INTRODUCTION
Le VIH/SIDA est aujourd’hui une urgence sanitaire majeure à laquelle aucune région du
monde n’échappe et qui apporte mort et souffrance à des millions de gens. Mais, tout le
monde n’a pas, loin de là, les mêmes possibilités d’accès à la prévention et au
traitement[31].
Les virus hépatotropes partagent les mêmes voies de transmission que le VIH, d’où
l’existence d’une fréquence élevée de coinfection par le virus de l’hépatite B ou le virus
de l’hépatite C chez les patients infectés par le VIH[14,53].
Ainsi, le VIH et le VHB infectent souvent conjointement un même individu, du fait de
modes de transmissions analogues[48]. Les progrès dans la connaissance des hépatites
virales sont aujourd’hui considérables[35].
En plus du VIH et du VHB, le VHC constitue également un problème majeur de santé
publique.
Pour preuve, on estime qu’au cours de l’année 2002, quelque 5 millions de personnes ont
contracté l’infection et que près de 3 millions sont mortes du SIDA[31].
En cette même année, selon l’OMS, 42 millions d’individus portent le VIH dans le monde
dont 70% en Afrique[30].
L’épidémie mondiale de VIH/SIDA a tué plus de 3 millions de personnes en 2003, et on
estime que 5 millions de personnes ont contracté le virus de l’immunodéficience humaine
(VIH), cette même année – ce qui porte à 40 millions le nombre de personnes vivant avec
le virus dans le monde[32].
Au Mali, la prévalence du VIH est estimé à 1,7% dans la population générale, selon
l’EDS III réalisée en 2001[49].
D’après cette même institution, deux milliards de personnes sont infectées par le VHB à
travers le monde dont 50% en Afrique et en Asie du sud-est[29].
Pour le VHC, l’OMS estime en 2000 que 31,9 millions d’africains sont porteurs du virus
sur les 170 millions de porteurs chroniques de la population mondiale[29].