Sommet sur les changements climatiques

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Sommet sur les
changements climatiques
Pour une croissance verte, Protégeons la planète
2 2 S E P T E M B R E 2 0 0 9 , S I È G E D E S N AT I O N S U N I E S , N E W Y O R K
Sommet sur les changements climatiques
Foire Aux Questions
Pourquoi avons-nous besoin d’un sommet sur les changements climatiques ?
Fin 2007, les pays réunis à Bali ont convenu de lancer des négociations sur un accord mondial pour lutter
contre le changement climatique. Ils s’étaient fixés comme date limite pour la conclusion d’un accord
la Conférence sur le changement climatique de Copenhague en 2009. Pour atteindre cet objectif, ils
ont défini un calendrier de négociations accéléré.
Mais préparer le terrain pour des négociations constructives s’est avéré une tâche extrêmement
complexe. Les pays sont maintenant arrivés à un point où des instructions au plus haut niveau politique
sont requises. Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a convoqué ce sommet pour que
l’attention politique se focalise au plus haut niveau sur une accélération des mesures climatiques et
pour permettre aux dirigeants nationaux de donner un ressort politique clair aux négociateurs officiels,
afin qu’ils puissent faire des progrès rapides et importants avant Copenhague. Le sommet part de l’idée
que si la volonté politique est présente, les pays pourront convenir à Copenhague d’un accord juste,
global, équitable et tenant compte des données scientifiques actuelles pour une réponse efficace.
Pourquoi demander aux chefs d’État ou de gouvernement de participer à ce sommet ?
Le changement climatique est la problématique géopolitique la plus fondamentale de notre époque,
car elle touche à tous les domaines, de la santé de notre économie à la santé des citoyens, de la sécurité
énergétique au développement et à la sécurité internationale. Par définition, c’est une question qui
concerne les chefs d’État et exige une priorité absolue.
C’est maintenant qu’il faut agir. Pour empêcher que les changements climatiques échappent à tout
contrôle, il est absolument nécessaire de parvenir à un accord mondial équitable, global et efficace
sur le climat à Copenhague. Si on l’obtient, cela précipitera une transformation de l’économie
mondiale, renforcera un développement résilient face aux changements climatiques et, par-dessus
tout, aidera les plus pauvres et les plus vulnérables du monde à s’adapter aux impacts inévitables de
ces changements.
Pourquoi avons-nous besoin d’un sommet alors qu’on débat du changement climatique à d’autres
réunions de haut niveau ?
Il est vrai que les différents aspects du changement climatique ont figuré à l’ordre du jour d’autres
réunions de haut niveau, comme le G8 et le Forum des principales économies. Il sera également à
l’ordre du jour du G20 qui se tiendra à Pittsburgh. Mais aucune de ces rencontres n’est aussi inclusive
que le Sommet sur le changement climatique convoqué par le Secrétaire général. C’est la seule réunion
de haut niveau où tous les pays, des plus gros émetteurs aux nations les plus vulnérables, se retrouvent
sur pied d’égalité. Le changement climatique est un problème mondial qui demande une solution
mondiale. Tous les pays doivent participer à ces discussions.
Quel résultat attend-on du Sommet ?
Le Sommet ne sera pas une négociation mais un forum où les dirigeants du monde peuvent se parler
directement. Il n’y aura pas de résultat officiel, comme une déclaration ou un communiqué. Le Secrétaire général publiera une Synthèse du président à la fin du sommet. Il y inclura les idées proposées
pendant les discussions ou dans les déclarations préenregistrées des participants et représentera la
volonté politique expresse des dirigeants d’arriver à un résultat positif lors de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique.
À quoi servira la Synthèse du Président ?
La synthèse du président donnera un ressort et une vision politiques qui indiqueront la direction à
suivre aux négociateurs. Elle enverra un signal fort que les chefs d’État et de gouvernement croient
qu’un accord à Copenhague est nécessaire et qu’ils investiront le capital politique nécessaire pour y
arriver. Le sommet lui-même ne sera pas juridiquement contraignant.
Est-ce que le sommet proposera des objectifs ou des cibles ?
Les dirigeants ne négocieront pas des objectifs ni des cibles pendant le sommet. C’est le rôle des
négociations officielles qui sont en cours au titre de la Convention-cadre de l’ONU sur les changements
climatiques.
Est-ce que les discussions de haut niveau seront ouvertes au public ?
Les séances d’ouverture et de clôture, où un groupe de dirigeants s’adressera aux participants, seront
ouvertes au public et diffusées par webcast. Mais la plupart des débats seront confinés à une série
de tables rondes (quatre le matin et quatre l’après-midi) auxquels ne participeront que les dirigeants
ou leurs représentants au plus haut niveau possible. L’objectif est de permettre des débats focalisés
et francs entre dirigeants pour donner un élan politique aux négociations. La séance de clôture, au
cours de laquelle le Secrétaire général lira sa synthèse, sera ouverte au public. Tout de suite après, le
Secrétaire général tiendra également une conférence de presse.
Qui préside les tables rondes ?
Les tables rondes seront co-présidées par deux chefs d’État ou de gouvernement, l’un d’un pays en
développement et l’autre d’une nation développée, en général. Ceci pour maintenir l’équilibre au
cours des débats et permettre à tous d’exprimer leurs préoccupations. Une liste des présidents de table
ronde sera fournie avant le sommet.
Plus d’information: www.un.org/climatechange
Publié par le Département de l’information - DPI/2543A – Septembre 2009 – Imprimé sur du papier recyclé
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