changes. En
combinant les mandats de gestion active et passive, Gestion d’actifs CIBC est en mesure de
grouper des transactions pour réaliser une exécution à faible coût; de plus, elle peut négocier
un seul mandat de sorte que les exigences d’un mandat de gestion active concordent avec
celles d’un mandat de gestion passive.
Insight Investment
Par l’intermédiaire de Insight Investment2, l’un de plus grands gestionnaires d’actifs
multiboutiques au monde de BNY Mellon, les clients de CIBC Mellon peuvent accéder à la gestion
du risque de change, un programme de couverture sur mesure pour gérer le risque de change
des clients et leur sensibilité au risque. La gestion du risque de change est un programme
systématique qui s’appuie sur une infrastructure sophistiquée et un pupitre de négociation
expérimenté composé de gestionnaires de portefeuille dévoués à la clientèle. Elle emploie un
modèle quantitatif exclusif avec un cadre flexible dont l’objectif est de satisfaire les exigences
d’un large éventail de clients. En outre, elle offre des modèles exclusifs de gestion des devises
qui utilisent une modélisation statistique, contrôle les niveaux de couverture et calcule les
opérations d’ajustement. Ses systèmes et ses processus sont intégrés dans les contrôles
opérationnels et de risque. Insight Investment peut gérer des portefeuilles par rapport à une
série de ratios de couverture de l’indice de référence allant de zéro à cent; elle peut aussi
supporter certaines contraintes de la perte due au risque de chute des cours tout en incorporant
d’autres éléments permettant d’obtenir de la valeur à mesure que les occasions se présentent.
NOTES
1.
Au 30 juin 2016. Présentation de Gestion d’actifs CIBC, « Passive Currency Hedging
Capabilities » (Capacité de couverture passive de change), 30 juillet 2015
2.
Une entreprise de BNY Mellon
CIBC Mellon prend en charge les services de traitement et de règlement des opérations de change pour les clients et les gestionnaires de placements qui choisissent de négocier avec CIBC, BNY
Mellon, ou des fournisseurs tiers. CIBC Mellon n’est ni « contrepartiste » ni « mandataire » lors de l’exécution des opérations de change. CIBC Mellon est un fournisseur de services qui mandate
l’exécution des transactions à la Banque CIBC ou BNY Mellon selon la désignation des comptes. La Banque CIBC et BNY Mellon agissent comme contrepartistes pour toutes leurs opérations de
change. Elles n’agissent pas à titre de « mandataires » ou « au nom » des clients ou des gestionnaires de placements. CIBC Mellon, dans le cours normal de ses activités, recevra une partie des
revenus générés par la Banque CIBC et BNY Mellon, selon le cas, lors de l’exécution des opérations de change. CIBC Mellon ne peut être tenue responsable de quelque façon que ce soit de tout
revenu tiré des opérations de change ni des taux appliqués aux opérations de change. Les services offerts par le biais des options de couverture de change traditionnelles automatisées [par
exemple, le programme de l’intervalle déterminé (Defined Range Program) de CIBC) et le programme de l’intervalle de séance (Session Range Program) de BNY Mellon] sont généralement tarifés
en dehors de limites de l’intervalle du jour. La tarification de ces opérations doit être considérée à la lumière de l’ensemble des services et des avantages offerts, qui comportent un coût pour les
fournisseurs de services. Outre les options de couverture de change traditionnelles automatisées, CIBC et BNY Mellon offrent d’autres options de couverture de change automatisées [par exemple
le programme de tarification déterminée (Defined Pricing Program) de CIBC et le programme d’écart déterminé (Defined Spread Program) de BNY Mellon. Les clients et leurs gestionnaires de
placements gèrent la façon, le moment et la contrepartie avec laquelle les opérations de change sont exécutées et sont responsables à terme de l’évaluation de la compétitivité des taux offerts par
les fournisseurs de services d’opérations de change.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 3
par paul pierce
directeur, Gestion de produits
Accès aux nouveaux marchés d’investissements
chinois
Paul Pierce est directeur, Gestion
de produits à CIBC Mellon M.
Pierce est chargé de définir et
de promouvoir la stratégie des
produits pour le segment des
propriétaires d’actifs. Il assume,
entre autres, les responsabilités
suivantes : maintenir la vision et
la feuille de route d’un produit,
comprendre les conditions
du marché et l’expérience
client, et fournir du soutien
et de l’expertise en matière de
produits. Il compte à son actif 25
ans d’expérience dans l’industrie
des services financiers.
Retour à la page 1
Étant donné que les investisseurs au Canada et dans le monde sont en quête de
rendement dans un environnement mondial difficile qui se caractérise par des taux
d’intérêt bas, les investisseurs continuent d’opter pour la Chine. Le marché le plus
important au monde (avec 1,3 milliard de clients potentiels) offre également de plus
en plus de débouchés aux investisseurs mondiaux qui veulent accéder à ce marché
et exploiter de nouvelles possibilités. Les nouveaux programmes tels que le prochain
Shenzhen-Hong Kong Stock Connect et le marché obligataire interbancaire chinois
(CIBM) récemment lancé, ainsi que l’actuel Shanghai-Hong Kong Stock Connect
(SEHK) peuvent être considérés comme de nouvelles étapes dans l’ouverture des
marchés financiers chinois intérieurs aux investisseurs internationaux qualifiés et
une nouvelle voie permettant aux investisseurs institutionnels d’accéder aux fonds
communs de placement et aux obligations nationales respectivement.
Ces initiatives reflètent l’intention de la Chine d’encourager les investisseurs
étrangers à investir dans ce pays. Les investisseurs intéressés seront
vraisemblablement attentifs aux efforts de la Chine visant à élargir davantage
l’accès au marché, à améliorer son environnement d’affaires et à créer des
conditions plus favorables pour les investissements futurs. La région administrative
spéciale de Hong Kong et la Chine continentale sont deux destinations pour les
investisseurs étrangers. À mesure que les marchés s’ouvrent davantage, bon nombre
d’investisseurs ont l’occasion de soutenir la liquidité grandissante. Les observateurs
du marché sont également à la recherche d’un accès réciproque au marché pour les
autres catégories d’actifs ultérieurement.
Prochain Shenzhen-Hong Kong Stock Connect
À la suite du programme Shanghai-Hong Kong Stock Connect, lancé en 2014, et
qui a permis la création de liens de négociation de titres et de compensation, un
nouveau lien de négociation va voir le jour actuellement : la connexion des bourses
de Shenzhen et Hong Kong. La China Securities Regulatory Commission (CSRC)
et la Securities and Futures Commission (SFC) de Hong Kong ont, en principe,
donné l’approbation préalable au sujet de l’accord portant sur l’accès réciproque
au marché boursier qui a été annoncé en août 2016. Le lancement officiel de la
connexion boursière Shenzhen-Hong Kong Stock est prévu à la mi-décembre 2016,
en attendant la publication des approbations finales concernant les règles, les
systèmes et la réglementation. Les organismes de réglementation CSRC et SFC n’ont
pas encore annoncé la date du lancement officiel. Les premiers accords concernant
la connexion boursière Shenzhen-Hong Kong Stock Connect sont similaires à ceux
de Shanghai-Hong Kong Stock Connect et ils suivront les règles et règlements en
vigueur qui régissent la négociation et la compensation.
À l’instar de Shanghai-Hong Kong Stock Connect, la nouvelle connexion entre
Shenzhen et Hong Kong vise à faciliter aux investisseurs et aux courtiers l’accès
réciproque au marché pour la négociation dans ces deux marchés. Cette entente
devrait suivre les règlements, les modèles opérationnels et les lois en vigueur
régissant la négociation et la compensation dans les deux marchés respectifs. En
outre, la CSRC et la SFC envisagent d’inclure les fonds négociés en bourse (FNB)
dans le cadre de ce système et ont convenu d’étudier conjointement la possibilité
d’introduire d’autres produits financiers à l’avenir.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 4
Accès aux nouveaux marchés d’investissements chinois
Perspectives du marché obligataire interbancaire chinois (CIBM)
Le marché obligataire chinois et le troisième en importance au monde (7,5 milles milliards
de dollars américains en obligations totales en circulation à la fin de 2015). Le marché
obligataire interbancaire chinois a été ouvert officiellement pour les investisseurs
institutionnels étrangers le 27 mai 2016. Annoncée pour la première fois en février
2016, la création de ce marché obligataire représente une autre étape dans l’ouverture
des marchés financiers chinois aux investisseurs étrangers tels que les organisations
financières mondiales. Avec ces développements, les investisseurs institutionnels
étrangers peuvent investir dans le marché obligataire interbancaire chinois sans
obtenir l’approbation préalable ou la licence des organismes de réglementation chinois.
Le marché obligataire interbancaire chinois offre aux investisseurs internationaux la
possibilité d’accéder aux obligations nationales, satisfaisant ainsi les programmes
existants des investisseurs institutionnels étrangers qualifiés (QFII) et les investisseurs
institutionnels étrangers qualifiés en RBM (RQFII). Dans le cadre de cette structure,
les investisseurs étrangers doivent remplir à l’avance un formulaire d’inscription d’une
page et peuvent négocier les obligations directement par l’intermédiaire de banques
détenant une licence de type A. Les transactions sont exécutées sur le marché hors cote
par l’intermédiaire du China Foreign Exchange Trade System (CFETS). Les transactions
sont réglées sur la base Transaction (T) +0/T+1 contre paiement vis-à-vis de la devise
chinoise Renminbi (Yuan national). Le règlement des obligations a lieu dans la China
Central Depository and Clearing Co Ltd. (CCDC) et la Shanghai Clearing House (SCH). En
ce qui concerne les instruments admissibles, les types d’obligations disponibles sur le
marché obligataire interbancaire chinois sont les suivants : obligations sur le marché au
comptant, emprunts obligataires, contrats à terme sur obligations, contrats de garantie
de taux et swaps de taux aux fins de couverture.
Points clés à prendre en considération
Les propriétaires et les gestionnaires d’actifs doivent tenir compte de nombreux
facteurs inhérents aux produits du marché local complexe. À titre d’exemple, il
existe des risques pertinents, des exigences et des restrictions associés à Stock
Connect, à son utilisation et à l’investissement dans les actions admissibles cotées
en bourse à Shanghai. Les investisseurs sont par conséquent tenus de chercher
des conseils juridiques, fiscaux et en placement ainsi que tout autre conseil relatif
à ces sujets. Les investisseurs doivent avoir une meilleure connaissance et se
tenir informés des caractéristiques (actuelles et futures) des marchés proposées,
des exigences, des limites et des restrictions telles qu’elles sont précisées par les
bourses, les dépositaires, les autorités, les organismes de réglementation locaux
ainsi que les autres participants au marché concerné. Ils sont également tenus de
bien comprendre tous les risques potentiels, actuels et futurs. Les investisseurs
institutionnels doivent aussi savoir s’ils ont le droit de participer en fonction de
leurs organismes de réglementation locaux et des critères d’investissement. En
d’autres termes, assurez-vous de consulter vos propres conseillers experts.
Solutions disponibles
Par l’intermédiaire de la société mère BNY Mellon, les clients de CIBC
Mellon peuvent exploiter ses offres de services afin d’accéder aux marchés
d’investissement chinois, aussi bien le Shanghai-Hong Kong Stock Connect que le
marché obligataire interbancaire chinois qui ont pour objectif de soutenir une offre
du marché local avec un horizon de placement à long terme.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 5
Les investisseurs
institutionnels étrangers
admissibles qui sont
autorisés à investir dans
le marché obligataire
interbancaire chinois sont
les suivants :
• Banques étrangères,
assureurs, courtiers
en valeurs mobilières,
gestionnaires de fonds
et autres institutions
financières
• Produits
d’investissement
émis par des banques
étrangères, des
assureurs, des
courtiers en valeurs
mobilières, des
gestionnaires de fonds
et d’autres institutions
financières
• Autres investisseurs
institutionnels à moyen
ou long termes (tels
que les caisses de
retraite, les caisses
de bienfaisance et
les fonds de dons)
reconnus par la Banque
populaire de Chine.
Accessing New Chinese Investment Markets
Par l’intermédiaire du réseau mondial de BNY Mellon, CIBC Mellon peut offrir à ses
clients un service de soutien aux investisseurs admissibles, qui sont actuellement
des clients utilisant les services de garde, pour négocier, régler et garder des
instruments à revenu fixe admissibles sur le marché obligataire interbancaire
chinois. En outre, les clients de CIBC Mellon peuvent exploiter le service de garde
et de règlement à la date de transaction ou le produit à valeur ajoutée du courtier
pour soutenir le règlement des titres chinois admissibles à Hong Kong par le biais
du Northbound Trading Link de Hong Kong Stock Connect. Ce service permet aux
investisseurs admissibles de placer des ordres pour négocier des actions admissibles
cotées à la Bourse de Shanghai (SSE) par le biais du gardien intermédiaire ou du
cabinet de courtage de BNY Mellon à Hong Kong; la garde des actions admissibles
étant assurée par le gardien intermédiaire de BNY Mellon à Hong Kong.
BNY Mellon a confirmé dans le numéro du 21 septembre 2016 de son bulletin
NetInfo® l’ajout de la Bourse de Shenzhen à ses services actuels, c’est-à-dire les
services de « dépositaire/courtier » et de « comptes distincts spéciaux ». La date
du lancement du service de la Bourse de Shenzhen dépend toujours de la date de
lancement du marché local. Quant à la date de mise en œuvre officielle de ShenzhenHong Kong Stock Connect, elle n’a pas encore été annoncée par le marché. Les clients
détenant des titres de Stock Connect et des comptes de caisse qui sont actuellement
utilisés pour Shanghai-Hong Kong Stock Connect seraient également utilisés pour
Shenzhen-Hong Kong Stock Connect. Les clients qui ont déjà signé un addenda
juridique de Shanghai-Hong Kong Stock Connect seront tenus de signer une autre
lettre complémentaire pour couvrir l’inclusion de la Bourse de Shenzhen. Consultez
le bulletin NetInfo® pour un résumé des aspects clés des services, incluant les
investisseurs existants et nouveaux qui utilisent le service Stock Connect.
Les clients de CIBC Mellon sont bien placés pour explorer les possibilités du marché
émergent à Hong Kong, en Chine continentale et à travers le monde en quête de
rendement – tout comme les investisseurs internationaux à la recherche de stabilité
et de dynamisme qui peuvent exploiter les capacités canadiennes de CIBC Mellon
par le biais du réseau de BNY Mellon. À mesure que les marchés d’investissement
chinois et les marchés mondiaux ne cessent d’évoluer, BNY Mellon et CIBC Mellon
continueront d’offrir des produits pour soutenir les objectifs de placement et les
besoins de service croissants de nos clients.
Pour en apprendre davantage sur les possibilités d’exploiter le marché chinois grâce
aux solutions de CIBC Mellon et BNY Mellon, consultez votre directeur des relations
ou votre gestionnaire de comptes.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 6
« Les investisseurs
intéressés seront
vraisemblablement
attentifs aux efforts de
la Chine visant à élargir
davantage l’accès au
marché, à améliorer son
environnement d’affaires
et à créer des conditions
plus favorables pour les
investissements futurs.
La région administrative
spéciale de Hong Kong et
la Chine continentale sont
deux destinations pour les
investisseurs étrangers. »
Par claire johnson
vice-présidente principale, Stratégie et Expansion de l’entreprise
Tendances dans la répartition d’actifs non
traditionnels au Canada et dans le monde:
Les répartitions alternatives par les investisseurs
Les investisseurs institutionnels sont confrontés à un contexte de placement exigeant. Au cours
des dernières années, bon nombre d’entre eux ont dû composer avec des investissements
traditionnels à faibles rendements compte tenu de la prévalence des taux d’intérêt bas à une
période de croissance lente au Canada et dans le monde. En raison de la volatilité continue
des prix du pétrole et des marchés boursiers, les institutions sont à la recherche de nouvelles
occasions de placement. La génération de revenus dans cet environnement peut s’avérer difficile;
par conséquent, les catégories d’actifs non traditionnels gagnent du terrain dans les répartitions
des portefeuilles institutionnels, souvent aux dépens des catégories d’actifs traditionnels.
BNY Mellon a publié récemment les résultats d’un sondage qu’elle a mené en collaboration avec
le service de recherche, FT Remark, qui examine les tendances alternatives des gestionnaires
d’actifs du point de vue des 450 investisseurs et gestionnaires dans les Amériques, l’EMOA
et l’Asie-Pacifique. Le sondage auprès des investisseurs institutionnels avait pour objectif de
déterminer comment ces derniers investissent leurs capitaux dans des marchés spéculatifs,
quels sont leurs plans futurs et dans quelle mesure leurs besoins façonnent l’offre des
gestionnaires de produits. Le rapport de BNY Mellon, « Split Decisions, Institutional Investment
in Alternative Assets » (Décisions partagées, placement institutionnel dans les actifs non
traditionnels » précise que le capital-investissement est la stratégie de placement spéculatif la
plus populaire, suivi des placements dans l’infrastructure et l’immobilier.
14,2%
fonds de couverture
23,6%
l’immobilier (fonds et
investissements directs)
24,9%
et investissements directs)
37,3%
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l’infrastructure (fonds
Les répondants au sondage ont indiqué qu’ils affectaient en moyenne :
capital-investissement
Claire Johnson est vice-présidente
principale, Stratégie et Expansion
de l’entreprise à CIBC Mellon. Mme
Johnson assume la responsabilité
générale des initiatives
stratégiques de CIBC Mellon.
Travaillant avec BNY Mellon et CIBC,
Mme Johnson dirige des initiatives
stratégiques qui fournissent aux
clients et clients potentiels de
BNY Mellon et de CIBC Mellon des
capacités de catégorie mondiale.
Mme Johnson compte plus de
25 ans d’expérience dans les
services financiers.
En termes d’attentes, les conclusions de BNY Mellon concernant toutes les catégories d’actifs
montrent que les investisseurs institutionnels sont généralement satisfaits des rendements
provenant de leurs expositions alternatives. La majorité d’entre eux ont déclaré que leurs
investissements dans les catégories d’actifs non traditionnels ont répondu ou dépassé leurs
attentes au cours des 12 derniers mois, avec des rendements solides, tant en termes absolus
que relatifs. Bien que les conclusions soient assez homogènes avec chaque catégorie d’actifs,
le secteur de l’immobilier faisait exception. Il y a lieu de noter que 14 pour cent des répondants
ont constaté que les rendements générés par le secteur immobilier n’ont pas étés à la hauteur
de leurs attentes par rapport à cette catégorie d’actifs, puisqu’ils étaient plus bas en moyenne.
Toutefois, dans le sous-ensemble des répondants canadiens qui ont participé au sondage de BNY
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 7
Tendances dans la répartition d’actifs non traditionnels au Canada et dans le monde
Mellon, aucun d’eux n’a constaté que le secteur de l’immobilier a affiché un rendement pire que
ce qu’ils avaient prévu; 56 pour cent estimaient que le rendement de cette catégorie d’actifs a été
à la hauteur des attentes, tandis que 44 pour cent pensaient que le secteur de l’immobilier a fait
meilleure figure que prévu.
12,62%
fonds de couverture
20,70%
l’immobilier (fonds et
investissements directs)
22,69%
et investissements directs)
l’infrastructure (fonds
43,99%
capital-investissement
Le secteur de l’immobilier demeure l’un des quatre meilleurs segments de placement pour
les investisseurs institutionnels canadiens. En ce qui concerne les marchés canadiens, les
répondants ont indiqué que les placements de leur portefeuille spéculatif étaient comme suit :
Bien que les sociétés canadiennes affectent apparemment plus de leurs portefeuilles
spéculatifs au capital-investissement, le pays semble assez conforme aux trois autres
catégories d’actifs, soit légèrement moins que les données de l’ensemble de leurs placements
internationaux.
Pour ce qui est des perspectives du secteur immobilier au cours des 12 prochains mois,
plus d’un tiers des répondants internationaux (36 pour cent) ont l’intention d’accroître leur
exposition à cette catégorie d’actifs. En comparaison, plus de la moitié des investisseurs
institutionnels sondés envisagent d’augmenter leurs placements en capital-investissement.
En qui concerne les diminutions, 10 pour cent des répondants affirment qu’ils vont répartir
moins en ce qui touche les placements immobiliers; à cet égard, le rapport précise que cette
situation reflète probablement « la crainte que le cycle commence à tourner dans ce secteur
des placements spéculatifs, particulièrement dans des marchés comme la Chine. » En ce
qui concerne les expositions aux marchés spéculatifs, le rapport confirme que la majorité
des répondants cherchent à accroître ou à maintenir leurs répartitions dans les actifs non
traditionnels au cours des 12 prochains mois; seul un très faible nombre d’investisseurs
institutionnels cherchent à réduire leurs répartitions au niveau des placements spéculatifs.
Le Canada est reconnu pour le nombre important des propriétaires d’actifs avertis (des
régimes de retraite de grande envergure), qui dans de nombreux cas se sont intéressés à
l’investissement immobilier direct pendant de nombreuses années. Selon le sondage de
BNY Mellon, les investisseurs institutionnels du pays continueront de manifester de l’intérêt
pour l’immobilier au cours de 12 prochains mois. Le marché canadien se caractérise par une
répartition plus élevée que la moyenne prévue au cours de l’année prochaine pour le secteur
immobilier (fonds et investissement direct), avec 50 pour cent des répondants indiquant une
hausse modérée dans cette catégorie d’actifs contre 36 pour cent au niveau international.
De plus, 45 pour cent des entreprises canadiennes envisagent de garder la même répartition
dans le secteur immobilier. Seulement cinq pour cent des répondants ont indiqué qu’ils
procéderaient à une diminution modérée de leurs placements immobiliers – comparativement
aux 10 pour cent dans le total international.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 8
Les investisseurs
institutionnels qui
construisent leurs
portefeuilles d’actifs
non traditionnels vont
probablement poursuivre
cette tendance dans
la mesure où la grande
majorité d’entre eux sont
satisfaits du rendement
de leurs actifs non
traditionnels, et que
beaucoup envisagent
d’accroître leurs
placements.
Tendances dans la répartition d’actifs non traditionnels au Canada et dans le monde
Le rapport de BNY Mellon nous rappelle que globalement, dans certains secteurs des
placements spéculatifs, la demande croissante des investisseurs institutionnels par rapport
aux possibilités offertes constitue un défi. Ce problème affecte la capacité des gestionnaires
à maintenir un rendement à long terme ou à acquérir des actifs susceptibles de générer le
rendement escompté. Par conséquent, il est suggéré dans le rapport que les investisseurs
doivent faire preuve de diligence raisonnable et examiner étroitement les facteurs qui
stimulent le rendement actuel pour évaluer sa durabilité.
Une autre étude internationale intitulée « Preqin Investor Outlook: Alternative Assets, H2 2016
» affirme que les investisseurs institutionnels sont en grande partie satisfaits du rôle que
joue l’immobilier dans leurs portefeuilles. Selon Prequin, 89 pour cent des répondants ont
indiqué que le rendement de cette catégorie d’actifs a satisfait ou dépassé les attentes au
cours de l’année dernière. Cependant, à l’instar des constatations de BNY Mellon, le rapport
de Prequin montre que les investisseurs ne s’attendent pas tous à ce que le rendement solide
de l’immobilier se poursuive; 39 pour cent des investisseurs questionnés par Prequin croient
que cette catégorie d’actifs affichera un pire rendement au cours des 12 prochains mois.
Les principaux problèmes compromettant le marché immobilier qui sont cités par le milieu
institutionnel dans ce rapport sont notamment la tarification des actifs : les évaluations des
actifs augmentent en raison de la hausse de la demande et de la concurrence pour l’immobilier
institutionnel de qualité, et aussi en raison de la hausse de la participation directe des
investisseurs institutionnels. En outre, plus de la moitié des répondants croient qu’il est plus
difficile de trouver des occasions d’investissement attrayantes dans le marché actuel qu’il y
a 12 mois. Prequin souligne que malgré ces difficultés, les investisseurs demeurent confiants
en la capacité de l’immobilier à générer des rendements à long terme, tout en signalant que 35
pour cent des répondants envisagent d’augmenter leurs placements dans l’immobilier privé à
long terme et que 51 pour cent d’entre comptent conserver leurs placements dans l’immobilier
contre 14 pour cent qui ont l’intention de diminuer leurs placements à long terme.
Globalement, l’étude montre que les placements spéculatifs font désormais partie du
contexte habituel des options de placement offertes aux investisseurs institutionnels; donc,
les placements spéculatifs sont là pour de bon. Toujours selon l’étude de BNY Mellon, les
investisseurs institutionnels qui construisent leurs portefeuilles d’actifs non traditionnels
vont probablement poursuivre cette tendance dans la mesure où la grande majorité
d’entre eux sont satisfaits du rendement de leurs actifs non traditionnels, et que beaucoup
envisagent d’accroître leur répartition. Cela étant dit, cette tendance régulière ne signifie
pas qu’il est temps pour l’industrie d’être complaisante. Le rapport de BNY Mellon précise
que les investisseurs institutionnels deviennent à la fois plus avertis et plus exigeants. En
outre, le rapport de BNY Mellon indique que les investisseurs institutionnels ont constitué
des connaissances et une expertise nécessaires à la gestion des portefeuilles d’actifs non
traditionnels et que bon nombre d’entre eux s’efforcent d’affiner et d’affûter leur exposition
dans le but de réaliser leurs objectifs de placement et leurs attentes en matière de rendement.
En ce qui concerne les fournisseurs de services de placement comme CIBC Mellon, les
attitudes changeantes des clients à l’égard des placements spéculatifs, tel que l’immobilier,
créent de nouvelles possibilités pour le service à la clientèle tout en favorisant des solutions
novatrices visant à soutenir les fonds immobiliers privés, les sociétés de placement immobilier
(SPI) et les autres instruments de placement au sein d’une gamme de fonds. Les catégories
de placement spéculatif comme l’immobilier ne sont plus un petit créneau, mais elles font de
plus en plus partie intégrante du paysage de l’investissement institutionnel; à cet égard, les
participants au marché peuvent continuer à rechercher de nouvelles solutions répondant à
leurs besoins.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 9
Le présent article est apparu
initialement dans le bulletin
Real Estate Investment
Times, publié par Black
Knight Media.
par camilo gil
directeur général, Services de négociation de FNB, Marchés des capitaux CIBC
Tirer profit des fonds négociés en bourse : Un
instrument de placement dynamique pour les
investisseurs institutionnels
En moins de 20 ans, les FNB n’ont cessé d’être un centre d’intérêt important aussi bien pour les
investisseurs institutionnels qu’individuels. Souvent considérés bon marché et plus efficaces
que les fonds communs de placement, les FNB sont des instruments de placement dynamique
qui offrent aux investisseurs une diversification et une transparence à faible coût.
Camilo Gil est directeur général,
Services de négociation de FNB,
Marchés des capitaux CIBC. M. Gil
s’est joint à Marchés des capitaux
CIBC en 2010 où il est chargé
actuellement de la négociation
des fonds négociés en bourse.
Dans ce cadre, il met son
expertise en matière de liquidité
et de négociation des titres au
profit de l’une des catégories
d’actifs qui connaissent la
croissance la plus rapide au pays.
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Qu’est-ce qu’un FNB?
Un fonds négocié en bourse (FNB) est un fonds de placement qui est négocié en bourse. À
l’instar des fonds communs de placement, les FNB sont gérés par des gestionnaires qui font
des placements dans toutes les catégories d’actifs importantes, avec une exposition dans
un large éventail de secteurs, de régions géographiques et de stratégies de placement.
Achat et vente
Comme leur nom l’indique, les FNB sont négociés
en bourse; ce qui veut dire que vous pouvez les
acheter ou les vendre exactement de la même
manière que vous le feriez avec les parts de
capital. La négociation se passe en tout temps
lorsque le marché est ouvert, et il est possible
d’adopter les stratégies d’actions traditionnelles
– placer les ordres à seuil de déclenchement
ou les ordres à cours limité, la vente à
découvert ou l’achat sur marge. En revanche,
les fonds communs de placement ne traitent
les négociations qu’une fois par jour, après la
fermeture des heures de négociation.
Vous contrôlez la négociation
intrajournalière
Les positions de change des FNB sont
ouvertes et fermées de manière continue
pendant chaque journée boursière,
vous permettant ainsi de maximiser vos
possibilités par rapport aux fluctuations
des actions et de quitter les positions en
cas de besoin.
Le volume des transactions ne
correspond pas à la liquidité.
Quel est le volume des transactions du dernier
fonds commun de placement que vous avez
acheté? C’est une question piège; il n’existe
aucun moyen de le déterminer. Tout comme
vous ne voudriez pas (ou ne pourriez pas)
examiner le volume des transactions d’un
fonds commun de placement, il en est de
même pour un FNB. Les titres sous-jacents
d’un FNB révèlent sa véritable liquidité
(contrairement aux actions où la liquidité est
basée sur le volume réel des négociations).
Exemple
Un FNB nouvellement lancé piste 20 des
plus importantes entreprises cotées à la
Bourse de Toronto (TSX) et les pondère
de manière égale. Ce produit n’a jamais
négocié une seule action; cependant,
vous pourriez facilement négocier un
million d’actions le 1er jour, avec un
écart pratiquement nul. Comment est-ce
possible? Un FNB est aussi liquide que
la liquidité des titres sous-jacents et ces
20 titres négocient des millions d’actions
par jour.
Maximiser les occasions avec votre courtier participant
Les FNB diffèrent des actions sur un point important et de taille : l’offre des actions peut
être ajustée vers le haut ou vers le bas au besoin. S’il y a de la demande pour un FNB, un
courtier participant tel que Marchés des capitaux CIBC peut « créer » de nouvelles parts
à tout moment. Pour ce faire, il rachète les titres dans le panier de FNB, puis les retourne
à l’émetteur du FNB en contrepartie d’actions du FNB. De même, il peut faire l’inverse en «
rachetant » les parts.
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 10
Tirer profit des fonds négociés en bourse
La magie de la création ou le mécanisme de rachat
La capacité de créer ou de racheter des parts sur demande produit un
regain d’efficacité au niveau du fonds, permettant ainsi aux investisseurs
de récolter les fruits.
1.
Suivi de la valeur liquidative – Étant donné que l’offre peut s’ajuster
de manière dynamique à la demande, les FNB se négocient à un
niveau proche de leur valeur liquidative. En revanche, vous pouvez
voir des primes ou des escomptes pour les fonds de placement à
capital fixe, car ils n’ont pas la même capacité d’ajuster les actions
en circulation.
2.
Réduction des coûts de négociation – Étant donné que les
émetteurs de FNB n’acceptent pas ou ne donnent pas de l’argent
aux investisseurs, ils peuvent éviter la plupart des coûts de
négociation traditionnels que les fonds communs de placement
subissent.
3.
Élimine l’impact des liquidités – Les gestionnaires n’ont pas besoin
de conserver des liquidités juste en cas où les investisseurs
décident de quitter le fonds. Cela leur permet de suivre de près
leurs indices de référence.
4.
Avantages fiscaux – Compte tenu de la capacité unique des FNB
à faire une création en nature et des rachats, le taux de rotation du
portefeuille est faible comparativement aux fonds communs de
placement traditionnels, entraînant ainsi peu de gains en capital.
étant dit, vous voulez être en mesure de tirer profit de cette
caractéristique avec le moindre coût possible. Le meilleur moyen
d’examiner cette option est de recourir aux titres sous-jacents.
En règle générale, plus la liquidité des titres est importante,
plus faibles seront l’écart acheteur-vendeur et les incidences
potentielles sur les coûts.
3.
Erreurs de réplication – Le FNB répond-il aux attentes? Dans un
monde parfait, le FNB et son indice sous-jacent se déplaceraient
en parallèle. Cependant, ce n’est pas toujours le cas et cela
devrait faire partie de votre processus de diligence raisonnable.
Quel est le bon type d’ordre : Ordre au cours du marché ou
ordre à cours limité?
Lorsqu’il est question de négocier un FNB, il y a différents moyens
d’approcher l’ordre. La première option est un ordre au cours du
marché. Votre ordre sera exécuté en temps opportun, mais rien ne
garantit qu’il le sera à un prix favorable. L’autre option consiste à
placer un ordre à cours limité. Dans le cas d’un ordre à cours limité,
vous précisez un prix maximum pour acheter ou un prix minimum
pour vendre. Les ordres à cours limité vous protègent des mauvaises
exécutions, mais rien ne garantit que votre transaction sera exécutée.
Les ordres à cours limité sont généralement l’option privilégiée, sauf
si vous utilisez les FNB les plus importants et les plus liquides; de
plus, l’opportunité de l’exécution est cruciale pour votre stratégie de
placement.
Comment sélectionner le bon FNB
Peu importe le secteur ou la stratégie que vous recherchez, vous
trouverez un FNB qui correspond à vos besoins. Voici les points clés à
prendre en considération lors du processus de sélection de votre FNB :
Découvrez comment nous vous donnons le coup de pouce dont vous
avez besoin pour dynamiser votre stratégie des FNB. Faire plus avec
Marchés des capitaux CIBC.
1.
Contrats :
Bureau des ventes des FNB
416 594-8525
[email protected]
2.
Exposition – Les FNB sont simplement un mécanisme de
livraison. Comme c’est le cas pour tout autre produit financier,
le point le plus important à prendre en considération c’est
l’exposition économique souhaitée. Voici quelques aspects à
examiner : passif ou actif, catégorie d’actifs, sous-catégorie
d’actifs, style, secteur, pays, stratégies thématiques, etc.
Liquidité – L’un des grands avantages d’un FNB réside dans
le fait que vous pouvez le négocier en cas de besoin. Cela
Nouvelles du marché et du secteur/numéro de novembre 2016 11
Bureau des négociations des FNB
416 594-8478
[email protected]
« CIBC Mellon est reconnue pour ses services de
garde et d’actifs; à ce titre, la confiance est un facteur
important pour l’expérience de nos clients. En outre,
nous découvrons les moyens de faire innover cette
expérience de manière réfléchie, dans la mesure où nous
cherchons toujours à améliorer la précision, l’efficacité
opérationnelle et la cohérence. »
- Richard Anton, vice-président principal et
chef de l’exploitation chez CIBC Mellon
À propos de CIBC Mellon
CIBC Mellon est une société canadienne qui se concentre exclusivement à répondre aux besoins en services de placement des investisseurs institutionnels canadiens
et des investisseurs institutionnels étrangers qui investissent au Canada. Fondée en 1996, CIBC Mellon est détenue à parts égales par The Bank of New York Mellon
(BNY Mellon) et la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC). Les solutions de services de placement de CIBC Mellon sont offertes aux institutions et aux
sociétés en étroite collaboration avec nos sociétés mères et comprennent des services de garde, de comptabilité en devises multiples, d’administration de fonds, de
tenue des dossiers, de retraite, de prêt de titres, de règlement en monnaies étrangères et de trésorerie. Au 30 septembre 2016, CIBC Mellon détenait plus de 1,7 billion
$ CA d’actifs sous administration au nom de banques, de caisses de retraite, de fonds de placement, de sociétés, de gouvernements, de compagnies d’assurance,
de fiducies d’assurance étrangères, de fondations et d’institutions financières mondiales dont les clients investissent au Canada. CIBC Mellon fait partie du réseau
mondial de BNY Mellon qui, au 30 septembre 2016, avait 30,5 billions $ US d’actifs sous garde et sous administration. CIBC Mellon est un utilisateur autorisé de la
marque de commerce CIBC et de certaines marques de commerce de BNY Mellon. CIBC Mellon est la marque d’entreprise de Compagnie Trust CIBC Mellon et de la
société de services de titres mondiaux CIBC Mellon et peut être utilisée comme terme générique en référence à l’une ou l’autre des sociétés ou aux deux sociétés.
Les renseignements contenus dans le présent document, qui peut être considéré comme un document publicitaire, sont fournis à titre d’information et de référence
uniquement. Ils n’ont pas pour but de fournir des conseils juridiques, fiscaux, comptables, financiers, de placement ou autre sur quelque sujet que ce soit; ils ne
constituent ni un engagement contractuel ni une offre de vente ou une sollicitation d’achat de produits (y compris les produits financiers) ou de services, et ils ne
doivent pas être utilisés ou interprétés comme tels. Tous les produits et services fournis par CIBC Mellon, la CIBC ou BNY Mellon, ou par des parties qui leur sont liées,
sont assujettis uniquement aux modalités des ententes écrites conclues à cet égard, lesquelles excluent les renseignements contenus dans le présent document.
010 - TT12 - 0117
Une coentreprise de BNY Mellon et CIBC SM
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