Repères économiques JUIN 2014 MESURER LE POTENTIEL ÉCONOMIQUE Habituellement, les projections économiques à moyen terme sont générées à partir de l’évolution anticipée des politiques monétaires et budgétaires. Les actions des décideurs sont suffisamment prévisibles et leurs effets d’assez longue durée pour permettre l’établissement de prévisions plausibles concernant des variables comme l’emploi, les salaires, les dépenses et les investissements, qui forment en fin de compte une prévision du PIB. Il s’agit là d’une composante habituelle de notre propre coffre d’outils prévisionnels. Néanmoins, nous sommes toujours à l’affût de nouvelles perspectives. Récemment, nous avons commencé à nous demander si dans cette approche courante l’arbre ne cache pas la forêt ; l’attention est axée si étroitement sur les actions quotidiennes des décideurs que ce qu’ils tentent de réaliser n’est pas pris en compte. De façon générale (bien qu’imprécise), l’indice de potentiel économique révèle que les pays qui ont le mieux traversé la crise financière – comme le Canada et l’Australie – affichent maintenant le potentiel d’expansion économique le plus faible, alors que ceux qui ont beaucoup souffert – comme la Grèce et l’Irlande – sont susceptibles de connaître un essor (figure 1). Méthodologie L’indice de potentiel économique combine sept variables qui, ensemble, évaluent à quel point la demande économique d’un 1 Et qui reconnaît des facteurs inéluctables comme les changements démographiques. Figure 1 : Indice de potentiel économique 15 Indice primaire Hausse latente 10 Indice élargi 5 0 Turquie Chili Canada R.-U. É.-U. Australie France Japon Mexique Corée Allemagne Suède Italie Espagne Suisse Portugal Pays-Bas Grèce -5 Baisse latente Irlande Potentiel cumulatif d'expansion de la demande au-delà de la tendance d'expansion (p. p.) Quels sont les objectifs à moyen terme des décideurs ? En termes simples, ils visent à équilibrer leur budget, à réduire au minimum toute inadéquation entre l’offre et la demande, à ramener l’économie à son plein potentiel, à entreprendre des réformes qui améliorent le potentiel de l’économie et à mener leur devise vers une évaluation raisonnable. Qu’arrive-t-il si l’on supprime l’étape intermédiaire pour plutôt mettre l’accent sur ces objectifs finaux ? Ce raisonnement a inspiré la création de l’indice de potentiel économique, une nouvelle mesure qui part de l’idée que les décideurs parviendront à leurs fins1 et qui offre ainsi le luxe d’évaluer les conséquences économiques de ces victoires ultimes. Le résultat final est une mesure qui évalue lesquels des 19 pays de l’OCDE sont susceptibles de connaître une croissance de la demande économique particulièrement robuste pour les cinq prochaines années, par rapport à leur trajectoire habituelle. Nota : Ces mesures estiment, pour les cinq prochaines années, le potentiel cumulatif d’expansion de la demande au-delà de la tendance d’expansion habituelle de chaque pays. On suppose que l’expansion découlera de la résorption de déséquilibres de comptes courants, de déficits budgétaires, d’écarts de production et d’écarts d’investissement résidentiel, et qu’elle tiendra compte de l’incidence des tendances démographiques, des fluctuations des devises et des réformes structurelles sur la capacité. L’indice élargi comprend une variable supplémentaire qui prend en considération le poids du service de la dette publique. Sources : Haver Analytics, RBC GMA pays (au dernier échelon plein de l’échelle à la figure 2) pourra croître davantage. Une croissance améliorée, et non la plus élevée Précisons que le pays dont le potentiel est le meilleur ne connaîtra pas nécessairement la croissance économique la plus élevée. En général, les pays émergents continueront de surpasser les pays développés, et les populations les plus jeunes surpasseront normalement les plus vieilles. Les gagnants de l’indice de potentiel économique sont plutôt les pays les mieux placés pour dépasser leur taux de croissance normal historique, quel qu’il soit. Cette considération n’est pas aussi obscure qu’il n’y paraît au départ. Les marchés financiers sont inexorablement tournés vers l’avenir et tiennent compte des bénéfices prévus et de la croissance économique anticipée. Dans un pays où une croissance élevée est la norme, le maintien de cette tendance ne garantit pas de feux d’artifice pour les marchés financiers. La clé pour obtenir des rendements boursiers démesurés est de repérer les pays qui devraient connaître une croissance plus forte que d’habitude, et non une croissance simplement élevée. C’est précisément ce que l’indice de potentiel économique permet de déceler. Figure 2 : Échelle de potentiel économique Réformes structurelles Taux de change structurel Situation démographique Production potentielle Compilation L’avantage des variables économiques utilisées (à l’exception d’une seule) est qu’elles sont déjà compatibles avec le PIB. Notre tâche est donc simple : additionner les effets de chaque variable pour arriver à un potentiel d’expansion économique global. Taille de l'économie Production 1) Solde du compte courant Les soldes des comptes courants donnent une idée claire des pays qui vivent au-dessus (ou au-dessous) de leurs moyens. Un déficit du compte courant indique que la demande d’un pays surpasse de façon excessive sa production et qu’elle est financée par des emprunts à l’étranger toujours plus importants. En revanche, un excédent du compte courant révèle qu’un pays consomme moins que ce qu’il peut se payer. Dans le jargon de la figure 2, la demande peut augmenter de façon durable au niveau de la production. Présomption d’un retour à la moyenne L’hypothèse selon laquelle cette demande additionnelle finira par se matérialiser est inhérente au modèle de potentiel économique. Il est juste de dire que les déséquilibres des comptes courants semblent converger vers des niveaux désirables à un rythme beaucoup plus lent que plusieurs autres des variables, de sorte qu’il n’est pas garanti qu’ils auront disparu d’ici cinq ans. Heureusement, il y a lieu de croire que les déséquilibres des comptes courants progresseront au moins dans une certaine mesure vers cet idéal : après la crise financière, les décideurs ont travaillé fort pour réduire la soi-disant surabondance d’épargne mondiale ayant contribué aux excès de crédit. Ils ont connu beaucoup de succès jusqu’à maintenant. Conclusions Cette mesure augure particulièrement bien pour les pays affichant d’importants excédents du compte courant, comme la Suisse, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Irlande et la Suède. Elle 2 REPÈRES ÉCONOMIQUES • Juin 2014 Demande Demande discrétionnaire Les réformes structurelles stimulent la productivité et augmentent le potentiel économique L'affaiblissement d'une devise peut accroître le potentiel économique L'amélioration de la situation démographique augmente le potentiel économique L'élimination des écarts de production ramène la production à son potentiel La suppression d'un excédent du compte courant porte la demande au niveau de la production Des coûts moindres du service de la dette publique sont de nature à favoriser la consommation discrétionnaire Source : RBC GMA n’augure rien de bon pour la Turquie, le Royaume-Uni, le Chili, le Canada et l’Australie. 2) Solde budgétaire Le solde budgétaire structurel indique à quel point un pays est loin d’avoir un budget d’État équilibré2. On peut considérer qu’un gouvernement présentant un déficit budgétaire vit au-dessus de ses moyens, et un objectif normal à moyen terme pour les décideurs est d’éliminer ce déficit au moyen de mesures d’austérité. Il en résulte un coût économique d’une ampleur à peu près égale à la taille du déficit initial. Le solde budgétaire structurel révèle plusieurs éléments intéressants. La Grèce a opéré un renversement de situation remarquable et se trouve dans la meilleure position qui soit, car elle affiche un excédent budgétaire structurel. La Corée du Sud, la Suisse et l’Allemagne obtiennent aussi de très bons résultats. À l’autre extrémité, le Japon présente un déficit budgétaire structurel colossal. Les déficits des États-Unis, de l’Espagne, de la Turquie 2 Parfois, un déficit budgétaire est simplement de nature cyclique, ce qui signifie qu’il disparaîtra sans efforts particuliers des décideurs lorsque la prochaine reprise économique s’installera. Nous ne cherchons à déceler que la part structurelle restante d’un déficit budgétaire, soit la part dont l’élimination exige un travail ardu et des sacrifices économiques. Repères économiques et du Mexique sont également de taille, nécessitant d’autres mesures d’austérité. 3) Écart de production L’écart de production mesure les capacités inutilisées présentes dans l’économie. Toujours dans la logique de la figure 2, la disparition de l’écart de production fait augmenter la production à son plein potentiel (et, ce faisant, fait croître la demande). Ainsi, les pays dont les écarts de production négatifs sont les plus importants ont certaines des perspectives de croissance les plus démesurées pour les prochaines années, alors qu’ils convergeront vers leur pleine capacité. Parmi les pays les mieux placés se trouvent les suspects européens habituels : Grèce, Irlande, Portugal, Turquie, Italie et Espagne. Ceux dont le potentiel d’expansion lié à l’écart de production est le plus faible sont le Japon, le Chili, l’Allemagne et le Canada. 4) Investissement résidentiel La part de l’investissement résidentiel dans le PIB est un indicateur pratique de la mesure dans laquelle l’activité résidentielle est anormalement élevée ou anémique. Quand elle est trop faible, on s’attend à ce qu’elle retourne vers les normes historiques, stimulant ainsi la production économique. Le calcul de l’écart de l’investissement résidentiel révèle que plusieurs pays européens figurent parmi ceux qui offrent le plus grand potentiel, dont la Grèce, le Portugal, l’Irlande et l’Espagne, vu la dévastation précédente de leurs marchés résidentiels. Ceux dont le potentiel d’expansion est le plus faible ont des marchés résidentiels qui n’ont jamais réellement connu de difficultés, notamment le Chili, la Turquie, le Canada, l’Allemagne et le Mexique. 5) Évolution démographique Nous abordons maintenant un trio de variables qui modifient le taux de croissance potentielle durable lui-même, plutôt que de simplement pousser la demande vers un potentiel préexistant. De façon très simpliste, le taux de croissance économique durable est dérivé du taux de croissance des travailleurs additionné du degré d’amélioration de leur productivité. L’évolution démographique joue bien sûr un rôle central dans l’anticipation des tendances du premier élément. Nous comparons la croissance cumulée de la population de chaque pays3 au cours des cinq dernières années à l’accroissement de la population prévu pour les cinq prochaines années. Il se trouve que l’évolution démographique devrait assombrir le taux de croissance potentielle de tous les pays examinés au cours des cinq prochaines années, mais cette incidence est variable. 3 Nous pondérons à parts égales le taux de croissance de l’ensemble de la population (un indicateur de la demande) et le taux de croissance de la population en âge de travailler (un indicateur de la production). Les pires effets se feront sentir en Corée du Sud, en Espagne, en Turquie, en Australie et au Chili. Les meilleurs effets (ou, dans ce cas-ci, les moins mauvais) seront observables en Suède, au Royaume-Uni, au Japon et aux Pays-Bas. 6) Évaluation de la devise Nous considérons ensuite le niveau de la devise de chaque pays par rapport à sa juste valeur. Contrairement à ce que l’on pourrait d’abord croire, nous estimons que les pays affichant les taux de change les plus sous-évalués sont les plus désavantagés. La raison en est que les pays ayant une devise sous-évaluée ont profité d’un avantage concurrentiel artificiel (et donc temporaire), et qu’un frein s’exercera sur leur croissance lorsqu’à moyen terme, l’évaluation de leur devise reviendra à sa juste valeur. L’inverse est vrai pour les pays dont les taux de change sont surévalués. Contrairement aux autres variables, les évaluations inadéquates des devises ne s’incorporent pas directement dans le portrait de la croissance économique. Nous devons calculer l’impact sur le PIB de chaque point de pourcentage de variation prévue de la devise. Le calcul révèle que les pays dont la situation est la plus prometteuse en matière de devises (c’est-à-dire qui ont les taux de change les plus surévalués, capables de fléchir et de stimuler la croissance) sont l’Australie, la Suisse, le Canada et le Chili. Les pays dont la situation est la moins prometteuse sont le Japon4, les États-Unis et le Royaume-Uni. 7) Réformes structurelles Une autre avenue possible pour stimuler la croissance économique potentielle est de recourir à des réformes structurelles. Il n’y a pas de moyen simple d’évaluer globalement les progrès de telles réformes, de prévoir leur trajectoire future ou de les incorporer dans le portrait de la croissance potentielle du PIB5. Nous utilisons donc notre propre jugement pour évaluer la portée et l’efficacité probables des réformes structurelles des différents pays, fondant cette évaluation sur une combinaison d’engagements politiques récents, d’efforts déployés sur le plan législatif et d’ententes commerciales anticipées. 4 Même si le yen en valeur nominale semble encore solide en regard du dollar US d’un point de vue historique, il ressort que le taux d’inflation du Japon a été bien inférieur à celui des autres pays, de sorte que le taux de change réel est considérablement plus faible que le taux nominal. Et quand la devise du Japon est comparée à celles de ses partenaires commerciaux (dans une mesure disproportionnée les marchés émergents dont les devises se sont appréciées ces dernières années), elle semble à nouveau beaucoup plus faible que selon l’analyse classique. Nous avouons croire que le yen pourrait encore s’affaiblir au cours des prochaines années, mais comme l’un des objectifs de l’indice de potentiel économique est d’exclure le jugement humain du processus d’évaluation, nous laissons l’interprétation telle quelle. 5 Des mesures telles que l’indice de la facilité à faire des affaires de la Banque mondiale et l’indice de la compétitivité mondiale du Forum économique mondial constituent un effort héroïque pour quantifier partiellement le contexte structurel. 3 Il y a plusieurs façons d’incorporer une mesure de la dette publique dans l’indice de potentiel économique. À l’extrême, on pourrait soutenir que les pays devraient rembourser le montant de la dette qui dépasse un niveau « normal », par exemple, 60 % du PIB. Il est plus réaliste de reconnaître (comme nous le faisons) qu’un remboursement considérable de la dette est peu probable, et que le véritable fardeau peut plutôt être déterminé par le coût du service de la dette additionnelle globale. Résultats Les conclusions sont présentées à la figure 3. La Turquie, l’Allemagne, la Suisse et la Suède sont représentées sous un jour favorable. En revanche, et comme prévu, la Grèce, l’Irlande, l’Espagne, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis sont perçus de manière plus négative. Résultats de l’indice de potentiel économique Dans l’ensemble, l’indice de potentiel économique contient certaines conclusions fascinantes. Globalement, la plupart des pays – 13 sur 19 – peuvent s’attendre à une expansion économique positive (c’est-à-dire une croissance supérieure à la normale) au cours des cinq prochaines années. Cette hypothèse cadre bien avec notre prévision d’une reprise économique mondiale. Potentiel d’expansion Les pays présentant le plus fort potentiel économique sont tous situés en Europe ; il s’agit de la Grèce, de l’Irlande, des PaysBas, du Portugal, de la Suisse et de l’Italie. L’Espagne se classe tout juste derrière, en septième position. 4 REPÈRES ÉCONOMIQUES • Juin 2014 -1 0 1 Grèce Irlande Japon Espagne Portugal É.-U. R.-U. Chili Australie Corée Mexique Pays-Bas Italie France Suède 3 Canada Baisse latente 2 Suisse Choisir une mesure de la dette publique Hausse latente -2 Turquie Enfin, nous tenons compte du fardeau du service de la dette publique. Cette mesure est en fait exclue de notre indice de potentiel primaire, mais incluse dans l’indice élargi (se reporter aux traits bleus à la figure 1). -3 Allemagne 8) Service de la dette publique Figure 3 : Fardeau du service de la dette publique Variation du paiement des intérêts (% du PIB) D’après nous, les pays qui ont entrepris (ou qui sont sur le point d’entreprendre) les réformes économiques les plus porteuses sont le Japon, la Grèce, le Mexique, l’Irlande, l’Italie et l’Espagne. Les pays les moins actifs à cet égard sont la Suisse, l’Allemagne, la Turquie et la Suède. Nota : Écart entre le paiement des intérêts sur la dette publique en % du PIB en 2019 et avant la crise. Sources : FMI, OCDE Haver Analytics, RBC GMA Potentiel de recul Les six pays qui devraient connaître les pires résultats sont la Turquie, le Canada, le Chili, le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis. Ces six pays vivent techniquement au-dessus de leurs moyens, ce qui signifie que, pour eux, l’indice de potentiel économique est en fait davantage un indice de recul économique. Interprétation appropriée Nous admettons que certains résultats de l’indice de potentiel économique ne cadrent pas avec plusieurs de nos opinions préexistantes. Faut-il en déduire que cet indice est inutile ? Non, il offre une constance et une prévoyance à toute épreuve que l’analyse qualitative humaine peine à égaler. Nous avons besoin de plus de mesures comme celle-là. Cependant, du fait de sa construction rigide, il doit compléter d’autres outils et non les remplacer. En définitive, nous croyons qu’il fait actuellement un rappel utile au sujet du potentiel élevé d’expansion économique en périphérie de l’Europe, tout comme son message au sujet du potentiel limité de pays comme la Turquie et le Canada pourrait aussi mériter une attention particulière. Repères économiques Pour obtenir la version complète de la présente publication, veuillez vous visiter notre site Web, au www.rbcgma.com/information-sur-les-placements/recherche-publications. Le présent rapport a été préparé par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA Inc.) à titre d’information seulement et ne doit pas être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA Inc. Aux États-Unis, ce rapport est fourni par RBC Global Asset Management (U.S.) Inc., un conseiller en placement agréé par le gouvernement fédéral et fondé en 1983. RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), division de gestion d’actifs de la Banque Royale du Canada (RBC), regroupe RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., RBC Global Asset Management (U.S.) Inc., RBC Alternative Asset Management Inc. et BlueBay Asset Management LLP, qui sont des entités juridiques distinctes et affiliées. Le présent rapport n’a pas pour objectif de fournir des conseils juridiques, comptables, fiscaux, financiers, liés aux placements ou autres, et ne doit pas servir de fondement à de tels conseils. RBC GMA prend des mesures raisonnables pour fournir des renseignements à jour, exacts et fiables, et croit qu’ils le sont au moment de leur impression. En raison de la possibilité que survienne une erreur humaine ou mécanique ainsi que d’autres facteurs, notamment des inexactitudes techniques et des erreurs ou omissions typographiques, RBC GMA décline toute responsabilité à l’égard des erreurs ou des omissions que pourrait contenir le présent document. RBC GMA se réserve le droit, à tout moment et sans préavis, de corriger ou de modifier les renseignements, ou de cesser de les publier. Tout renseignement prospectif sur les placements ou l’économie contenu dans le présent rapport a été obtenu par RBC GMA auprès de plusieurs sources. Les renseignements obtenus de tiers sont jugés fiables, mais ni RBC GMA ni ses sociétés affiliées ni aucune autre personne n’en garantit explicitement ou implicitement l’exactitude, l’intégralité ou la pertinence. RBC GMA et ses sociétés affiliées n’assument pas la responsabilité des erreurs ou omissions. Les opinions et les estimations que renferme ce document représentent notre jugement à la date indiquée et peuvent être modifiées sans préavis ; elles sont fournies de bonne foi, mais n’impliquent aucune responsabilité légale. Dans la mesure autorisée par la loi, ni RBC GMA ni ses sociétés affiliées ni aucune autre personne n’assument une responsabilité quelconque à l’égard de toute perte découlant directement ou indirectement de l’utilisation des renseignements prospectifs que contient ce document. Les taux d’intérêt et les conditions du marché peuvent changer. Note sur les énoncés prospectifs Le présent rapport peut contenir des déclarations prospectives au sujet des rendements futurs, stratégies ou perspectives, ainsi que sur les mesures qui pourraient être prises. L’emploi des modes conditionnel ou futur et des termes « pouvoir », « se pouvoir », « devoir », « s’attendre à », « soupçonner », « prévoir », « croire », « planifier », « anticiper », « évaluer », « avoir l’intention de », « objectif » ou d’expressions similaires permet de repérer les déclarations prospectives. Les déclarations prospectives ne garantissent pas le rendement futur. Les déclarations prospectives comportent des incertitudes et des risques inhérents quant aux facteurs économiques généraux, de sorte qu’il se peut que les prédictions, les prévisions, les projections et les autres déclarations prospectives ne se réalisent pas. Nous vous recommandons de ne pas vous fier indûment à ces déclarations, puisqu’un certain nombre de facteurs importants pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent considérablement de ceux qui sont mentionnés, explicitement ou implicitement, dans les déclarations prospectives. Ces facteurs comprennent notamment les facteurs généraux d’ordre économique et politique ou liés au marché du Canada, des États-Unis et du monde entier, les taux d’intérêt et les taux de change, les marchés mondiaux des actions et des capitaux, la concurrence, les évolutions technologiques, les changements législatifs et réglementaires, les décisions judiciaires et administratives, les actions en justice et les catastrophes. La liste de facteurs essentiels ci-dessus, qui peut avoir une incidence sur les résultats futurs, n’est pas exhaustive. Avant de prendre une décision de placement, nous vous invitons à prendre en compte attentivement ces facteurs et les autres facteurs pertinents. Toutes les opinions contenues dans les déclarations prospectives sont sujettes à changement sans préavis et sont fournies de bonne foi, mais sans responsabilité légale. ® / MC Marque(s) de commerce de la Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence. © RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. 2014 EC-c (30/2014)/F