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Par Catherine Le Moullec, coordonnatrice académique théâtre
UNE AVENTURE HUMAINE ET UNE QUESTION AU CŒUR DES APPRENTISSAGES
Pour un enseignant faire découvrir à ses élèves le spectacle vivant c’est s’engager dans une aventure
humaine faite d’émotions, de surprises, de plaisirs ou parfois de dépits partagés. C’est un risque partagé,
celui de la rencontre avec une proposition artistique ! Mais son but est toujours de vivre et faire vivre au
mieux cette expérience et pour cela il doit aussi transmettre à ses élèves un ensemble d’attitudes, une
connaissance des conventions de comportement liées aux différentes formes de spectacle auxquelles ils
peuvent être confrontés. Cette école du spectateur dont on trouvera une belle et utile finition sur le site
de l’ANRAT*, veille donc à cultiver des dispositions et des compétences, à donner des repères, à
s’approprier les lieux, les rituels, les codes. Dans ce document nous allons précisément nous intéresser à
ce qu’est être spectateur, à ce qu’il nous faut transmettre, éveiller, cultiver pour assurer la réussite de cette
rencontre avec le spectacle vivant, et particulièrement le théâtre dans sa diversité.
En effet on n’est pas spectateur de la même façon face à un spectacle ambulatoire ou de rue (où les
comédiens peuvent susciter la participation active du public) et à une représentation en salle où la
convention du quatrième mur sera respectée. Devenir spectateur c’est comprendre à chaque fois quel est
le rôle donné au public, et donc se poser des questions liées à l’histoire du théâtre, du lieu théâtral, de la
scénographie, bref aborder des conceptions dramaturgiques essentielles. Le rôle offert/donné au public par
l’auteur, le metteur en scène, le scénographe sera-t-il celui d’un témoin muet, qui partage une émotion de
manière cathartique ou distanciée, ou bien celui d’un véritable acteur, partenaire du jeu ? Enfin les formes
actuelles de spectacle vivant, parfois proches de la performance partagée nous interrogent, de fait, sur ce
que chacun choisit, spectateur dans une telle situation, de prendre comme place.
* Pour plus d’informations sur les activités de l’ANRAT : http://www.anrat.asso.fr/
UNE EXPÉRIENCE À VIVRE PAR LA PRATIQUE
Tous les exercices de pratique théâtrale dont on va faire état dans ce document sont pour nous
primordiaux car c’est par ce passage actif et toujours renouvelé entre les deux « positions »,les deux
« regards » ou pour prendre un terme plus lié à notre propos, les deux « rôles » d’acteur et de spectateur
que l’enfant ou l’adolescent va vivre ce qu’est cet engagement de tout son être dans le jeu et comment le
respect, l’écoute, cette respiration commune avec un public peut magnifier son jeu et le porter. Cette
expérience intime du jeu, de l’acte de jouer, même minimale, est à notre avis primordiale dans un parcours
de spectateur. C’est ainsi qu’à chaque étape on s‘efforcera de proposer des exercices de jeu, d’oralisation
ou d’improvisation qui permettront aux élèves de vivre et faire des retours sur leur expérience.
Enfin il faut aussi souligner que tout ce qui pourra favoriser une rencontre avec les artistes avant la
représentation est essentiel car cette dernière permet toujours de tisser des liens qui ensuite garantiront
l’écoute lors de la représentation, la sympathie au sens étymologique du terme. Même les élèves les plus
rebutés par le « théâtre », écarté souvent d’un « c’est nul », même s’ils n’ont jamais assisté à un seul
spectacle, ne sont plus les mêmes lorsqu’ils reconnaissent ensuite sur la scène le comédien (ou la
comédienne) avec qui ils ont échangé et ri, qu’ils ont découvert si proche d’eux parfois.
On voit donc bien que devenir spectateur ce n’est pas seulement découvrir, respecter un code de conduite
(d’ailleurs pas plus respecté parfois que le règlement intérieur d’un établissement scolaire, même s’il est
Saison 2016-2017
ON NE NAÎT PAS SPECTATEUR,
ON LE DEVIENT !
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rédigé par les élèves eux-mêmes !), mais c’est changer de regard, vivre intimement une expérience et,
guidé par l’adulte (l’enseignant, le médiateur culturel, le comédien) faire ce retour réflexif qui permet de
grandir, de connaître, d’être disponible à un spectacle , à une proposition artistique.
On reprendra ici les mots de Lieven Baeyens, à propos des spectacles destinés à la toute petite
enfance* et d’un apprentissage de l’écoute : « la problématique esthétique de l’écoute surgit quand on
admet que l’écoute peut ne pas concerner des formes préétablies... mais naissantes [...] L’écoute suppose
une connivence profonde qui ne s’appuie sur aucun préalable, si ce n’est une pré-compréhension de ce qui
s’annonce. Du coup écouter n’est pas repérer un signal, mais c’est s’ouvrir à un appel ».
Apprendre à regarder l’école du regard »), à être à l’écoute de l’autre, être disponible et ouvert, voilà ce
que nous désirons transmettre quand nous nous engageons dans un projet d’éducation artistique et
culturelle, dont les enjeux vont bien au-delà de ce seul domaine !
* À l’écoute du monde, collection Questions de théâtre, Théâtre la Montagne magique mai 2010
ON N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ SPECTATEUR ...
Une charte du spectateur est un outil intéressant à exploiter pour préparer la venue des élèves au
spectacle. Elle permet de poser un cadre et comprend un ensemble de règles élaborées par les
enseignants et les élèves.
L’Association Nationale de Recherche et d’Action Théâtrale (ANRAT) a mobilisé un certain nombre
d’artistes, d’enseignants, de représentants de structures culturelles autour de la signature d’une Charte
nationale de l’école du spectateur présentée ensuite aux ministères de la culture et de l’éducation. Elle
peut nous servir de modèle et de référent.
Cette charte établit de nombreux liens avec les programmes scolaires et notamment avec l’enseignement
de l’histoire des arts. Quoi de mieux que d’assister à un spectacle vivant auquel on s’est préparé, comme
pour un rendez-vous amoureux, autour duquel on échangera ensemble après la représentation, point de
départ d’analyse et de critique, pour assurer une rencontre « sensible et réfléchie » avec une œuvre
d’art*. On insiste également sur la nécessité de lier expérience intime et expérience collective, émotion
individuelle et intelligence partagée (cf. l’origine étymologique du mot intelligence).
Pour rendre vivante et concrète cette charte, on peut envisager de rédiger avec les élèves un « contrat
du spectateur », institué avec eux, reprendre les notions liées au comportement du spectateur pendant
les représentations, mais aussi lors des échanges avec les comédiens (etc.). Il est important de bien
insister sur les notions de prise de risque collective (on ne sait pas ce qu’on va découvrir !), de respect
(des artistes mais aussi de ses camarades), d’essai (on tente des choses ensemble !), d’ouverture,
d’échange (de points de vue, d’émotions).
Il paraît alors important de signifier à l’élève qu’il a réellement sa place durant le spectacle, même s’il
n’est pas sur le plateau, et que sa mission consiste à bien tenir son « rôle de spectateur » pour la
réussite de la représentation. Mais, cette charte ne doit pas être une suite de contraintes car le théâtre
doit rester un lieu d’expression, d’émotion et de plaisir partagés.
* Voir l’arrêté du 11 juillet 2008 fixant l'organisation de l'enseignement de l'histoire des arts à l'école
primaire, au collège et au lycée.
MISE EN ŒUVRE CONCRÈTE : DES PISTES D’ÉCRITURE
1 - L’abécédaire
À partir des lettres de l’alphabet, il est possible de faire inventer des définitions aux élèves. On
s’inspire ici de l’abécédaire proposé par le Nouveau théâtre d’Angers, sur une idée de Françoise de
Roubaix, formatrice, que vous trouverez en annexe 1, avec des exemples de définitions rédigées par
des enseignants en formation ou des élèves.
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Cette suite de recommandations va permettre d’aborder de manière ludique avec les jeunes « les droits
et les devoirs » du spectateur de théâtre. On peut distribuer le document en laissant quelques lettres de
l’abécédaire sans définition. Il s’agira alors pour les élèves de choisir une lettre et d’inventer une phrase,
d’imaginer la maxime qui lui correspond. On peut aussi leur proposer de tirer une lettre au hasard, afin
d’éviter qu’ils perdent trop de temps à choisir et laisser place à plus de surprise et de spontanéité.
On peut utiliser l’Abécédaire comme support et s’amuser à le décliner en dessins. Pour des enfants
plus jeunes, l’aspect illustration sera plus concret et plus ludique. On peut s’inspirer par exemple du
Petit spectateur, manuel illustré réalisé par le Théâtre Jeune Public de Strasbourg. Nous avons aussi
utilisé les « smileys » () bien connus des enfants d’âge primaire pour illustrer ou inventer tel ou tel
item.
2 - À la manière de Pennac : Les dix droits du spectateur
On découvre ensemble cet extrait :
« Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de lire n’importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
Le droit de lire n’importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire. »
Daniel Pennac,
Comme un roman
En s’inspirant de cet écrit, les élèves pourront rédiger une suite de droits et de devoirs à la façon de
Daniel Pennac. C’est à la fois un travail d’écriture, d’imagination, et de prise de responsabilités. En effet,
en écrivant ce texte, ils s’engagent à le respecter, principal intérêt de cet exercice.
3 - Les acrostiches*
On choisit par exemple le mot spectateur ou acteur et chaque lettre devient l’initiale d’une des règles de
comportement au théâtre, par exemple un acrostiche de verbes :
-Siffler, c’est possible à la fin du spectacle,
-Parler fort n’est pas apprécié par ses voisins,
-Ecouter c’est la garantie d’apprécier la représentation,
-Crier c’est aussi pour la fin
-Taper du pied, etc.
* Voir l’annexe 1 qui propose des exemples d’enseignants ou d’élèves.
ON N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ, ON N’EST PAS TOUJOURS SPECTATEUR DE LA MME FAÇON
Ces différents exercices permettent d’avoir une réflexion sur ce qu’est être spectateur, du spectateur
citoyen de la tragédie grecque à celui du vaudeville du XIXe siècle en passant par celui de Royal de
Luxe aujourd’hui. Être spectateur de théâtre d’appartement est par exemple très différent que partager
cette expérience avec huit cents autres personnes dans une salle. On pourra évoquer aussi les
façons très diverses d’être public dans des pays différents. Préparer la sortie au théâtre sera donc
l’occasion de lancer des recherches sur les publics à différentes époques et dans diverses cultures,
de s’interroger sur l’histoire du théâtre et de ses diverses formes.
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On peut aussi, pour fournir des supports à la réflexion, partir d’images de publics dans divers lieux (on
n’est pas public à un match de foot, un concert de rock ou une représentation théâtrale de la même
façon). Qu’est-ce qui est attendu alors ? Quelle type de participation est requise, acceptée,
provoquée ? On peut faire remarquer aux élèves quils font aussi en tant que public, évoluer les
comportements : siffler par exemple à la fin d’un spectacle comme à la fin d’un concert de rock est
aujourd’hui, pour eux, monnaie courante pour traduire leur enthousiasme alors que longtemps les
sifflements ont été la marque de la réprobation. En revanche lancer des pommes pourries sur les
artistes pour leur signifier sa réprobation est une coutume qui a disparu, heureusement sans doute.
Pendant des siècles les spectateurs ont pu parler, entrer et sortir pendant les représentations sans
pour cela que les acteurs ne le ressentent comme un affront ou une marque de rejet. Aujourd’hui, sauf
si le metteur en scène vous le permet expressément comme cela est le cas dans certains spectacles
qui tiennent de la performance, bavarder, entrer et sortir de la salle ne sont guère permis !
* Vous trouverez en annexe 2 des propositions d’activités à proposer à vos élèves.
ON APPREND À TRE SPECTATEUR EN JOUANT À... LES PISTES DU JEU
1 - Les gardiens du théâtre
À partir des différents écrits proposés, on peut oraliser les définitions à la manière de gardiens du théâtre
qui viendront sur scène donner des consignes aux spectateurs. Chaque gardien qui vient donner sa
définition au public, propose une entrée, une adresse au public et une sortie. Pour cela on peut utiliser
une porte, un portant recouvert d’un rideau symbolisant celui de fond de scène, ou encore simplement
dessiner un carré au sol, l’espace de jeu et de prise de parole. On insiste sur le fait de garder son
personnage tant que l’on est dans l’espace de jeu et de prise parole, en gommant tout geste parasite. Si
la sortie de scène est difficile pour les élèves, on peut terminer la scène par un arrêt sur image.
Cette mise en jeu peut être émaillée de consignes de diction (voix soufflée / voix nasillarde / voix grave /
aigüe / forte / chuchotée / très articulée) et/ou corporelles (corps tout mou / nuque raide / ventre en avant
/ pieds en dedans / marche rebondissante...)*. L’important est que chaque acteur garde bien son
personnage et vive cette confrontation à pour mesurer l’impact de l’adresse, l’importance de l’écoute,
l’exigence de ne pas sortir du jeu.
Cet exercice peut également s’effectuer en déambulation avec l’ensemble du groupe : se croiser, se
regarder, échanger ses répliques par 2, à plusieurs. On joue avec l’espace mais aussi avec l’autre, les
autres... On fait varier les tonalités, les amplitudes sonores, les rythmes de parole. Il s’agit alors en
groupe, d’apprendre à s’écouter et à se répartir la parole !
À l’occasion de ces exercices on éprouve tour à tour les deux rôles, spectateur ou acteur, soit en
adoptant une disposition frontale qui sépare bien les deux espaces (celui du public, celui du jeu ) et fait
exister ou non le 4e mur ; soit on laisse l’espace ouvert, non délimité, et on est tour à tour acteur agissant
ou spectateur des autres comme lors d’une performance ; on choisit alors sa place et son regard.
De plus en plus...
Puis, en gardant la même définition, les acteurs tirent au sort une humeur ou un sentiment qu’ils vont
devoir interpréter. Peu à peu la construction corporelle et l’émotion vont se construire et on y parvient en
demandant une prise parole répétitive en trois fois, en crescendo. Ex : « un peu en colère », « en
colère », « très en colère » ! De plus en plus honteux, arrogant, nerveux... Cet exercice permet
d’accentuer les sentiments et d’entraîner les apprentis-comédiens. Au cours de ce jeu d’oralisation en
adresse directe ils mesurent aussi l’impact de l’écoute, du soutien du groupe, toutes attitudes qui les
aident à surmonter leur trac et à s’améliorer. Ils apprennent ainsi qu’une prestation est d’autant plus
réussie que le public est « bon ».
* On trouvera en annexe 3 des idées d’activité pour l’oralisation.
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2 - L’histoire du théâtre
À partir d'images extraites de l'ouvrage d'André Degaine, Histoire du théâtre dessinée, (éditions
Nizet), ou d'un autre ouvrage historique, on demande aux élèves répartis par groupes de 5 ou 6, de
faire quelques recherches sur les espaces du théâtre antique, du théâtre médiéval, du théâtre
élisabéthain, du théâtre italien... On leur demande de bien observer la configuration des lieux, où sont
placés les acteurs, combien ils sont, quel espace est réservé au public... Puis, chaque groupe choisit
une image et tente de la reproduire par le jeu, en s'efforçant d'imaginer l'entrée en scène des acteurs,
les conditions de représentations, l'ambiance, etc. Les élèves peuvent utiliser des chaises, des tables,
sortir des "coulisses", effectuer un petit déplacement puis figer l'image. Cet exercice doit s'effectuer
sans parole, mais un support musical peut les aider.
À charge ensuite aux autres de dire s'ils ont reconnu l'un des lieux proposés en début de séance sur
les documents iconographiques et de faire des retours sur le jeu. Il est intéressant en effet de
retravailler la première proposition (c'est le rejeu).
En ouverture ou prolongement, l'enseignant veloppe les origines religieuses du théâtre, l'histoire de
l'architecture des lieux de représentation, celle de la scénographie ; il offre des perspectives sur
l'évolution de l'espace théâtral contemporain du Théâtre du Soleil à la Cartoucherie (hangar toujours
réinventé par Ariane Mnouchkine à chaque création) au chapiteau d'Aurélien Bory pour Géométrie de
caoutchouc par exemple.
Cet exercice permet aux élèves de mettre en jeu l'histoire du théâtre et des lieux de représentation
tout en s'interrogeant sur la place accordée au public.
3 - Des images à (re)créer
On s’est inspiré pour cette activité des caricatures de spectateurs que Daumier* a réalisées au XIXe
siècle et que l’on peut trouver rassemblées dans le livre Les Gens du spectacle, éditions Michèle
Trinckvel. Bien sûr la vision qu’il nous transmet est propre à son époque : les gens du poulailler
émerveillés, le public bourgeois rempli de préjugés, les pommes cuites jetées sur les mauvais acteurs et
les ventres rebondis des spectateurs repus, le mélodrame et le vaudeville. Les élèves pourront ne pas se
reconnaître dans ces caricatures mais pourtant sont-ils si différents ? Et puis ces caricatures sont de
petites scènes en soi qu’il va être amusant de mettre en image, de sonoriser, de faire évoluer. Elles
peuvent être d’abord jouées sans texte, en image fixe, puis on peut y adjoindre la lecture de la légende
(écrite aussi par Daumier d’un style percutant et concis), inventer un dialogue entre les personnages ou
faire entendre le monologue intérieur de chacun. Elles seront l’occasion de travailler en groupes et
d’élaborer collectivement un petit scénario, tout en réfléchissant de manière active à ce qu’être
spectateur !
* Voir l’exposition virtuelle de Daumier sur le site de la BNF : http://expositions.bnf.fr/daumier/index.htm
** Vous trouverez en annexe 4 quelques exemples de caricatures et des pistes d’activité.
4 - Des musiques à interpréter
On peut aussi jouer à être spectateurs en utilisant des supports musicaux divers, musiques de film par
exemple, films romantiques ou films d’horreur, films d’aventure ou dessins animés. L’improvisation
proposée est une improvisation de groupe dans lequel on désigne un meneur. Des chaises sont
disposées en rangs, comme dans une salle de spectacle et les élèves viennent y prendre place à leur
tour comme s’il entraient dans la salle de spectacle. Placement, changements de places, attente,
échanges de regards, débuts de conversations, lecture du programme (on peut les aider en diffusant un
enregistrement des sons de public d’une salle de spectacle). Puis le spectacle commence et cela est
signifié par le début de la musique. C’est le meneur du groupe qui doit donner des indications de
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