Education thérapeutique du patient atteint de BPCO
Forum A Du 5 au 7 juin 2013
Deuxième journée : 9H00 à 17H00
Intervenants : Mme Jacqueline Iguenane et Mr Cyril Maurer
Matinée
Matinée
: 9h0
: 9h00
0 –
– 12h30
12h30
09H00 Objectif pédagogique : Etablir un contrat d’éducation thérapeutique avec le patient
Court exposé: Suite à un diagnostic d’éducation et en se référant aux compétences à
atteindre par le patient, il est possible d’identifier et de négocier avec lui les compétences
nécessaires à la gestion de sa maladie et de son traitement dans son contexte de vie. Dans
la mesure où certaines compétences sont non directement maîtrisables par le patient, on
peut lui fixer des objectifs plus précis facilitant sa progression.
Un objectif pédagogique s’adresse à un apprenant. Il détermine le but qu’il doit atteindre par
son apprentissage. La notion d’objectif pédagogique est ancienne. Retenons qu’elle s’appuie
sur un principe simple : pour favoriser l’apprentissage d’une personne, il est important de lui
en indiquer le but. Dans le domaine de l’éducation thérapeutique, et pour éviter quelques
erreurs qui sont apparues dans la formation des professionnels de santé, les objectifs
pédagogiques sont appelés objectifs pédagogiques contributifs. Ils sont formulés au regard
de la compétence nécessaire au patient. Ces objectifs sont plus précis et leur maîtrise
graduelle et progressive favorise celle de la compétence. Les qualités que l’on assigne à ces
objectifs sont : la pertinence, le réalisme, le caractère évaluable.
09H20 Activité de groupe – Elaboration du contrat et des objectifs pédagogiques
10H30 PAUSE
10H50 Activité de groupe : Simulation de la négociation d’un contrat
11H50 Synthèse
12H30
12H30
DEJEUNER
APRES-MIDI : 13H30 – 17H30
13H30 Objectif pédagogique : Tenir compte, dans l’éducation à la mise sous ventilation
ou à la mise sous oxygène à domicile du patient, de son expérience de la maladie et
de sa perception de l’efficacité du traitement
Court exposé : L’apprentissage de la maîtrise de la mise sous ventilation peut être rendue
difficile par des craintes liées à cette technique. Celle-ci peut renvoyer le patient à des
représentations négatives, de trop grands risques encourus qui engendrent des émotions
difficilement gérables. Chez certains patients, ces même craintes peuvent empêcher le
patient - alors qu’il sait très bien appliquer cette technique - de la mettre en œuvre en
l’absence d’un soignant. Identifier ces craintes avec le patient, en discuter avec lui tout lui
faisant reconnaître parfois l’absence de bien fondé de cette crainte ou en apportant quelques
réponses rassurantes permet d’ atténuer ce type d’obstacle au profit de l’application de ses
apprentissages.