MAPA - FICHE N°9
Quelle publicité ? et quel contenu ?
Le support de la publicité : publicité n’implique pas publication.
1. Les marchés inférieurs à 15 000 € HT ne sont pas soumis à l’obligation de publicité et de mise
en concurrence, mais dans ce cas, le pouvoir adjudicateur doit se conformer au décret du 9
décembre 2011, modifiant l’article 28 du CMP : « il veille à choisir une offre répondant de
manière pertinente au besoin, à faire une bonne utilisation des deniers publics et à ne pas
contracter systématiquement avec un même prestataire lorsqu'il existe une pluralité d'offres
potentielles susceptibles de répondre au besoin. »
2. Pour les marchés d’un montant supérieur à 90 000 € HT, le Code des marchés publics impose
des modalités de publication précises.
L’avis d’appel public à concurrence (AAPC) doit être publié soit dans un journal d’annonces légales, soit au
bulletin officiel d’annonces des marchés publics et également sur le profil d’acheteur de la collectivité.
De plus, si les caractéristiques du marché la rendent nécessaire, une publication peut être faite dans un
journal spécialisé.
3. Pour les marchés jusqu'à 90 000 € HT et les marchés de l’article 30 : La publicité doit être
adaptée. (Elle doit garantir l'efficacité de l'achat, c'est-à-dire être à même de susciter la
concurrence nécessaire).
La sollicitation directe d’entreprises peut être suffisante. Mais le choix de la publicité ne peut être fondé sur
le seul montant du marché afin de susciter une concurrence réelle. S'il est évident que le choix du support de
publicité est fonction du montant du marché, il doit aussi être adapté à l'objet, à la nature, à la complexité, au
degré de concurrence entre les entreprises concernées et à l'urgence du besoin.
Les modalités de publicité des plus souples aux plus contraignantes sont les suivantes
dite « règle des trois devis ». En réalité, elle se fait par
tous moyens : devis, fax, courriels, courriers, sms … et
auprès d’un nombre d’opérateurs suffisant.
affichage, site internet de la collectivité, le bulletin
municipal, les journaux locaux, journaux d’annonces
légales, journaux spécialisés, BOAMP…
Se pose tout de même le problème de la traçabilité de cette sollicitation.