
S u p   P C S I   -   L y c é e   C a r n o t - D I J O N             3 0   j a n v i e r   2 0 1 6  
DS de physique n°5 
 
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Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction. 
Si  un  candidat  est  amené  à  repérer  ce  qui  peut  lui  sembler  être  une  erreur  d’énoncé,  il  le  signalera  sur  sa  copie  et  devra 
poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre. 
Les candidats doivent respecter les notations des énoncés et préciser, dans chaque cas, la numérotation des questions traitées. 
Les applications numériques, les commentaires apportés sur les résultats obtenus, constituent une partie non négligeable dans le 
barème d'évaluation. 
Les copies rendues seront numérotées. Pour 3 feuilles rendues, par exemple, on numérotera : 1/3 ; 2/3 ; 3/3. 
 
Chaque partie du sujet sera rendue sur copie séparée. 
 
*    *    * 
 
Mécanique : Chute d’un flocon de neige. 
 
Le référentiel d’étude, le référentiel terrestre, est supposé galiléen. Le champ de pesanteur terrestre est supposé uniforme et l’on 
prendra : 
2
.10
−
=smg
. 
On s’intéresse à la chute dans l’air d’un flocon de neige, supposé sphérique, de rayon 
 et de masse volumique 
, 
dans l’air. La viscosité de l’air est 
, sa masse volumique 
. On suppose ces grandeurs constantes. Du fait de la viscosité de 
l’air,  le  flocon  est  soumis  à  une  force  de  frottement  proportionnelle  à  sa  vitesse 
  : 
  (formule  de  Stockes).  On  peut 
considérer, qu’une fois formé dans le nuage, le flocon commence son mouvement de chute sans vitesse initiale. 
 
1) Dresser le bilan des forces qui s’exercent sur le flocon. Exprimer la résultante des forces en fonction de 
, 
, 
, 
, 
 et 
. 
 
2) Montrer que la vitesse du flocon obéit à l’équation différentielle suivante : 
βα
=+ v
dv
.  
Expliciter les constantes 
 et 
. 
 
3) En déduire la vitesse limite, 
v
, acquise par ce flocon lors de sa chute.  
AN : 
1
.100
−
=Lg
µ
, 
1
.3,1
−
=Lg
a
µ
 et  PlPl
5
10.0,220
−
==
µη
 (le poiseuille, Pl, est l’unité de viscosité dans le Système 
International). Calculer cette vitesse limite. 
 
4)
 
Montrer que la puissance développée par la force de Stockes est, en valeur absolue : 
2
6RvP
ηπ
=
. .En supposant que le 
flocon acquiert instantanément sa vitesse limite, exprimer l’énergie thermique,  notée 
, dissipée par les frottements en 
fonction des données et de la durée de la chute 
. Calculer 
 si 
. 
 
5)
 
Il faut approximativement 
 pour liquéfier un flocon de cette taille. Comparer cette valeur à 
. Quel temps fait-il 
au sol ? Conclusion ? 
 
Résolution de problème : détermination d’une impédance inconnue à l’aide d’un voltmètre 
 
Toute démarche constructive, même inachevée, sera prise en compte dans l’évaluation. 
On exposera clairement la démarche suivie et les notations utilisées. 
 
On désire déterminer expérimentalement l’impédance Z = A + j.B  (j
2
 = -1)  d’un dipôle en régime sinusoïdal forcé. Pour cela, 
on ne dispose, en plus de ce dipôle, que du matériel suivant : un GBF, un résistor de résistance R et un voltmètre. 
 
1)
 
Montrer qu’en réalisant un montage série avec le dipôle d’impédance  inconnue, le résistor et le GBF, et en effectuant 
trois  mesures  de  tension  avec  le  voltmètre  en  mode  AC  (le  voltmètre  fournit  alors  la  tension  efficace,  mesurée  à  ses 
bornes), il est possible de mesurer la partie réelle A de Z et sa partie imaginaire B. 
 
2) Application.  
Le  dipôle  en  question  est  une  bobine.  On  prend  R  =  1,0  k
Ω
  et  on  travaille  à  une  fréquence  de  1,0  kHz.  On  mesure 
successivement une tension efficace de 5,1 V aux bornes du GBF, puis 3,0 V aux bornes du résistor et enfin 4,0 V aux bornes 
de la bobine. En déduire les valeurs de l’inductance de la bobine et sa résistance interne.