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L’autisme est un état complexe et chaque personne unique;  
les professionnels de la santé doivent travailler ensemble 
Octobre est le Mois de sensibilisation à l’autisme 
Ottawa (Ontario), le 15 octobre 2012 — Chaque personne qui vit avec un trouble du spectre de l’autisme 
(TSA) est unique. Il n’y a pas de personne typique et il n’y a pas non plus de traitement typique. Aujourd’hui, 
de nombreux professionnels de la santé conviennent que le diagnostic et le traitement du TSA doivent être 
adaptés et personnalisés; une approche interdisciplinaire qui regroupe plusieurs professions, dont des 
médecins, des psychiatres, des ergothérapeutes ainsi que des orthophonistes, audiologistes et membres du 
personnel de soutien.  
Dans le cadre du Mois de sensibilisation à l’autisme, l’Association canadienne des orthophonistes et 
audiologistes (ACOA) promeut l’importance d’une collaboration interprofessionnelle pour le diagnostic et le 
traitement du TSA. 
« Le rôle de l’orthophoniste parmi l’équipe de diagnostic comprend évaluer la parole, le langage, le 
développement de la communication, les aptitudes au jeu et les habiletés sociales », a déclaré l’orthophoniste 
et membre de l’ACOA Tracie Lindblad, S-LP(C), M.Sc., M.Ed., BCBA. « Une de nos fonctions est de 
déterminer si le retard de langage d’un enfant est le produit d’un problème de communication plus courant 
comme, par exemple, l’acquisition d’une langue seconde ou un handicap de l’apprentissage linguistique, ou si 
le retard peut faire partie d’un état plus grave tel que le TSA. » 
Dans le même ordre d’idées, les audiologistes peuvent déterminer si une condition audiologique peut 
contribuer au retard langagier ou au comportement social d’une personne. Par exemple, un enfant qui parle 
flou ou qui ignore la voix de sa mère peut éprouver un TSA; cependant, son comportement pourrait 
également être expliqué par une perte d’audition ou un autre trouble auditif. 
Le TSA est extrêmement complexe; le diagnostic et le traitement ne peuvent être emballés dans une seule et 
même boîte bien rangée. Il n’y a pas de test définitif, ce qui signifie que le diagnostic est un processus 
d’élimination et que le TSA peut seulement être confirmé une fois que les équipes de santé auront écarté la 
possibilité d’autres troubles. Malheureusement, tout comme pour les autres programmes de soins de santé, le 
TSA n’obtient pas le financement dont il a besoin. Les enfants au Canada peuvent devoir patienter jusqu’à 
deux ans pour un diagnostic adéquat. 
« Les listes d’attente sont atrocement longues. De nombreux parents et aidants naturels s’en remettent à 
Internet pour obtenir de plus amples renseignements », précise Mme Lindblad. « Cependant, il y a beaucoup de 
pseudoscience, de science de pacotille et de charlatanisme qui circulent dans le cyberespace. Les parents 
peuvent être facilement dupés ou induits en erreur par des personnes qui tentent de se faire rapidement du 
fric et de profiter de leur découragement et de leur soif d’espoir. » 
Lindblad souhaite que les parents et les aidants naturels sachent que les orthophonistes, audiologistes et 
membres du personnel de soutien sont d’excellentes ressources. Ils ont accès aux plus récentes recherches