S ÉMINAIRE N. B OURBAKI J EAN -F RANÇOIS M ÉLA Le calcul sur les caractères de l’algèbre M(G) et le problème « µ ∗ L1 fermé ? » Séminaire N. Bourbaki, 1978-1979, exp. no 534, p. 151-169 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1978-1979__21__151_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1978-1979, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI année, 1978/79, 31e Février 1979 n° 534 CARACTÈRES LE CALCUL SUR LES PROBLÈME ET LE [d’après L’algèbre 1.1. désigne G l’algèbre toute de Radon p m = la Jean-François MÉLA m de Radon mesures G , sur on bornées de Haar de r G , L1(m) M(G) = S . Pour avec le sous-espace des En particulier, si on M(G) noté encore . idéal un M G , d’unité sur à est dual, son identifiera absolument continues par rapport mesure PARREAU] HOST et F. M(G) = de convolution des mesure M(G) fermé ?" groupe abélien localement compact, un mesures 03BD ~ M(G) note M L1 * les travaux de B. par 1. " L’ALGÈBRE DE de L1 = L (G) . 1.2. M M(G) = Notons ~ = LBM et ~ avec Un élément gie à avec r dual de et de les groupes lyse de un caractère fort de transformée est la de déterminée topologie l’algèbre l’algèbre de convolution L1 sait, soit déterminée par n’est pas dense dans A sa été a transformée (c’est là le La restriction de ~1~, dans et KAKUTANI [6], à été jusqu’ici [4] [5], la suite puis desquels ceux G. les travaux déjà très importants BROWN et W. anciens de de J. L. MORAN ont obtenu 151 de l’ana- comme de Wiener-Pitt"). SREIDER [2] [3], TAYLOR à y Bien que toute Fourier-Stieltjes, "phénomène que chose plus grand M . de la près privilégié le domaine a théorie à ceci description raisonnable de à a pû sembler longtemps hors d’atteinte et, coup, la théorie de Gelfand difficile à mettre en oeuvre. Les principales butions avaient topolo- La et coïncide donc sont les notations usuelles de la l’algèbre r s’identifie A . de Gelfand de il n’en est pas de même de mesure p E M M . fonctions ~ qu’il n’y En tout cas, . l’algèbre, de Fourier-Stieltjes de p . par les commutative moderne. Certains peuvent penser rajouter. r Le groupe dual l’analyse harmonique commutative utilisées sont notés ici multiplicativement. L’étude 1.3. G définies Les notations non mesure appelé sera topologie induite par la =) norme par la relation n’est autre que la comme la avec spectre de Gelfand, ensemble des caractères . r C ~ de r de son de Banach commutative de Gelfand d’une mesure ~ . partie de , une de pM(G) transformée la algèbre est une = synthétisés l’on Une du même contriHEWITT dans d’intéressants résultats, notamment sur les mesures de Bernoulli et les aussi mentionner les travaux de GLICKSBERG (3) Dans donnerons nous l’algèbre res" de assez C’est M . qui permet et problème dont nous allons parler maintenant. référence, les travaux de B. HOST et F. PARREAU d’exposés du Séminaire [14].) 2.1. On dans r une partie fermée L ments de M~ A conjecturée THÉORÈME 1.- E M mesure par GLICKSBERG Soit E M . * de ou a L * est * L L1 * idéal un des LA A . * B. est éléet contenu dans est une mesure L = LA est HOST et F. il existe convoluée est la L de inversible, inversible et d’une mesure fermé, est et A Si Fourier-Stieltjes. contenu dans Si . vérifier que été établie par Si w L= ~ d’une mesure » t M , respectivement. M , convoluée d’une la ou fermé. PARREAU La mesure réciproque, [11]. une mesure idempotente mesure ~ de la et d’une inversible. 2.3. Dans ses classiques, a) w * Si Soient t sujet, et A M son résumer comme par des méthodes suit. spectre de Fourier. * * établit GLICKSBERG que l’on peut L est fermé si et seulement si L1 est fermé, il existe d > ~ L est f ermé , ~, L 1 L A * c) le premiers travaux sur série de résultats une PROPOSITION 1.- b) ou il est facile de telle que ~ et spectre de Fourier de est le idempotente, L1 L1 f E ayant leur spectre de Fourier de en série dans une respectivement, l’ensemble et mesure ~ t M, une idempotente, une mesure ~ M pousser " de Fourier LÂ note on idéaux fermés 2.2. Etant donné f ermé ? L transformée sa r, de et de sont des où de 1 * ~y su particulier à en développés sont de Fourier d’une fonction appelle spectre le support " problème et publications citées (Outre les un 2. Le les clarifiant en "calcul des caractè- un à de nombreuses questions réponse loin pour obtenir la qui reprend développer de calcul que B. HOST et F. PARREAU ont ce Il faut [9] [10]. description de à une descriptions antérieures, les [7] [8]. de Riesz produits = * 0 et ~ fermé. est M que tel * M = d si Mn . Remarques. 2.4. D’après la proposition 1, l’existence d’une En effet ~ (Dans alors, la mesure d’après suite, on pour établir idempotente ? la prop. prend d = 1 1 .) (c), le théorème 1, il suffira de prouver ayant le même spectre de Fourier que il existe v E M telle que ? = w ~, * V . . Soit w _ ~1 2.5. (6 - + a Alors . est inversible o car * (v * ’~ s - + ’C~ ) 6 = et * ? . D’après cipaux fermés de type fini 2.6. La de (a), le théorème 1 caractérise du même coup les idéaux prin- 1 la prop. caractérisation obtient la même On M . des idéaux fermés [11]. 1 proposition (b) évidence met en une classe de remarquables mesures que nous appellerons quasi-idempotentes : (2.6.1) DÉFINITION.- Y t r , on Les mesures 6 M(G) Une mesure p ~~,(Y), > a 1 est quasi-idempotente si, pour quasi-idempotentes jouent un rôle privilégié dans classification des espaces de fonctions invariants par translation, trent les récents où 1 est le th. travaux de S. KWAPIEN et A. reformulé tout 0 . ou dans ce PELCZYNSKI (voir l’étude et la le comme mon- particulier [12] en contexte). 2.7. La preuve du théorème 1 a) Donner le même établi un se décompose en deux parties : critère qui permette de déterminer si une mesure quasi-idempotente spectre de Fourier qu’une en (6).’ Ceci problème " ~ * b) Appliquer 1 L ce est un mesure résultat idempotente. concernant a Ce sera le "lemme du l’algèbre M , indépendamment du f ermé ?". critère dans l’hypothèse où * L1 est fermé ; ce sera l’objet de (7). 3. Le calcul 3.1. Les "caractères sur les caractères généralisés" de de M SREIDER chaque W E M , la restriction d’un caractère X ( 6 , à de élément X L (~,) . Le caractère X peut être décrit par Pour L1(~,) , définit un la famille W (~ ) ~M qui vérifie les conditions suivantes : et ces conditions sont suffisantes pour L (~) comme sur définisse limite un caractère. Tout ceci revient X~ dans L~( ) . â se (X ) W ~tM de fonctions de donner le dual de M(G) description de 0394 mettait l’accent l’espoir d’exploiter la propriété (3.1.2) qui généralise projective d’espaces les fonctions qu’une famille Cette la relation fonctionnelle des Néanmoins cette direction. comme on va caractères la voir, la façon la de M . De si plus c’est-à-dire dans un naturellement, le notera on caractères de groupe. de description plus élémentaire on "localise" (3.2.1) Si y E mesure B1, on (3.2.2) qui est le r , ~ simplement On en en On 0394+ , écrivant façon équivalente, par la étend xp pour opération cette X E ~ , en une opération de par le des produit opérateurs, A une positive p conjugaison sur 0394 généralement, même manière par éléments positifs de ~ , des et un ordre sur ( M , pour toute mesure ~ t M , Enfin le module d’un Plus de la y pour tout ~ £ M , (3.2.4) On définit (3.2.5) usuel de la fonction produit On si et seulement si, pour toute mesure de mesure p" (X e 0394) , s’introduit ~ , semi-groupe commutatif par définit l’ensemble (3.2.3) ou, les sur "au-dessus d’une posant, pour tout p £ M , structure à est tel que, en D’abord, c’est, a opère sur l’algèbre M . l’algèbre M , en définissant tout pas très loin dans d’introduire le calcul problème l’ensemble des espace Ainsi r ou un va ne reste utile. semi-groupe A 3.2. Le sur On Sreider caractère pour tout z se £ C par = ~ ~ définit avec le Re z ou encore ~ = ~ où ~ M. plus simplement par > 0 ,1 on peut définir Ix~z chaque Dans un caractère est aussi introduire L (p.) développer un calcul fonctionnel C*-algebre engendrée par A , que l’on sous sur son conduirait dans le de M(G) Topologies (3.3.1) On cas (3.3.2) L 1( La spectre. C’est le point de représenter de J. vue comme L. ou mieux, espace TAYLOR, qui à d’inutiles complications. projections L~( ) de A dans X ~ ~ Gelfand, c’est la plus de muni de la topolo- )) . forte sur ~ topologie sur d’opérateur forte topologie simple est la restriction, Elle induit par M . sur C*-algèbre, dans cette peut appellera topologie faible sur A , la topologie o(L obtient bien forte et faible sur faible qui rende continue les gie qu’on de montrer propriétés (3.1.1.) (3.1.2) (3.1.3). On peut structure de c*-algèbre héritée des C*-algèbres une de fonctions continues 3.3. plus élémentaire vérifier les M(G)’ sur la façon de E M) , et ( dans la la cas, encore chaque A(t-L) , pas, il s’agit toujours la topologie de forte de L1 (W) . Dans la suite, lorsqu’on ne précise de la topologie faible. (3.3.3) Pour la lement, si topologie faible : A 03C6 , 03C8 plication de A cation X (3.3.4) Pour la ne vérifiées grand l’espace On des L~( ) , peut les ~03B1 désigne b) Si ~03B1 et généra- plus 03C6 ~ ~ ~ 03C8; la multi- continue ; la conjugaison est continue mais topologies dans chaque usage dans la PROPOSITION 2.- et l’appli- l’est pas. suite, lorsqu’on d’une part, et de la part. ~ 0394+ X que 0394+ , tels que est semi-groupe topologique un et l’applica- devient continue. propriétés Les un séparément topologie forte : A ~X~ elles sont de , IXII 2014~ tion fait ~ 0394+ est compact ainsi est l’ensemble des faible et forte sont des A()JL) , (~, sont en a) Si X suite X fait des le munit de la topologie induite par énoncer dans A ou dans une t M) . la un convergent faiblement, propriétés résultats propriétés, faciles à C(L ( ) , faible topologie forte de A(p,) et particulier. de 0394 ou de "locales" : suivants dont topologie généralisée d’éléments converge faiblement Les L (~i) on établir, L1 ( )) d’autre = PROPOSITION 3.- La convergence faible de des propriétés la convergence forte si l’une implique X vérifiée : suivantes est d , les topologies faible et forte coïncident que IXII = cp . Ceci résulte de la prop. 3 (a). (3.3.5) Remarque.- Si cp t semble des X ~ 0394 tels PROPOSITION 4.- Toute fermée fortement partie non vide admet de ~+ un sur l’en- élément minimal. 3.4. Les rie. hM Caractères idempotents caractères positifs h h2 - tels que h jouent correspond décomposition l’idéal des mesures ~ telles que Il leur et de de une X ~ 0394 . Pour tout (3.4.1) Soit réel 03B1 > M un rôle important dans la théo- somme en directe de la sous-algèbre 0 . 0 , définit on t (3.2.5). A , Les caractères sont des caractères idempotents tels que 3.5. Les caractères idempotents h Désignons muni d’une par GT le groupe G pact, plus fine que la topologie initiale. M(G) , constituée des res p E M(G) compact une K étrangères de la décomposition avec E M(G ) phisme d’algèbres. régulières mesures à M(G ) pour la s’identifie à la topologie T . T , constituent un idéal. com- sous-algèbre L’ensemble des c’est-à-dire telles que M(GT) , topologie de groupe localement T topologie 0 Toute mesure » pour tout E M(G) admet unique et On ( - ) | M(G ) . désigne par hT La le projection ~ caractère de est M(G) défini un par de mesu- homomor- Remarques. (3.5.1) Dans logies T il la définies correspond soit H que suite, initiale, on une topologie logies Mais ne H obtient une G . Si topologie fine que la idempotentes aux mesures s’imposera = On pourra le restriction aucune ouvert pour la plus fine. L’idéal strictement ~ G . Dans toutes les pour tout quasi-idempotentes, les sur x comprend ~H et a G, topologie M(G ) 0 vérifier de H compact topologie initiale, telle n’était pas H )p, (xH) telles que à considérer les topo- limiter se A tout sous-groupe H interviennent. qui H on voulait, unique,plus T ouvert dans les mesures p, ~ M(G) T on manière suivante : de la compact questions relatives si pourrait, on posteriori topologies T sont les ce dans les topo- résultats. dans les démonstra- tions. (3.5.2) Si caractère (3.5.3) l’idempotent correspondant à Tout caractère fort caractère fort, puisqu’il un généralement, Plus forte coïncide 4. Le 4.1. Dans les dérer tout le les , on ’x tifs de la avec 1 faible et . constituent hT le dual de avec G , la L1(G) . l’idéal sur de module de module topologie avec X en F = ~ 0393 des un sous-semi-groupe de fl de r de 0394 ou groupe un Sur ce topologie IXI f n Pour toute mesure W £ ; à . E r , mais on stable par même, à est le général a y , avec y t r . ceci toujours M , c’est aussi l’adhérence pour la d’unité groupe, la de dual. on conjugaison. près que, Le si x! = note topologie 0393( ) l’ensemble 03C3(L~( ) , L1( )) est l’ensemble des éléments posi- 0393( ) . 4.2. Les idempotents critiques de un s’annule pas semi-groupe F n’a pas du groupe Soit ne de problèmes que nous envisageons ici, il n’est pas nécessaire de consispectre ~ , mais seulement l’adhérence f de r dans A pour la On notera des caractères avec topologie faible. F- est calcul sur les caractères Er, pour tout caractère Mais inversement tout . caractères qui s’identifie, de la même manière, topologie X est de module 1 est donc exactement le groupe des h , topologie discrète, la B module 1 est r est hd caractère idempotent r h f F . Les caractères X E f tels que , = h constituent un d’unité groupe et faible coïncident (3.3.5). (4.2.1) DÉFINITION.- Un adhérent h, qu’on F, h r+ h E idempotent caractères de aux note est donc peut prendre indifféremment les ih r critique dans la ou topologies forte topologique. inférieurs. (Dans faible topologie la . groupe est strictement Sur F, un s’il n’est pas définition cette topologie on d’après forte prop. 3 (a).) A r L’ensemble des (prop. que x! 2 2 (a)}. I h , = h h car si ’x, 0( I 2 avec tique. Ainsi est faiblement h tels que il critique, est en est de convergeait faiblement xa THÉORÈME 2.- E F-+ h et est ouvert dans le F, h que localement gie Si En fait compact. Si h est compact peut résumer l’argument On L’application s’identifie T de dual, ainsi identifié au 1 M( GT ) , *2014~ définie dual de dans la au G , dualité rh avec r , est h = [11] ~14~ fine de ( GT , F, ) , , par le rh la soit cri- h groupe topologi- h pour plus pour topolo- une topologie de I’ GT. initiale. détails} : dans F . ôX(x) .La topologie initiale. rh étant ainsi dense de couplage topologie Fourier-Stieltjes coïncide un vers le dual d’un groupe homomorphisme d’image un que transformée la le fait que fine que la G, plus et tendrait aussi T’h dans suit (voir dual de plus est sur comme est hy algébriquement G ~, E y peut identifier tels 2 h. compact X E r h avec et qui contredirait idempotent critique un de groupe localement T on ce X vers F fermé dans même de l’ensemble des h , la convergence serait forte (prop. 3 ( a ) ) = mais dans T’ . lieu de au définition d’idempotent critique, donne exactement la même Taylor ~, avec d’une sur . mesure On montre que, pour ~, E M ,1 est une transformée On en (3.5) Mais nous peut ce de Fourier-Stieltjes sur , montrer que l’on obtient ainsi tous qui est équivalent à dire n’aurons pas besoin de ce que tous les résultat qui prouve que ce les idempotents idempotents [13] [14]. hT h M(G ) . définis sont dans r . 5. Mesures 5.1. Dans la suite énonce idempotentes ferons nous usage constant des un propriétés suivantes, qu’on leur forme "calculatoire" : sous Soit 11 PROPOSITION 5.- E M , idempotente plus ou, généralement telle que (Y E r~ . On fait les remarques suivantes: " (5.1.1) La ~~ ( Y ) - La (’y E r ) ~~ et a r(Î~ ) forte de topologie Toute suite 03C6j~ ~ 03C6j+1~ , a (p. passe â la limite dans la même est existe tels que (5.1.3) _ (XY ) ~ Z , ( Y E r ) , ( 5. 1 .2 ) on _ propriété ~(03B3) ~ Z discréte. tel que décroissante dans j (1 ~ j ~ n) , on propri été que11 En F (T!) Si ’X, E r, 1 . X , X’ effet, si ’~ t’Y) ~ X’~(Y) 0393 . E r sont et est stationnaire. En effet, si peut écrire ’ On voit donc que Démonstration On de la borné. est n proposition 5. déduit facilement (a) de(5,1.3) Démontrons (b) : de r(~) discrète, d’après sur , forte r lequel la topologie la suite = l’ensemble 03931(~) faible coïncide la remarque (3.3.5). Donc ’ F (T)) = éléments des la avec topologie ’ r(~) . conséquence évidente de (5.1.3) est l’existence d’un élément 1 dans est le seul élément non nul F (T~ ) 0 . Alors + A partir de là, on peut démontrer le théorème des idempotents de Une autre minimal cpo dans considérant est faiblement dense dans de module 1 (5.1.4) en + > 0 o Cohen à titre d’exercice. 5.2. Le théorème des idempotents Une mesure ? une somme telle que -Y. = J est dite élémentaire si elle est m H J H avec J F) , finie ~ (5.2.1) ~(Y) ~ E , ] un sous-groupe compact de G, de mesure de Haar m H . ? f+ (?) . PROPOSITION 6.non nul de élémentaire est 1 si et seulement si élément est le seul ~ Soit ~ telle que £ M E , (y £ r) . £ H est le noyau de l’homomorphisme orthogonal y-> est constante sur les classes y, = é ; mode donc ? est le seul coïncide X? est avec un ?x> # tels que £ X? = par le ?) qui 0393(~) . élément non nul ~ 0393(~)?(Y) est de la forme Réciproquement, si ~ # O , des est donc fini. i 1 classes sauf O = sur O est contenu dans un nombre fini de (5.2,1). élémentaire, ~ est dans caractère du groupe L1(m)H . l’idéal )x ?( H , donc 1 = Si . ~ , THÉORÈME 3.- Toute finie de mesures mesure ? £ élémentaires. un _ élément est le seul élémentaire. % et, et on Alors 03C62 comme ou = [On élément minimal 03C6 o de 0393+ (tpo ’lÎ) (5,1.4). , , est une somme r + (?) dans la prop. la même et est 6, /p ’lÎ o propriété que . récurrence finie. peut aussi écrire directement la en > o D’après bien ~ = 03C6o~ ou bien ~ - 03C6o~ # o , a 11 - cp o11 £ ç o? . On aura nul non pourra conclure par élémentaires Z , (y £ r) , £ , cp o o ?(y) telle que M o , il existe Dans le 1 1 Si {03B3 |03B3~ = le groupe discret sur _ , l’ensemble compact de (l)r + ?>r(?) discret ; il x? H| . mod. - r de portée est H| r , du sous-groupe ouvert de groupe compact 0393 mesure ? La considérant tous les déoomposition de ? éléments r+(1~) de qui somme en sont de nombre en mesures fini.) 6. Le lemme du 6.1. Dans ce paragraphe idempotente (2.6) existe un Une telle réel ou E , mesure nous supposons que même, plus généralement à O s sera £ dite 1 tel que, pour même de pour tout Pour deux mesures écrirons F . X ~ p, une affaire à une on quasi- pour laquelle il mesure p E M tout ? E r ,, mesure p ait ~-quasi-idempotente. On remarquera que la dichotomie pour les caractères de avons nous De (6.1.1) passe à la limite plus, si F ~ et 03BD avec le est même du type et reste valable E-quasi-idempotente, e , puisque précèdent et un il en = ~(XY) , caractère X ~ est de (Y ~iD. F , nous nombres|(~)| et|(~)| si les écrira ~ si la équivalente, pour tout propriété sont tous deux (6.1.2) l$i , (mais la pour tout car réciproque ’X E qu’il existe ou , ~ ~ . On tous deux X E r , de ou façon w ~v et si une mesure c~ E i , on aussi a , n’est pas vraie). THÉORÈME.4 (Lemme 6.2. 1 ’~ E r . 6.i.3. On remarquera utilement que, si - Z est vraie pour tout du Soit idempotente ? une mesure l’implication suivante, x E r pour E-quasi-idempotente. telle C M et ~ il suffit de idempotente mesure Pour qu’on ait M :. . Démonstration. Nous ferons usage constant de la un Désignons par A idempotente ? telle a) déterminée par est et vérifie La propriété dire qu’il de l’ensemble des 03C6 ~ F pour ~~ . notera ?, On que 03C6~03C6 = ~03C6 . Pour 03C6 , 03C8 n , E possible propriété la nous (6.2.3) exprime que les mesures ? est lesquels il existe mesure une mesure idempotente ~~ qui propriété plus (y E r) ,1 telle Cette la 5 et des autres remarques de (5). proposition de trouver . de recollement ~’ une mesure = que s’étend à un et pouvons écrire "se recollent", c’est-à- ~03C8 ~’(03B3) avec à valeurs entières En l’occurrence il suffit de nombre fini de mesures T1 prendre qui véri- fient les relations (6.2.3). b) Il s’agit de montrer que remarques de (5) que A l’ensemble fortement fermé h est existe ~ idempotent, une mesure ~ h~ , donc il 1 sera F B A A , vérifie ce possède un telle que qui fournit une difficulté, sans fermé. Dans le élément minimal critique (4.2.1). Sinon idempotente ? h ~ ~ A . On est fortement ouvert et ~3~ h ~ ~ on h a ~?~ , h h et par contradiction. cas en utilisant les où 1 ~ A , (prop. 4). et h (6.2.1) ~ A . Si Il F ’+ tels que 03C6 et contenu dans À . On correspondantes. Pour c) On considère l’ensemble h puisque est critique, mesures ~ bre fini de cp- ? l’application tf°OE tend vers 03C6 d’après ? (5,1.2) # ? , 1 on O £ . .h aura 03C603B1~ tP = ? W la a on nom- En effet supposons que £. vers F(? ) 1 dans on avait alors et Ç assez cy pour Si grand. aurait aussi limite, pour Ceci est compact, celà il suffit de vérifier que tend fortement Alors 03C603B1OE est qu’il n’existe qu’un voir est localement constante dans dans on h , qui va 03C6 c’est-à-dire qu’il existerait A la des 03C6 E £ une impossible ~ F tel que CY d’adhérence valeur XI 2 car y X de 03C6 y, et, compte tenu de (6.2.3) qui s’écrit ici E ~ propriété qui implique, par (6.2.1) d) Les mesures indiqué précédemment . est , ce des éléments en nombre fini pour un qui, toujours pourra entières , compact de module h , pour tout telle que X ouvert de car avec se une même des K r, I~(,I pour - recollent h , ’~ E r mesure comme ~’ tels que l’a on telle que l’XI h et certainement contenu dans le groupe h , ~~(, ‘ 2 E 11 et d’après (6.2.1) implique h corriger et t~ s’écrivent ~03C6 = 03C6~’ caractères _ Puisque on et (’Y E I-’ ) L’ ensemble Îj’ (’~ ) rhh étant ’~~ est T)’ a support tel que critique, par dans une F s’identifie mesure ~" ~ avec L (G ) le dual d’un groupe telle que TJ" G soit a valeurs K , ceci de façon que h . On sait qu’il existe une mesure et idempotente ? En particulier, ce qui prouve On a on A , h E que pour tout aura, 7. La solution du 1 E A , 1 (b)). l’hypothèse fie alors du Indiquons d’abord pour support X égal à dans Nous allons comment X E F démontrer on réduit et une les présent et coïncide avec près que la on un 5, la H L1 mod. On . cas où H = E ~ X et peut transporter le fermé" " ~, * dans le de projection caractère fort qu’on peut et w ). Alors X sur propriété (7.1.1) évident est E M(G) ,1 telle que Soit a ~ ~ ( I~(, I 2~ ) ~ z 1 grandes lignes, 7.2. Construction de 0 car dans le produits L1 * la passe ~1~ . au quo- Il suffira donc de Riesz cas détails où adaptés G de la est au 1 X 2~ - signifie 0 ,1 proposition suivante. fermé. est alorsW (~(, ) I z , Nous n’entrerons pas dans tous les donnerons les véri- détails. est le groupe H . à prouver (7.1.2) c’est-à-dire Reste PROPOSITION 7.- j_11] pour les quasi- problème. Supposons le les classes sur vérifiant reportera à idempotente ? . Si d’après la proposition 1 est façon résumée pourquoi 1-1 de se qui implique que ce implications : cas 0 . tout en fermé, mesure translation b). en fermé ?" ". On ramené à prouver le théorème Dans le donc une L1 expliquer |~|2 lemme du est constante G/H tient. On est de (à * est idempotente 1 X I ~I ( Y ) - X~ (’Y ) problème L * été donnée a en qui termine la démonstration du théorème 4. 1 est de module dans supposer un de la mesure " ce problème " ~ 7.1. On suppose maintenant que idempotente (prop. définition qui contrairement à la nécessairement donc r , y E Soit X E F. Si pour . démonstration ; mais nous en compact métrisable. problème L’hypothèse peut être exploitée de façon à de Fourier contenu dans celui construire des , et même produits un peu de Riesz mieux, ayant leur spectre comme on va voir. brève description des produits Donnons ici une [.14] pour Riesz, renvoyant a en 8 [_ ] détails. de plus de Une suite @ suite d’entiers E = d’éléments (9.).. avecJS.jj’ ....,E n 1 F de toute la relation ~ 2 , ’ dissociée si, pour est dite u, vérifiée est F , infinie de 03B8jj = si et seulement si on peut extraire 1 1 tout j , pour dissociée. suite une De toute n . éléments Les partie F , qui de s’écrivent des entiers avec on Elle a de la suite de G sur a démontrer (7.2.3) si cp sera on supposé 0393( ) dans de construire p = p la sur - , Qf définie comme (Y Nous utiliserons seulement le résultat sui- adhérent à de la suite 0. , cpp est cons- une ’Y On aura compact r(ti) , de par hm = O puisque métrisable, on et telle que *y aussi est peut toujours n03B3 P , une A partir de ’Y vers (7.2.1) il de telle sorte que, pour tout Y n z 1 qui converge |~ |2 . est des entiers e, encore tels que à une 3 . Il ne et tout coûte rien de supposer alors, sous-suite, que la suite 0 = (8 ) J avec Mais possible s’écrivant quitte à passer , produit étant Le suite n) , converge h = O . métrisable. trouver (p façon plus précise. récurrence tpm = n , pour tout avec . continu dans pL choisit la suite p 1 étant X 1 norme 0 considère alors le caractère idempotent défini (3.4.1) par hP= séparément vers on tel que G réel 03B1 , nulle. non (7.2.4) Si il de positive les mots construits Pour tout [8] : élément est un Q(0) . mesures ~i(0) . pour spectre de Fourier vant facile tante mesure appelés sont , note des mots est de Riesz la appelle produit limite vague 1 tels que E. (3 . L’ensemble suite - 0j = y 2j+11 Q(©) l’ensemble dissociée. est , près. (7.2.5) est contenu dans l’e correspondant nombre fini de termes un Les conditions Si choisit on pn n , à spectre de Fourier de 03B3n , P = assurent que, pour tout le , OE de Riesz produit défini n (7.2.2), en avec trique 03C3n p’n pn = )(O n () norme ait OE - K le caractère h on 1 +a , spectre son n Soit petit, assez OE n de idempotent. , et ~p ~ ~ ~n~~~ ~ ~ n Comme, d’autre part, I = pn a un par arbitrairement petit, de Fourier contenu dans celui de 03B3 . ~ 1 corriger pourra avec construit i " donc en comme polynôme trigonoméde façon que n (7.2.4). Pour tout n , 2 htQ et t~ , = 7.3. Fin de la démonstration de la proposition 7 ~(X) Supposons (prop. P’n 1 (a)). (prop. Puisque ~ * L tout n, l’idéal 0 . = Pour 1 (c)). par y est fermé, y n~ * M = aussi ~ a on Y n (~ * M) étant uniformément bornée La suite p’ étant isométrie, * fermé est norme en fermé M et contient et la multi- n plication une résulte il théorème du de l’application ouverte, que l’on peut écrire avec Pour tout En particulier, pour tout ce C , où À n EMet caractère si on est on cp choisit pour tp une constante. aura le caractère h construit (7.2) en on aura, n , qui fournit 7.4. Dans le une cas contradiction. général, compact, orthogonal duits de Riesz sur on construit les produits de Riesz du stabilisateur de l’ensemble des 7.5. La construction de problèmes C produits de Riesz (tels qu’ils p sur zéros de 1 sont définis le groupe dans en F . (7.2) ou généralisés) est une méthode extrêmement féconde dans beaucoup de l’algèbre M , [17], (18~, [14J. C’est le principal outil dont on pro- pour construire des mesures ~ dispose Fourier et les valeurs des 8. Mesures 8.1. Soit ~ M(G) priété fortement continues £-quasi-idempotente on E( ) = ~ . sur général En peut établir le résultat suivant 5.- Pour toute mesure E M(G) , laquelle ne ne on y E r l’ensemble des E() On notera est triviale si que THEOREME X , une mesure (6.2.1), mais contrôle à la fois le spectre de on (X E .A) . quasi-idempotentes d’hypothèse supplémentaire. On dira dont fait pas )p.CY)) ~ où vérifie pas 1 . la pro- [15], [14] ~-quasi-idempotente non triviale de norme il existe une topologie topologie initiale, T de groupe localement et une mesure idempotente compact non G, plus fine que la sur nulle ? E L (G ) telle que 03C4 ~ . Note. ou Dans le cas |(03B3)| ~ bien idempotente), on où on ~ , ou |(03B3) - 1| ~ bien peut conclure le "lemme du ", que idempotente résultat précise et généralise ?~ , ~ î 6 ~ . pour (8.1.2) DÉFINITION.toute la topologie Une (on dira alors que |(03B3)| ~ ~ , un résultat de K. norme Y ~ est (8.1.1), en F , E- utilisant DE LEEUW et Y. localement compact sur le G on cas de pour tout ’y E F . Ce KATZNELSON établi est fortement continue mesure ~ E M(G) T de groupe S la même condition de telle que et V E M , topologie initiale. (Dans = T , G , strictement pour plus fine que retrouve la notion usuelle de continue,) mesure Le THEOREME nue, avec forte : pour tout peut s’écrire avec ? G = l’hypothèse plus fait sur de théorème 5 admet le corollaire 6.- Pour toute mesure ~ E norme l’ensemble E(W) est compact. immédiat M(G) , suivant : E-quasi-idempotente et fortement conti- Remarques. Les conditions ( 8,1.4) triviaux). (8,1,1) si effet, En G que les un topologies T possède infini, propriété suivante qui THÉORÈME 7 Dès n+ 1 > que A1 A 2 ... An théorème Le THÉORÈME n+ 1 8.- avec E( ) A1 ... A se avec A °°° cas e- qui et ne véri- avec fait intervenir partie lorsqu’il particulier en la ~-quasi-idempotente, aucun infinie quelconque de reformulation du fortement continue. sous-ensemble de la forme (1 ’ j F théorème 8 qui K n). concerne F . continue. Dès que dans F, ne peut s’écrire (1 ~ j ~ n) . théorème 8 ; ainsi du infini j adhérent à Aj (1 ~ j ~ N) . ~l ne caractères, [14]. ~-quasi-idempotente fortement 03C6 adhérent à E( ) déduit n ne fortes, caractère 03C6j ~ 0393B0393 théorème 7 Le > aucun 6 + peut formuler les résultats contient ne fait qu’une en î M(G) Soit ’1’°"" 03C6n une caractères de 2~ ~/1-~ , > è M(G) E(yà) , désigne 7 n’est des on des / 1 -e Aj et continuité forte, qui peut s’obtenir par le calcul 2 où 2|Log E) propriétés "arithmétiques" compact).- Soit divisibilité la ’ (G et mesure une compact. L’ensemble discret G cas: peut construire assez des G (mis à part les compact d’indice infini. H avec , H 8.2. Plaçons-nous dans le est de la plus large peu du groupe G [14]. (3.5,1) s’applique ici La remarque définition on ((pà)( norme théorème 6, [15] fie pas la conclusion du (8,1.5) indépendantes sont compact infini, est fortement continue de quasi-idempotente une (8,1.3) et d’être les meilleures possibles quel que soit sont pas loin K (1 K j si l’on suppose n) , il suffit Le ’l "°° de 03C6n e F’F prendre 03C6j est alors ° comment Indiquons Pour tout on obtient le F , désignons 03C6 e théorème 7 : par l’ensemble des caractères A W jl e 0393+ tels que ~~"~ ~ (8.2,1) À W F+ car la A W traire. Si multiplication (6,1.3). est stable par h # 1 , propriété possède h = h T A est fortement ouvert et (8.2,1) passe à la limite forte, ainsi que donc un pour une élément minimal topologie T fermé dans V h la propriété condans F . idempotent critique strictement plus fine que la topologie initiale. On aura c’est-à-dire donc E(t~,) - ~ . 1 Soient cp= 0 ~ k ~ k , tout pour E B. la comme on r B r , PARREAU propriété suivante, gressions N = N(E , 9.- Soit ~, (1 ~ j ~ cp. ~ 1 nous pouvons n + et pour tout 1) . Si pour écrire 03C6o...03C6k+1 ~ ~ (n+1)(1-~). nécessairement nécessairement positifs, on se ramène si 03C6 ~ r’r , on peut écrire en démontrent E M(T) , arithmétiques remplaçant 03C8 qui s’étend à "continue" par "fortement continue" THÉORÈME 03C6k ) ~ ~ , a non précédemment HOST et F. avec ~1~ E(tp~) ~ 0 , A = = ~03C6o. .03C6k - la remarque suivante : et raisonner si fortiori, a Pour cédent par ... ... 03C6n+1 ~ ~ ~/1- ~ , > et un cp 03C6o03C61 + n ~ F~ q~,...,cp .1 n , ~~ ~ ~ - Donc, si , En conclusion : aussi par 1 par une tout groupe G cas pré- . méthode élémentaire compact au connexe en astucieuse remplaçant [19]. E-quasi-idempotente contenues dans est continue. La bornée par un longueur entier des pro- BIBLIOGRAPHIE RUDIN - Fourier Interscience Tracts 12. [1] W. 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