De même, une salle d’expositions peut être une salle où l’on programme des vernissages sans qu’elle
ne soit équipée spécifiquement pour cette activité.
La lecture est l’un des trois axes de la convention « Culture à l’hôpital » du 4 mai 1999.
Indéniablement le livre est un compagnon apprécié des patients et des résidents en leur offrant des
moments de plaisir, de découverte et d’évasion. La lecture est aussi œuvre utile pour lutter contre
l’isolement, l’inquiétude et la souffrance.
A la question subsidiaire « A laquelle de ces activités culturelles êtes-vous très favorable, plutôt
favorable, plutôt opposé ou très opposé » posée lors de notre étude, 63% des réponses privilégient
les bibliothèques et 84% les ateliers annexes (Poésie- Lecture…)
Le livre, la lecture et par extension les pratiques d’écriture constituent l’activité la plus plébiscitée
mais paradoxalement elle fait moins souvent que les autres arts l’objet de jumelages ou de
partenariats avec les équipements culturels.
Pour redonner goût à la lecture, il ne suffit pas d’ouvrir des espaces bibliothèque, d’offrir des
ouvrages aux patients et résidents, il faut surtout créer les moyens pour les rendre accessibles,
comme par exemple organiser des prestations par des comédiens comme le préconise la convention
« Culture- Santé » et faire appel aux BM (Bibliothèques Municipales) ou aux BDP (Bibliothèques de
Prêt) en tant que partenaires ressources. Mais il faut surtout donner l’occasion au patient d’être
actif, de s’exprimer en fonction de la situation d’hospitalisation, de l’handicap, de l’âge ou des
pratiques culturelles. C’est à quoi s’attelleront les ateliers d’expression et de créativité proposés par
le service Culture du GCS Epsilim.
3/ Le développement de la culture est-il pris en compte dans le projet d’établissement ? Ces
activités culturelles sont-elles sous-tendues par une politique culturelle globale ?
A la première question 46% des interviewés répondent par la négative, 22% par oui pendant que 26
% disent qu’il est en cours. 6% sont sans réponse.
Quant à la deuxième question une grande partie (60%) pense qu’il n’existe pas de politique culturelle
globale au sein de leur établissement contre 33% de réponses positives. 7% sont sans réponses.
On peut en déduire à la lecture de ces résultats que la nomination ou la présence d’un référent
culturel d’établissement est impérative, aide au développement d’une politique culturelle et permet
la pérennité de l’activité artistique.
4/ Avez-vous des projets inscrits dans le cadre de la convention
régionale Culture et Santé ?
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