LES BLESSURES
À qui la faute?
Voici 8 principes à respecter pour
réduire les risques
Ces principes permettent de construire un mot clé d’une condition de réussite à deux
(l’entraîneur et le sportif)
Programmation / Evolution de l’activité en douceur, préparer un planning, importance des évaluations de séance pou éviter d’aller
trop vite.
Agressions extérieurs /Climat, stress professionnel ou situation personnelle, drogues (tabac,…) moment de la journée, virus.
Récupération /Consacrer du temps à la récupération, étirement en fin de séance, calme, détente, sauna, prévoir des temps de repos,
hydrothérapie, sommeil,
Technique / Maîtriser les exercices à donner, bonnes consignes d’exécution.
Alimentation équilibrée / Bonne hygiène de vie, limiter les excès (peu gras, peu de sucre, limiter les prises d’alcool), varier
son alimentation, éviter les carences (421 GPL : 4 portions de Glucides, 2 portions de Protides et 1 portion de Lipides)
Gainage / Donner de l’importance à la musculature profonde, travail de gainage, statique.
Échauffement / Bien préparer le corps tant au niveau articulaire que musculaire avant un effort.
Rotations hydriques / S’hydrater suffisamment (boire avant d’avoir soif, boire par prises fractionnées des boissons à
température entre 10° et 15°).
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La Traumatologie du Sportif
- Au niveau musculaire
- Au niveau tendineux
- Au niveau du rachis
- Au niveau osseux
- Au niveau articulaire
Définition : C’est l ’étude médicale des traumatismes physiques, c’est-à-dire des atteintes à la santé résultant d’une action
extérieure violente et soudaine.
La traumatologie sportive peut être une traumatologie directe par un coup ou une traumatologie indirecte par un geste
technique incorrect ou une charge de travail excessive.
Elle concerne tous les éléments de l’appareil locomoteur : les os, les articulations, les tendons et les muscles.
La traumatologie du sportif sera détaillée en 5 points :
A/ La traumatologie au niveau musculaire :
* Directe par un coup de type « béquille » ou indirecte. Classification selon la gravité de la lésion des fibres musculaires.
Les courbatures : Douleur sans gravité consécutive à un effort physique. Pas d’atteinte de la fibre musculaire
(microlésions ou micro déchirures de la fibre musculaire).
- Les causes : Contraction involontaire et prolongée du muscle après un effort physique intense ou à la suite
d’une reprise d’activité après un long moment de repos, échauffement insuffisant voire absent,
infection virale (grippe), après certaines prises de médicaments. Elles apparaissent souvent 48H
après l ’effort.
- Traitement : Repos, chaleur (bain, douches), massage de la zone musculaire, étirements. - 2 -
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La crampe : Spasme tonique qui se caractérise par une contraction involontaire du muscle qui est anormalement
longue et prononcée. Très douloureuse. On la retrouve souvent au niveau des muscles de la jambe (mollets).
- Les causes : Excès de déchets métaboliques dans le muscle sans lésion anatomique (acide lactique).
- Traitement : Repos. Un étirement des zones contractés peut suffire à arrêter la crampe.
Les contractures : Atteinte irréversible de quelques fibres musculaires sans atteinte du tissu conjonctif de
soutien. Souffrance localisée du muscle qui dure.
- Les causes : Identiques aux courbatures.
- Traitement : Repos prolongé, kinésithérapie pour éviter une lésion plus grave avec atteinte anatomique.
L’élongation : Etirement violent des fibres musculaires sans rupture. Atteinte irréversible d’un nombre réduit de
fibres musculaires avec atteinte du tissu conjonctif de soutien (Pas d’ecchymose). Apparition dans les suites
immédiates d’un mouvement.
Douleur localisée à la palpation et reproduite par les mouvements actifs contrariés et impotence fonctionnelle partielle.
- Traitement : Repos, limiter l’inflammations par le froid, immobiliser et rassurer. Contention d’au moins
8 jours suivie d’une kinésithérapie. L’arrêt d’activité sportive sera de 1 mois
Le claquage : Rupture de quelques fibres musculaires et apparition d’un épanchement sanguin ; quelques heures
après un ecchymose peut apparaître. Apparition brutale au cours d’un mouvement d’une violente douleur en regard de
la zone musculaire déchirée, douleur permanente. Absence de déformation et de tuméfaction.
- Traitement : Repos immédiat. Limiter l’inflammation par le froid, immobiliser, rassurer. Arrêt d’activité
sportive pendant 30 à 45 jours qui sera suivie d’une rééducation.
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La déchirure : Traumatisme identique au claquage, mais de nombreuses fibres sont rompues. Douleur très vive
(syncope possible) : l’impotence du membre lésé est très importante. Le muscle blessé augmente de volume (œdème)
et est très douloureux. Un hématome très important se constitue.
- Traitement : Repos immédiat. Limiter l’inflammation et l’hématome par le froid. Arrêt d’activité sportive
pendant 6 mois qui sera suivie d’une rééducation.
Les contusions (ruptures) : Se produit à la suite d’un choc important sur un muscle en contraction. Les fibres
musculaires sont rompues, le muscle de déchire en deux, une dépression est visible due à la rétraction (rétrécissement)
des deux portions du muscle lésé.
La douleur est très vive et l’impotence du membre touché est importante. Une échographie sera nécessaire pour
confirmer la rupture.
- Traitement : Repos. Rassurer. Limiter l’inflammation et l’hématome par le froid.
Le domaine chirurgical adapté pour rattacher les deux portions.
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La rupture tendineuse : Elle intervient sur une tendinite préexistante surtout si elle a été multi-infiltrée.
Elle apparait lors d’un effort brutal avec douleur aigüe et claquement. L’impotence fonctionnelle est marquée, le
diagnostic suspecté par l’impossibilité du mouvement est confirmé à l’ échographie.
- Traitement : Le traitement est le plus souvent chirurgical.
La tendinite : Inflammation d’un tendon reliant un muscle à un os.
On les classe en 3 groupes :
* inflammation de l’insertion du tendon à l’os (téno-périostite)
* Atteinte de la structure interne du tendon (tendinite)
* Atteinte de la gaine du tendon (téno-synovite)
On la retrouve le plus souvent au niveau de la cheville (tendon d’Achille), des genoux et des coudes. La douleur
ressentie est lancinante, une rougeur de la peau peut apparaître.
- Traitement : Repos. Immobilisation parfois de l’articulation voisine ou utiliser des corticoïdes pour calmer la
douleur. Limiter l’inflammation par le froid pour les cas les plus douloureux.
B/ La traumatologie au niveau tendineux :
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